[BG Humain] Lyra

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Melua
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[BG Humain] Lyra

Message par Melua » lun. 29 juin 2020 à 23h02

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Lyrα Lierrefendre
Surnom :
Titre :
Age : 18 ans
Sexe :
Race : Humaine Elfe

Métier :
Compétences :
  • Combat : aucun
  • Magie : Bénédictions de soin
Métamorphoses : Aucune.

Alignement : Loyal Neutre
Guilde :
Faction :
Langues parlées : Commun

Description physique :
Caractère :
Autres :

Situation financière : aisée
Comportement social :
Type d’éducation reçue : bourgeoise
Popularité et/ou influence :
Pensée politique :

Croyances :
  • Einhasad : Vénérée
  • Gran Kain : Indifférence
  • Eva : Vénérée
  • Shilen : Méprisée
  • Sahya : Indifférence
  • Pa’agrio : Respecté
  • Maphr :Indifférence
Relations extérieures :
  • Elfes : Les apprécie
  • Humains : Ça dépend
  • Kamaels : Curieuse
  • Nain : S'en méfie
  • Orcs : S'en méfie
  • Sombres : S'en méfie
Dernière modification par Melua le dim. 23 août 2020 à 20h46, modifié 2 fois.

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Re: [BG Humain] Lyra

Message par Melua » dim. 23 août 2020 à 16h33

Elle regardait le rivage s’éloigner peu à peu en s'habituant au tumulte des vagues. Elle n'avait jamais navigué auparavant. Les plages de sable blanc scintillaient et elle songea un moment à tous ces grains ballottés par les flots, ils revenaient toujours vers la rive : le fera-t-elle ?

Elle ferma les yeux pour écouter. Dans la grand voile le vent s'engouffrait, l'écume se brisait contre la coque du bateau, les mouettes criaient à plein poumon. Dans son cœur aussi une onde sourde tonnait : aurait-elle droit à leur pardon ?

La nausée lui venait, elle serra un peu plus fort la rambarde du navire, comme pour sentir les nervures du bois, l'air iodé de l'océan qui l'embrassait. Elle fléchie les genoux et se laissa tomber sur le pont, à l'abri du vent. Cette fois elle était déterminée à quitter cette Île qui l'avait vu naître, partir à l'aventure sur ce continent si redouté, et surtout échapper à une vie de dentelles et de bienséance.

Elle aspirait à retrouver la terre de ses ancêtres, les forêts primordiales que lui contait sa mère quand elle était petite; à cette pensée elle chancela : pourrait-elle la retrouver ? On disait que le village était caché, ou avait-il simplement été détruit ? Elle s'endormit.

Un éclair blanc déchira le ciel nocturne et frappa la cime du mat. La jeune fille se réveilla brusquement en saisissant le manche de l'épée qu'elle dissimulait sous sa robe. Le nid-de-pie était en feu et brillait dans l'obscurité, déjà les matelots s'affairaient à étouffer l'incendie. On descendit le guetteur, semblable a un sac de pommes de terre, il ne donnait plus signe de vie.

Elle se leva et marcha vers eux en tenter d'épouser le mouvement des vagues qui faisaient danser le navire. Le torse de l'homme foudroyé ressemblait à une tubercule violacée, elle détourna le regard. L'aventure commençait décidément bien. Au milieu des expressions incrédules des hommes elle s'agenouilla près de l'homme et appliqua ses paumes directement sur la peau du malheureux inconscient.

Un lueur blanche et une doucereuse chaleur rayonnaient de ses mains ainsi posées, elle sentait comme une flamme qui crépitait sous ses doigts. La foudre lézardait le ciel, le tonnerre grondait. Elle s'évanouit.


Elle était alitée dans l'infirmerie du vaisseau. Sans bouger elle parcouru la pièce du regard les yeux grand ouverts : des bocaux remplissaient les étagères tendit que des instruments chirurgicaux cloués aux murs dodelinaient en suivant la gîte. Dans un lit semblable au sien un homme allongé reposait, de nombreux bandages autour du torse. C'était le marin qu'elle avait secouru. Au fond de la pièce un vieil homme affairé à écrire une lettre. Il jeta un regard plein de compassion vers elle.

Ah vous voilà réveillée.

Elle porta sa main à son flanc, pour n'y trouver que du vide.

C'est ça que tu cherches ?

Il saisie une fine épée au pommeau de nacre et à la lame translucide, finement ciselée d'écritures elfiques bleutées. Elle lui jeta un regard noir plein de fougue.

Ce n'est vraiment pas courant par ici. Deux lames jumelles enlacées par un lierre, j'ai déjà vu ce blason et je me demande bien pourquoi tu as l'épée de cette famille en ta possession...

Il s’arrêta un moment pour observer sa réaction. Elle ne ressemblait pas vraiment à une elfe, peut-être à cause des traits fermés de son visage. Comme elle ne lui répondit pas il continua :

Les hommes d'équipage m'ont raconté ce que tu as fait. Tu as vraiment un don.

Elle resta silencieuse, les yeux qui alternaient entre le vieil homme et l'épée qu'il avait reposée sur le bureau.

Je suis moi-même médecin à bord. Grâce à toi il va s'en sortir. Tu peux la garder, pour ton acte d'altruisme.

Elle se leva du lit et s'approcha sans un bruit vers le bureau, comme un murmure sur le parquet d’ordinaire si grinçant.

Demain dès l'aube nous arriverons au port de Gludin et je souhaiterais te recommander à la capitainerie pour le front, un talent naissant comme le tiens leur sera très utile. Ils ont besoin de soigneurs pour vaincre l'Ire Bestiale. Est-tu d'accord ?

Il lui montra la lettre dont l'encre noire encore humide brillait à la lueur de la lanterne qui pendait au plafond. Elle se saisit de l'épée qu'elle accrocha à sa ceinture, sous sa robe, puis opina du chef en silence.

Bien, tu n'est pas très causante toi ! Mais il me faut au moins un nom, et un prénom.

Elle se pinça les lèvres, les ouvrit et, comme à son corps défendant, dans un souffle :

Lyra. Simplement Lyra.

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