[BG Humain] Marià Chazin

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Gali
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[BG Humain] Marià Chazin

Message par Gali » lun. 1 juin 2020 à 23h39

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Nom : Chazin
Prénom : Marià
Âge : 26 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Métier : Forgeronne
Spoiler:
Compétences :
  • Combat : Utilise une épée et un bouclier
  • Magie : Pyromancienne
Métamorphoses :
Alignement : Neutre mauvais
Guilde : Sans
Langues parlées : Commun
Caractère : Ambitieuse, forte tête et travailleuse acharnée
Situation financière : Bonne
Comportement sociale : Sait se fondre dans la masse
Type d'éducation reçue : Fille adoptive de forgeron, travailleuse assidue et baigne dans le commerce depuis petite
Popularité et/ou influence: L'atelier de son père est réputé, bonne influence
Pensée politique : Elle y prête peu d'attention, tant que sa forge n'est pas menacée

Croyances :

Einhasad : Méprisée
Gran Kain : Prié
Eva : Ignorée
Shilen : Reconnue
Sahya : Reconnue
Pa'agrio : Reconnue
Maphr : Reconnue

Relations extérieures :

Elfes : Bonnes
Humains : Bonnes
Kamaels : Bonnes
Orc : Bonnes
Nains : Bonnes
Sombres : Bonnes
Description : Marià est une femme d'un mètre soixante-quinze, possédant un corps particulièrement musclé de part son implication dans son métier. Ses cheveux sont roux, voir même flamboyant, tombant à la hauteur de ses épaules et légèrement ondulés. Ses yeux sont de couleur émeraude, teintés de carmin en son centre. Ses mains sont rugueuses, abîmées par le nombre d'heure passé dans son atelier. La robustesse de son corps vient contraster avec son visage fin et doux, celui-ci parsemé de petites tâches de rousseur au niveau de son nez et de ses pommettes. Malgré son apparence plutôt avenante au premier abord, Marià est en réalité une personne autoritaire, abrupt et intransigeante. Au fil des années et grâce à l'enseignement ardue de son père, elle est maintenant réputé pour être une travailleuse acharnée, soucieuse de satisfaire assurément sa clientèle. Un sceau du saint Père est ancré au niveau de son aine gauche.
Dernière modification par Gali le ven. 11 septembre 2020 à 09h37, modifié 1 fois.

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Re: [BG Humain] Marià Chazin

Message par Gali » lun. 1 juin 2020 à 23h40

IDépart précipité

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Marià était assise sur le rebord d'un petit muret, les jambes branle-ballant au-dessus de l'eau qui scintillait. Elle regardait son reflet dans le ruisseau et s'amusait à faire des grimaces, riant à ses propres pitreries. Heine était réputé pour être une ville où la pluie se faisait rare, n'en déplaise la fillette qui passait ses journées à flâner avec ses amis dans les ruelles, jusqu à ce que la lune illumine de sa lumière bleuté le ciel étoilé de la ville elfique.
Comme à son habitude, elle attendait ses acolytes juste devant sa maison, imaginant les prochains quatre cent coup qu'ils allaient faire ensemble.
Mais ce jour-là, son père vint la sortir de ses rêveries, l'agrippant sous les aisselles. Il l'a prit à bras et s'empressa de rentrer dans la bâtisse familiale, sans dire un mot. Il paraissait inquiet, mais déterminé dans ses agissements. Il emmena sa fille dans sa chambre et dit d'un ton grave :

- Prends ton sac en toile et mets-y ce qui te semble indispensable. Nous partons, maintenant, dit-il en tournant les talons, sans donner la moindre précision.

Marià tenta de l'interpeller pour en savoir plus, mais elle se contenta d'exécuter les dires de son père. Machinalement, elle prit quelques petits bibelots, des bricoles pour lesquelles une enfant de quatre ans portait de l'importance. Dans la maison, la tension et le silence qui y régnait étaient pesante. Ce mutisme fut brisé par les pleurs de sa sœur cadette, qui venait tout juste d'avoir un an.
Lorsqu'elle pensait avoir fini d'empaqueter sa besace, elle rejoignit ses parents dans la cuisine, qui s'affairaient eux aussi à plier bagage.

