Heshalynn et Vogar

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sseren
Zombie Lord Farakelsus
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Heshalynn et Vogar

Message par sseren » ven. 27 mars 2009 à 16h14

Le vent...

Le vent balayait la côte et charriait les fragrances du rivage avec fraicheur et délice. Les parfums entremêlés de la terre foisonnaient:

Je pouvais reconnaître l'odeur de bois sec et de terreau moite inquiétant de la Forêt séculaire qui gardait les sommets des falaises des alentours, comme une sentinelle énigmatique, sans âge.

Vogar, lui, se tenait les yeux clos et ses narines palpitantes frémissaient, le visage tourné vers le port et les senteurs de son imposante citadelle de pierre.

Rune se dressait à l'horizon à quelques encablures du navire marchand que nous avions empruntés.

Nous étions de retour chez nous.


Ouvrant les yeux, Vogar vit que je le regardais. Il me sourit et me prit dans ses bras. Je me laissais dorloter, serrée dans les bras de mon frère et frissonnais légèrement en repensant à ce qui nous avait amenés à ce long exil...



Bien des années auparavant, Vogar et moi courrions dans les rues de la Cité Basse. Nous étions deux jeunes garnements s'acoquinant avec les enfants du quartier et, inséparables, nous faisions les 400 coups. A nous voir chahuter ainsi, deux enfants Sombres couverts de poussière, on aurait pu nous prendre pour de petits saltimbanques. Cela nous était d'ailleurs fréquemment arriver.
Pourtant nous étions issus d'une bonne famille, bien que modeste:
Notre mère faisait tout un drame lorsque la milice de la cité nous ramenait par la peau du cou à la maison et jurais tout les dieux que ce serait la dernière fois.

Le soldat nous réprimandait habituellement un peu et nous disait que nous avions de la chance que notre père fasse partie des gardes de la ville ou sinon, le sort qui nous attendait était les geôles.


Nous étions très fiers de notre père: le voir quitter la maison, après un baiser tendre à notre mère, dans la flamboyante tenue carmine bordée d'or des Gardes de Rune, le corps spécial affrété par l'Ordre d'Ambre, les protecteurs de la cité et maitres de la Citadelle.

Un soir il vint nous serrer contre lui brièvement avant d'enfiler son casque de métal qui le rendait anonyme aux yeux de tous, sauf des nôtres et de ses collègues.

Il commanda bien à notre mère de rester enfermée à double-tour: on était venu le chercher en toute hâte.

A peine était il sorti et la porte refermée sur l'image de son dos que le tocsin de la cité se mit à raisonner dans l'air nocturne.


Cette nuit fatidique, la cité de Rune perdit son Seigneur, Liudiwynn Selentharis et notre petite famille vit disparaître notre père, tout deux ainsi que de nombreux autres ayant périt pour défendre la ville et ses habitants de l'attaque d'un puissant et ancien démon.


Ce fut l'un des camarades de notre père qui vint tambouriner à notre porte: le feu avait pris dans le quartier et nous nous devions de fuir.
Il nous apprit alors qu'il nous trainait hors de la maison que notre père n'était plus et que sa dernière volonté avait été qu'il nous emmène loin du danger.

Il nous mit donc dans le premier bateau marchand qu'il trouva au port, notre mère hurlant son désespoir sur le pont et repartit à l'assaut du démon après un dernier signe d'adieu sur le pont.


Le navire accosta sur l'île primevère le lendemain.
Il se passa quelques jours avant que des nouvelles nous parvinrent de la cité: les défenseurs avaient réussi à repousser l'être démoniaque, mais vers quoi nous restait-il à revenir?
Après nous être recueillis sur la tombe de notre père, notre maison ayant disparu dans les flammes, notre mère nous emmena dans sa famille, sur la lointaine Ile des Murmures.

Ce fut là-bas, à l'académie d'Einhovant, que nous avons appris les rudiments de la magie, mon frère et moi.

Puis enfin, vint l'âge pour nous deux des choix et des décisions. Bien que notre mère ne voulut plus en entendre parler, nous nous étions promis mon frère et moi de revenir dans la cité qui nous avait vus naître et grandir.


C'est ainsi que par ce matin calme, Vogar et moi redécouvrions les contreforts du port pour la première fois depuis si longtemps.

Nous n'étions pas encore sûrs de ce que nous comptions y trouver, ni de ce que nous y ferions une fois que le navire aurait accosté, mais nous aurions le temps d'y réfléchir une fois rendus. La vague de nostalgie laissa bien vite la place à l'excitation de l'aventure dans nos coeurs:



Nous étions de retour chez nous...
Souviens toi, Le rêve que tu faisais, avant que tu naisses, Ce rêve a fini par mourir~ Viens, touches la chaleur qui traverse mon esprit, Viens, n'aies pas peur si mon sang coule~ Emportes ton cœur là où le cri résonne, Emporte-le jusqu'à la fin

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Message par Neithania » mar. 31 mars 2009 à 09h57

Belle histoire ^^

Peux tu corriger les quelques erreurs ainsi que rallonger un peu ton BG que je trouve trop court pour 2 persos en rajoutant quelques anecdotes de leurs "400 coups" par exemple.

Merci d'avance
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Reconnaître la liberté d'un autre, c'est lui donner raison contre sa propre souffrance.

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Re: Heshalynn et Vogar

Message par Neithania » mar. 30 juin 2009 à 12h59

Up
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Re: Heshalynn et Vogar

Message par Neithania » mer. 22 juillet 2009 à 20h33

Bg en zone refusé vu que pas de nouvelles.
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Reconnaître la liberté d'un autre, c'est lui donner raison contre sa propre souffrance.

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