II. Gran Kain - L'Ancien Temps

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Crepuscule
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II. Gran Kain - L'Ancien Temps

Message par Crepuscule » dim. 8 mai 2011 à 21h20

Spoiler:
* Légende
∆ Grand érudits : contrairement aux autres cultes, ces ouvrages sont extrêmement rares et difficiles d'accès Il ne reste plus qu'un exemplaire
■ Temple de Schuttgart, entre deux pierres, sous la Statue de Père, d'après certaines rumeurs.

L’Ancien Temps


Partie I – Le culte
Le culte de Gran Kain était un organisme à part entière, très complexe, répondant à des règles strictes et immuables. Son pouvoir était très important à tous les niveaux de la société, autant politique que social.
1 - La Genèse (réinterprétée par les Disciples du Reniement)

Au commencement, il n'était rien. Le Néant, parfait et absolu, maintenait l'Equilibre depuis des temps immémoriaux. Tant et si bien que, étant seul et maître absolu, le Néant s'endormit.
Profitant de l'ouverture qui lui était offerte, la Création naquit, par sa volonté propre. Elle berça le Néant de ses chants emprunts de vie et, à chaque parole qu'elle prononça, un élément naquit. Un globe de pierre et de terre, puis l'eau, le feu, le vent. Le Néant ne s'éveillait pourtant toujours pas et la Création s'ennuyait.

Alors, la Création fit naître des organismes à son image et à celle du Néant, dans l'espoir qu'ils participent avec eux au maintient de l'Equilibre.
Ainsi naquirent quatre Entités. Elle confia à la première le soin de l'Eau qu'elle nomma Eva. Au second fut administré le pouvoir des flammes, il s'agissait de Pa'agrio. La troisième, Maphr, devrait s'occuper des roches et des terres, tandis que la quatrième, Sayha, veillerait sur le vent.
Avec leur aide, la Création peupla son globe. Chacun insuffla à la race d'être vivant de leur choix leurs personnalités. La race des elfes fut choisie par l'Entité des Eaux car ses représentants étaient nobles et sages. Pa'agrio jeta son dévolu sur la race la plus puissante, celle des orcs, car, à son image, ils étaient vifs et impitoyables. Maphr se pencha sur celle des nains car ils étaient aussi inflexibles que les montagnes. Sayha, qui admirait le travail de ses aînés, se contenta de leur offrir l'esprit du vent mais seuls leurs élus le reçurent, devenant Arteias.
La Création décida de les mêler à ses propres créations, les Géants, afin qu'ils oeuvrent ensemble, sur son globe, à maintenir l'Equilibre.
Mais le Néant s'éveilla. Alors il contempla l'oeuvre de la Création. L'Equilibre n'était point rompu mais il craignit qu'un jour, il leur échappe. Alors, afin de combler la Création, il décida, lui aussi, de créer ceux qui, à son image, sauraient se faire gardiens de cet Equilibre sur le globe.
Le Néant arrêta son choix sur une race qui paraissait n'avoir aucun atout particulier. Il fut aidé des quatre Entités qui insufflèrent à ses protégés un peu de leurs attributs. Le Néant les appela Humains et, bien qu'ils ne soient ni plus forts, ni plus sages, que les autres races, il en fut très fier car, à son image, ils étaient astucieux et vaillants. Refusant de leur offrir la longévité, il leur donna néanmoins le pouvoir de se reproduire avec aisance.
La Création et le Néant étaient comblés. Ils prirent les noms respectifs d'Einhasad et Gran Kain pour être ainsi être reconnus.
Les siècles passèrent sans que l'Equilibre ne soit déstabilisé. Les Géants, qui étaient plus puissants que tous les autres êtres vivants, dominaient même ceux que les quatre Entités avaient élu. Ils utilisaient les elfes pour leur magie, les orcs pour leur puissance, les nains pour leur manufacture et les Arteias pour leur vélocité. Seuls les humains échappaient à cette soumission car Gran Kain s'y était opposé. Fier de sa progéniture, il la laissa évoluer indépendamment des autres puisque l'Equilibre était maintenu sans leur aide.
Il les choya, leur offrant tout ce dont ils avaient besoin pour vivre et ceux-ci ne vénéraient que lui, qu'ils appelaient Père. Les humains construisirent en son honneur des temples, les animant de cérémonies grandioses. Ils procréèrent et prospéraient alors que les autres races, elles, dépendaient du bon vouloir des Géants, trimant sous leur joug.
Les quatre Entités commencèrent à prendre toute cette mascarade pour un défi mais leurs protégés ne pouvaient pas défendre sur le globe leurs intérêts. Alors Einhasad était leur dernier recourt. Elle finit par élaborer un plan afin que les humains se détournent de Gran Kain et qu'ils rejoignent à leur tour les Géants dans leur travail pour l'Equilibre.
Ainsi, Shilen fut crée et envoyée dans le but de séduire Gran Kain qui, ne devinant pas le jeu d'Einhasad, tomba dans les filets de la jeune déesse.
Une fois l'acte accomplit, Gran Kain réalisa que, si Einhasad apprenait sa terrible erreur, elle rentrerait dans une colère folle. Alors, avant que Shilen puisse rentre compte à sa Mère, Gran Kain avoua. La Déesse des Déesses, prise d'une rage destructrice simulée, écarta Shilen du Monde. Cette dernière, ne comprenant guère ce qui lui arrivait, se cacha à l'Est. Elle avait pourtant simplement obéit aux ordres de sa Mère. Elle donna naissance à des démons et sa tristesse se transforma en rage telle que seule une envie de vengeance subsista en son coeur. Elle avait été créé pour tromper, alors seule sa perfidie pouvait encore la sauver. Elle envoya alors les pires de ses enfants, les dragons, détruire les Dieux. Gran Kain, pendant ce temps là, du faire profil bas afin d'éviter que la colère de sa Divine Epouse fonde sur sa création qu'il affectionnait tant. Alors, il laissa à Einhasad le privilège de disposer des humains à condition qu'ils ne soient pas détruits.
Tandis que la guerre faisait rage et que le ciel se zébrait d'ombres et de lumières terrifiantes, Einhasad envoya sur terre des messagers destinés aux humains. Elle leur promit de tout faire pour les protéger de l'affreux Dieu de la Destruction, Gran Kain. Effrayés qu'ils étaient, ils la crurent et prièrent tous ensemble qu'elle parvienne à leur venir en aide, délaissant pour la plupart Gran Kain.
Puis, un jour, la divine guerre prit fin. Shilen, la Séductrice, fut rejetée dans un monde de sa création, un monde noir, cruel et vicié à son image. Einhasad devînt la Déesse adorée des humains au grand malheur de leur père qui, par dessus tout, souhaitait l'Equilibre. Alors il laissa son épouse agir mais il n'abandonna jamais la prunelle de ses yeux et c'est dans l'ombre qui continua à les soutenir et les guider.
2 – L'Organisation
Il se divisait en plusieurs branches.