- C'est fait, dit-elle tristement en gardant ses yeux rivés sur le sol.

Au fond d'elle, elle le savait. Elle savait qu'elle allait quitter Heine. Ses parents lui ont, dès son plus jeune âge, prévenus que ce moment pouvait arriver. Qu'ils n'allaient assurément jamais demeurer toute leur vie à Heine. C'est là la destiné irréfutable pour les enfants du saint Père : toujours vivre dans l'inquiétude de se faire prendre par les fervents de la déesse traîtresse.
La petite famille se rendit auprès de la Passeuse de la cité et le paternel donna un petit bout de papier avec leur destination inscrite dessus.
En quelques instants, ils se retrouvèrent en plein milieu d'une plaine. L'endroit était désert, le vent chaud vint caresser la nuque de Marià. Dans cette brise, elle sentit l'air marin qui n'était manifestement pas loin. Et puis quelque chose, ou plutôt quelqu'un, se rapprocha de façon continue dans leur direction. Arrivé à leur hauteur, un homme, d'une quarantaine d'année, vint empoigner chaleureusement la main des deux parents.Ils avaient l'air réjoui de ces retrouvailles, mais leur sourire s'effaça quand ils se tournèrent vers les deux fillettes.
La mère de l’aînée s’agenouilla pour se mettre à sa hauteur :

- Ma petite guerrière, ma téméraire... il est temps. Pour ta sécurité et celle de ta sœur, nous devons nous séparer. Mais ne craint rien, nous te laissons entre de bonnes mains. Je sais quelle femme indépendante et forte tu vas devenir, je n'ai aucun doute pour ton avenir, dit-elle en replaçant délicatement une mèche rousse derrière l'une des oreilles de Marià.

Son ton voulait être rassurant, elle continuait ses gestes d'affection mais malgré tout, une larme commençait à perler sur la joue de sa fille.

- Nous resterons ensemble ? Dit la petite fille faiblement en regardant en direction de sa petite sœur.

- Non Marià, il va falloir que tu sois forte et rende fier notre Père Créateur. Il vaut mieux que tu nous oublies. Moi, ta mère et ta petite sœur.


Pendant un court instant, ces paroles vinrent s'abattre lourdement sur la fillette de quatre ans. Mais fidèle à elle-même, Marià se referma dans sa carapace, restant figée sur place, fixant le sol, l'air grave. Ses petits poings étaient serrés, elle ne voulait transparaître aucune émotion. Elle n'adressait plus un seul regard vers sa famille de sang. Elle sentit juste son père et sa mère qui vinrent lui planter un baiser au sommet de son crâne.
L'homme qui allait devenir son nouveau tuteur s'approcha de la petite et vint poser une main sur son épaule :

- Marià, viens. Je t’emmène voir ton nouveau chez-toi. J'ai promis à tes parents de prendre soin de toi et je compte bien respecter ma parole.

Elle sortit de ses pensées et constata qu'elle était dorénavant seule, accompagnée de cet inconnu. Elle avait dû rester planter là pendant quelques minutes, sans se rendre compte du départ de sa famille.
Ses yeux vinrent détailler cet homme qui avait un regard bienveillant posé sur elle. Il était plutôt grand, imposant par sa carrure, malgré les traits de son visage qui montraient qu'il avait dejà un certain âge. Sa musculature avait l'air d'être plus développée au niveau des bras et des épaules. Sa longue barbe très fournie vint contraster avec son crâne qui était dépourvu de cheveux. Il esquissa un sourire, tendit sa main vers elle et lui dit de manière sincère :

- Tu peux me faire confiance, petite. Appelles moi Roan.

Maria regarda cette main tendue vers elle, ce nouveau départ qui lui était offert. Elle ne pu s’empêcher d'avoir une dernière pensée pour ses parents et surtout pour sa sœur. Elle prit une grande inspiration et posa de manière assurée sa petite main dans celle de Roan.

