[BG Sombre ] Gayl Vagr

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Gayl Vagr
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Inscription : jeu. 14 octobre 2021 à 16h29
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[BG Sombre ] Gayl Vagr

Message par Gayl Vagr » jeu. 14 octobre 2021 à 20h03

Nom : Vagr
Prénom : Gayl
Surnom : Aucun, se surnommer soi-même est malvenu
Titre : Aucun, se titrer soi-même est malvenu
Age : 134 ans
Sexe : Masculin
Race : Sombre

Métier : Affilié aux métiers des arts et des lettres. Romancier, philosophe, essayiste, dramaturge, théologien, bref, un penseur, un écrivain. Initié aux sciences politiques et militaires (souvent la même chose)
Épée/Bouclier-Lige au plus offrant : Sécurise les routes commerciales en tant que Mercenaire lorsqu'il a vraiment besoin d'argent.
Libraire itinérant / Critique littéraire.
Conseillé politique et diplomate s'il en a l'occasion.

Compétences : ( Paladin / Templier )- Excellentes connaissances des voies commerciales, maritimes et terrestres. Quelques rudiments en botanic et sur la chasse. Grandes connaissances de la dite « grande stratégie », mais assez faible tacticien.
  • Combat : Bouclier / Épée - Encaissé les coups c'est son crédo.
    Magie : Soins mineurs / Invocation très mineur (Phoenix) / Prières Chevaleresques
    Métamorphoses : ( Aucune )
Alignement : Loyal Neutre ou « Juge »
Guilde : — Attend d'être approché
Faction : — Attend d'être approché
Langues parlées : Sombre - Commun

Description physique : Un mètre quatre-vingts. Soixante-quinze kilos. Nulle grâce extérieure n'est complète si le charme à l'intérieur ne la vivifie. L'attrait de l'âme se propage comme une lueur mystérieuse sur la splendeur du corps, Gayl est par là, la quintessence de l 'assimilable ingénuité. Il a une longue chevelure blanche, qui, ballottée par le vent, mime un nuage juché sur un visage. Cette crinière épaisse et ondulée, suffisamment pour cacher ses longues oreilles le plus souvent, est d'ailleurs l'une des choses qu'on lui fait le plus remarquer.
Ce n'est pas la seule qualité physique du Sombre. Il a le visage figé de l'innocence et de la fierté ; il est pâle, si pâle quoiqu'il soit Sombre et sans défaut de peau qu'il en reflète la lumière dans son entièreté. Il a l'épiderme moelleux, les lèvres bizut et pulpeuses. Ses yeux sont d'un bleu tant intense qu'immaculé de légèreté, des pupilles qui investiguent sans gêne et en toute franchise les coups d'œil qui s'y attardent, captivants par leur capacité à réfléchir la lumière eux aussi. Le bleu de ses yeux paraît parfois surnaturel tant ils accompagnent des mêmes impressions qu'offrent le visage qui en est barré ; une assurance et une fierté qui renvoie un éloignement complet de l'ensemble de son environnement, cela ajoutant de la pudeur à une stature orgueilleuse de prime abord.

Il est naturellement gracieux, d'une attitude aérienne, et fait constamment témoignage d'élégance autant en ce qu'il porte qu'en ce qu'il manifeste. C'est une élégance, faut-il souligner, tout autant exprimée à son maintien de l'épée et son style de combat. D'ailleurs, ses mensurations pour la manœuvrer sont idéales, un mètre quatre-vingts pour soixante-quinze kilos. S'il paraît bien frêle lorsqu'il est habillé, c'est sans compter lorsqu'il est nu, la découverte d'un corps sans graisse. Sa masse musculaire dessine précisément les pourtours de son corps et est répartie comme s'il fut ciselé par l'un de ces sculpteurs adeptes du classicisme et de la recherche de l'idéal physique masculin ; il le tient, d'une jeunesse éprouvante, cette finesse ne s'est en effet pas faite sans compter les privations qu'il a dû subir. L'eau et la nourriture étaient des récompenses qu'il fallait sévèrement méritées telle que l'avait ordonné une vie de migration sur les routes commerciales qu'il n'a cessé d'arpenter.

