Missive à la Compagnie du Phénix Arden

[Amanda]

Très cher,

En tant que dionnoise, je tien à vous souhaiter la bienvenu à Dion. J'espère que votre voyage s'est bien passé.

L'arrivé de votre convoi en ville était accueilli avec la plus grande joie par moi-même et les autres commerçants avec qui j'ai discuté. Nous espérons que par votre présence vous ferez tourner l'économie local. Que ce soit de faire referrer vos chevaux, réparer une roue de chariot, acheter les fruits de saison ou vous loger à l'auberge. Tout comme l'emploi de travailleurs locaux si vous en avez besoin.

Il faut dire que quelques rumeurs et inquiétudes commencent à émerger de vos activités. Les nombreux coût de marteau sont certes un désagrément mineur en autant que vous respectez les horaires établis par la ville à cette effet. Toutefois, des inquiétudes, que vous ramèneriez la guerre avec vous avec votre activité secrète et vos nombreux gardes, commencent à naitre. Cacher quelque chose est la meilleure manière t'attiser la flamme de la crainte.

J'espère que cette missive vous aura permit de prendre conscience de ce petit froissement qui ne demande qu'à être redressé de la manière qui vous semble la meilleure. Au plaisir de pouvoir faire affaire avec vous. Dion est un lieu paisible et merveilleux qui ne demande qu'à vous ouvrir sa porte.

[Hellymaine]

Cette missive aura été transmise à Hortense, qui prenant le temps d'y répondre, l'aura retourné au messager ne sachant pas qui en est l'auteur mais s'en doutant vu les éléments la composant.

Madame,

Je vous remercie pour votre accueil et par cette missive je tiens à répondre à vos inquiétudes étant moi-même de Floran et bien connue des Dionnais et Dionnaises.
Nos travaux ne dureront que très peu de temps je vous l'affirme et, comme vous avez pu le constater les nuisances sonores se terminent bien avant la fin du jour.
Ils sont menés en accord avec le Préfet de la cité et nous repartirons dès que ces derniers seront achevés.
Je vous remercie pour votre proposition concernant le ferrage de nos chevaux, j'en déduis donc que vous êtes la Maréchale Ferrand que j'avais rencontré en compagnie de Sieur Olrik.
Pour la nourriture, mon exploitation sur les terres florannaises et ma gestion des terres dionnaises sous les ordres du Gouverneur font que nos hommes ne manquent de rien.

Je passerai néanmoins vous rencontrer afin de convenir d'un devis pour l'entretien de nos chevaux avant notre départ. Dites moi vos disponibilités et je tacherai de me libérer en fonction.

Au plaisir de vous rencontrer à nouveau.

Hortense Larchet.
Capitaine des Innomés et de la Compagnie du Phénix Ardent.