[BG Humain] Ellyrion.

BGs validés des joueurs

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Perceval
Anakim
Messages : 872
Inscription : dim. 10 avril 2011 à 15h53
Personnages : Ellyrion

[BG Humain] Ellyrion.

Message par Perceval » jeu. 3 décembre 2020 à 02h01

  • « Aden fut tout le monde, et tout le monde est Aden. »


    Image
    Nom : Aquila
    Prénom : Ellyrion
    Âge : Métis humain. Autour de 49 ans, mais il en fait 30.
    Race : Apparence humaine.

    Description physique : Haute stature, à l'apparence digne et noble. Ses cheveux, foncés comme la nuit, sont parfois coiffés par un heaume d'argent ; ses yeux sont très sombres, mais il y survit une lumière semblable à celle des étoiles. Des traits fins qui se balancent entre la douceur et les marques d'une autorité naturelle.

    Fonctions : ex-préteur à la Cour d'Empire & ex-capitaine dans la Légion Impériale, puis la Légion Azure.

    Compétences :
    • Combat : Une & deux lames, lance.
    • Magie :
    Type d’éducation reçue : Militaire & Lettrée.
    Langues parlées : Commun, notions d'elfique.

    Situation financière : Fortuné.
    Popularité : Noblesse d'Aden, nom ancien.

    Caractère : Bête à sang froid. Mélancolique.
    Alignement : Chaotique Neutre.
    Pensée politique : Impérialisme.

    Traits :
    Outsider. Il déteste l'esprit de Cour.



« Laissez-les nous haïr, pourvu qu'ils nous craignent. »

Avatar de l’utilisateur
Perceval
Anakim
Messages : 872
Inscription : dim. 10 avril 2011 à 15h53
Personnages : Ellyrion

Re: [BG Humain] Ellyrion.

Message par Perceval » jeu. 3 décembre 2020 à 02h04

  • Chapitre I — Le Sac et la Cendre

    Image
    Début de l'année 935.

    1.1 ‒ Comment meurt une nation

    L’ombre avait englouti la nuit. Dans les rues de la Cité d’Albâtre, le murmure de la colère s’était changé en tempête. Les yeux d'Ellyrion s’ouvraient doucement sur les courbes endormies d’une jeune femme, quand un projectile souffla les vitres de sa chambre. Le choc fut si puissant qu’une bouteille de vin, laissée quelques heures plus tôt sur le rebord, fut emportée avec les éclats des carreaux contre le sol. Et alors que sa robe sanglante noircissait petit à petit le plancher, la rue commençait à trembler du torrent qui s’y déversait. Des centaines de pas d’abord. Bientôt des milliers.
    Tout Aden balançait sous le tumulte de la fureur. Un vacarme insupportable. Les yeux désormais grand ouverts, le jeune homme bondit rapidement sur ses habits. En un mouvement, il saisit son surcot marin et son grand manteau gris puis se jeta sous le mur. En passant prudemment la tête entre les arabesques éventrées de ce qui avait été, quelques instants plus tôt, sa fenêtre, il fut interpellé par un barbu suintant, au visage rouge et aux hurlements rauques.
    « Hé là ! Fais pas ces gros yeux citoyen ! Rejoins-nous maintenant ! » Son invitation sonnait comme un ordre, mais Ellyrion n’eut pas le temps de répondre que le vieil homme avait déjà été emporté par l’onde de feu qui descendait la rue vers la Grande Place. Le boulevard s’était transformé en rivière et il était désormais allumé tout entier. Des petites gouttes incandescentes s’en détachaient vers les ruelles adjacentes pour en augmenter la cru. Parfois, Ellyrion les voyait s’éteindre dans les ombres, parfois elles embrasaient l’albâtre. Cette mer vivante et fiévreuse se déchaînait sous son nez et son regard pétrifié s'accrochait à chacun des remous. La foule révoltée se précipitait partout, en agitant au sommet de grands pieux des casques percés, des aigles démembrés, des têtes nues. Les chevaliers pourpres avaient fui, les hommes du Guet restaient seuls à défendre la position. Un flot d'enragés se rua sur la dernière ligne de défense ; ils se brisèrent à plusieurs reprises, mais d’autres surgissaient inlassablement. Les ultimes soldats disparurent sous la marée.

