[BG Humain] Lodyl Athael

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Eriengaal
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[BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » lun. 4 janvier 2021 à 02h46

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Nom : Athael

Prénom : Lodyl

Titre : variable

Age : 24 ans au début de son périple, 25 désormais.

Sexe : Mâle

Race : humain

 

Métier : épée louée

Compétences : C’est un épéiste de grand talent, issue d’une longue lignée qui a toujours su être présente pour défendre Elmoraden en des temps difficiles.

 

Martiales : il lui a été enseigné à se défendre avec une, deux épées, un arc, un bouclier. Sa famille, dont il s’est éloigné, lui a appris à faire bien plus que se défendre.

Magie : sans savoir réellement mettre un nom dessus, il a toujours senti en lui une affinité avec la magie du vent, et le vent en général.

Social : Quand il est lui-même, c’est un homme taquin, excessivement sûr de lui, parfois arrogant, mais indéniablement doté d’un certain charisme. Au-delà de ses mots, c’est sa communication non verbale qui pourra marquer. Il est particulièrement tactile et familier, mais rarement embarrassant.

 

Alignement : chaotique neutre.

Langues parlées : Commun.

 

Description physique: Lodyl est un homme qui attire les regards. Grand, des cheveux cendrés mi-longs en bataille qui surplombent des yeux gris-vert félins, des traits finement dessinés, une barbe de quelques jours finement taillée, il est beau garçon, et il le sait. Très grand et élancé pour un humain, le maniement des armes a dessiné sur son corps une musculature qui trahit le temps passé à l’exercice. Son regard narquois, son air goguenard, pourront parfois agacer ses interlocuteurs, mais sa familiarité lui octroie généralement la sympathie. Le plus souvent en armure légère, épées à la taille, il est très souvent accompagné d’un jeune loup.

 

Description mentale: Lodyl est familier, plein de bons mots, et retient rarement sa capacité à séduire. Solitaire, pourtant, il se mêle aux autres surtout pour faire le spectacle, pour laisser voir un personnage guilleret, enjoué, assez éloigné de celui qu’il est lorsqu’il retrouve sa solitude. Les terres de l’Est lui manquent, et il semble marqué par la traversée des montagnes qu’il a du entreprendre pour arriver en Elmoraden. Il a été gravement blessé voilà peu, lors d’un raid contre des bandits, et s’il n’a guère de souvenirs de ce qui s’est passé, il semble souffrir de quelques troubles de la personnalité depuis.

 

Situation financière : il vient d’une famille plutôt aisée d’une des villes de l’est, mais s’en est éloigné afin de rechercher les origines de sa famille à la demande de sa mère.

Comportement social : Lodyl est chaleureux, familier à l’excès, toujours prompt à sortir un bon mot ou un compliment à une jolie fille. Impétueux, il pourra regretter certains comportements après coup, mais maintiendra le cap vent debout sur le moment.

Type d’éducation reçue : petite noblesse Vanoriane.

Influence : son patronyme est connu dans les  terres de l’Est. Les origines de sa famille remontant à l’Elmoraden des temps anciens, il cherche à en apprendre plus sur une famille aujourd’hui oubliée.

Pensée politique : se méfie de tous ceux qui semblent intéressés par le pouvoir d’une manière ou d’une autre. Il part du principe que qui veut le pouvoir est un dangereux mégalomane.

Croyances : Sans douter de leur existence, sa foi n’est que modérée. Einhasad est une harpie, Gran Kain un crétin orgueilleux qui ne pense qu’avec sa queue, Shilen une dinde hystérique, Eva une gourgandine aussi finaude qu’une fille de joie après 5 ou 6 pintes. Il a une relative sympathie, toutefois, pour Maphr et Pa’agrio, pour leur goût moins prononcé du drame, et surtout Sayha, parce que s’il avait eu une famille aussi dysfonctionnelle, lui aussi se serait barré en courant.

 

Relations extérieures :

 

Elfes : sympa, respectueux, mais bien souvent, ils ont l’air d’avoir un sérieux balai dans le cul.

Humains : il a grandi avec eux, et sait leur goût pour la tricherie et la manipulation. Leur brève existence semble les pousser à vivre trop vite. Lui préfère prendre son temps.

Kamaels : très intrigué par cette race plutôt rare. Il rêve de s’en envoyer une.

Nains : de bons potes de bringue. Un peu trop obsédés par l’argent, mais sympa, en dehors de ça.

Orcs : un peu trop grégaires à son goût et définitivement enivrés par leur propre force,au point parfois d’en être téméraires, voire pas très intelligents.

Sombres : il connaît l’histoire, il sait leur passé et les trucs de tarés que certains ont pu faire. Sait aussi qu’on ne juge pas un bouquin à sa couverture. Et puis, les femmes sombres sont tellement canons…
Dernière modification par Eriengaal le dim. 14 février 2021 à 10h13, modifié 5 fois.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » lun. 4 janvier 2021 à 03h10

Je garantis pas qu'il n'y aura pas quelques changements mineurs dans la fiche perso, mais c'est une base ^^
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Shimy » lun. 4 janvier 2021 à 08h49

C'est r'parti ! Tu veux que je mette le BG de Jodian en attente ?
Fouiner est notre métier.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » lun. 4 janvier 2021 à 17h21

Personnalité N°2
Nom : Eldanae

Prénom : Imazaël

Titre : son nom

Age : 502 ans (25 humain physiquement)

Sexe : Mâle

Race : Elfe (dans un corps d’humain)

 

 

Métier : Archer

Compétences : assassin.

