Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Toutes vos communications écrites pour vos déclarations de guerres et autres échanges entre clans et alliances ou vos plaintes à l'encontre de personnes physiques ou morales.

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mongeliam
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Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Message par mongeliam » mer. 29 juillet 2020 à 01h16

Le courrier est écrit d'une main tremblotante. Son porteur a pour consigne de le remettre à Alaric directement.
Sumbra, le 30 d'Astrée de l'an 958

Capitaine Alaric,


En ce jour, j'ai commandé à des Innommés de m'accompagner à la magistrature de Gludin, pour y récupérer un coffre. Ce coffre a été la cause de la fatigue et malaise croissant lors de la réunion pour préparer l'expédition à Gévurah, et appartenait à Elion. Je me suis fait passer comme porteur d'ordres de votre part pour récupérer ce coffre, en signant une décharge sur place, qui stipule que j'ai bien récupéré les effets personnels du gouverneur en échange.

J'ai donné l'ordre à l'Innommé "Sandale" de porter ce coffre. On est allés jusqu'aux ruines de mon ancien chenil, pour être à l'abri des regards. Sur place, le coffre a agit et rendu sandale épuisé, comme les cristaux de catacombes et nécropoles. On a du le lâcher. L'herbe autour a nécrosé, et le temps que je puisse l'approcher et l'ouvrir, des bêtes de la région (loup et ours) nous ont attaqués. Vu la situation, j'ai ordonné à Euria d'utiliser sa magie pour nous permettre de survivre.

La magie nous a amenés à Gludio, au centre ville. Sur place, j'ai ordonné l'évacuation de civils des cinquante mètres autour, avant d'ouvrir le coffre, qui a commencé à bouger, avant d'exploser. Des traits noirs en sont sortis vers le ciel pour entrer dans la faille qui s'y trouve. Une autre faille s'est creusée dans le sol, et un portail s'est manifesté, aspirant tout ce qui se trouvait à portée, avant de s'effondrer sur lui même et d'exploser dans un souffle violent.

A partir du moment où j'ai pu revenir à moi, gardes, soldats et civils ont cherché à me tuer avec mes Innommés. Les quelques gardes encore sains d'esprits sont morts en nous protégeant. J'ai décidé de quitter la ville avec mon groupe, pour notre survie. Après près d'une heure, des survivants de la garde nous ont rejoins. Après avoir renvoyé les gardes en ville aider ceux qui peuvent l'être, j'ai vidé le château de sa garnison pour les rejoindre.

Le témoignage d'une survivante parle d'un massacre entre habitants comme l'Ire dès qu'on retire un cristal dans la catacombe proche. Après quoi, les berserker sont morts sans prévenir, et de leur corps, une brume noire a rejoins la faille dans le ciel. Celle ci en a grossit. Les corps des berserker n'ont plus de muscles, et leur âme n'a pas rejoint leur dieu. Cette maladie ressemble à celle qui se transmet à Dion et Giran par le portail, et à celle que j'ai. Leur corps devient poussière une fois touchés.

La population de Gludio en veut à la Légion, à la garde et aux Innommés. J'ai décidé d'imposer la loi martiale et d'ouvrir les greniers pour les habitants, quitte à réduire les vivres disponibles sur la durée. Les gardes récupèrent les témoignages confirmant les faits. J'ai quitté la ville pour éviter d'empirer la colère ambiante.

Je compte rester au quartier des général de Giran et essayer de ne pas détruire cette ville aussi.

Cet évènement imprévu est le résultat de mes ordres et actions. J'en suis responsable et j'accepte la sentence qui va être prononcée contre moi.


Revel Abershe,
Commandant des Innommés.

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Euria
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Re: Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Message par Euria » mer. 29 juillet 2020 à 18h28

Une nouvelle lettre arrive à l'attention du capitaine Alaric, celle-ci est apportée par un gros hibou qui semble bien essoufflé d'avoir fait le voyage.

Capitaine Alaric,

Je sais que ce courrier vous trouvera bien après celui de notre Commandant Revel, mais j'espère que que vous en tiendrez compte tout autant.
J'aimerai à travers cette lettre vous conter ma version des faits, du moins telle que je le perçois, et ne saurai rester silencieuse à ce sujet. Tout premièrement, je souhaite préciser que cette présente lettre est rédigée avec l'accord du Commandant et de Sandales. Soyez également assuré que tout ce qui a été raconté dans la première lettre est bien vrai, nous sommes toujours prêts à obéir au chef des Innommés en toutes circonstances, et les faits se sont déroulés tels que décrits.
Je tiens toutefois à apporter une nuance.