    « Merde. » La foule était passée, mais il distinguait à présent le cadavre d'un des officiers du Palais. Un insurgé encore sur place se déchaînait sur le corps sans vie du pauvre homme. Empoignant au fourreau son arme posée contre la table basse, Ellyrion se retourna sur celle qui s’était précipitée derrière lui, terrifiée. Il prit sa main pour l’apaiser puis, embrassant sa chevelure d’airain, murmura : « Tout ira bien. Descendez rejoindre Marcus et Antonin. Ils vous feront quitter la ville. Prenez par la petite porte, et ensuite… — Quoi ? Vous ne venez pas ? Mais ils vont vous tuer ! » rugit-elle en reculant de plusieurs pas, la voix tremblante. « — Ensuite, vous prendrez par la porte est. C’est là où sont positionnés les baraquements des impériaux. Ces lâches ont abandonné le centre, mais ils auront sans doute réussi à sécuriser cette partie de la ville. »
    Ellyrion dispensait ses derniers ordres en même temps qu’il rassemblait le plus de papiers possibles. Mais un bruit sourd et régulier battait maintenant le sol. « Que se passe-t-il encore ? » souffla-t-il du nez. C’était les yeux gris d’Éloïse. Elle avait la tête baissée, le regard réfugié derrière la courbe sauvage de ses cheveux. Le flot de larmes qu’elle cachait pudiquement achevait sa lente et invariable course contre le parquet à un rythme déchirant. Toute la ville hurlait à l’agonie du monde, mais il lui semblait à présent que le temps s’était arrêté. Ellyrion s’approcha à nouveau d’Éloïse et, dans une dernière étreinte, lui chuchota « Je vous le promets. Tout ira bien. » Il avait pourtant choisi Aden.

    1.2 ‒ Le Trône et la Couronne


    Ellyrion progressait péniblement dans le tableau désolé de l’auguste Aden. Casernes, maisons, monuments, grilles, statues, arbres ; tout avait été saccagé sur la Grande Place. Sous les murs encore immaculés de la Cité, les ombres du feu achevaient de consumer le cœur du jeune homme. Toute la ville était à présent noyée dans la cendre noire de l’air, où de lointains hurlements semblaient se confondre avec le sifflement des poutres. Au centre, la fontaine des Rois agonisait elle aussi, crevée en deux. Son eau, mélangée au sang des vaincus, offrait aux pavés meurtris les reflets terribles de la mort. Ellyrion sentit sous son pied quelque chose de mou ; c’était le bras d’un autre officier en manteau pourpre, effondré la face dans une flaque rougeâtre. À l'autre bout de la place, les dernières lueurs de la lune tombaient sur la façade d'un immeuble éventré. Elles enveloppèrent bientôt la la Cité dans un linceul grisâtre. Il souffla encore.
    L'air était chargé de fumée et de sang, mais à mesure qu’il avançait le Palais Impérial commençait à prendre forme. Les murs d’albâtre qui s’élançaient de part et d’autre des jardins, et sur lesquelles la lune offrait à présent une lumière obscène, lui évoquaient moins le spectacle de la grandeur que les première planches du cercueil de son monde. Les pierres précieuses avaient été pillées, les statues des antiques souverains gisaient étendues à terre ; la fresque aux reflets bleu sombre avait recouverte des passions de la foule, les aigles aux yeux de jades étaient décapités. Devant les portes, les cadavres de soldats étaient entassés sur ceux des habitants malheureux du château, dépouillés de tous leurs vêtements. Pourtant, malgré l'avilissement de son peuple, il semblait à Ellyrion que le Palais gardait plus que jamais toute son austère fierté.