 

Martiales : il est un archer d’une précision redoutable. Il se souvient d’avoir un nombre de victimes conséquent dont il ne se cache pas, sans citer de nom.

Magie : aucune.

Social : Imazaël est un loup solitaire. Il rechignera à partager de son temps avec quiconque, a fortiori les non-elfes.

 

Alignement : Loyal mauvais.

Langues parlées : elfique, commun.

 

Description physique: Ses traits purement physiques sont naturellement ceux de Lodyl. Quand il l’habite, son regard se fait plus distant, et il semble chercher à cacher sa présence. Ce corps massif, qui lui est étranger, est un supplice pour un assassin dont la petite taille était un atout. Il semble être dégoûté par sa propre image.
En sa présence, le loup deviendra agressif, ou s'enfuira.

 

Description mentale: Imazaël est un loup solitaire, qui nourrit une haine conséquente de tout ceux qui ne sont pas elfes. Son incarnation dans un corps humain lui paraît être une malédiction. Il cherche à tout prix à se débarrasser de ce corps qui l’encombre. Il soupçonne la vengeance dun mage.

 

Situation financière : Assassin réputé, il se dirait habitué à une vie de luxe. Il n’a, aujourd’hui, que les possessions de Lodyl

Comportement social : il préférerait cracher à la gueule des non-elfes que leur adresser la parole, mais sa condition le force à plus d’humilité pour se sortir de cette situation incommodante.

Type d’éducation reçue : Culte d’Eva. Aveuglément.

Influence : Aucune. Nul ne le connaît. Nul ne l’a connu réellement sous sa véritable identité.

Pensée politique : Théocrate.

Croyances

Einhasad : Une faible, qui n’a pas eu le courage, ou l’intelligence, d’annihiler shilen et de se soumettre à Eva.

Gran Kain : a perdu son statut divin le jour où il a forniqué avec sa fille.

Eva : Idolâtrie absolue

Shilen : Une chienne qui aura ce qu’elle mérite. 

Sahya : doute de son existence, mais le tolère tant qu’il ne se met pas en travers de la voie d’Eva.

Pa'agrio : Le père des orcs. Suffisant pour le haïr.

Maphr : sans opinion. Doute de son existence.


Relations extérieures :
Elfes : Les seuls êtres dignes de confiance en ce monde.
Humains : ils sont à jamais marqué du sceau des traîtres.
Kamaels : ils n’ont même pas été créés par les dieux. Tout juste bons à faire des esclaves.
Nains : Des orfèvres dès qu’il s’agit de créer des choses matérielles. Au-delà de cela, des ivrognes écervelés et méprisables.
Orcs : Des bêtes indignes d’être même considérés.
Dernière modification par Eriengaal le jeu. 25 février 2021 à 11h15, modifié 5 fois.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » mer. 13 janvier 2021 à 21h11

Personnalité N°3
Nom : Athael

Prénom : Kyon

Titre : Seigneur

Age : 47 ans (physiquement, 25)

Sexe : Mâle

Race : humain

 

 

Métier : Maitre-Chevalier de l'Ordre des Chevaliers d'Aden

Compétences : C’est avant tout un guerrier, qui a appris les us de la chevalerie au cours de sa très longue carrière.

 

Martiales : Il est redoutable armé d’un bâton de combat (pole) ou d’une épée à 2 mains

Magie : Avec l’âge, il a développé un certain don pour la magie de lumière offensive (RP).

Social : il est extrêmement désorienté. Ces derniers souvenirs prédatent l’explosion des fontaines de sang. Ses derniers sont confus, mais c’est un homme de valeur, courtois, qui cherche avant tout à comprendre ce qui s’est passé.

 

Alignement : Loyal neutre.

Langues parlées : Commun, Elfique, et de vagues notions de sombre grâce à son ancienne amante, Reincha.

Description physique:Sous les traits de Lodyl, Kyon est un homme jeune, mais aux traits plus apaisés que Lodyl. Il tend à parfois fermer les yeux de longues minutes, notamment s’il est amené à se battre. Il préférera une armure lourde aux armures légères de Lodyl. Sayha semble décontenancé en la présence de Kyon : sans lui montrer d’hostilité, le loup suivra l’humain à distance raisonnable.

Les critères physiques purs sont les mêmes que pour Lodyl, mais sa posture est plus droite et son port de tête plus altier.

 

Description mentale: Kyon est habitué au respect de l’étiquette. Ses manières, du fait de l’évolution des mœurs, pourront parfois sembler obséquieuses, mais il s’assurera d’être courtois en toute circonstance. Il se soucie du destin d’une dénommée Sinwän, son épouse, et de leur enfant. Bien que gardant ses réserves, il est accablé de ne pas reconnaître le monde qu’il a connu.

 

Situation financière : il possédait une certaine fortune, et se retrouve relativement dépourvu dans la peau de Lodyl.

Comportement social : Kyon est un homme d’honneur avant tout. Il tache d’affronter cette épreuve avec dignité, et ne laisse que peu transparaître sa douleur de ne pas retrouver le monde qu’il a connu. Son habitude de l’étiquette et évidente,  et lui attire la sympathie de la noblesse, en général.

Type d’éducation reçue : Chevalerie, noblesse.

Influence : Tout ceux qu’il avait connus sont morts.

Pensée politique : Oligarchique, il pense qu'un seul roi ne peut unir toutes les contrées du continent.