L'idée d'aller récupérer le coffre à la magistrature est une décision dont nous avons discuté ensemble. Personne ne s'y est opposé, et nous avons de ce fait notre part de responsabilité tout autant que le Commandant, car la décision fut prise d'un commun accord.

J'aimerai également préciser que le portail que j'ai ouvert pour nous ramener en ville l'a été fait de ma propre volonté. Jugeant nos forces trop amoindries face aux bêtes qui menaçaient de nous tuer, et les voyant diriger leur attention à la fois sur nous et sur le coffre, j'ai pensé que rester ici nous aurait condamnés à une mort certaine, et laisser le coffre sans surveillance me paraissait tout aussi dangereux. Voilà pourquoi je nous ai tous ramené en ville, à l'aide d'un portail magique qui nous a fait attérir, de façon tout à fait aléatoire, sur la place de Gludio.

La suite, Capitaine, vous la connaissez, ainsi que les conséquences qui en découlent. Par cette lettre je vous affirme que nous assumons pleinement nos actes Sandales et moi, et vous prions de bien vouloir appliquer la même sentence que vous prononcerez à l'encontre du commandant Revel, afin que la peine soit partagée tout comme l'ont été nos actes.
Euria

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SerekTei
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Re: Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Message par SerekTei » mer. 29 juillet 2020 à 19h21

Le même hibou, obèse, en porte une deuxième, écrite d'une main différente
Capitaine,

Je me sens obligé de vous écrire pour faire suite au message que vous avez reçu de la part du commandant, vous savez celui où il vous suggère implicitement de le démettre de ses fonctions avant de l'exécuter. En ce qui me concerne, je dois vous signaler que je pense qu'il s'agirait là d'une erreur funeste. Et puisque lui ne vous décrit que la succession de décisions hasardeuses et d'erreurs d'appréciation que nous avons commises ce soir terrible, je dois également vous préciser certains éléments de contexte pour les évaluer de façon impartiale et je vous fais confiance pour en tenir compte.

Le premier point, primordial, est que nous sommes malades, le commandant comme moi-même. Condamnés, comme l'a confirmé le cardinal de l'académie dans un message odieux de mépris. Fatigués, nous le sommes, épuisés même. Irritables, comme jamais. Et aussi terriblement effrayés par le mal qui nous ronge qu'irrésistiblement attirés par la chose qui sommeillait dans ce coffre. Je ne vous parle pas là de curiosité malsaine, mais bien d'une affliction qui nous a embrouillé l'esprit au point que découvrir ce qui nous était dissimulé a pris le dessus sur la notion de risque associé. Vous me rétorquerez probablement que ce n'est pas une circonstance atténuante, mais plutôt une raison supplémentaire de nous mettre à l'écart, ce en quoi je ne peux que vous rejoindre une fois la lucidité revenue. Il est des domaines dans lesquels les décisions ne doivent pas nous incomber, aux quatre innommés malades dont notre commandant.

Le second est que nous avons un mal fou à supporter votre manque de confiance en nous. Vous pourrez me dire que c'est faux, que vous avez confié au commandant et aux innommés de grandes responsabilités, des missions importantes, et la gestion de pans entiers de la légion, et c'est exact. Mais le fait principal persiste. Ce coffre, qui contenait le mal absolu qui a dévasté Gludio, il était dans la magistrature de Gludin, le siège de l'ouest, le quartier général du gouverneur. Nous avons découvert son existence dans la douleur quand vous nous y avez invités, sachant que nous étions malades et que nous y souffririons le martyre, que nous comprendrions que vous en savez bien plus sur le mal noir que ce que vous nous en avez révélé.

