Vae Soli • Lineage II

Grâce aux efforts de certaines personnes pouvant postuler au titre de héros de l'Ouest, les positions de la Légion Azure et de la Garde de Fer aux alentours du Fort d'Antharas seraient renforcées.

Les armes de sièges présentes dans le Fort couvriraient, sous leur portée, une ligne avancée de catapultes menaçant l'Ire jusqu'aux limites de la Catacombe des Apostats. Les troupes de l'Ouest pourraient circuler dans la zone plus aisément, chacune de leur sortie étant précédée de quelques salves de projectiles sur les positions de l'Ire.

Les Gardes de Fer disparus depuis quelques semaines seraient revenus à la Forteresse d'Antharas, l'armure sale et la lame empourprée. Le Capitaine Alaric se serait longuement entretenu avec eux avant de leur donner congé.

Des soldats auraient aperçu le Capitaine Alaric s'entretenir avec son Lieutenant. Malgré quelques éclats de voix, accompagnés de quintes de toux pour l'un d'eux, les deux hommes seraient parvenus à un accord.

Le Capitaine Alaric serait, pour l'heure, toujours entre les murs de la Forteresse d'Antharas, à préparer ses prochaines manœuvres militaires. Le Lieutenant, quant à lui, étudierait rapports et plans dans ses quartiers.

Alors que de nouvelles recrues viendraient épaissir les rangs de la Garde de Fer, le Capitaine Alaric aurait entraîné une bonne part de ses soldats hors des murs de la Forteresse d'Antharas afin de réaliser des manœuvres préalables à l'assaut du camp Mahum.

Des créatures bestiales auraient pénétré dans un village à l'Est de la Forteresse d'Antharas, entraînant la fuite de certains des habitants.

Deux contingents de Gardes de Fer, aux ordres incompatibles, seraient intervenus. Après de brèves tractations, les fuyards auraient été embarqués sur des barges, tandis que les habitants n'ayant pas fui à l'arrivée des bêtes auraient connu le même sort que les engeances de l'Ire.

Les survivants auraient été enfermés dans les geôles de la Forteresse.

A la Forteresse d'Antharas, il se murmurerait que le Lieutenant Jaërt, après avoir rendu un jugement, aurait enfourché la monture la plus rapide mise à sa disposition et serait parti en direction du Nord-Est.

Des Gardes de Fer disparaissant à la nuit tombée reviendraient à l'aube, épuisés.

Le Capitaine Alaric aurait fait porter des centaines de barils scellés au front.

Après plusieurs semaines d'absence, le Lieutenant Jaërt serait de retour au Fort d'Antharas, accompagné d'une Résistante se comportant presque comme son Ombre et de quelques uns de ses compagnons.

Des regroupements hétéroclites se joindraient peu à peu aux Légions de l'Ouest, leur prodiguant conseils et astuces face à leur ennemi commun.

7 Astrée 960
Oren, centre-ville, immédiatement après la libération

À peine les combats finis, certains des belligérants, deux humaines et deux elfes, un mâle et une femelle, auraient été vus en ville aidant à nettoyer la ville des corps laissés là par le combat et l'intervention des dragons, sans doute dans l'optique d'éviter toute propagation de maladie, et prenant en charge les blessés encore sur place. Au milieu des corps de Mahums calcinés et lacérés et de ceux des braves tombés pour libérer la cité, ces derniers ont trouvé un survivant, presque miraculé, immédiatement pris en charge par la soigneuse elfe du groupe.
Ce n'est qu'au petit matin que le petit groupe aurait quitté la cité, le plus gros des corps ayant été chargé sur des chariots de transport, probablement dans le but d'être brûlés en périphérie de la ville dans le cas des Mahums, tandis que les civils devraient être rendus à leur famille et les soldats à l'ost encore en place au pied de la ville.

Jeriel, le 10 d'Astrée de l'an 960 (Printemps)

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Après la bataille, les blessés ont été ramenés dans les campements autour de la Cité d'Oren ou dans des baraquements réquisitionnés pour l'occasion. Au 10 d'Astrée, moins de cinq cent légionnaires manquent à l'appel. Les morts sur le champ de bataille et dans la ville ont été récupérés pour partie et brûlés dans le respect des traditions.

Sinon le quartier où le dragon a déchaîné sa colère contre les Mahums, la ville d'Oren souffre de peu de dommages lourds. La reconstruction de la partie meurtrie de la ville a démarré sans tarder, au lendemain de la bataille.

Les patrouilles de Gardes de Fer se multiplient dans l'enceinte de la Cité. La population est partagée entre la reconnaissance envers ses libérateurs et la colère d'avoir vu une partie de ses voisins et ses constructions évanouis dans le souffle du dragon.

Jeriel, le 4 Vertefeuille de l'an 960 (Printemps)

Des habitants et gardes auraient aperçu une vouivre passer au large de la cité, et se diriger vers le Nord.
Les langues les plus pendues diront que la bête était montée par une femme.

[Rappel, seul le quartier sud-est a été lourdement endommagé.]

Le commandant adjoint des Innommés, reconnaissable à sa trogne cassée, qu'on voit peu souvent affairé à la gestion de troupes, ou même à faire grand chose en public, serait passé en ville. Il aura donné des ordres aux troupes sur place sur lesquelles il devrait avoir autorité, avec la consigne de "Bazarder tous les débris qui flottent et des arbres dans le lac". C'est ce qui fut retenu après traduction en tout cas.

28 Brûleblé de l'an 960
Portée : Oren

Depuis quelques jours, des détachements de cavaliers de la Garde de Fer réaliseraient des percées en direction de la Tour d'Ivoire.

Dans le camp, des régiments se prépareraient à marcher par-delà le fleuve.

Laissant la charge du siège du château d'Oren à ses aides de camp les plus compétents, le Capitaine Alaric mènerait ses troupes les plus expérimentées jusqu'aux pieds de la Tour d'Ivoire, enfonçant les lignes ennemies et ne se préoccupant pas d'être encerclé. Son départ aurait fait suite aux rapports de certains de ses éclaireurs.

Une étrange rumeur se répandrait parmi les soldats : depuis le témoignage quasi-divin de la Tour d'Ivoire, les bêtes aux alentours directs de la Tour, voire pour certaines à près de trois jours de marche de celle-ci, reviendraient à leur nature première. Orcs, Hommes-lézards et Mahums ne toléreraient plus leur cohabitation, et des tribus au sein de chacune des espèces se reconstitueraient peu à peu. Certains soldats, circonspects, auraient même assisté à la reddition de certains de leurs ennemis.

Le Capitaine Alaric, quant à lui, ne serait toujours pas revenu de sa percée.

Après un mois de campagne par-delà la ligne de front, profitant de la désorganisation soudaine des adversaires de l'Ouest, le Capitaine Alaric serait reparu au camp d'Oren, l'épée plus empourprée que jamais et l'armure poisseuse du sang de ses victimes.

Les bêtes étant particulièrement désorganisées dans un large rayon autour de la Tour d'Ivoire, les alliances entre les différentes races et tribus semblant s'être disloquées, le Légat préparerait ses hommes à une large offensive pour reprendre le territoire.

10 Brilleblé de l'an 961

27 Brilleblé de l'an 961