Croyances :

Einhasad : Foi conséquente
Gran Kain : Image du père maudit
Eva : Respect
Shilen : Respect teinté de compassion
Sahya : sans opinion
Pa’agrio : Respect et intérêt pour la force de son peuple
Maphr : Respect


Relations extérieures :
Elfes : Confiance, de prime abord, mais se fait une opinion après quelques mots seulement
Humains : laisse sa chance à chacun
Kamaels : Sans opinion. N’en a jamais réellement frequenté.
Nains : Une certaine confiance d'entrée. Un de ces très bons amis, Yelkin, était un paladin de Maphr.
Orques : Sait forcer leur confiance et leur amitié, mais garde sa confiance au premier abord.
Sombres : Accorde sa chance à chacun, tout en restant méfiant tant qu'il n'a pas pleinement confiance.
Dernière modification par Eriengaal le jeu. 25 février 2021 à 11h17, modifié 3 fois.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » mer. 13 janvier 2021 à 21h15

Résumé :

Lodyl est l’un des descendants de la famille Athael, une ancienne grande famille d'Elmoraden que la grande catastrophe et les événements ont poussée à migrer dans une ville de l’ouest nommée Vanoria. Un peu en marge de sa famille du fait de sa soif de liberté. Sa famille lui propose de tenter de rejoindre l'Ouest pour retrouver les origines de sa famille, et Lodyl part, accompagné de son jeune loup, Sayha. Son voyage dure plusieurs semaines, au cours desquelles Lodyl manque plusieurs fois de perdre la vie lors de la traversée des montagnes qui séparent l’est et l’ouest. Il parvient enfin à franchir le massif à hauteur de la chute des anges, dont il décide de suivre le cours, jusqu’à la forêt des miroirs où il est attaqué par des monstres. Mis en difficulté, il décide de fuir et prend par la force des choses la direction du sud, où il trouve la forteresse du chasseur envahie par l'Ire bestiale. Il parvient à passer sans se faire repérer, pour se retrouver nez-à-nez avec de nouvelles montagnes qu’il décide de gravir, espérant y trouver son salut, mais il glisse et dévale la montagne, échouant dans la vallée des dragons, non loin de l’antre d'Antharas. Complètement perdu, il erre plusieurs jours dans la vallée des dragons, ne croisant pas âme qui vive, réchappant de peu à la mort en plusieurs occasions, ne devant son salut qu’à son loup, Sayha, qui l’aura défendu contre des prédateurs. Il parvient finalement, à cours de vivres et d’eau, à s’extraire du désert, seulement pour tomber sur une charge d'Oel Mahum dans la vallée de la mort se ruant sur une armée vraisemblablement civilisée. Contraints de contourner la horde par l’arrière, Lodyl et Sayha rejoignirent le cours d’eau menant au lac Iris, qu’ils longèrent par le sud, se réapprovisionnant en eau et en poissons, restant près des montagnes pour éviter de se faire repérer par les tribus constituant l’Ire. Après quelques jours de marche, il voit enfin, loin au sud, la Tour de Cruma, et parvient à rejoindre la forteresse du pic de dragon, mais celui-ci est envahi par une tribu de Silenos. Les terres au nord semblant plus calmes, lui et Sayha se dirige vers la forteresse elfique, mais ils tombent nez-à-nez avec une troupe d’éclaireurs Silenos qui venaient de tuer une famille elfe tentant de fuir par barque le long du cours d’eau au sud de Cefedellen. La confrontation tourne à l’avantage de l’humain mais son loup est blessé, Lodyl le charge dans la barque et les deux suivent le cours de l’eau, s’allongeant dans le rafiot à la vue du moindre danger, mais avant de n'atteindre Gludio par le nord, leur embarcation est interceptée par quelques membres d'un groupe de miliciens en route pour régler son compte à une troupe de bandits s’attaquant aux caravanes de marchands quittant Gludio. Deux d’entre eux rentrant informer le commandement sur Gludio de l’avancée du guet-apens tendu aux bandits, Lodyl leur confie son loup avec pour consigne de leur faire soigner contre son aide face aux maraudeurs. Sayha et les deux messagers partent vers le sud, tandis que Lodyl et les trois autres prennent au nord. Le combat tourne à l’avantage des miliciens, jusqu’à ce que les bandits libèrent un orc sauvage sur le champ de bataille. Lodyl fait montre de son adresse avec ses épées, et se retrouve parmi les derniers survivants du carnage, mais alors qu’il s’attaque à l’orc, il est violemment projeté le dos contre un arbre, et tombe inconscient. Retrouvé toujours inconscient au milieu du charnier parmi une poignée de survivants quelques jours plus tard, il est amené à l’hôpital de Gludio, où il ne reprend pas conscience pendant quelques semaines, seulement gardé en vie par l’acharnement d’une infirmière, Jensiah Fécard.

[Debut gameplay ici]

