Les croyances

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Shirafune
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Les croyances

Message par Shirafune » lun. 14 février 2011 à 15h53

Spoiler:
* Populaire
∆ Savant
■ Temple de Cefedellen, d'Oren et de Heine
Eva et le temple

Dogme
Le culte d’Eva est l’un des cultes les plus ouverts, et des plus rigides à la fois. Dans le temple, les prêtres et prêtresses sont sur un pied d’égalité dans leurs relations, et face à leur déesse. Chacun des Evaites est instruit sur l’histoire des peuples, tous autant qu’ils soient.

Le clergé d’Eva est aussi appelé « La belle marche » en référence à leur cérémonie, où c’est avec élégance et grâce qu’ils entament une marche pour leur déesse.
Le clergé a pour vocation de protéger le peuple elfe dans sa totalité. Il est en fervente opposition avec celui de Shilen et le voit comme « l’adversaire éternel ». Une guerre entre les deux clergés sévit depuis des siècles. Pareillement, Pa’Agrio et Gran Kain, même s’ils ne subissent pas la même hostilité, ne sont pas vus d’un bon œil par le clergé elfique.

Attributs
• Eau
• Elfes
• Magie
• Les arts (littérature, poésie, musique, danse, etc)
• Protection (abjuration, divination)
• La nature (faune et flore)

Hiérarchie

Silmë (Lumière d‘étoile): Dirigeant(e) de tout le culte d’Eva à travers le monde

Manwë (Être béni) : Chef spirituel d'un temple (Haut(e) prêtre(sse))

Orion Taïmavar (Berger du Ciel) : Prêtre(sse)

Arta (Exalté) : Novice

Evaildë (sing) Evaildi (pl) (Fidèle(s)) : Suivant(s) d’Eva


Histoire du culte
Eva, pour qui tenaient à cœur la beauté, la perfection et les arts, décida qu'elle ferait don aux « siens » de tout ce qu’elle trouvait indispensable chez une personne. Aussi les Elfes reçurent comme héritage toutes les qualités que voulait Eva.


C'est alors que l'un d'entre eux, Celuril El'Afël, l'un des plus respectés des premiers fils d'Eva, décida que leur mère ne devait être oubliée dans les affres du temps et des déboires de la vie. Aussi transmit-il son amour de « mère » aux autres, les convertissant à la première religion d'Eva qui ne comptait alors qu'un jour de prière par an, le Calam'wë.


Au début, ni temples ni disciples n'étaient demandés, seul un jour de prière par an était convenu tacitement entre tous les Elfes. Mais bientôt cela ne suffit plus. Les Elfes étaient doués de magie et de l'art de la guerre, aussi tout le continent connaissait, du moins officieusement, leur présence. Devant cet éloignement les Elfes craignaient de perdre le culte d'Eva à travers le monde et que certains des leurs ne s'en souvinssent pas.
Aussi les Elfes devant ce problème réservèrent une semaine aux offrandes à Eva, dans l'espoir d'avoir une réponse à leurs conflits. Quand Celuril sortit du temple, trois colombes se posèrent sur les marches. Ainsi les Elfes eurent leurs réponses et trois autres elfes furent nommés pour prêcher la parole d'Eva dans les lointaines contrées, auprès des elfes qui désiraient s'éloigner de leur terre natale. Ils décrétèrent alors que, partout où ils seraient, les fidèles d'Eva et Eva elle-même auraient une demeure aux portes éternellement ouvertes. Le premier Temple d'Eva fut créé, suivi de trois autres, quand les Elfes arrivèrent à destination.


Celuril, Eltharion, Linriel et Samarîe furent les quatre premiers « prêtres » d'Eva. Celuril obtint de la part des autres le titre de « Silmë » qui se traduit par « lumière d'étoile », car de tous il était le plus sage et le plus avisé de la parole d'Eva, le référent indétrônable de toute une race. Eltharion, Linriel et Samarîe furent nommés « Manwë » car choisis par Eva, ils étaient donc bénis par celle-ci. Ils étaient chacun les piliers et gardiens de la religion d'Eva aux quatre coins du monde.


