Einhasad — Un empire, un culte.

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Einhasad — Un empire, un culte.

Message par Staff » jeu. 21 mai 2020 à 00h23

Einhasad.



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« De telles innocences dans de telles ténèbres, une telle pureté dans un tel embrassement, ces anticipations sur le ciel ne sont possibles qu'à l'enfance, et aucune immensité n'approche de cette grandeur des petits. »

À noter : Einhasad est la religion officielle de l'empire, quasi monopolistique en Elmore et Aden. Eva, Paa'grio, Maphr, Sayha continuent bien sûr d'être vénérés mais presque seulement dans les territoires ancestraux et toujours comme une déclinaison d'Einhasad. Toutes les races doivent lui rendre hommage comme un gage de fidélité à l'empire.


I. L'Histoire d'une Déesse.
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A la Nuit des Temps, alors qu'aucune vie n'existait et que tout n'était qu'Espace et Infini, naquit le Globe. Celui-ci, durant les Âges, ne fit que s'emplir et s'agrandir pour devenir une Entité à part entière. De Lui naquit deux Forces qui semblaient incommensurables. Très lentement, les deux pôles se scièrent pour libérer deux Enfants dont un baignait de Lumière, ombragé par le second qui n'était à présent plus qu'Obscurité. Ainsi, dans ce Monde amputé de Substance, naquirent Einhasad et Gran Kain. Tandis qu'Ils grandissaient, Ils prirent Conscience et Ego, se démarquant très vite de l'Un et l'Autre pour en devenir un étrange Paradoxe Unifié. Durant plus de cent millions d'années, leur Puissance ne fit que décupler alors que leur Apparence Charnelle se façonna. Ainsi, sous l'apparence d'une Femme et d'un Homme, la Déesse Fondatrice et le Père Fondateur prirent substance pour débuter l'Univers, et l'Ère de la Vie.

Avec leurs Forces combinées, Ils brisèrent le Globe qui, dans cet Infini Déversé, laissa ses morceaux s'envoler dans l'Espace. Ensemble, ces bouts se lièrent pour former le Ciel et la Terre. Et de cette Puissance qui s'écoulait de ce Globe, et qui fut nommé Ether, naquit Vie et Animaux.

Les premiers Enfants des Fondateurs furent les Géants qui, par leurs vives capacités, furent nommés Les Sages. Conscients de n'être que le Fruit de la Création de ces deux Entités dans les Cieux, ils les vénérèrent sans faille pour ne leur donner que Puissance et Respect.

Puis, Einhasad et Gran Kain s'unirent alors pour créer d'autres Dieux qui n'étaient que la Fruit de leur Magnificence. Ainsi naquirent Shilen, Pa'agrio, Eva, Sahya, et Maphr. Ensemble, ils veillèrent sur le Monde en inculquant à Lui un Élément dont ils furent attribués à leur Naissance. Les races, dès lors, furent alors créées à l'image de leurs Créateurs ; l'Eau pour Shilen qui créa les Elfes, le Feu pour Pa'agrio qui créa les Orcs, le Vent pour Sayha qui créa les Artéias, la Terre pour Maphr qui créa les Nains, et enfin, la dernière des Filles, Eva, eut la responsabilité de la Musique et de la Poésie puisque plus aucun élément en ce Monde demeurait.

Mais très vite, Gran Kain, jaloux de ces Créations du ventre de la Mère Fondatrice, voulut fonder sa propre Race. En désaccord avec Elle, Il partit néanmoins demander le restant des éléments à ses Enfants pour tenter de lui-même donner Vie. Ainsi, lui fut confié l'eau stagnante et putréfiée par Shilen, le feu mourant par Pa'agrio, la terre stérile et souillée par Maphr, et le vent sauvage et violent par Sahya. De ces restes naquirent les Humains. Ils étaient bien trop faibles, moches et insignifiants pour être la Fierté des autres Dieux ; ainsi, Gran Kain, déçu par ce qu'Il venait de créer, les abandonna pour ne les laisser qu'au rang d'esclaves des Géants.
A la suite de cet abandon, Gran Kain séduit sa fille aînée Shilen, et entretint avec elle des relations charnelles, loin des yeux d'Einhasad. Suite à cet inceste, La Déesse de l'eau tomba enceinte. En découvrant cette union, La Très Sainte Mère plongea dans une colère indescriptible, dépourvut sa fille de ses pouvoirs et la bannit de son royaume. Gran Kain, ne voulant pas être la prochaine victime de la colère de sa femme, lui tourna le dos. Shilen prit refuge dans une forêt où elle accoucha des Démons et des célèbres Dragons. Eva, dernière fille de la création, reçu l'élément que Shilen s'était vu retirer : L'eau ; et devint la nouvelle déesse des elfes.