La principale était celle des Disciples du Reniement, chargé de soigner les fidèles, de les protéger, de rythmer leur vie de croyant et d’accueillir les Convaincus (les nouveaux kainistes). Ils officiaient dans des Temples ou dans le cadre privé. Ils n’avaient pas d’uniforme particulier. Ils portaient néanmoins un médaillon en forme de cercle entouré de flèches partant dans toutes les directions, il s’agit du symbole du Rayonnement Chaotique. Sur certains, un œil était gravé au centre du cercle lorsque le porteur était reconnu comme étant Lucide, c'est-à-dire Oracle.
La seconde branche, beaucoup plus discrète et secrète, était celle de la Sororité du Crépuscule. Il s’agissait d’un groupuscule formé pour le combat, uniquement composé de femmes. Elles étaient chargées de bénir les guerriers, de prophétiser l’issue du combat, d’honorer les corps et d’en débarrasser les champs de bataille (puisqu’aucun corps, mort ou vif, n’est laissé à l’ennemi). Elles étaient cependant parfois aidées des Disciples qui souhaitaient participer aux combats. Leur uniforme était une robe sombre sans frivolités. Elles portaient une chevalière à l’auriculaire qui leur servait de sceau. Le motif représentait un couché de soleil stylisé entourant un nombre. Ce nombre était nominatif et chacune en possèdait un différent.
Venait ensuite l’Ordre des Reclus. Leur mission était couramment appelée La Conservation. Rares étaient ceux qui connaissaient ces personnages et leur mission, mais plus rares encore étaient ceux qui connaissaient toutes les facettes de cet Ordre vieux comme le monde. Le nom de leur mission était d’ailleurs lourd de sens. On ne connaissait que deux de leurs occupations. La première est la conservation des écrits les plus sombres et la seconde la garde des prisonniers. Rares sont les kainistes emprisonnés par les leurs, mais encore plus rares sont les récidivistes… L’Ordre des Reclus rééduquaient les voyous en leur apprenant à se servir de leur vice à des fins positives. Cette opportunité n’était cependant pas donnée à tout le monde, le prisonnier devant faire une demande devant le Conseil et cette demande devant être acceptée. Les Reclus étaient masqués en permanence et cachés sous des capes lourdes empêchant qu’on les reconnaisse. La plupart étaient muets depuis leur plus tendre enfance où leurs cordes vocales avaient été sectionnées. Ils étaient assistés de Disciples du Reniement pour tout ce qui nécessitait la parole. Ils avaient un code de gestes bien à eux que nul ne pouvait comprendre en dehors de l’Ordre.
Ces trois branches étaient dirigées par le Cœur de Kain. Tout le monde ignorait son identité, s’il s’agissait de plusieurs personnes ou d’une seule. Le Cœur possédait sa propre garde composée des plus vaillantes sœurs de la Sororité, mais aussi ses représentants qui parlaient en son nom. Il portait d'ailleurs ce dernier en référence au Bras de Kain qu'il menait et à qui il donnait courage et vaillance.
3 – Les préceptes
Qu'Il t'imprègne, qu'Il t'absorbe, et qu'en tout lieu, tout temps, tu chérisses Son Oeuvre en élevant l'esprit des Hommes vers Sa Vérité.