    La porte s'ouvrit toute seule à ce qu'il semblait. Il se fraya un passage, progressant parmi les montants de marbre blanc qui soutenaient le plafond. Les murs avaient été déshabillés ; mais quelques entrelacs rubis et des arabesques d'or luisaient encore dans l'ombre de la voûte, protégés par les monolithes. Dans ce clair-obscur, de hautes statues de pierre froide se dressaient, impassibles, au milieu des colonnes. Elles avaient tenu. Les enragés leur avaient sans doute préféré les couches du Palais, pressés d'être les premiers à violer ses dames ou piller ses trésors. Ellyrion s'arrêta derrière une bande agglutinée à l'extrémité de la Grande Salle, face au trône d'Albâtre. L'Impératrice s'y tenait, silencieuse, avec l'héritier sur les genoux. Au bout de ses doigts inertes, une fiole brisée au sol. Elle était morte. Ils étaient morts. La foule grandissait, calme et solennelle face à la figure pâle de l'Empire. Un des insurgés voulut s'approcher de la dépouille, mais il fut arrêté dès l'instant où il mit un pied sur les marches qui y montaient. Une centaine de citoyens formaient désormais un cordon protecteur autour d'elle. Il fut bientôt secoué par une troupe de pillards. Et tandis que la foule se fissurait, Ellyrion en profita pour se faufiler derrière le trône. Par terre, la couronne de rubis n'avait pas échappé à son regard perçant.
    Un civil dévalait les escaliers, la chevelure hérissée et la chemise flottant au-dessus de son pantalon. Il avait rameuté derrière sa large cape écarlate une poignée de soldats lourdement équipés. C'était Valens. Ellyrion se rappela alors que l'officier était en permission à Aden. Son regard déterminé, les puissants boucliers de ses hommes et leurs heaumes rougeoyants achevèrent de dissuader les insurgés d'avancer plus loin. Ils ne toucheraient pas à la dépouille de l'Impératrice ni celle de son fils. Comme la foule est changeante, le tourbillon de colère retomba et plusieurs dizaines de citoyens s'associèrent au détachement pour repousser les pillards hors de la salle du trône. Alors que toute l'attention était braquée sur le Nordien, Ellyrion glissa la coiffe impériale dans son sac avant de le rejoindre. Il devait la mettre en sûreté. « Préteur. — Légat Valens. » répondit-il en dévisageant l'officier. De larges gouttes ruisselaient depuis le front et les cheveux sauvages de l'homme du Nord. Elles disparaissaient dans le sillon de ses traits sévères. Oubliant les convenances militaires, Ellyrion empoigna alors son bras, soulagé de voir un visage connu encore vivant. Valens poursuivit « Des renforts devraient arriver sous peu. Je suis parvenu à rallier les derniers défenseurs du Palais, une centaine à peine. Nous avons sécurisé les étages, mais les insurgés se sont divisés en bandes. — Parfait, ils seront plus faciles à combattre. » lança-t-il, en tirant enfin son épée. Et, après un hochement complice, les deux compagnons de fortune se jetèrent dans la mêlée.

    Chapitre II — Exil

    Image
    Fin de l'année 943.
    2.1 ‒ Le dernier Fils d'Aden.