II. La Vénération des Éphémères.
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Les Humains, dès lors qu'ils prirent conscience de toute Vie et Substance en ce Monde, se mirent à part dans la vénération des Dieux. Affublés du rang d'esclaves, Ils ne voulaient vénérer ces Créateurs qui n'avaient fait que d'eux des sous-fifres pour leur offrir une vie de misère et de péchés. Mais suite aux diverses libérations des Âges, certaines langues se dénouèrent et plusieurs esprits s'élevèrent pour se tourner d'un Dieu à un Autre dans l'Infime Espoir de tâter de leurs doigts souillés une Magnificence qu'Ils espéraient indulgente.

Vint alors le règne de Shunaiman qui, par sa sagesse et ses manières sanglantes, tourna les Esprits Tourmentés de cette pauvre race vers la Mère Créatrice. Ainsi, pour chacun d'eux, cela devenu incontestable qu'Einhasad était la Fondatrice et que toutes leurs prières devaient lui être décernées. Dès lors commença le Culte des Éphémères pour la Fondatrice. Au fil des Âges, des Temples furent créées à son effigie dans le seul but de montrer tout l'Amour qu'ils lui portaient. La plus prestigieuse construction fut le Temple d'Aden qu'Ils voulaient comme Lieu de Repos de Mère.

III. Les Préceptes de Mère.
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Mère des autres Dieux, elle est la Bonté, la Puissance, la Lumière Salvatrice, parfois Vengeresse mais toujours Juste. Chez les humains d'Elmore, elle possède également un coté très Guerrier et Défenseurs. Néanmoins, la Vie Courte que possède les Humains ne leur permet point de connaître toute l'immensité de cette Déesse, oubliant ainsi volontairement ou non son côté Cruel, Égoïste et Intransigeant qu'Elle a put avoir dans le Panthéon.

Son Élément reste la Lumière, et ainsi la Vie. Cet aspect là joue énormément sur l'Esprit des Humains qui, apeurés de l'Inconnu et de l'Obscurité, trouvent en Elle quelque chose de rassurant et apaisant. De ce fait, le seul Ordre de Chevalerie existant à ce jour a été créé pour l'Adoration de cette Mère et en sa Lame Purificatrice et Vengeresse. Mais durant les Âges, cette passion déiste est passée en second plan pour n'offrir que des guerriers solides œuvrant pour des valeurs pures.

La Protection et la Vie sont les préceptes sûrement les plus ancrés dans l'Esprit des Humains concernant Einhasad. Ainsi, les Prêtres et les Chevaliers sont les deux métiers que choisissent le plus fréquemment ses fidèles servants pour répandre sa Parole. Ils offrent leurs soins et leurs boucliers en Son honneur.
Les valeurs fondamentales demeurent alors :
La Pureté.
La Chasteté.
Le Partage.
Le Courage.
La Vertu.
L'Ordre.
Le Respect.
La Tolérance.
Les Prêtres et Prêtresses, ou tout autre adorateur de Mère, mènent néanmoins croisade contre les Ténèbres, acceptant que difficilement la présence de Shilenistes et de Kainistes.


III. L'Ere des Héros
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[Vae Soli période 2010 -2013]
Le silence pourrait être assourdissant, sous la majestueuse nef du grand Temple Adenois. Pourtant, les fidèles étaient nombreux, à fouler le marbre du Saint Lieu. Durant cette époque, bien que teintée de conflits conquérants, la structure quasi-militaire de l'Eglise d'Einhasad répandait dans le cœur des adorateurs, comme des simples curieux, un sentiment d'organisation parfaite. Cet ordre rassurant voyait en son sein plusieurs factions réparties en ordres distincts :
  • L'Inquisition, bras armé d'Einhasad, regroupant Inquisiteurs, Templiers, Paladins, Croisés et Soldats.
  • Le Clergé, regroupant Hiérophantes, Cardinaux, Exorcistes, Vestales pour le clergé séculier, et Précepteurs, Abbés ou Chanoines pour le clergé régulier.
En ces temps parfois troublés, de nombreux noms ont marqué l'Histoire du continent par leur implication et leur foi. Parmi eux, Valrion Di Lamia tient une place prépondérante en tant que Haut-Inquisiteur tyrannique, mais les renommées de Gali Nimah, Kalan ou encore Mariel D'Azryaël ne semblent faire aucun doute aux vues du nombre des fois où leurs noms apparaissent dans les registres saints de l'Eglise. Leurs hauts-faits dans la protection de la sainte pensée et du maintien de la cité d’Albâtre sont inscrits à jamais dans les bibliothèques ecclésiastiques.
À la fin de cet âge florissant, le clergé dut faire face au despotisme abattu sur le continent par la victoire du Nord sur la coalition du Sud. Leurs têtes mises à prix, les adorateurs d'Einhasad se virent pourchasser en Aden et sur toutes terres alentours. Néanmoins, cet hiver, descendu du Nord, fut rapidement chassé par l'Astrée. Une réunion de héros qui oeuvra, autour de son Chevalier protecteur, à la restauration du Sud. Le couronnement de l'empereur Adalbert de Montault marqua, un temps, la promesse de ce printemps des peuples libres. Néanmoins, cette promesse ne survécut pas au clair-obscur qui devait précéder la Catastrophe. Elle emporta tout.
Les ecclésiastes survivants, réfugiés à Althéna, prendront part à la reconstruction de la cité, et ne manqueront pas de ramener dans leurs rangs les âmes perdues et désormais orphelines qui erraient en terres libres.