Pendant la guerre opposant les Sombres et les Elfes, le culte d'Eva joua un grand rôle. En effet celui-ci, conscient des capacités de leurs ennemis, éduquèrent les moins avertis en prévision de la bataille. Ainsi en un rien de temps, ces derniers devinrent l’Élite combattante dans la sombre bataille, ce qui leur attirait les faveurs de bon nombre de personnes. Aussi le Culte d'Eva devenu de plus en plus populaire auprès de toutes les races et sur toutes les terres, ne pouvait plus être inconnu de quiconque.
Le culte d’Eva eut alors de très nombreux fidèles. Les elfes d’ordinaire indisciplinés trouvaient ici un lieu de sagesse et de paix. Devant cette recrudescence de croyants, certains furent nommés « Orion Taïmavar ». Ils étaient les bergers du ciel, guidant les Elfes égarés sur le chemin de leur déesse, chevaliers servants dévoués à protéger la race, envers et contre tout.


Ainsi, petit à petit, le clergé d'Eva commençait à prendre forme. Une hiérarchie s'était installée, différents temples à travers le monde avaient été construits les uns après les autres. Les Elfes - comme parfois des non-elfes - priaient Eva, non seulement dans les temples, mais également dans les chaumières. Ainsi Eva devint l'une des déesses incontournables de l'Histoire et sa sainte protection était synonyme de vie et de prospérité.


L'Histoire raconte que les Orion Taïmavar, dans leurs missions, chevauchaient de majestueuses montures, ressemblant à des chevaux. Le monde apprit alors l'existence des licornes, peuple sacré connu des Elfes. Plus tard dans l'Histoire, les Orion Taïmavar seraient considérés comme les confidents des licornes, ce qui donnera naissance à la branche du « peuple des licornes » ainsi qu'à « La flèche et l'épée ».

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Re: Les croyances

Message par Shirafune » lun. 14 février 2011 à 15h54

Les croyances diverses


Même si la majorité des Elfes croient en la Sainte Eva, ils n'en restent pas moins de fervents croyants de nombres autres entités. Ils ne focalisent leur attention que sur Eva pour autant,, mais accordent à chaque chose de l'univers une place, due à son importance dans « le grand équilibre universel ».



Aussi, nombre de croyances se sont développées dans les différents peuples elfiques à travers le monde. Les augures, les prédicateurs ne manquent pas à l'appel, pour rappeler à qui veut l'entendre toute la légende elfique, les mauvais sorts et les bénédictions qui règnent en Elmoraden.

Les chants

Dans toute l'histoire des Elfes, les arts ont toujours eu une importance majeure, ce peuple ayant vu son histoire gravée dans la pierre par les ménestrels, les bardes et autres troubadours. Des grands noms de leurs histoires, furent des elfes doués de ces capacités artistiques hors du commun.



Ainsi les Elfes, pour chaque naissance accordent les « faveurs du chant d'Eva » aux nouveaux nés. Ces derniers âgés alors d'un à cinq jours, reçoivent de la part des ménestrels attitrés par le temple « l'Aube », chant rituel qui, selon la légende, accorde aux Elfes leur grâce, leur savoir, leur dextérité et leur longévité. Les rares n'ayant reçu cette bénédiction, sont alors appelés les «aveugles », leur naissance non reconnue alors par le temple. Ils sont souvent errants, ou envoyés comme émissaires auprès des demi-elfes, peuple croisé qui n'a pas souvent de bonnes relations avec le beau peuple.



Néanmoins, pour ceux qui veulent voir leur existence bénie par « l'Aube », il leur est possible de faire une demande auprès des ménestrels de leurs terres, le temple intervient alors pour implorer Eva de rendre à l'un de ses enfants, ce que le destin aurait dû lui donner à la naissance.



A la mort des Elfes, les ménestrels doivent chanter pour les défunts le « Crépuscule », chant mortuaire destiné à les guider dans le chemin de la mort, afin qu'ils trouvent le chemin qui est le leur, dans le labyrinthe de l'au-delà. C'est un regroupement de quatre ménestrels, se plaçant aux points cardinaux autour du mort, chantant durant un temps défini par l'encens qui se consume.