Le troisième est l'inertie et l'inaction des nombreux supports que vous nous faites miroiter. Et là, je me dois de revenir sur le mal noir qui ravage non seulement nos organismes, mais également ceux de civils innocents à Dion et maintenant à Giran, de même que celui du Gouverneur lui-même. A nos yeux, ce sujet seul devrait être la priorité absolue de tous. Et pourtant, rien, le néant absolu. Vous nous vantez les mérites de l'académie, de vos savants et de vos mages, et pourtant, nous n'avons strictement rien appris de leur part. Soit ils font des découvertes et les gardent pour eux, soit ils les partagent avec vous mais pas avec nous, soit ils ne cherchent même pas ou ne trouvent strictement rien. Toujours est-il qu'à part faire des réponses creuses trois semaines en retard, ils ne nous sont d'aucune aide. Et j'ai du mal à croire que le Gouverneur n'ait pas été lui-même examiné, que vous ne sachiez pas comment lui a contracté la maladie. Pourtant, là encore, nous ne pouvons faire que des hypothèses, jusqu'à présent nous avions toujours tout partagé avec vous, jamais rien caché. L'inverse n'a pas toujours été vrai.

Notez bien, Capitaine, que je ne cherche pas d'excuses, je m'efforce simplement d'expliquer le contexte dans lequel ces décisions ont été prises. Mon commandant comme Euria me paraissent dévastés, et je dois être le seul de nous trois qui a décidé de prendre ça avec de la distance. Je suis responsable de la mort de plusieurs milliers d'innocents et je me sens capable de vivre avec ça. Vous me trouverez probablement cynique ou insensible, mais je n'ai pas l'intention de me flageller pour ce qui s'est passé. L'idée de chaparder le coffre, c'est la mienne et c'est moi qui ai convaincu les autres, peu importe au fond qu'elle m'ait été suggérée par ce qui y était enfermé ou pas.

L'inaction par rapport au mal noir n'est pas une option, aller faire bisous-bisous avec un conseil paumé au fin fond de l'île des prières n'est pas ce sur quoi on devrait se concentrer. Et contrairement à mes deux acolytes qui s'engageront à n'en pas douter à réparer cette erreur et à ne plus jamais la commettre, je vous affirme pour ma part que je préfèrerais tenter un gambit à nouveau plutôt qu'attendre passivement que ce parasite prenne le contrôle définitif de mon corps et de mon âme, et fasse de moi un jouet de ses velléités d'anéantissement de notre continent.

Aussi, je sollicite votre clémence dans les décisions que vous prendrez à l'égard d'Euria comme de notre commandant. Quant à moi, je me sais condamné, faites ce que vous avez à faire si vous jugez que je représente plus un risque qu'un atout pour la légion et le continent

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Aurus
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Re: Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Message par Aurus » ven. 31 juillet 2020 à 10h08

La missive suivante sera déposée le lendemain au quartier général des Innommés à Giran.
Bonjour.

Dire que je suis déçu et agacé par vos actions est bien en-deçà de ce que j’éprouve en réalité. Malgré la confiance que je portais aux Innommés quand à leurs capacités à gérer habilement des situation de crises, je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous avez décidé de voler le contenu de ce coffre. Je vous aurais autorisé à étudier son contenu sous surveillance si vous m'en aviez fait simplement la demande. Contrairement à ce que vous voulez bien vous faire croire, nous ne vous cachons rien. Votre situation et celle d'Elion m'attriste, tout autant qu'elle m'affecte aussi indirectement. Si j'avais en ma possession une solution facile à mettre en oeuvre ou qu'elle ait été découverte par nos scientifiques, en effet plutôt capricieux, vous le sauriez déjà. Peut-être que cela vous semble difficile à appréhender, mais trouver une solution, ne serait-ce que provisoire à un mal si peu compris, ne peut pas se faire même avec plusieurs mois d'études. C'est la triste vérité. Proposer une solution trop hâtivement serait tout aussi nuisible à la santé des malades. Nos érudits et ceux amenés par les Kamaëls s'activent tous les jours pour faire au plus vite. Je vous prierais de leur laisser encore un peu de temps.

Sachez que je suis outré d'apprendre que vous pensiez, ne serait-ce qu'un instant, que nous étions au courant pour le mal contenu dans le coffre. Aux dernières nouvelles, ce qui y a été déposé en dernier, sont les bracelets que vous aviez ramené avec vos expéditions, qui à ce moment là ne semblait pas plus dangereux que n'importe quel autre bracelet. Suivant cette logique je pourrais tout autant vous accuser d'avoir voulu nuire à l'Ouest en nous ramenant ces objets. Cela serait tout aussi insensé.