Qu'Il t'imprègne, qu'Il t'absorbe, et qu'en tout lieu, tout temps, tu pèses de ton poids dans Sa Balance afin que le Divin Équilibre toujours perdure.

Qu'Il t'imprègne, qu'Il t'absorbe, et qu'en tout lieu, tout temps, tu lui offres ta vie, ton âme et ton esprit pour soutenir Sa Noble Quête.

Qu'Il t'imprègne, qu'Il t'absorbe, et qu'en tout lieu, tout temps, tu comprennes que Ses Voix sont impénétrables et que seuls Ses élus puissent t'accorder l'Honneur de les comprendre.

Qu'Il t'imprègne, qu'Il t'absorbe, et qu'en tout lieu, tout temps, tu répondes de tes actes devant Lui et devant ceux qui, par Son geste et par Son souhait, te guideront vers Sa Satisfaction.
4 - Les rites
Chaque étape marquante dans la vie d'un kainiste méritait une cérémonie bien caractéristique. Celles-ci dépendaient bien souvent du Disciple du Reniement auquel on se réfèrait. Elles pouvaient être de toute forme, il n'existait pas de modèle. Certains Disciples continuaient de faire perdurer des pratiques ancestrales, parfois même assez barbares, d'autres préfèraient un simple sermon. Bref, c'était au Disciple du Reniement de choisir la manière d'officier qui convenaitet chaque kainiste le savait : il fallait choisir son Disciple du Reniement attitré afin d'avoir une cérémonie qui lui ressemble.
Partie II – La société


1- Les Huit Dynasties
Les Huit Dynasties étaient considérées comme étant les plus vieilles familles kainistes au monde. En réalité, il s’agissait d’avantage de réunions d’anciennes familles qui s’associaient selon leur domaine de compétence.
Ainsi, la Première Famille fit fortune dans le commerce de textile, il s’agissait de la Dynastie Kaelius. Ils étaient à l’origine des premières armures légères kainistes, c'est-à-dire dans une peau dont on ne connait l’origine.
La Seconde, la Dynastie Perikus, était connue pour son travail du bois, notamment pour ses arcs, beaucoup plus lourds que ceux des Elfes mais aussi beaucoup plus puissants et plus précis.
La Troisième, la Dynastie Guaserius, revendiquait l’Art de la diplomatie. Bien entendu, le terme de diplomatie prenait, chez les Kainistes, une toute autre dimension…
Les autres Dynasties sont plus spécialisées et leurs domaines de compétence sont aussi d’avantage caractéristiques de la Société Kainiste.
La Quatrième, les Blavirius, étaient experts dans l’art du maniement des plantes et leurs lotions et onguents sont très appréciés. Cela va sans dire que leurs poisons sont également très répandus.

Les Foemius étaient quand à eux la Dynastie qui a fournit le plus de soldats à l’armée Kainiste dont plusieurs qui se démarquèrent nettement par des faits militaires qui sont devenus historiques.