Les animaux

Les Elfes furent les premiers à vivre de la chasse, mais respectant leurs coutumes, tout cela prenait des proportions qui dépassaient l'entente humaine. Aussi certaines périodes furent dites « propices » à la chasse. C'est ainsi que le printemps et l'automne sont souvent symbolisés par des arcs ou des flèches, car pour les Elfes, c'est la saison bénie pour les chasses. Toutefois, quelque soit la saison, les Elfes ne peuvent traquer, ni même envisager d'abattre certaines créatures.



Les Licornes : Créatures mythiques et souvent incomprises, les Elfes les voient comme les représentants d'Eva, augures de bonne ou mauvaise nouvelle, l'immortalité leur est souvent accordée. Une légende raconte que quiconque boirait du sang de Licorne serait alors investi d'une longévité égale à celle des Elfes. En revanche, cet être serait maudit, subissant le courroux d'Eva et de tous les Elfes présents sur terre, ainsi que son âme, désincarnée de toute « humanité ».


Les serpents : Chez les Elfes, l'approche d'un serpent est un signe de trahison, de conflits ou encore de complot. Aussi les Elfes après en avoir vu, se montrent-ils toujours très prudents, voir paranoïaques. Dans l'histoire des Elfes, les Sombres pour prédire les mouvements de leurs ennemis, envoyèrent des serpent espionner ces derniers. De nos jours, cet animal est le représentant de la traîtrise.


Les loups : Le loup est le symbole protecteur, conservateur. Les Elfes, peuple chasseur, furent proches des loups les premiers. Ils leur apprirent alors à garder leurs terres, protéger leurs familles et patrie œil pour œil et dent pour dent. Le loup est désormais associé à la protection ainsi qu'à la combativité, emblème que tout guerrier elfe respecte.



La magie

En matière de magie, même si les Elfes vivent en bonne intelligence, leur communauté est divisée en plusieurs groupes quant à l'éthique de la magie. Ces groupes se distinguent par leurs façons de penser l'utilisation de la magie sur terre et chacun a sa propre vision.


Abjuration : Ce mouvement elfique est fondé sur le principe que la magie n'a pour but que de protéger ceux qui l'utilisent et ceux qui dépendent de la protection des arcanistes. Ainsi les ensorceleurs et magiciens seraient les protecteurs de leurs villes, usant de leurs dons pour prémunir, protéger et avertir les leurs de tout danger qu'eux seuls peuvent ressentir. Leur mouvement est plutôt pacifiste et ils se refusent la plupart du temps à prendre part aux combats ou autres conflits quels qu'ils soient.


Évocation : Les Elfes la pratiquant pensent que la magie est une forme d'arme, car les arcanistes créent à partir de rien, aussi peuvent-ils disposer de leurs créations, qui sont une essence d'eux. Ils voient la magie comme une façon de parvenir à de grandes choses, là où le corps échoue. Ils sont souvent investis dans les conflits et les batailles, pensant que « l'art » comme ils l'appellent est l'un des atouts majeurs des Elfes, contre les autres races.


Invocation : Ce mouvement elfique est très proche du temple et du culte d'Eva. Souvent fidèles très assidus, ses pratiquants pensent que la magie, don d'Eva, est une manière différente de faire appel à sa grâce et sa puissance. Ils invoquent alors des créatures, pensant y déceler un présage, une image ou une pensée, qui pourrait remédier aux fléaux qu'ils endurent.

La guerre

Les Elfes pensent qu'il est préférable d'achever un allié souffrant, plutôt que de le garder dans une longue agonie. Ainsi, seuls les plus valeureux combattants sont envoyés sur les champs de bataille, les novices restant dans leur académie jusqu'à la fin de leur formation.



Les Elfes font rarement de quartiers. Directs et patients, ils examinent bien souvent la situation avant de passer à l'attaque ; ils ne sont pas les adeptes de la demi-mesure.