Trouvez une solution au mal sombre est évidemment une des priorités. Vous le savez, c'est la guerre, un moindre faux pas, avec nos effectifs déjà plus que limité nous condamnera tous, même les personnes saines. Il est évidement que dans ce contexte, une grande partie des esprits les plus brillants sont déjà occupés. L'Académie, n'est qu'une fraction de ce qu'elle a été avant la césure avec le Nord. Même si cela vous a semblé une éternité, la décision de la cardinale Hazel de nous aider, n'est pas sans conséquence. Je ne vais pas entrer dans les détails ici, elle saura vous l'expliquer en temps voulu, mais son acte s'apparente à de la trahison pour l'Académie, punie par la mort. Vous êtes près à sacrifier votre vie pour cette cause, c'est tout aussi vrai pour elle.

J'en reviens brièvement à la cité de Cérulys. Que cela soit pour vous ou pour moi, la nouvelle qu'un autre territoire soit encore indépendant de l'Ire fût des plus surprenante. La cité et ses alentours sont visiblement capables de fournir des quantités importantes de nourriture en plus d'avoir une force armée non négligeable et tout cela est mit à notre disposition dès la libération de leurs proches de Heine. Avoir prit connaissance si tôt de leur volonté à nous aider était sans doute un des plus grand bien qu'il puisse nous arriver et malgré cela vous semblez ne pas en saisir la portée. Peut-être que d'être à Giran ou à Heine pendant ces quelques heures vous aurait permit d'aider un peu ces cités, mais laisser moi douter du fait que cela aurait été plus efficace que d'avoir une population complète prête à nous aider. Et je trouve cela encore plus malvenu de votre part, avec ce que vous avez provoqué à Gludio, territoire jusqu'alors en bonne santé.

Là où la population de Gludio nous soutenait, une insurrection est à redouter. Quelque chose dont avions pas besoin. Vous souhaitez vous repentir pour vos actes, très bien. Je vous invite à venir en discuter avec moi ce Jeriel, le 16 Vertefeuille à Gludio directement. Votre absence sera considérée comme trahison envers l'Ouest et je n'hésiterais pas à vous faire abattre à vu.


Alaric, Capitaine de la garde.
En charge de l'Aile Pourpre, ses requêtes, institutions et PNJ. Responsable de la race kamaëlle.

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Re: Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Message par Aurus » ven. 31 juillet 2020 à 10h42

Spoiler:
Samedi après-midi ou dimanche après-midi, selon votre présence.
En charge de l'Aile Pourpre, ses requêtes, institutions et PNJ. Responsable de la race kamaëlle.

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Re: Missive urgente à l'attention du capitaine Alaric

Message par Ryubankai » ven. 31 juillet 2020 à 18h47

Dans de longues phrases alambiquées et maladroites qui traduisent un manque d’expérience dans l’écriture mêlée d’une fougue importante, le maître d’armes pris la plume pour tenter d’apporter son avis et ses réflexions suite à l’explosion de Gludio.
Verdel, le 11 Vertefeuille 958
Capitaine Alaric,

Je me permets de vous écrire ces quelques lignes, après avoir pris connaissance de votre courrier à l’égard des Innommés, et dans l'espoir de votre compréhension.

Certains de nos compagnons ont commis une erreur qui a déclenché une catastrophe. Elle nous affecte tous dans notre âme. Oublier cette catastrophe n’est pas possible et sera lourde de conséquences, humaines et stratégiques. Cependant, les innommés sont-ils vraiment les responsables ? Je préfère penser que c’est l’Ire qui nous a porté à un coup mortel en se servant de notre curiosité, de nos instincts de doute ou de soupçon. Ils n'ont pas pris toutes les dispositions nécessaires et c’est un tort, mais peut-être nous ont-ils dans leur maladresse sauvé d’un cataclysme bien pire ?

Je vous implore de prononcer la clémence pour ceux qui ont fait une erreur. Car combien de vies ont pu être épargnées grâce à eux, et de combien de vies nous serions privés si ils ne participaient plus à notre combat commun? Nous avons besoin d'eux, besoin de tous. Leur dette sera dure à rembourser, mais je vous prie de leur laisser une chance de l’honorer. Vivre avec ce drame sur les épaules qui se rappellera à eux chaque jour est la plus grande des punitions. Mais nous priver de leur service, c’est punir tous les peuples de l’Ouest.