La Dynastie des Menicus était très proche de celle des Foemius à la différence près qu’elle donna aux Kainistes parmi les meilleurs magiciens sombres. On raconte qu’elle serait l’héritière de Dasparion et de ses secrets.
La Dynastie Ortheus, la sixième, était d’une importance capitale puisqu’elle était à l’origine de l’organisation du Grand Secret. Elle trouve de nouvelles identités, aident à l’intégration. Ses membres sont très bien intégrés dans la société, ils y sont parfaitement à l’aise.
La Dynastie des Joae était la septième. Jadis, ils étaient les éleveurs de montures de guerre les plus réputés.
Enfin, la huitième et dernière, mais non la moindre, est celle des Rhosgae. Ils étaient en charge des archives et textes secrets. De plus, ils étaient souvent des politiciens et tacticiens hors pairs.
2- Organisation
L’ancienne société kainiste n’avait pas un fonctionnement pyramidal, contrairement à ce que l’on pouvait croire. On pouvait aisément la comparer à un corps humain. Le cerveau était incarné par l’Imperator. Il contrôlait ainsi différents membres et organes dont le Bras de Kain et son Cœur.
L’Imperator était automatiquement un homme, fils d’une des huit Dynasties. Il existait un système trop complexe pour être expliqué ici afin de savoir quel enfant hériterait. Il faut simplement savoir que, dès qu’un Imperator accèdait au trône, huit enfants mâles étaient choisis entre quatre et sept ans. Ils étaient tous formés comme s’ils allaient gouverner. Puis l’Imperator, avant de mourir, faisait son choix. Les sept autres rentraient au Conseil.

Ce conseil était composé de nombreux membres dont on ne connaissait pas toujours l’identité et les femmes y avaient accès. Les personnages connus étaient les chefs des Dynasties ou leurs épouses. Les autres protagonistes étaient quant à eux anonymes. Ce culte du secret permettait la non influençabilité, officiellement, des profanes sur les membres. Officieusement, cela permettait un renouvellement des membres qui « ne convenaient plus ».
Son rôle était de proposer des textes de lois à l’Imperator et de les faire appliquer. En temps de guerre, il recevait les trois Généraux qui n’avaient, habituellement, pas leur place dans ce conseil particulièrement. Ainsi la population kainiste pouvait se préparer au conflit en même temps que son armée.
En effet, les villages kainistes étaient, à l’origine, très fortifiés et les maisons possédaient des caves dans lesquelles les habitants pouvaient se réfugier plusieurs années consécutives grâce à un circuit souterrain les reliant tous.
3 – Arts et Sciences
Ces deux domaines étaient peu développés chez les kainistes dans la mesure où ils étaient souvent très terre à terre.
Concernant l’art, il s’agissait surtout de manifestations cultuelles telles que des sculptures votives, des peintures religieuses… Seul le domaine de la littérature pouvait réellement être considéré comme un art à part entière car de nombreux textes étaient tournés d’une manière que seuls les kainistes lettrés pouvaient comprendre (ceux qui avaient été éduqué à un moment donné par un temple). Poésie, codes ou encore l’écriture entre les lignes à l’aide d’une encre transparente spéciale permettaient la création d’œuvres littéraires exceptionnelles et rares. Il fallait avoir poursuivit ses études dans le milieu du culte pour pouvoir user d’un tel art. Un être lambda n’en connaissait guère les secrets bien qu’il puisse tout de même comprendre ce genre d’ouvrage. Les comptines et les contes pour enfants étaient cependant nombreux, mais toujours riches de métaphores.
Quelques hymnes ont toutefois vu le jour.
Les sciences cependant étaient vues avec une certaine méfiance. L’alchimie était peut-être le seul véritable domaine où les expériences scientifiques étaient les bienvenues. Cependant même la médecine restait précaire et les médecins kainistes n’existaient quasiment pas. On leur préfèrait un Disciple du Reniement, membre du clergé, dont la tâche était, entre autre, de protéger les fidèles. Sinon, l’herboristerie était très utilisée par les particuliers qui souhaitaient se soigner eux-mêmes et ne pas confier leurs maux à des prêtres d’Einhasad bien qu’ils furent d’avantage versés dans l’art médical que leurs frères kainistes…

Partie III – Le Bras de Kain
Le Bras de Kain était un corps d’armée constitué de soldats d’élite, rompus à l’Art de la guerre dont chaque Caste manipulait avec dextérité un aspect bien précis.
Magiciens, guerriers, assassins, tous ont eu leur rôle à jouer sur la grande scène qu’était la garde acharnée de l’Equilibre voulu par Lui.
1 - De l’Art de la Chevalerie Noire.