Appelées en renfort par cette dernière, Hortense et Euria arrivent à l'hôpital de Gludio, délaissé par les médecins, où le peu de personnel restant semble complètement dépassé. Lasse et surmenée, Jensiah leur explique que le patient ne semble pas pouvoir émerger. Les deux soigneuses rejoignent l'alcôve où se trouve le jeune homme, dans un premier temps défendu par Sayha, méfiant, et finissent par noter quelque chose de curieux avec son dos meurtri. Après diverses manipulations, Hortense replace une cervicale d'un mouvement sec, provoquant le réveil paniqué du patient et et un cri de douleur terrifié. Sayha quitte alors la chambre, visiblement désintéressé par son maître. D'abord méfiant, il finit par se calmer, faisant preuve d'une certaine courtoisie à l'égard de ses bienfaitrices. Hortense devant s'absenter, Euria termine les soins sur le malheureux, dont les propos, malgré la courtoisie, semblent incohérents, persuadé d'être peu après la mort du roi Garius. Il revendique s'appeler Kyon Athael et être membre de l'ordre des chevaliers d'Aden, provoquant l'embarras de la soigneuse, qui ne lui révèle pas le destin de la ville.
Visitant le patient le lendemain, l'elfe s'entretient brièvement avec l'infirmière, laquelle lui soutient que le patient a prétendu être un elfe dans la matinée. Euria retrouve le patient, son loup allongé calmement sur ses jambes, encore endormi. Lodyl se réveille alors, et n'a aucun souvenir de la veille. Il semble en revanche plus faible et se plaint de son dos. Euria l'interroge sur les circonstances de son arrivée ici, et le jeune homme lui offre un récit concordant davantage avec la réalité, bien qu'il prétende venir d'une cité par delà les montagnes de l'est. Interrogé sur son nom, il lui dit s'appeler Lodyl Athael, et la prévient de la menace de l'Ire, avant de s'endormir à nouveau, toujours veillé par son loup.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » ven. 22 janvier 2021 à 22h43

Andielle montait lentement la petite côte qui menait au petit village de Qombart, haletant quelque peu. La pente était escarpée, et il n’était pas question que la carriole qui l’avait amenée ici depuis Vanoria puisse accéder au hameau, dont les habitants travaillaient traditionnellement les champs qu’elle et son chauffeur venaient de traverser. Les années avaient offert à son corps quelques livres supplémentaires sur la balance dont elle se serait volontiers passée en cet instant. Elle n’était pas ronde, véritablement, pour une femme approchant la cinquantaine, mais ses jambes et ses hanches s’étaient, peu à peu, faites plus potelées. Elle marqua une pause, desserra l’étreinte du foulard qui enlaçait son cou, puis se décida à le retirer complètement. Elle épongea les quelques perles de sueur qui naissaient sur son front et ses tempes, rabattit les mains sur ses hanches, et prit quelques minutes pour reprendre son souffle. Elle se retourna et s’offrit un instant pour savourer la vue. L’effort était conséquent, mais la récompense le valait. Il lui restait encore une demi-lieue à grimper sur cette route de terre cahoteuse pour atteindre son but, mais déjà la vallée toute entière s’offrait à elle. Au bas de l’ascension, la piste qui la ramènerait plus tard à Vanoria se dessinait tel un fil, au bas des champs, et partait s’éteindre dans le lointain de l'horizon, sur la droite. Le long de celle-ci, un petit cours d’eau, utilisé par les fermiers pour irriguer leurs récoltes, surlignait de bleu la piste sur plusieurs lieues, avant de prendre la direction du sud, un peu plus loin. Les champs, qui lui succédaient, étaient rendus accessibles par deux ponts de bois, construits par le vieux Mèfre, voilà bien des années. Ils leur appartenaient, à lui et à sa sœur, et aucun n’avait prolongé la lignée, aussi d’ici quelques années, de nouveaux acquéreurs se présenteraient sûrement pour en assurer l’exploitation, si le conseil du village validait les nouveaux venus. L’héritage était bien souvent limité dans les campagnes, et si les demeures et les biens principaux revenaient traditionnellement aux descendants, les résidences annexes et les terres revenaient à la communauté, qui avait son mot à dire lors d’un conseil exceptionnel mené en présence d’un trium vira de représentants de l’Empire. C’est d’ailleurs ainsi que la modeste résidence de Qombart avait échue à Lodyl : la famille Athael disposait de grandes richesses, et si le manoir de Vanoria reviendrait à part égales aux cinq enfants de son mari, celui-ci avait choisi, il y a bien des années déjà, de répartir les domaines secondaires sous forme de dons à chacun.

Les aînés, Garelt et Porick, avaient évidemment choisi les demeures de Vorelt et Huisse, bien que chacun possédât déjà une résidence principale dans chacun des villages. Celles-ci étaient les plus luxueuses, outre le manoir familial, et les plus spacieuses, sans aucun doute. Garelt devait perdre la vie moins de deux ans plus tard, éjecté d’une charrette par un dragon d'élevage piqué par un serpent. Ses enfants se consolèrent avec le manoir. Isden, troisième de la fratrie, avait accepté sans sourciller la maison mineure de Vanoria, qu’il avait vendue quelques jours plus tard pour payer des dettes de jeux. Il avait dilapidé le reste de l’argent de la vente dans l’alcool, et avait été retrouvé mort dans la petite masure qu’il louait 5 ans plus tard. Técathe, dernière enfant de la première femme de son mari, avait choisi une résidence de valeur, loin au nord du continent. Sa mère était morte en couche pour elle, et le lien entre son père et elle avait toujours été ténu, et leurs relations, conflictuelles, aussi l’éloignement choisi de la seule fille de la fratrie valut-il peut-être mieux. Quatre ans plus tard, naissait Lodyl, plus de 20 ans après l’aîné de la famille, et alors même que Reinhardt n’avait pas épousé Andielle. L’affaire avait fait son bruit dans la noblesse vanoriane en son temps, certains virent en Andielle une jeune femme intéressée, mais elle eut l’intelligence d’ignorer les mères revêches pour sympathiser avec les filles, dont elle aurait pu être l’aînée. Lodyl avait quinze ans tout juste lorsqu’il lui fut demandé de choisir le bien dont il souhaitait pouvoir jouir, et l’adolescent qu’il était n’hésita pas un instant et demanda la modeste maison de Qombart, pourtant bien moins luxueuse que d’autres des possessions de la famille, mais héritée des parents de sa mère, et non de la famille Athael. Son père en avait été marri, et un certain froid avait régné entre son père et le jeune homme depuis bientôt 10 années.