Nous les innommés, ne sommes pas des politiciens. Et de part ce fait, nous nous en méfions. Les cachotteries, les sournoiseries, les manipulations sont autant d'armes alimentées par de nombreuses rumeurs et légendes qui ressortent immédiatement lorsque l'on pense à la politique. Aussi, même si nous ne pouvons que constater votre bonne fois et assumer notre bêtise, veuillez relever qu'il n'y a pas de fumée sans feu et que dès lors, il y a du avoir des attitudes, des étrangetés qui ont conduit à des soupçons. Ceux-là ont entraînés la catastrophe que nous connaissons. Les responsabilités pourraient être partagées, et nous avons sans doute tous joués un rôle dans cette histoire. L’Ire bestiale et leurs instigateurs qui nous forcent à cette guerre et usent de magies que nous ne savons pas maitriser me semble d’ailleurs être les principaux responsables. Quoi qu’il en soit, je gage que si nous devons continuer dans cette guerre ensemble, nous devrions le faire avec encore plus de clarté et de concertation entre vous la légion, et nous Innommés afin de ne pas avoir le moindre soupçon.

Nous les Innommés, avons vu notre rôle évoluer drastiquement en quelques mois, passant de simple mercenaire à intendant de toute une ville. Il n’est pas, à mon sens, possible de se voir accorder autant de libertés sans en avoir les compétences, et y parvenir sans commettre d’erreurs.

Nous les innommés, sommes des gens honnêtes qui avons mis notre vie au service de cette cause commune, sauver le continent de son extinction. Et si la sanction envers les innommés pour cette erreur était trop sévère, elle servirait les dessins de l'Ire et de la machinerie qui sévit en nous déchirant et nous affaiblissant. Au nom des innommés je vous demande la clémence. Au nom des peuples libres de l'ouest, je demande de ne pas attiser la vengeance contre nous, mais contre nos véritables ennemis. Cela demande un effort important au vu de votre tristesse et de votre déception, je l'entends, mais vous êtes un homme remarquable et vous aurez l'intelligence je n'en doute pas de surmonter cette horrible histoire. Cela demandera un effort quasiment insurmontable aux habitants survivant de Gludio, pour qui le désastre est à l'image de leur chagrin. Alors, toujours dans cette idée de fédérer et non de déchirer, je vous demande humblement de nous aider à retourner cette colère et cette amertume non pas sur les Innommés mais sur notre véritable ennemi. Je suis certain que dans ce genre de situation, un orateur tel que vous sait parfaitement amener le plus grand nombre à regarder dans le bon sens, celui qui sert la cause. Nous avons je crois aujourd’hui besoin de ce talent.

L’erreur est possible, il y en a dans toute guerre. Si nous sanctionnons l’erreur, nous sanctionnons l’initiative, et si nous faisons cela, alors nous sommes morts, tous morts. Ceux qui ne font rien ne peuvent pas se tromper, mais ne peuvent pas gagner non plus, jamais. Vous le savez bien j’en suis sûr.

Enfin et pour conclure, je souhaite vous indiquer que je suis solidaire de mes compagnons et donc, je souhaite que mon sort ne soit pas différent de celui de mes compagnons. Il a fallu du courage, de la détermination et de l’audace pour faire cette action. Je reconnais ce talent en mes compagnons même s’il a été mal employé. Nous avons besoin de cela pour gagner, et je veux gagner. Aussi si vous les condamnez pour leurs actes plus que nécessaire et sans attendre la fin de la guerre, vous risquez de nous condamner tous à périr, aussi j’aime autant recevoir le même châtiment.

Nous sommes tous dans cette guerre et devons-y demeurer unis, quoi qu’il puisse se passer. Seule l’unité nous permettra de gagner et si elle est ébranlée, elle doit aussitôt être reconstituée, et ne jamais laisser l’amertume permettre de la fissurer.

Je m’en remets à votre jugement et me tiens à votre disposition pour en débattre, ou pour toute action qui vous paraîtrait bonne pour m’employer au mieux à servir notre cause commune.

Khalaart Noya, Innommé

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