IV. Prières aux errants
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[Vae Soli période close, narrée dans le BG serveur]
Tandis que les guerres ont abattu en Elmoraden un vide assourdissant, les adorateurs d'Einhasad n'ont pour autant pas laissé leur âme s'égarer. La Mère, dans son infinie bonté, n'a pas abandonné ses fidèles et continue de répandre sur eux sa Lumière.

Alors que le clergé régulier, regroupant les fervents les plus fidèles, avait vu en son âge d'or plusieurs milliers de dévots, il est aujourd'hui vidé de ses rangs, laissant, malgré eux, à l'abandon ses monastères, couvents, cloîtres et abbayes sur les terres désormais sous occupation Cet ordre autrefois soumis à de strictes règles et dont les missions de prières, de charité et d'enseignement faisaient la renommée du culte de la Sainte Einhasad, a disparu au fil des siècles et des conflits.

A cause de la promiscuité de la province d'Althéna, où se s'est réfugié le peuple libre, les adorateurs de la Lumière se sont rassemblés en un seul et unique clergé afin de palier au grandissant manque de fidèles. La guerre était passée par là, c'était indéniable. Les adorateurs, sans se faire rares, n'étaient plus assez nombreux pour se séparer en deux branches.
Profitant du vague-à-l'âme de nombreux cœurs perdus et esprits obscurcis, l'Eglise se réorganise doucement, durant les deux premiers siècles de la nouvelle Ere. Sous l'impétueuse main du Cardinal Oriön, une lente et nouvelle structure voit le jour : L'Académie. Au sein de cette dernière, plusieurs divisions se séparent les apprentis, qui, une fois leur cursus religieux terminé, intègrent le Conclave.
Dans le courant du IIème siècle, le Cardinal Oriön profite de l'expansion de la cité-Etat d'Astéria dans le Sud pour enrôler un nombre non négligeable de jeunes Académiciens. L'Eglise d'Einhasad se reforme peu à peu et s'installe à nouveau dans les villes qui le permettent. Dans chaque Eglise ou lieu saint est envoyé un membre du Conclave afin de faire entendre à nouveau la voie divine de la Mère.
A la fin du Vème siècle, le Cardinal Hyriac, ayant pris la tête du Conclave, se laisse guider par la Division des Erudits, lui indiquant qu'Aden, autrefois bastion de l'adoration d'Einhasad, semble se relever grâce à un jeune Empereur. Le Cardinal Hyriac, à la tête de cette nouvelle organisation jeune mais prospère, prend la décision d'installer une branche de L'Académie en son sein : La Division des Visionnaires.
Entre le VII et le IX ème siècle, le nouvel âge d'or du monde moderne permet enfin à l'Eglise d’asseoir à nouveau sa place, capitale et influente, dans les régimes en place. L'Académie est devenue une Ecole convoitée, et les membres du Conclave une élite fondamentale à la Noblesse. Ces derniers conservent leurs pouvoirs sur les unions, les états civils, les sacres, … Mais également leurs droits : Le droit canonique, qui leur est propre.