    Le soleil descendait, et dans les ombres du crépuscule s'avançait un cortège mélancolique. En tête d'une file de cavaliers, progressait un cheval à la robe écarlate sur lequel était assis le capitaine Ellyrion, le regard sombre. Ses compagnons portaient de lourdes cuirasses mêlant la pourpre et l'argent, et sur leurs heaumes s'éteignaient les reflets dorés des dernières lueurs du jour. Derrière cette avant-garde marchait humblement une colonne poussiéreuse de guerriers, armés de lances si bien affûtées qu'on eût dit qu'elles disparaissaient dans le couchant. Ils prirent la route principale qui était large et bien pavée. Traversant les rues, tournant au coin de grandes maisons vides au-dessus desquelles étaient sculptées de nombreuses lettres de forme ancienne ; des noms que d’aucuns auraient deviné être ceux des Anciens, la compagnie s’éloignait du centre-ville. Le pas des chevaux résonnait sur le dallage de ces ruelles, mais seul le silence répondait au fracas dans lequel ils avançaient. Arrivé près d'un grand manoir aux volets fermés, un soldat accourut vers le jeune officier.
    « C'est ici qu'on se sépare, Capitaine. » Ils s'engagèrent alors sur le pont ouest de la Cité d'Albâtre. La brise grandissante de cette fin d'automne apportait peu à peu, comme des rubans de nuages noires, l'écrasant voile de la nuit. Les étendards rouges de l'Empire claquaient, bousculés et agités par la puissance des aquilons annonçant l'hiver. Au milieu de ce pont, le jeune homme s'accorda un instant pour scruter l'horizon. Aussitôt toute la colonne de cavalier s'arrêta. Il ne reverrait plus Aden. Il le savait. Appréciant une dernière fois le point de vue, ses yeux balayèrent ce paysage si familier.

    Dans le fond de la vallée, on apercevait le lac de Narsell prolongeant la Cité pour descendre, après avoir traversé le Colisée, jusqu’à la mystérieuse forêt des Miroirs et finir par se perdre dans la brume épaisse où s’étendent les chutes célestes. Tous pouvaient voir le cœur assombri de l'Empire. Caressé par les doigts rougeoyants de l'automne, il s'étalait encore devant leurs yeux, parsemé dans le lointain de fermes et de petits murs, de granges et d’étables, avec chacune leur lot de bêtes. De nombreuses routes traversaient les champs qui achevaient de s'envelopper dans la couverture de la nuit ; mais cela n’empêchait pas les allées et venues répétées des paysans. Régulièrement, un ou plusieurs cavaliers s’annonçaient au loin grâce à la poussière dégagée par leurs montures. Mais la majeure partie de ces mouvements s’élançaient en direction du Sud, sans passer par la Cité, formant une courbe rapide avant de disparaître de la vue. Les premières charrettes arrivaient proche d'Aden, poussant bientôt la petite troupe à se remettre en marche. Ellyrion se retourna une dernière fois sur son vieux manoir, les yeux brillants. Il soupira, puis fit un large signe à ses hommes, et leur progression recommença.

    2.2 ‒ Lettre à Éloïse.

    « Entre le ciel et la terre, la Cité se pose là, humble et grandiose, hantée par sa richesse passée. Bergère d’une nature encore sauvage, elle garde timidement la Mer des Brumes, lunatique mais fidèle. Forgée par des Hommes âpres à défier les éléments, sans jamais réussir à les vaincre, Gludin est d’autant plus belle qu’elle paraît petite face à ces étendues d’eau.

    C’est peut-être de cette interface imparfaite entre une nation déclinante et une nature éternellement jeune que naît l’esprit de conquête qui habite ses occupants. Les hommes viennent s’y régénérer, embrassant la liberté que l’onde veut bien leur laisser, au gré des vents et des marées. Cette respiration saura nous accompagner dans nos épreuves.

    L'histoire est cruelle. Je me retrouve aux confins de l'Ouest et c'est toi qui reste à Aden. Tu n'imagines pas ce que sont devenus la Cour et l'Empire. Le vieux monde est mort, voilà déjà huit ans ; j'y étais, je l'ai vu. L'avenir d'Aden est ici. De grâce, rejoins-moi avant qu'il ne soit trop tard. »

    Chapitre III — Pourquoi tombons-nous ?

    Image
    Bataille des Couloirs de la Mort — An 959.

    3.1 ‒ Par le fer et par le sang.