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Re: Les croyances

Message par Shirafune » mar. 3 mai 2011 à 11h25

L’au-delà et les elfes

Les elfes, créatures presque immortelles et mystérieuses... Tous s’accordent à dire qu’un elfe ne sait mourir de son âge, qu’ils existent depuis la nuit des temps et existeront jusqu’au crépuscule de notre monde. Personne n’a jamais vu un elfe mourir, sauf au combat et personne ne le verra sans doute jamais.



Les elfes ont un très profond respect pour leurs morts et accordent une place très importante aux esprits des défunts. Ils luttent également sans relâche contre les forces de l'ombre, celles qui se servent du monde des morts pour tourmenter les vivants. La nécromancie et tout ce qui y touche est pour eux une offense puissante à la nature ainsi qu'à leurs convictions.


Néanmoins, les elfes, comme toutes les créatures, sont mortels...Autant par la chair, que par l'âge qui finit, comme tous, par faner leur corps. Aussi existe-t-il également chez les elfes, toute une part de leurs cultures dédiée aux rites funéraires.



Mais qu'est-ce que « la mort » pour les elfes ? Les enfers, le paradis...? L'abysse, le néant ou les cieux Céleste ? Non, bien loin de ces représentations, les elfes considèrent la mort comme leur dernier voyage. Un voyage se déroulant sur le « fleuve éternel ». Ce fleuve représente la fin de leur existence sur le monde, quand leurs coeurs et leurs âmes ne savent plus être en harmonie, quand leurs corps ne peuvent plus affronter les hivers, alors à ceux-là, s'ouvrent les portes du port, attendant à quai la gondole qui les mènera, tout le long du fleuve à « Éternel rencontre ».



Ce voyage n'est accessible qu'aux elfes ou - en de si rare cas qu'il n'est jamais utile de le dire - au grands héros d'autre race, ayant marqué pour des générations d'elfe leurs cultures. Lors de ce voyage sur le fleuve, les remords ainsi que les regrets s'apaisent et finalement s'envolent. Ils quittent le monde primaire pour rejoindre celui de leurs aïeux, un monde qui n'est ni spirituel ni matériel, il est simplement, caché où nul ne pourra jamais le trouver. Les elfes se retrouvent alors là-bas une fois la fin de leur existence venue, partageant ainsi leur vies avec ceux qui, jadis, était leurs frères.


L'histoire telle qu'elle fut, démontra que tout elfes ne pouvait prétendre à éternel rencontre dans ce contexte. Les guerres, la maladie - même s'ils y sont que peu sensibles, et tout ce qui compose les drames de la vie, emportèrent de nombreux elfes durant les siècles. Aussi, pour les braves dont il ne restera plus que le corps, le clergé d'Eva serait chargé de lui faire prendre le chemin d’Éternel rencontre, en priant une nuit entière pour son voyage.



Éternel-rencontre fut, dans le temps, sujet à toutes les convoitise. Pour l'honneur, l'argent, la guerre, le savoir ou encore le prestige, bien des personnes ont tenté l'aventure pour violer le domaine sacré des elfes. Aucun n'est jamais revenut et depuis, leurs navires errent par les fonds, noyées dans l'eau et la brume qui entourent cette mystérieuse île, sacrée et ultime bastion de toute une race.


Éternel-rencontre...Comment un tel endroit peut-il exister ? Bien des personnes s'interrogent et personne n'a la réponse. Éternel-rencontre est le fruit de la déese Eva. Lorsque celle-ci fut cachée sous les eaux, elle créa un endroit, rien qu'à elle. Un endroit introuvable où seuls les siens pourraient venir...Le temps passant, Eva dédia cet endroit aux enfants qui, leur vie finie, désiraient s'extraire de ce monde. Les humains appellerons surement cela "cimetière elfique".
Éternel-rencontre existe toujours aujourd'hui. L'arbre mère assurant à tous les elfes, la possibilité de rejoindre, un jours, cette île sacrée. En effet, le "cadeau" d'Eva est encore et toujours "ouvert" grace à la magie de l'arbre mère, qui guide les âmes le long du fleuve séparant notre monde d’Éternel rencontre. Tel une lanterne ou un phare, l'arbre mère est le gardien des passages.