En voyant la plaine, Andielle comprenait. Son fils avait toujours été un rêveur, un ineffable utopiste, mais elle comprenait. Elle savait comme l'hiver, le tapis blanc recouvrait l’horizon. Comme de la route, s’entendait encore le roulis de l’eau sous l’épaisse couche de glace que provoquait le froid terrible qui sévissait ici à l'approche de souffleglace. Comme celui-ci gelait le haut de la cascade, plus au nord, créant un voile opaque que les anciens appelaient « La Robe de la nouvelle épouse ». Comme la simplicité, et le calme de cette vie, seyaient davantage à un tempérament parfois aussi impétueux que celui de la merveille de sa vie, ce seul et unique enfant qu’elle aura mis au monde, elle, la fille de marin.

Et puis, il y avait ses montagnes.

La vallée était belle. Et ensoleillée. Le tableau aurait pu être idyllique si l’impact répétitif et redondant du fer sur le bois ne se faisait entendre depuis qu’elle avait franchi la moitié de l’ascension. Son souffle recouvré, Andielle se redressa, leva le nez vers la fumée qui s’élevait d’une des cheminées du village, et reprit sa marche vers le sommet.
Dernière modification par Eriengaal le ven. 22 janvier 2021 à 23h13, modifié 1 fois.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » ven. 22 janvier 2021 à 22h44

« Lodyl ! Vas-y doucement, veux-tu ? Tu vas t’abîmer le dos à frapper sur cet arbre comme un forcené ! »

Lodyl était de dos, mais il interrompit son mouvement un instant, comme la morsure de sa hache venait de dévorer le bois d’un cèdre dont le tronc dépassait allègrement le pied de diamètre. Andielle devina, bien qu’il fut de dos, ce lever d’yeux au ciel caractéristique qu’il lui servait chaque fois qu’elle s’évertuait à voir l’homme qu’il était devenu comme l’enfant qu’elle avait élevé. Et les Dieux eux-mêmes n’auraient pu qu’admettre à quel point l'arbrisseau qu’elle avait vu naître était devenu un chêne robuste et beau. Encore chétif à 15 ans, il s’était développé en deux ans, tant en carrure qu’en hauteur, pour désormais largement dépasser les six pieds de haut. Aucun de ses frères, encore moins sa sœur bien aimée, n’avait dépassé le patriarche de la famille. Lodyl, lui, le dominait désormais d’une demi-tête. Il retira la hache de sa cible d’un geste sec.

« Ma bien chère mère. Ne craignez-vous donc pas de souiller vos chopines de la terre de cet endroit ? »

Il se retourna comme sa saillie se terminait. Bien qu’elle sût que ce ne fut pas le cas, elle aurait pu jurer qu’il avait encore grandi. Ses bras, son torse, manifestement, avaient pris du volume. On l’eut dit sculpté dans l’albâtre, comme les statues de jadis. Il la gratifia d’un ses sourires qu’il s’était découverts autour de ses 17 ans, un sourire charmeur, cabotin, désormais mis en valeur par une barbe de quelques jours, un sourire qui avait fait se pâmer bien des jeunes filles de Vanoria, un sourire dont il savait jouer, mais un sourire qui ne prenait pas sur celle qui lui avait donné la vie.

« Mes chopines ne sortent du manoir que pour les soirées mondaines, comme tu le saurais si tu te donnais la peine de revenir y représenter ta famille, une fois de temps en temps. »

Lodyl lança un regard narquois à sa génitrice.

« Vous me rassurez, mère, moi qui craignais que vous soyez venue dans le seul but de me servir votre habituelle plâtrée de reproches, je vois que vous avez fait l’effort d’en trouver de nouveaux ! »

Andielle laissa échapper un soupir exaspéré. La communication n’avait jamais véritablement été leur point fort, mais plus le temps passait, et plus tout semblait être un motif de discorde. Qu’importe le sujet, Lodyl trouvait toujours une de ses fichues réparties pour lui donner le rôle de la méchante. Le regard sévère teinté d’amour d'Andielle glissa derrière son fils, et elle vit que 4 arbres étaient déjà tombés. Elle se passa la main la main sur le front, l’air lasse.

« Tu as fait ça tout seul ? »

« J’avais songé à demander un peu d’aide à la vieille Mèfre, mais elle approche les 90 ans… »

La voix agacée d'Andielle claqua sur le plateau.

« Lodyl ! »

« Évidemment que j’ai fait ça tout seul. C’est un petit village, maman. »

« Je ne sais pas comment tu fais pour taper comme un sourd pendant des heures sur ces arbres, tu n’en as pas marre, au bout d’un moment ? »

Lodyl lui tendit la hache par le manche :

« J’imagine le visage de père sur l’arbre. Vous devriez essayer, je suis sûr que ça vous soulagerait. »

« Lodyl, ca suffit. Je ne suis pas venue pour me battre, ni pour te voir faire ton petit numéro, pour lequel, tu l’auras remarqué, il n’y a guère de public. Je viens de faire six heures dans une carriole au confort des plus rudimentaires, je suis fatiguée, lasse, et pour tout dire, un peu affamée. Tu m’invites à rentrer ou vas-tu forcer ta vieille mère à quémander auprès de nos voisins ? »

Lodyl la regarda en silence de ses yeux gris-vert. Il s’approcha, déposa un baiser sur la joue gauche de sa mère, et se recula d’un pas.