Il était dit qu’en tout temps, en tout lieux, on retrouvait la trace de ces guerriers sombres. Ils intervenaient sur les champs de bataille aux quatre coins d’Elmore-Aden, fauchant les corps et les âmes de leurs adversaires comme du blé trop mûr. Puis, ils disparaissaient aussitôt après le massacre, pour ne laisser derrière eux que misère et désolation, ruines et charniers.
Nul ne pouvait prétendre connaitre leurs buts ou intentions, d’aucuns prétendaient qu’ils frappaient au hasard, au gré de leur inextinguible soif de sang. Le sage se contentait de garder le silence, car ils n’obéissaient qu’à l’Imperator, celui dont on ne parle pas. Quoi qu’il en soit c’est peut-être le mystère entourant leur existence qui forgea leur réputation. Le fait que peu de survivants aient pu témoigner de leurs actes également.
2 - De l’Organisation de l’Ordre.
L’Ordre était extrêmement hiérarchisé, et chacun veillait à rester constamment à sa place. En effet, ils défendaient l’Equilibre, et de leur point de vue, celui-ci ne pouvait exister que grâce à une discipline de fer.
Les punitions en cas de manquement à l’étiquette au sein de cet Ordre avaient fameuse réputation et on racontait qu’elles n’étaient pas sans liens avec les corps retrouvés dépecés, au milieu des champs par les paysans horrifiés.
Ainsi, chaque membre devait s’incliner devant son supérieur, et tous devaient s’agenouiller devant l’Imperator. Un signe de tête était largement suffisant pour saluer un subordonné, mais, si de l’estime était portée à celui-ci, il était courant de poser la main son l’épaule. Ce genre de geste restait néanmoins rarissime, et l’Imperator se contentait en général d’un mouvement de menton approbateur. Dans le cas inverse, le soldat manquant à son devoir était ignoré, et devait retrouver son Honneur perdu, arme au poing.
Une des caractéristiques principales de cet Ordre était le nombre extrêmement faible de pertes humaines dans ses rangs. En effet, la Mort se méritait et toute action suicidaire ou inutilement « héroïque » était bannie. Tous étaient à l recherche de la fin parfaite, des mains d’un guerrier digne de leur accorder. Bien sur, le nombre de pertes presque nul était aussi du au fait que leurs généraux étaient la plupart du temps experts en stratégie et que chaque frappe était minutieusement préparée. D’où leur faible nombre d’apparitions, et la violence caractérisant celles-ci.
A la tête de l’Ordre règnait l’Imperator, il était général suprême des armées, mais ici ne sera pas développé son rôle, qui restait surtout consultatif.
Il était secondé des Généraux vétérans, au nombre de trois, qui jouaient le rôle de sages. Ils étaient Maîtres en stratégie et en gestion et le maniement des armes n’avait pas grand secret pour eux. Ils géraient tout autant les Castes d’assassins (regroupant archers et daguistes.) que les Chevaliers de Kain, maniant l’épée et le bouclier.
Ceux-ci étaient accompagnés des Sages Noirs, maîtres des Arcanes et de la magie négative. Ici ne sera pas développée l’étendue de leurs talents. Ils étaient également trois, et appliquent avec doigté la ruse et une once de perfidie pour apporter la victoire finale aux leurs, coûte que coûte. S’ils avaient eu une devise, elle aurait put être « la fin justifie les moyens ».
Enfin, lien direct des Organes dirigeants avec les troupes proprement dites, le porte-étendard, aussi appelé Le Hérault, transmettait les ordres avec efficacité sur le champ de bataille. Il renforçait le moral des troupes par son charisme, les poussait à la victoire pas son courage, il était un exemple de zèle et de Foi. Il était l’homme de terrain idéal et donnait sa vie pour le moindre de ses soldats, y voyant une des fins les plus nobles.
Au nombre de huit, donc, aucun des dirigeants n’était choisi à la légère par l’Imperator, il en allait de la survie de l’Equilibre. Néanmoins, le reste des troupes n’en était pas moins soumis à une sélection elle aussi rigoureuse.

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