V. Volonté Divine.
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[Vae Soli réouverture]
Le culte d'Einhasad, sempiternel protecteur envers les peuples, se trouve être désormais le culte officiel sur tout le continent, depuis la reconquête des terres et la proclamation de l'Empire Adenois par l'Empereur Aurélien, en 510.
Mais éternellement, la vie reste un recommencement. La florissante période semblait pourtant à peine avoir commencé, que la corruption se déversait sur l'Empire d'Aden comme une coulée de lave.
« Écoutez, vous qui m’êtes chers,

Nous, fidèles, nous croyons à l’éternité des choses auxquelles nous appartenons. Einhasad ne nous a promis que la mort et le règne de l'au-delà. Les fondations de nos villes ne s’enfoncent pas dans la terre mais dans le cœur de l'apôtre que la Dame a élu pour bâtir son Église car Einhasad n’érige pas pour nous des citadelles de pierre, de chair et de marbre, elle érige hors du monde la citadelle de l’Esprit-Saint, une citadelle d’amour qui ne s’écroulera jamais et se dressera toujours dans sa gloire quand le siècle aura été réduit en cendres. Aden a été prise et vos cœurs en sont scandalisés. Tu pleures parce que Aden a été livrée aux flammes ? Einhasad a-t-Elle jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs d'Astéria sont tombés, le feu de Kain s’est éteint, et les guerriers du Nord qui ont abattu les remparts de Gludio ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais qu'Aden ne tomberait pas. La Cité d'Albâtre n’a-t-elle pas été bâtie par des mortels comme toi ? Depuis quand crois-tu que les vivants ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâti, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé. Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui.

Vous m’êtes chers. Vous êtes mes frères et sœurs et je suis triste de vous voir ainsi affligés. Mais je suis bien plus triste encore de vous trouver sourds à la parole des dieux. Ce qui naît dans la chair meurt dans la chair. Les mondes passent des ténèbres aux ténèbres, l’un après l’autre, et si glorieuse que soit Aden, c’est encore au monde qu’elle appartient et elle doit passer avec lui. Mais votre âme, remplie de la lumière d'Einhasad, ne passera pas. Les ténèbres ne l’engloutiront pas. Ne versez pas de larmes sur les ténèbres du monde. Ne versez pas de larmes sur les palais et les théâtres détruits. Ce n’est pas digne de votre foi. Ne versez pas de larmes sur les frères et sœurs que l’épée de l'ire des bêtes nous a enlevés. Einhasad épargne qui Elle veut. Et ceux qu’Elle a choisi de laisser mourir en martyrs se réjouissent aujourd’hui de ne pas avoir été épargnés selon la chair car ils vivent à jamais dans la béatitude éternelle de Sa lumière. C’est cela, cela seul, qui nous est promis, à nous, qui sommes croyants. 

Aden est tombée. Elle a été prise mais la terre et les cieux n’en sont pas ébranlés. Regardez autour de vous, vous qui m’êtes chers. Aden est tombée mais n’est-ce pas, en vérité, comme s’il ne s’était rien passé ? La course des astres n’est pas troublée, la nuit succède au jour qui succède à la nuit, à chaque instant, le présent surgit du néant, et retourne au néant, vous êtes là, devant moi, et le monde marche encore vers sa fin mais il ne l’a pas encore atteinte, et nous ne savons pas quand il l’atteindra, car la Dame ne nous révèle pas tout. Mais ce qu’Elle nous révèle suffit à combler nos cœurs et nous aide à nous fortifier dans l’épreuve, car notre foi en Son amour est telle qu’elle nous préserve des tourments que doivent endurer ceux qui n’ont pas connu cet amour. »


Discours prononcé parle Haut-Cardinal Antineas à Giran, après la chute d'Aden.
A la suite des récents événements ayant balayé le monde prospère, l'actuel Haut Cardinal du Conclave : le Cardinal Antineas avait demandé à ses Cardinaux basés à Aden de quitter les lieux, et d'aider les élèves de l'Académie à fuir le joug des conspirateurs afin de continuer leurs études en lieux sûrs.
Dix ans après ce miraculeux sauvetage, c'est Giran qui finit par tomber. La puissante et Miséricordieuse Mère devait aujourd'hui se changer en Guerrière, protectrice des Peuples. La foi seule permettrait aux foules effrayées de percer la l'armure des envahisseurs. De nouveaux éloignés et expatriés à Rune, le Conclave garde malgré tout sa Superbe.

Le feu Cardinal Antineas, quant-à-lui, s'est éteint en martyr lors du siège de la capitale commerciale d'ElmorAden, en 957. L'instabilité politique actuelle n'a pas permis aux Cardinaux Doyens d'élire un nouveau Haut-Cardinal. Ils savent cependant que la Déesse Lumineuse saura récompenser ceux qui garderont leur ferveur dans les épreuves les plus rudes et les plus longues, et prient pour la clémence et l’indulgence de leur divinité.

« Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole »
— Napoléon Bonaparte.
Texte, mise en page : Shimy, Valens
Sur la base des écrits d'Odia, Ashern

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