« Je dois finir cet arbre, et nous pourrons rentrer. Installe-toi sur cette pierre, à l’entrée du chemin de la croix des sept vents. À son pied, tu trouveras ma besace, et dedans, une outre d'eau, du jambon, et une tomme de Dynas. Je ne serai pas long. Tu es venue avec Landras ? »

Andielle acquiesça, et suivit les indications de son fils qui reprenait sa tâche.

« On ne va pas laisser ce pauvre vieil homme attendre dans le froid. Dès que tu seras à la maison, j’irais le chercher, j’imagine qu’il a toujours Flairvif ? »

« Oui, mais la piste est trop raide pour la carriole, et Landras ne voudra pas laisser sa dragonne seule. »

« Eh bien, on la détachera. Ton carrosse ne va pas s’envoler tout seul. »

Le tronc de l’arbre commença à craquer. Lodyl s’interrompit, observa le tronc, et continua à frapper, sur la gauche de l’arbre. Les craquements se firent de plus en plus sourds et bientôt, Lodyl poussa le conifère du pied, lequel alla s’écraser sur les troncs des précédentes victimes de la hache.

Mère et fils se mirent en route. Le village se trouvait au bout d’un léger contrebas, et la vue de ses maisons de pierres caractéristiques réchauffa le cœur de la quinquagénaire. Les toits de chaume, pour la plupart, étaient recouverts de fleurs d’iris, de lys ou de joubarbe, trois plantes connues pour maintenir la chaume plus efficacement sur les toits, grâce à leurs racines se mêlant au matériau.
Le hameau s’ouvrait avec, sur la gauche, la maison des Lefranc. Autrefois ami de la famille, le couple s’était brouillé après que Vylez, le mari, avait exigé des excuses de Lodyl pour s’être entraîné un été, à dix-huit heures, après leur coucher, à lui et sa femme, avec un de ses amis. L’homme d’une soixantaine d’années était sorti vociférant à tel point que le jeune combattant d’alors 17 ans avait cru qu’il s’était agi d’une plaisanterie. Le plaintif était venu trouver la grand-mère, qui était encore des leurs à l’époque, et lui avait hurlé dessus, d’un ton menaçant, exigeant des excuses. Andielle était intervenue, lui interdisant de parler à sa mère sur ce ton, mais Lodyl avait surgi comme un démon et sorti l’indésirable à bout de bras, et lui avait intimé de ne jamais remettre les pieds chez lui. Le charivari avait alors ameuté le voisinage, et Vyles, furieux d’avoir perdu la face, avait sorti sa rapière, puis notant les témoins de la scène, avait défié le jeune homme en duel à l’exil. Andielle et certains des habitants du hameau avaient tenté de le raisonner, mais chacun connaissait le tempérament du sexagénaire, et savait que les mots n’étaient que d’une utilité limitée. Un vent de tous les diables s’était mis à souffler alors dans le jardin des Vanorians, comme les appelaient les locaux, et Lodyl avait accepté le duel, tourné les talons, puis était rentré dans le cabanon qui partageait le terrain avec la maison pour n’en sortir armé que d’un simple bouclier, prétextant que cela suffirait, nourrissant encore davantage l’ire de son opposant. Le combat n’avait pas du durer plus d’une dizaine de secondes. À la première estocade du voisin, Lodyl, esquiva d’un simple déplacement du corps sur sa gauche. D’un léger coup d’égide sur le poignet de l’assaillant, il le désarma, puis, remontant le bouclier, il heurta la face du plat de son bouclier, et Vyles chuta sur son séant. Quelques petits rires s’échappèrent de la petite assemblée, mais Lodyl se contenta de ramasser la rapière, la jeta près du vaincu, et lui intima l’ordre, cette fois-ci, de ne plus jamais fouler ses terres, mais ne l’exila pas comme les termes du défi auraient pu le lui permettre. Depuis le sexagénaire n’était plus guère sorti de chez lui, et la seule à supporter son règne de petit-chef était Delith, la malheureuse qu’il avait prise pour femme il y a quarante ans de cela.