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Re: [BG Humain] Marià Chazin

Message par Gali » lun. 1 juin 2020 à 23h40

IIResponsabilités

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La porte claqua. Seryn venait de sortir de la maison, très tôt ce matin. J’émis un grognement, me tournant dans le lit. Je détestais vraiment ces réveils brutaux. Ces réveils où vous ne savez pas où vous vous trouvez, ces réveils en sursaut où vous sentez ce filet de transpiration coulant sur votre tempe dû à l’effrayamment.
Je regardais quelques secondes le plafond, essayant d’émerger de mon sommeil. Je me passais les mains sur mon visage, remarquant alors que le soleil n'était pas encore tout à fait levé.
Tirant les couvertures, je me levais difficilement. J'essaye d'avancer à tâtons dans la pièce, ce qui me donnait le droit de me cogner les orteils au coin du lit. Naturellement, un juron sortit de ma bouche. Je titubais un peu de douleur quelques secondes, me dirigeant vers la cuisine. Je pris un fruit et je regardai par la fenêtre, essayant d’apercevoir le sombre qui venait de quitter le domicile familial. Comme à son habitude, il se dirigeait vers la forêt, soucieux de fournir les matières premières pour nos futures commandes.

Il s'était écoulé maintenant plusieurs mois depuis que le jeune sombre nous avait rejoint. Roan, pour la seconde fois, avait accepté de prendre sous son aile un des descendants d'une famille des Enfants du Chaos. Son arrivée a été pour le moins qu'on puisse dire, compliquée. Après que sa famille a été massacré, le jeune sombre avait réussi à s'échapper. Roan eut vent de cette histoire et s'empressa de partir à sa recherche.
Fort heureusement, il réussi à le retrouver mais le jeune n'était que colère et vengeance, quitte à mettre en danger le peu de fidèle qui restait du Père Créateur.
J’eus la lourde tâche de raisonner Seryn, de le tempérer et de lui transmettre l'importance de continuer à vivre dans le secret, comme l'avait fait Roan il y a maintenant vingt deux ans.

Arrivée à la forge, en premier lieu je pris le temps d'enfiler ma tenue de travail. Mon tablier et gants en cuir sombre ainsi que mes bottes remontant jusqu'aux genoux. Mes outils étaient, comme à leur habitude, bien disposés à côté de ma paillasse. Je devais impérativement finaliser pour aujourd'hui cette épée pour un client. Je plaçais l'épée encore froide dans la cheminée incandescente qui tournait à plein régime. Lorsque la lame était rougeoyante, je commençais alors à frapper le métal à l'aide de mon marteau. Le son métallique résonnait dans tout l'atelier, mes gestes gardaient cette précision et cette impulsion que m'avait si bien enseigné Roan.
A l'entrée de la fonderie, j'entendis la porte s'ouvrir brusquement, sous les cris.

- Seryn ? Que se passe t-il ? Dis-je en posant mon outillage et me tournant vers le concerné.

Il n'était en réalité pas seul. Il empoignait un jeune garçon qui se débattait nerveusement, aboyant des injures, s'égosillant tel un animal enragé. Seryn quant à lui, présentait une entaille sur l'une de ses joues.

- Je l'ai trouvé, Marià. Notre petit voleur. Cette petite vermine qui nous a volé la dague que tu avais confectionné la semaine dernière.

Je pris le temps de détailler le jeune homme. Ou plutôt ce garçonnet. Il devait être âgé d'une dizaine d'année, peut être moins, ses vêtements tombaient presque en lambeau. Son visage était creusé, terni par la saleté et ses cheveux s’entremêlaient ça et là. Le petit vivait visiblement seul dans la rue, usant du pillage pour gagner sa croûte.

- Je ne l'ai plus de toute façon, votre fichue dague ! Continuait de vociférer l'enfant.
- Ah ? Et qu'en as-tu fait ? Dis-je sur un ton pour le moment très calme, croisant les bras.

Pendant un court instant, le garçon hésita avant de donner sa réponse.

- Je l'ai donné au comptoir de l'Aile-Pourpre, contre une sacrée bonne récompense !
- Alors, donnes nous cette récompense en gage de dédommagement de ton vol !
- J'ai déjà tout dépensé ! Dit le môme avec une pointe de fierté, le sourire aux lèvres.

