Alternatives — Croyances locales

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Alternatives — Croyances locales

Message par Staff » jeu. 21 mai 2020 à 00h25

Pratiques Alternatives.



Durant les premiers siècles de la deuxième ère, certains survivants, perdus, s'éloignèrent des rites traditionnels. Les Dieux ne s'étaient pas manifestés lors de la catastrophe, quelques uns les accusant même d’en être à l’origine, sinon plus ou moins complices. Ne sachant plus vers quel Dieu se tourner, ceux qui étaient restés sur le continent cherchèrent une manière alternative de les vénérer. De nouvelles pratiques, très minoritaires, firent ainsi leur apparition.

En situation de monopole, le Clergé einhasadien considéra naturellement ces pratiques comme une menace. Cependant, plus les pratiquants étaient punis, plus ils décidaient ceux qui hésitaient encore. Il fallut de nombreuses années pour que l'Église abandonne l'idée de les sanctionner, jusqu’à une cohabitation relativement cordiale. Finalement, tant que ces nouveaux croyants continuaient à reconnaître Einhasad, Elle les tiendrait simplement pour des superstitieux naïfs. Après tout, ils ne s'étaient jamais réellement organisés et surtout ils n’avaient jamais manifesté aucune violence, même lors des persécutions.

Au lieu de vénérer directement un ou des Dieux, ces pratiquants sollicitent le soutien de leurs créations qui trouvent une incarnation immédiate en Ether. Il s’agit de petites traditions plus ou moins régulières selon les personnes. Elles ne s’étendent que rarement en dehors de la famille ou du foyer. Chacun est libre de définir la façon dont il communie selon ses convictions.

Aucune organisation ne cherche à réguler ces pratiques ni les uniformiser. On peut toutefois regrouper ces différentes formes de spiritualité par grandes tendances. Les personnes se reconnaissant dans des pratiques similaires en discutent souvent entre elles, mais ne tentent généralement pas d’imposer leur opinion. On retrouve souvent des tendances en commun localement.

Ces principaux courants pourraient se simplifier en la vénération de l’eau, de la nature, et des astres, au sens très large. Il serait impensable d'en faire une liste exhaustive.

I. Le Léviathan.

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La vénération de l’eau est principalement liée au Léviathan, énorme créature apparue dans l’océan. Les pêcheurs s’éloignant des côtes ou certains grands convois marchands ont pu l’observer quelques fois. Ceux qui ont eu cette chance racontent qu'il accompagne la route des marins qu’il juge digne de sa protection. Il aurait aussi coulé de nombreux bâtiments pirates dans les mers agitées. Il est assez commun de jeter à la mer un gros poisson en guise d’offrande, que cela soit la plus grosse prise de la journée pour les pêcheurs, ou un poisson acheté au marché pour les capitaines de navire marchand.

Certains peignent ou sculptent une représentation du Léviathan sur la proue de leurs navires. Dans les ports, il n'est pas non plus rare d'observer quelques échoppes le mettre à l'honneur. Si ces pratiques sont généralement concentrées dans les territoires maritimes, on les retrouve également à l'intérieur des terres. On remarquera notamment aux alentours de Cefedellen, ou dans des manoirs de personnes plus aisées, de petites fontaines très bien entretenues représentant un Léviathan crachant de l’eau.


II. Notre Mère-nature
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La vénération de la nature est pratiquée majoritairement par les Elfes ou les Orcs. Les Arbres Mères sont considérés comme les créations les plus abouties. Il est assez fréquent dans la population paysanne d’avoir un arbre trônant au milieu du champs, offrant sa bénédiction aux cultures. Des parterres de fleurs sont généralement aménagés autour de ces arbres ; à défaut des petits bouquets y sont régulièrement déposés. Très rarement, plusieurs habitations se regroupent autour d’un même Arbre, comme le font les Elfes. Ces espaces forment souvent de petites places où les couples s’y retrouvent pour se porter chance.

Dans les zones les moins aptes à la végétation comme les plaines gelées ou les villes, d’autres traditions sont plus fréquentes. Afin de bénir son habitation, il est assez courant de voir une arche recouverte de plante grimpante telle que le lierre. D’autres en recouvrent une ou plusieurs façades de leur maison. Parmi ceux qui pratiquent la chasse, une bête d’élevage souvent dotée d’une petite particularité, comme une couleur hors du commun, se voit aménager un petit enclos près du foyer.

III. La voie des astres
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La vénération des cieux est également très représentée et dérive des pratiques des Mammons qui cherchent la bonne fortune dans les étoiles. La plupart des croyants sont des artisans, des marchands ou des nobles souhaitant faire fortune ou la protéger. Afin de manifester leur soutien aux cieux, ces derniers portent souvent des étoffes, bijoux ou armes ornées d’étoiles, de soleils ou de lunes. Le doré et le bleu nuit sont sont souvent associés. Arborer ce genre de symboles revient constitue une invitation au commerce. Dans une moindre mesure, on retrouve ces symboles sur certains grands manoirs. Lors de négociations, on aperçoit parfois des bougies projetant des petites étoiles sur des pièces disposées autour d’elles. Lorsque celles-ci se terminent, il n’est pas rare de voir les différents partis se serrer la main, les yeux levés vers le ciel pour chercher une ultime bénédiction. Quelques chanceux pourront peut-être observer des astromanciens ou des mages pratiquer des cérémonies avant de se lancer dans leurs recherches.

Ces pratiques ne sont pas cloisonnées. Ceux qui se sont détournés de la religion officielle se reconnaissent souvent dans plusieurs aspects en même temps et trouvent parfois des manières plus exotiques de pratiquer la religion. Chacun peut apporter sa tradition et vénérer ou non ce qu’il souhaite. Il est aussi commun que les personnes peu portées à la dévotion s’associent à ce courant de pensée.
Texte, mise en page : Aurus, Valens

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