Caractère : D'allure par nature tendre et douce, il passe en effet plus pour un adolescent androgyne à peine sorti des jeunes âges avec plein de rêves dans l'esprit qu'à un dangereux soldat. Son geste, sa nature même respirent la joie de vivre, paraissent déterminer un but qu'il ne révèle à personne. D'apparence, c'est un cœur pur, un sourire d'enfant, mais qui s'avère corrompu par une soif insatiable de savoir et une doctrine propre qu'il respecte strictement. Au contact de nombre de ses intransigeances morales, il fait alors moins figure d'ange que d'un monstre en devenir. Aboutissement d'une éducation, dont il éluda certains souvenirs, et ne parle absolument jamais. Gayl incarne en effet un paradoxe, celui d'un profond et véritable altruisme, au service d'une ambition démesurée et dévorante.
Autres : N’aime personne pas plus qu’il hait le monde. Préfère les vêtements amples si pas d’armure. Les aliments verts l'indisposent. La sexualité n'a aucun autre attrait pour lui que ce qu'elle pourrait lui rapporter en influence et matériellement. Il a un certain dédain pour les vampires. La soupe de vermicelles plus croquettes de pain est son plat préféré. L'art lui est important. Il déteste la pratique de la torture physique.

Situation financière : Moyenne
Comportement social : Noblesse
Type d’éducation reçue : Militaire, Noble, Lettre.
Popularité et/ou influence : Aucune
Pensée politique : Communiste (Ça ne veut rien dire dans ce monde je suppose, alors mettons qu’il considère la propriété collective et la limitation de la propriété privée avec intérêt)

Croyances : ( avis sur les Dieux )
  • Einhasad : Fervent
    Gran Kain : Intrigant
    Eva : Attrayant
    Shilen : Fervent secrètement
    Sahya : Ne l’intéresse pas
    Pa’agrio : Ne l’intéresse pas
    Maphr : Ne l’intéresse pas
Relations extérieures : (relations avec les autres races ; détaillez un minimum )
  • Elfes : Juge l’individu pas sa race
    Humains : Juge l’individu pas sa race
    Kamaels : Juge l’individu pas sa race
    Nains : Juge l’individu pas sa race
    Orcs : Juge l’individu pas sa race
    Sombres : Juge l’individu pas sa race


  • Lunem, le 1 d'Astrée de l'an 963 (Printemps)
Après des milliers de pages, me voici à gratter du papier sans vue économique. Je démarre ce journal pour je ne sais quelle raison. L’entraînement, tromper l’ennui, laisser une trace de moi quelque part, avoir un endroit où je peux écrire sans faire attention aux formules que j’emploie et sans retenir les pensées qui me seraient préjudiciables dans certains milieux.

Aux mots, je me suis souvent perdu, à chercher l’étendue de leur consistance, à vouloir étendre la sensibilité d’un message aussi vaste que l'horizon circoncis à quelques phrases. Je voudrais atteindre le cœur du lecteur, le bercer de mélancolies, de joliesses, de joies, de peines et d’horreurs. Je voudrais encager toute l’âme, de ses plus hauts travers à ses plus bas instincts, de ses plus grandes prouesses à ses plus belles espérances, je voudrais enfermer tout cela en un seul récit. Fût-ce-t-il aussi imparfait, que nous le sommes, nous, les Sombres, les humains, les elfes, et les autres. Est-ce arrogance si ce n’est pire, une simonie, que d’aspirer à ceci ? Ce grand tout de l’émotion qui tourbillonne encore et encore, lorsque la providence nous fait don de sa grâce. Cette étincelle qui nous atteint sans qu’on la commandât et qui glisse entre nos doigts dès que l’on cherche consciemment, volontairement à l’initier. L’espoir qu’une page sorte de soi, sans avoir eu à user de toutes les techniques et artifices coutumiers des équarrisseurs de la vérité. Être toujours sans filtre, ne plus penser au rythme, à la poésie, au champ lexical, à la correspondance des temps, au vocabulaire, à la ponctuation, aux courtes phrases, aux longues phrases et à toutes ces petites choses dites importantes qui pèsent sur le fluide de la création. Rien qu’une authenticité brute, qui ne rougit pas de ces faiblesses enfantines. Tout cela qu’on le cherche, qu’on le désire, qu’on le réclame, tous les subterfuges, toutes les méthodes auxquelles nous nous soustrayons pour les obtenir. Finalement, toujours à défaut. L’artiste, l’auteur en son cœur le sait, ce à quoi il aspire ne lui sera jamais entièrement dévolu. La maladresse qui en résulte sera-t-elle pourtant si dénuée d’intérêt ? Je trouve au contraire en elle une innocente naïveté ; un sourire timide et désolé sur un visage tendre et doux, ni fardé, ni coiffé, mais où se trouve inscrite cette lueur blanche, une étrange contagion solaire comme celle que l’on rencontre sur les traits des bambins pas encore appesantis de tous les quintaux de la bienséance sociale, de tous les devoirs imposés de ces vieux pères qui auront fait les lois de l’entremise, qui auront décrété qui, où et quand et comment l’on peut concéder le talent, le travail et l’intérêt. Que les mots parlent ne fût-ce qu’à une seule personne, ne peut-il être suffisant ? À quoi tiendrait donc que le message de l’un, de l’une, soit de plus haute valeur qu’un autre. Et cet autre d’ailleurs, celui qui certifie par son regard ce qui est, ce qui doit et ce qui peut, face à cela peut aller se retourner un philosophe dans sa tombe avec son cogito. Un autre est passé par là avec son « l’enfer, c’est l’autre », et nous pauvres mortels aussi peu savants que d’autres l’étaient d’autant plus nous dira-t-on, nous voici condamnés à considérer que le paradis est soi, mais ce soi, ne semble pas plus probant que l’autre lorsqu’il s’agit de définir à quel moment une œuvre parle de ce qui est l'essentiel, ou n’est jamais qu’un postiche de plus sur la médiocrité que nous inflige cette époque faite d’injonctions au présentisme et au formalisme. L’Empire est grand et bon, tiens donc ? Les bourgeois et nobles d’Aden ne vivent sans doute pas les mêmes sphères pour proclamer cela sans trembler des genoux. Ici, je peux le dire sans risque, quoi que je ne le connaisse certes pas personnellement, j’ai souvent imaginé l'empereur Aurélien se gausser dans ses salons tandis que ses domestiques écrivaient ses discours pour le lendemain.

