Prénom : Hortense
Age : 21 (en 957)
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Métier : Chasseuse et agricultrice, Médecin, Prêtresse d'Einhasad,
Compétences :
- Combat : Arc et Dague
Magie : Soins
Alignement :
SubClass RP : Sagittarius, Cardinal.
Transformation : Divine Healer
Guilde :
Faction :
Langues parlées : Humaine
Description physique : Une jeune femme de taille moyenne, fine. Elle possède des yeux noisette et de longs cheveux châtains qu'elle attache toujours. Sa peau est dorée par le soleil des champs.
Caractère :
Autres : une cicatrice à la cuisse.
Situation financière : aisée
Comportement social : classe populaire
Type d’éducation reçue : stricte avec des valeurs
Popularité et/ou influence : Gérante des cultures de Floran,Dion et Gludio, Compagne du l'Ex-Préfet de Giran,
Pensée politique : démocratique
Croyances : ( avis sur les Dieux )
- Einhasad : Prié
Gran Kain : Méprisé
Eva : Reconnue
Shilen :Reconnue
Sahya :Reconnue
Pa’agrio : Reconnue
Maphr : Reconnue
- Elfes : Cordiale, elle aime leurs enseignements sur la pratique de l'arc.
Humains : Ses semblables, il y en a des bons et des mauvais. Reste cordiale.
Kamaels : Méfiante, relations très succinctes.
Nains : Les apprécie, aime passer du temps à s'amuser en leur compagnie.
Orcs : N'en connait pas personnellement, relations très succinctes.
Sombres : N'en connait pas personnellement, relations très succinctes.
Souvenirs :
« An 950 :
Fuyez ! Fuyez !!!!
Des milliers de corps gisaient à terre … des bruits de lames s’entrechoquant …. Et le sang, tout ce sang s’écoulant dans cette terre… notre Terre … celle qui nous a nourri jusqu’à présent…
Je n’avais pas le temps de lui dire au revoir … mon frère … à terre… que soudain, un cri bestial résonna derrière moi. Je me retournai et fut contraint de me défendre avec ma fourche... ma simple fourche… Après tout, je ne suis qu’un paysan de Floran.
Un homme, un peu plus aguerri, vint me sauver la vie…Je ne me souviens plus de grand-chose, le temps efface les pires souvenirs. Je ne veux pas m’en rappeler.
Mon frère … adieu … par ces mots uniques car je n’ai pu te dire au revoir solennellement...
An 954 :
Cela fait maintenant quatre années ... quatre longues années que tu es parti mon frère. Quatre longues années que ces créatures nous ont chassé de nos terres si fertiles. Je peine à nourrir ma famille… Il faut dire que je ne suis pas un bon chasseur. Mon travail à moi, c’était la terre...
Cette année, Hortense aura 18 printemps. Elle est bien plus douée que moi avec un arc, il faut dire qu’elle s’entraîne tous les jours. Depuis que nous sommes arrivés ici, elle se rend bien compte combien il est difficile de manger à sa faim... une enfant de 14 ans … si petite … qui est devenue une belle jeune femme. Sa force de caractère me surprend de jour en jour, elle ne se laisse jamais abattre et garde toujours le sourire. C’est notre seul et unique rayon de soleil.
Récemment, elle est revenue avec un courrier fermé du sceau impérial remis par un agent. Elle me l’a apporté en courant tout grand sourire, des terres allaient être distribuées pour maintenir la production afin de nourrir et vêtir tous les arrivants de ces exodes forcés. Étant un ancien agriculteur, on me proposait différentes cultures possibles au vue du climat et des ressources du sol. Je choisissais de faire le coton et commença alors des échanges commerciaux avec le peuple nain.
Bien entendu, cela restait insuffisant pour vivre comparer à Floran mais au moins, avec la chasse, nous avions de quoi manger à notre faim.
An 956 :
Hortense prend de plus en plus part à nos échanges commerciaux. Elle se débrouille bien dans tous les domaines. Je pense qu’elle tient ce côté commercial de toi. Elle pratique toujours l’arc et s’est mise à la dague après avoir pris un sale coup à la cuisse. Une erreur d’anticipation comme elle se plait à dire. Elle me pose souvent des questions sur Floran, mais je ne veux pas lui parler de tout cela … J’ai l’impression que c’est bien plus difficile pour moi d’en parler. Sa mère, elle, essaye de lui répondre sans pleurer mais la plaie reste vive. Notre couple reste soudé mais il y a beaucoup de non-dit à ce sujet…Quand je repense à tous ces morts … à nos proches. »
Le regard noisette d’Hortense resta figé un long moment… Au loin on entendait les grillons, c’était la belle saison à Althéna. L’herbe était bien verte et le coton avait bien poussé … bientôt aurait lieu la récolte.
Elle reposa le livre calmement, la main tremblante comme une enfant venant de faire quelque chose de proscrit. Floran … des souvenirs d’enfance et une course effrénée vers l’avant avec ses parents. L’Ire bestiale avait surgis dans le champ où son père travaillait… Bien sûr, il en avait parlé au souper la veille, les villes tombant les unes après les autres mais il croyait en l’Empire.
Elle revoit encore son père courant vers la maisonnette, les vêtements en lambeaux tachés de sang et leur hurlant de fuir en faisant des gestes désordonnés. Ensuite plus rien… le noir complet… sa mémoire lui masquant le visage des ravisseurs, seuls les bruits perdurent… les cris...les pleurs…la peur, et ce silence de mort.
Des frissons parcourent son corps, l’arrachant de sa torpeur. Elle se releva pour déposer le journal de son père et manqua de tomber, ses jambes lâchant sous son propre poids.
Des meules de foin étaient stockées dans la grange. Elle s’y était isolée, comme elle le faisait depuis ses 14 ans. Le voisin était sympathique et l’a laissé faire en échange d’un petit coup de main pour rentrer les meules à l’abri.
Elle avait trouvé le journal de son père en allant dans le grenier de la maisonnette qu’on leur louait. Un mélange de regret et de curiosité remplissait son cœur. D’un côté, elle aurait préféré ne jamais le trouver pour oublier mais elle se dit aussi que c’était sa vie qui était ainsi.
En fait, elle ne voulait pas se l’avouer mais elle espérait un jour, retourner sur ses terres natales en compagnie de ses parents… Cette idée sonnait de plus en plus comme une évidence. A présent, elle avait 21 ans et souhaitait apporter son aide aux troupes. Bien entendu, elle était consciente de ne pas avoir reçu d’éducation militaire au combat mais si au moins, elle pouvait avec la chasse les nourrir au campement, cela ne pourrait être que profitable et leur donnerait plus de forces.