À ces mots, mon visage changea du tout au tout. Mon regard croisa celui de Seryn et le sombre comprit aussitôt mes intentions. Il retourna le gamin face à lui et le prit à la gorge, serrant son étreinte autour de son cou. Ses pieds décollaient du sol, agrippant la main du sombre qui le soulevait à bout de bras. Le petit arrivait à peine à crier et ses gémissements virent s'interrompre net lorsque la lame encore chaude transperça son petit corps frêle. Je posais ma main sur l'épaule du malfaiteur et je lui chuchotais doucement dans le creux de l'oreille.

- Je déteste par dessus tout les voleurs.

Je retirais brusquement mon épée, essuyant sur le revers de mon gant, le liquide rougeâtre qui dégoulinait le long de la lame, sans l'ombre d'un scrupule et dis à mon acolyte :

- Il va falloir que je leur dise deux-trois mots à ces membres de l'Aile-Pourpre.

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Re: [BG Humain] Marià Chazin

Message par Gali » ven. 11 septembre 2020 à 09h58

IIIEmbrasement

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Les rayons du soleil n'avaient pas encore percé le ciel qui gardait encore ce voile nocturne. Marià se tenait devant la bâtisse qui allait devenir le Foyer des Âmes Silencieuses. Cette idée avait germé dans son esprit après la libération de Dion, quelques jours auparavant. Ce besoin de protéger ces âmes innocentes était devenu viscéral. Elle souhaitait tendre la main à ces enfants, comme l'a fait son père adoptif, afin de leur donner une seconde chance et la possibilité de continuer la vie plus sereinement.
Marià avait assisté aux massacres de parents, sous les yeux impuissants de ces âmes devenues orphelines. Elle arrivait presque à distinguer son reflet dans le regard de ces mômes, implorant une quelconque aide, de la compassion.
Alors, après un entretien avec le Gouverneur de l'Ouest, la jeune femme aux cheveux auburn pu obtenir un local qui allait devenir le centre de ses motivations.
Elle passait de très tôt le matin, jusqu'à tard le soir, seule, à aménager, nettoyer, rénover les lieux dans le but d'accueillir à terme une centaine de jeune.

Malheureusement, c'était sans compter le Mal Noir qui venait ralentir et troubler son projet. La maladie vint s'abattre lourdement sur les habitants dionnais, ne leur laissant aucun répit. Marià était spectatrice de ce sentiment d'impuissance, de désarrois que dégageait la ville de Dion. A petit feu, la ville sombrait dans l'insubordination, créant émeute et autre soulèvement. Ce feu commençait à atteindre le cœur de Marià, désemparée face à cet appel à l'aide.
Elle restait auprès du peuple, ouvert les portes de son Foyer aux plus démunis, à ceux qui avaient besoin de réconfort.

Et puis, il eu l'espoir. Une chance d'apaiser, de contrôler ce Mal. Elle transmit cet espoir aux dionnais, leur promit de panser ces blessures qui étaient profondément ancrer dans leurs cœurs et dans leurs âmes.
Les Innommés avaient un plan, solide. Tout était préparé, calculé pour que rien de soit laissé au hasard.
Mais tout ne se passa pas comme prévu...

Des gouttes de sueurs perlaient sur le front de la jeune femme. Elle luttait contre ses propres cauchemars, se débattant dans ses draps. Des gémissements cassaient ce lourd silence qui s'abattait dans la pièce. Une de ses mains vint agripper un pan de son drap, le serrant de toutes ses forces. Une chaleur incandescente se propagea au creux de sa main, la sortant de ses songes. Elle se mit assise et remarqua tout de suite que son drap avait prit feu. Elle eut aussitôt le reflex d’attraper la cruche d'eau qui était posé sur sa table de chevet et s'empressa d'éteindre ce feu.
Ce feu qui l'avait embrasé, elle. Ce feu qui, gardé depuis trop longtemps, commençait à jaillir de son propre corps. Elle restait planté devant sa couchette se posant mille et une questions. Et puis, ce fut une évidence, l’illumination. Il lui avait offert ce don, cette habileté qu'elle allait devoir utiliser et maîtriser pour propager Son esprit.


- Je vais Vous rendre fier, Père.
Spoiler:
Sub : Sorceror

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