Si point d’art, point de culture, mais la culture et son art ne tiennent leur valeur, hélas, qu’à la somme d’adénas qu’elles rapportent, qu’au nombre d’individus qu’elles agrègent autour d’elles. Tout le monde se pare de l’authenticité, de la sympathie, on maintient son réseau et se vend avec autant d’ardeur qu’une putain sous le panneau d’une rue susdit nommée Mirabeau, afin de faire du ton sur ton. Cet objet ancestral qui témoigne de nos époques, de ce que nous sommes, il tient en lui aujourd’hui si peu de hauteur dans la multitude. On exige du consommable, du maintenant et tout de suite, y compris à une chose qui exige tellement de temps, tellement d’énergie, de passion, de sacrifice, que l’écriture d’un livre, que la composition d’une chanson, que la peinture d’un tableau, que la sculpture d’un corps. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de voir émerger des auteurs qui ne se privent plus de ne plus jouer le spectacle des faux-semblants, du sourire forcé ou de la gaudriole. L’artiste en Elmore et Aden se doit de jouer autant de la plume que de l’épée, question de survie. « Je vous emmerde » devient un cri de guerre pour celui qui ne souhaite que donner, offrir, rapporter avec simplicité. Et cela, c’est bien triste.

À l’époque où je suis né, il arrivait encore que quelques Sombres fassent du trafic d'esclaves en catimini. J'ignore si la pratique perdure aujourd’hui, mais je sais que l’ironie du sort fut que je fus vendu à une caravane marchande et que je devins secrètement ce que mon peuple de jadis, avant le cataclysme, considérait comme ce qu’il y avait de plus bas. Mieux vaut être un esclave chez un bon maître qu’un homme libre sans rien, et cela fut l’autre ironie de ma vie. Grâce à cette vie de saltimbanque, j’ai eu accès à certains des plus grands esprits de ce temps, pas forcément célèbres d’ailleurs, et je fus éduqué à survivre dans un monde en perpétuel frémissement. Produit de là où j’ai grandis, je ne suis finalement pas plus matériellement que ce que mon maître avait été avant qu’une wyvern lui ouvre le ventre et que sa femme ne s’ouvre la gorge en avalant de travers un os de poulet. Le prix de ma liberté... Il y a des morts quand même je vous jure… Bref, spirituellement et intellectuellement, parce que j’aurai su requérir le savoir d’esprits plus savants et sachants que le mien, je m’en serais un peu mieux sorti que ce qu’on aurait pu croire, mais le chemin n’est pas encore tracé et dans le fond, je suis devenu moi aussi jamais qu’un escorteur pour bourgeois et noblios peu enclin à suer l’armure. Entrer dans le beau monde est l’objectif maintenant et qui sait, parvenir à faire de mon adage « Empêcher de nuire sans poser de lien » quelque chose de plus concret. Nous verrons. Demain je reprends la route pour un trajet entre deux cités dont, comble de la bêtise, j’ai déjà oublié le nom. On saura me le rappeler. À bientôt cher journal, je te tiendrais au courant des nouvelles si à mon tour tout du moins, je ne m'étouffe pas avec un poulet ni me fait éventrer par un demi-dragon…
Le saviez-tu ? À niveau égal aux échecs les blancs gagnent toujours parce qu'ils ont le premier coup...

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