    De petits groupes de combattants fatigués et souvent blessés refluèrent d'abord vers la colline, sans grand ordre ; la fuite était désordonnée, mais le retrait calculé. À l'horizon vers le Nord, des feux lointains luisaient par intermittence ; et, à présent, il semblait que de-ci de-là ils gagnaient dans la vallée. Les barricades et les tours de guet des postes avancés brûlaient déjà. Puis, de nombreux points, des petits bataillons de flamme rouge s'avancèrent rapidement, serpentant dans l'obscurité et convergeant sur la large route qui menait des Couloirs de la Mort vers Giran.
    En haut de la colline, tapi dans les ombres avec toute la cavalerie, Ellyrion se tenait derrière le Général. Il ne pouvait percevoir, de là où il se tenait, que de vagues formes flamboyantes dans l'obscurité ; les incendies se multipliaient, et les colonnes de torches continuaient leur féroce avancée. Les assaillants ne devaient plus être très loin d'eux maintenant. Lorsqu'ils atteignirent la deuxième ligne, une masse de soldats plus ordonnée parut à leur rencontre. Bientôt les deux groupes ne formèrent plus qu'un, s'entrechoquant dans un rugissement d'acier terrifiant. De nombreuses lumières s'éteignaient à mesure que le combat progressait, au point qu'on crût un instant à la victoire des assaillants ; mais c'était sans compter sur la stratégie du Général. Sortant de l'obscurité, toute la Légion s'élança sur les Barbares, Élion à sa tête. « Tous avec l'Ouest ! Pour Aden et l'Empire ! Tous avec Élion ! » criait-on, et la ferveur grandissait à mesure que les chevaux prenaient en vitesse. Chevaliers, légionnaires, gardes aux étendards azurs et pourpres ; tous chargeaient vers l'Ennemi, s'abattant sur leurs victimes comme frappe la foudre. Et profitant de l'apparente surprise des Barbares, ils balayèrent facilement la résistance ennemie, si bien qu'ils se retrouvèrent rapidement trop enfoncés dans le flanc des Bêtes.

    Il y eut soudain un tumulte de cris. Le piège du Marionnettiste venait de se refermer sur Élion, et les lignes de feu se muèrent en tempêtes, rafales qui précipitèrent la retraite des impériaux avant de se déchaîner sur leurs positions. Le capitaine et ses hommes se heurtèrent alors aux abominations bestiales, et la victoire se transforma en déroute. Tout à l'avant, Élion tenait ferme, avec une centaine de braves. Sa résistance désespérée permettait aux survivants de se replier. De son côté, Ellyrion était encerclé. Les chevaux se cabrèrent et hennirent. Jetés à bas de leur selle, les hommes se trainaient sur le sol. À son tour, le capitaine fut projeté de sa monture. Et, tandis que deux Mahums s'acharnaient sur sa cuirasse, il fut sauvé de justesse par la lance d'un légionnaire. « Avec moi ! » hurla-t-il, en se relevant promptement. Mais il eut à peine le temps de formuler un nouvel ordre que toute son armure résonna dans un déchirement de métal.
    Le vent soufflait un silence de mort et les hommes allongés à ses côtés respiraient leurs dernières bouffées de vie. Parfois, le sifflement macabre était interrompu par les hurlements d'officiers qui tempêtaient encore des ordres au loin. L'Ennemi était bien plus à l'avant, tout semblait perdu à présent. Ellyrion respirait faiblement, plongé dans la boue mélangée au sang de ses compagnons. « Merde. » Il avait l'armure emboutie, et c'est en passant une main sur son épaule gauche qu'il la découvrit écarlate. Grimaçant, il essaya péniblement de se relever. En vain. Il lui semblait à présent que son plastron déchiqueté pesait une tonne, et plus encore maintenant qu'il se vidait de son sang. Il prit finalement appui sur l'une de ses épées. Il était debout. En se retournant, il vit soudain l'horizon perturbé par une masse de poussière au-dessus de la colline. C'était Alaric. « Le fumier » hurla-t-il, dans un élan de rage, frappant violemment dans son casque après avoir jeté ses insignes. Le capitaine disparut dans l'ombre de la lune, boitant vers les plaines d'Oren.
« Laissez-les nous haïr, pourvu qu'ils nous craignent. »

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité