Des vrai-rêvants et de leur magie
Traité de la Magie des Rêves
Traité de la Magie des Rêves
La Magie des rêves est une magie très subtile et particulièrement basée sur l’instinct et la sensibilité de l’arcaniste. Tantôt liée à une approche divine, tantôt à une approche sémantique, elle n’en reste pas moins mystérieuse et peu évidente à appréhender pour la grande majorité.
Sa particularité se situe dans le fait de devoir voyager d’un état de conscience à un autre, alors que le corps reste enchainé à la réalité.
Le savoir qui en découle peut être incommensurable, mais comme tout savoir, il est tout aussi dangereux à obtenir qu’à détenir.
Voici quelques analyses de cet art si particulier et maitrisé de certains uniquement.
Polastroyus Archimed
Sage de la Tour d’Ivoire
Sage de la Tour d’Ivoire
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Sommaire
~ Origines ~
~ Monde des rêves ~
~ Vrai-rêvant ~
~ Méthodologie magique ~
~ Interprétation ~
~ Dangers de la magie ~
~ Dangers du voyage ~
~ Conclusion ~
~ Origines ~
~ Monde des rêves ~
~ Vrai-rêvant ~
~ Méthodologie magique ~
~ Interprétation ~
~ Dangers de la magie ~
~ Dangers du voyage ~
~ Conclusion ~
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Origines
Les origines de cette magie est assez difficile à déterminer. Certains avancent qu’elle viendrait des shamans orcs, susceptibles d’atteindre le monde des esprits grâce à leur déité. Le principe étant particulièrement similaire, et le monde très proche, les précurseurs seraient issus de quelques-uns des rares ayant pu approcher et apprendre de cette race.
Cette hypothèse ne fait cependant pas l’unanimité. De part leur renfermement naturel sur eux-mêmes, et du fait du caractère sacré de ces techniques, l’idée semble particulièrement improbable aux yeux de bon nombre d’historiens.
Malheureusement, aucun écrit antique ne vient donner plus d’informations concernant ce sujet. Il semblerait cependant que la majorité des pratiquants soient issus de la prêtrise liée à Eva ou Shilen. Il est intéressant de noter dans ces deux cas qu’il s’agit là des peuples elfiques, dont l’aptitude à entrer en transe de repos peut permettre d’éviter de tomber en sommeil dit « profond ». Ceci serait-il une simple coïncidence ?
Quoi qu’il en soit, la banche tellurique liée à l’exploration des rêves semble effectivement être arrivée bien plus tard, lorsque prêtres et mages commencèrent à échanger certains de leurs savoirs.
Il reste donc raisonnable de penser que l’origine divine proviendrait de révélations des temps immémoriaux, par la suite distillées au sein de la communauté profane.
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Monde des rêves
Le monde des rêves est un monde parallèle au monde dit réel. Seul l’esprit peut parvenir à s’y rendre, tandis que le corps reste invariablement dans la réalité. Ce lieu si particulier est intimement lié à notre niveau de réalité, à tel point que le plus bête et simple paysan parvient à s’y rendre inconsciemment chaque nuit. Certaines études prouvent même que quelques-uns des animaux les plus intelligents parviennent à s’y rendre.
Bien évidemment, sans maîtrise ni volonté, l’esprit du simple rêveur se trouve happé par la magie de ce monde, restant spectateur de la puissance mêlée de l’esprit et du lieu. Ce voyage se fait de manière indolore et inconsciente, ne pouvant qu’au pire des situations provoquer quelques palpitations, sursauts ou réveil précipité.
Il n’en va pas de même pour ceux parvenant à s’y rendre de manière consciente et volontaire. Pour beaucoup des « vrai-rêvants », il ne s’agit pas tant d’un voyage qu’un simple état de conscience différent. Il ne serait pas nouveau d’entendre dire de la bouche de certains d’entre eux que la réalité n’est qu’un rêve parmi les autres, offrant par ces paroles encore un peu plus de mysticisme à leur activité.
Une fois le voile de la réalité passé, le vrai-rêvant se situe dans une représentation de notre réalité quelque peu altérée. Sa forme peut être identique à ce qu’il est réellement, comme il pourrait se représenter autrement, selon son pouvoir, sa volonté.
Dans ce monde, les distances n’ont plus de valeurs. Le parcourir n’apporte que peu de chose au voyageur, hormis s’il cherche à atteindre un rêve particulier.
Parmi le paysage éthéré que l’entoure, aux formes et couleurs mouvantes, nombres de sphères iridescentes sont présentes, à taille « humaines ». Elles représentent chaque rêve en train de se vivre par son créateur. Rien ne permet au premier abord de les différencier les uns des autres, et un rêve présent à l’arrivée du vrai-rêvant ne signifie pas nécessairement que son auteur dort à proximité de lui dans le monde réel. Des centaines de lieux peuvent les séparer, ou quelques mètres seulement. Personne n’a pu déterminer avec exactitude les règles régissant ce phénomène de distance. Certains pensent cependant que le niveau d’implication de l’auteur du rêve dans celui-ci le rend plus puissant, et donc bien plus perceptible et présent que les autres.