Personne ne s’en était plaint dans le village, qui avait retrouvé depuis un calme bienvenu. Un peu plus loin, sur la droite, un portail bas de bois clair ouvrait sur le jardin des Forrestier, qui ne portaient pas si bien leur nom, lui étant un apothicaire en retraite et elle ayant élevé leurs enfants tout au long de sa vie. En face, faisant l’angle arrondi d’une rangée de bâtisses, une petite maison constituée d’une seule pièce semblait rajeunir à chaque visite d’Andielle dans Qombart. Lodyl avait acheté cette maisonnette alors qu’il n’avait pas 20 ans, et c’est ainsi qu’elle avait appris qu’il pratiquait le mercenariat. La dispute avait été houleuse, mais ni les dangers, ni l’opprobre sur la famille, ni la précarité d’une telle situation n’avait dissuadé son fils de vendre son épée. Ils ne s’étaient plus parlés pendant presque deux ans, après cela. Lodyl, pendant ce temps, avait entièrement rénové l’habitation qui était restée à l’abandon des dizaines d’années durant. D’une masure dévastée, aux vitres brisées et au toit croulant, il avait fait un lieu de vie décent très vite, pour laisser à Nana pleine jouissance de sa maison pour les dernières années de sa vie. D’abord simplement doté d’une pièce à vivre et d’une couche, il avait monté une salle d’évacuation des eaux avec l’aide de Rihn, le vieux guerrier orc boiteux qui occupait la maison en face du domicile familial. Bourru, grisonnant, une épaisse moustache en fer à cheval accrochée sous le nez, l’homme ne donnait pas envie d’être côtoyé, mais il devenait affable dès lors que les travaux de la maison étaient le sujet, et Andielle savait comme les conseils avisés du vieil homme avait permis à son fils de parfaire son ouvrage. Depuis, Lodyl avait profité de la hauteur sous plafond pour installer une couche au dessus de la cuisine, à taille d'homme. Et puis, Nana avait fermé ses yeux et avait rejoint grand-père Lutwis, qui dormait derrière la chapelle depuis que Lodyl avait 12 ans, et Lodyl s’était installé dans cette demeure familiale qu’il aimait tant. Ils passèrent la maison restaurée, virent la chaumière des vieux Mèfre, probablement occupés à leurs champs, puis le portail de fer de la maison familiale se présenta sur la droite. À gauche, un vieux poulailler délabré laissait entendre les caquètements de ses occupants, puis la demeure de Rihn, avec sa porte de bois brut à larges gonds et ses pierres claires, se dressait derrière un modeste jardin, dans lequel on pouvait encore voir des poireaux, des radis, des carottes et des navets en ce mois de tombefeuille 958. Une petite allée de pierres plates permettait de rejoindre l’entrée, à la droite de laquelle se nichait une porte, sous les escaliers qui menaient à la grange, dans laquelle Rihn stockait le foin pour les quelques bêtes abritées dans la chèvrerie tout à droite du terrain. À droite, au centre du village, le four à pain semblait lui aussi avoir bénéficié d’une rénovation, la cheminée jadis croulante se dressant de nouveau fièrement au dessus du toit en ardoises. À son pied, le lavoir réfléchissait les rayons du soleil de midi, la pierre n’ayant jamais paru si propre à l’humaine. À droite du four à pain, une modeste chapelle, sobre, abritait quelques bancs, mais surtout huit autels, un à l’effigie de chacun des sept, et le huitième sur lequel se dressait un arbre miniature, à la gloire de Mère-nature. Cela n’avait jamais choqué Andielle, qui avait grandi dans le respect et la crainte de Leviathan que ressentait Lutwis, le grand-père de Lodyl, mais Reinhardt, en bon citadin, avait eu du mal à tolérer que l’on vénérât, non seulement Gran Kain et Shilen à son gré, mais des croyances païennes dont il n’avait entendu parler qu’en termes moqueurs et fantaisistes.

Le jardin de la maison démontrait un certain laisser-aller. Lodyl ne s’embarrassait que rarement de fioritures. Le cabanon, à une cinquantaine de pieds en face du portail, dans le jardin, regorgeait d’armes, et d’outils. Sur sa droite, un abri en pierre et en bois protégeait des intempéries le bois stocké pour l’hiver arrivant. La maison, avec ses pierres grises massives, était à la perpendiculaire du portail et du cabanon sur toute la longueur. La porte, sculptée dans du chêne massif, pesait le poids d’une âne mort, disait Nana. Lodyl la poussa nonchalamment :

« Allez, mère, rentrez vous reposer un peu. »
Dernière modification par Eriengaal le sam. 23 janvier 2021 à 00h02, modifié 1 fois.
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » ven. 22 janvier 2021 à 22h45

« Eh bien, j’ai failli attendre ! »

Andielle était assise sur une chaise, se délassant, dos au foyer de la cheminée que Lodyl avait lancé en rentrant. Devant elle, l’écuelle de bois qui lui avait été servie contenait encore un peu de jambon cru de montagne, quelques cornichons au vinaigre blanc et une part de tomme de Dynas que la mère avait coupée du fromage gardé dans le torchon qui trônait sur la table en noyer de la pièce à vivre. Un godet de vin aux épices, encore fumant, accompagnait la collation de son délicat parfum enivrant. À gauche de la cheminée, des escaliers de bois menaient aux chambres, à droite, c’est une porte vers la cave de la maison que l’on trouvait. Lutwis et Nana avaient toujours aimé le bon vin, et son grand-père ramenait régulièrement de ses escales des vins rares et exotiques, une curiosité que Reinhardt avait beaucoup appréciée lors de la rencontre avec ses futurs beaux-parents.

« J’ai offert à Landras de rester dans la maisonnette. Il y appréciera davantage la visite que dans le froid de la vallée, et Flairvif est à l’abreuvoir, avec un morceau de chèvre salée. Depuis combien d’années Landras est-il au service de la famille ? »

« Plus de trois cents ans, très certainement. Il me semble que ton père a mentionné qu’il avait combattu aux côtés de Larentir Athael. Donc si je ne dis pas de bêtises… », elle sembla compter dans sa tête, « ton arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père. Ces elfes jouissent d’une longévité difficile à concevoir pour nous autres, pauvres humains. »

« Et il n’a jamais été question de l’introniser ? »

Andielle regarda son fils avec curiosité. Pour un être si solitaire et détaché des obligations familiales, il connaissait bien les coutumes ancestrales de sa famille. L'intronisation était un honneur rendu à ceux qui avaient prouvé leur fidélité à la famille Athael, d’une manière ou d’une autre. Il s’était souvent agi de faits d’armes, certains intronisés le furent à titre posthume, offrant à leur progéniture un statut noble, qu’ils n’avaient, la plupart du temps, pas, mais la prérogative ne répondait pas à des circonstances définies. Elle symbolisait seulement la gratitude de la famille à l’égard d’un individu ou des siens.