A moins de connaitre parfaitement le rêveur, ou d’être en train d’effectuer un rituel d’observation d’une personne précise, il est quasi impossible de définir à qui un rêve peut appartenir.
Il ne faut pas oublier que le rêve reste une expression de l’inconscient de chaque individu. Il peut aussi bien se représenter en tant que lui-même, qu’un autre, qu’une créature, qu’un animal, ou même ne pas se sentir du tout présent personnellement. Il peut aussi rêver de ses peurs, de ses désirs, de son futur, de son passé, de son présent, liés ou non aux événements récents, ou tout simplement n’avoir aucun lien avec une quelconque réalité.
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Le vrai-rêvant
(qui est-il ?)
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Méthodologie magique
La méthodologie magique peut varier d’une école à l’autre, que ce pouvoir provienne d’un apprentissage arcanique ou d’un don divin. Malgré tout, le cheminement et les dangers restent les mêmes d’un coté comme de l’autre. En voici la principale substance.
Préparation au voyage
Le voyage du monde réel au monde des rêves ne doit pas se faire à la légère. Il s’agit là d’une manipulation de son esprit, et bacler certaines étapes pourrait avoir de facheuses conséquences sur l’officiant.
Alors que certains Grands Maîtres peuvent y parvenir par une simple méditation, les plus jeunes des pratiquants devront donner bien plus du leur et se préparer parfois de longues heures avant d’y parvenir, au risque de s’endormir réellement.
Ancrage à la réalité
La première étape consiste à ancrer son être à la réalité. Voyager dans le monde des esprits, ou passer de bulle de rêve à bulle de rêves peut mener à des endroits bien imprévus, sans compter que le voyage en lui-même est bien loin de se faire sans risque.
S’ancrer à la réalité permet à l’esprit de rejoindre son corps sans difficulté une fois le voyage terminé. Sans cela, l’officiant pourrait ne jamais se réveiller.
* L’ancrage nécessite une posture stable et proche du sol. N’oubliez pas que votre corps s’assoupira. Il ne doit pas être choqué par une perte d’équilibre ou un affaissement malvenu.
* Certains sont intimement lié à la terre, comme les nains ou les prêtres de Maphr. Ils éprouvent donc moins de difficulté lors de cette étape. Pour les autres races, une bonne connaissance de soi, un esprit calme et stable, une confiance en ce qui va suivre est essentiel. Un esprit troublé ne parviendra que difficilement à quitter la réalité, et encore davantage à la retrouver.
* En dernier recours, et lors des voyages que l’on sait potentiellement plus dangereux ou problématique, un pentacle d’ancrage peut être prévu. De faible circonférence, il permettra une concentration de son efficacité plus danse. Dessiné à la craie, son lien avec la terre n’en sera que plus puissant. Traditionnellement, son sommet est dirigé vers le point d’entrée de la lune dans le ciel, astre des rêves, appelant ainsi sa protection pour son voyage à venir.
Changement de l’état d’esprit
Le plus dur reste alors à faire. Il faut dans cette étape atteindre le niveau de conscience le plus proche du rêve sans y sombrer. Amener son esprit sur le chemin du sommeil sans y succomber.
Un état méditatif y permet généralement. Il peut éventuellement être agrémenté d’encens de concentration et relaxation. Mais à utiliser avec parcimonie si l’on ne veut pas d’effet pervers.
Certaines traditions voient leurs prêtres passer par un état de transe provoquée par des psalmodiassions, ou litanie répétitives. Les transes amenées par la danse sont cependant à proscrire, l’effort physique nécessitant de le faire ne permettant pas d’obtenir la détente du corps qui permettra la séparation de l’esprit.
Voyage dans le monde des rêves
Une fois parvenu à destination, le mage ou prêtre s’aventure dans un monde aux règles différentes. Il restera l’un des tout puissants de ce lieu, mais sera loin d’y faire pour autant règner sa loi.
Ici, seul le pouvoir de la volonté parvient à obtenir ce que l’on désire. La magie joue son role, mais reste malgré tout secondaire. Voici quelques éléments à ne jamais oublier.
Apparence
L’apparence que l’on arbore est toujours dans les premiers temps de maîtrise inconsciente. Il est aisé de reconnaitre un néophyte en la matière par ses tendances à changer d’apparence continuellement, au gré de ses pensées, ses émotions, son inconscient. Prendre ou conserver une forme en ce lieu n’est qu’une question de volonté, comme bien d’autres choses.
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Interprétation
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Dangers de la magie
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Dangers du voyage
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Conclusion