« Tu sais, la famille de ton père n’a plus pratiqué d’intronisation depuis très longtemps, c’est une… vieille coutume. Un peu désuète, sans doute. »

Lody marqua un temps d’arrêt, observa sa mère puis referma la lourde porte de chêne derrière lui dans un bruit sourd. Il vint se placer sur la chaise voisine de celle de sa mère, prit un godet propre, se servit un peu de vin aux épices du pichet, et posa le récipient devant lui.

« Tu bois du vin, maintenant ? »

« Disons que ce n’est pas tous les jours que je reçois une visite de la mère supérieure. Tu voulais me parler de quelque chose, je crois ? »

Andielle mit dans sa bouche le morceau de tomme qui y venait, commença la mastication, repoussa l’écuelle un peu plus loin, posa ses coudes sur la table, joignit les mains, ses deux index l’un contre l’autre pointant le plafond. Elle déglutit, puis regarda Lodyl d’un œil grave.

« Tu pratiques toujours ton… « activité » ? »

Le moindre mot semblait écorcher la bouche d'Andielle. Le regard de son fils se fit las. Ils avaient déjà eu si souvent cette conversation, se dit-il. Il se leva, et s’approcha d’un fauteuil rustique, sur le dossier duquel un pull de laine gris en mailles grossières avait été posé sans précaution. Il l’enfila en silence, puis se tourna vers sa mère :

« Dis-le. »

« Quoi ? »

« Tu sais très bien quoi. »

Le regard d’Andielle fusilla son fils. Elle était dans un état d'énervement avancé, et le frétillement de ses narines en témoignait.

« Écoute, je ne suis pas venue pour faire de la sémantique, alors, si tu ne veux pas m’écouter, je n’ai plus rien à faire ici. »

Andielle fit mine de se lever. Lodyl, calmement, s’assit dans le fauteuil, croisa les jambes, puis les bras, fixant sa mère qui brassait du vent du regard. Elle jeta un œil vers lui, s’interrompit.

« Tu n’es vraiment pas facile, tu sais. »

« C’est toi qui as quelque chose à me demander. »

Andielle laissa échapper un soupir exaspéré :

« Mercenaire, Lodyl ! Est-ce que tu fais toujours le mercenaire ? »

Il opina du chef. Sa mère, finalement, parvint à vider son sac :

« Ton père est âgé, comme tu le sais. Sa vie connaîtra, tôt ou tard, son terme, et s’il a été un homme juste, et respectueux des valeurs de sa famille, il n’a pas accompli grand-chose qui puisse rester dans les mémoires de nos descendants. Nous avons eu de grands combattants, des savants, des marchands prospères… ton père a toujours travaillé dur, et fait en sorte de porter haut le nom Athael. Il voudrait, de son vivant, être à l’origine d’un événement dont ses descendants se souviendront. Et c’est pour cela que nous avons besoin de toi. »

Lodyl se leva, fit quelques pas jusqu’à la table, se saisit de son godet de vin aux épices, et retourna s’asseoir, sans émettre le moindre son.

« Nous savons que tu as… certains talents. Ton père est désireux de les utiliser. »

« Bien. Pour quoi faire ? »

Andielle marqua un temps d’arrêt.

« Une enquête. Au-delà des montagnes. »

Lodyl releva un sourcil intrigué, et porta le vin chaud à ses lèvres. Andielle poursuivit :

« Bien peu se sont rendus par delà ces montagnes, que tu aimes tant. Et nous n’avons pas de témoignages de quiconque en étant revenu. On dit l’ouest terre des démons et du mal. Reinhardt, néanmoins… a trouvé dans le grenier du manoir d’anciens écrits, les journaux d’un certain Corwyn Athael. Le récit était… ancien. Très ancien. L’état du journal… n’a pas permis de retrouver toutes les informations qu’il contenait. Néanmoins, il y était clairement fait mention d’un exil consécutif aux agissements d’extrémistes religieux shilenistes. Il semblerait que notre famille ait migré ici à cette époque-là. Il y ait fait mention d’une propriété de la famille dans un village… Bernice. C’est là que tu interviens. Ton père… », elle pesa ses mots, « … a toujours eu une grande confiance en toi, et en tes capacités dans bien des domaines, quelles qu'aient été vos relations. Il tient à ce que tu sois celui qui retrouve nos … origines, en son nom. Personne n’est plus apte à traverser ces montagnes que toi, nous le savons tous les deux. Je ne te cacherai pas ma réticence. Nous nous sommes entendus pour que tu fasses demi-tour si tout ce qui se dit sur les terres de l'ouest est vrai. Ou… si la situation là-bas te semble trop dangereuse. Si les circonstances le permettent, tache de retrouver une trace de ce village. Il y a fort à parier que tu ne trouves que des ruines par delà le massif. Si rien ne subsiste de la demeure famiale, ou de ce village… Nous ne souhaitons pas que tu t’attardes sans raison. Ton père te paiera quelque émolument qu’il te siéra. »

Lodyl n’avait pas fait le moindre mouvement durant tout le temps que sa mère avait parlé. Installé dans son fauteuil, il laissa un silence passer, avant de prendre une longue inspiration, puis énonça, d’un ton placide :

« Je souhaite que tu retournes auprès de père, et que tu lui exposes les conditions suivantes : je désire un mois, afin de préparer le voyage. Je souhaite également que me soit confié le journal durant cette période, afin de pouvoir l’étudier moi-même. Landras me l’amènera lui-même, et me fera part de tout ce qu’il sait sur la famille depuis qu’il est à son service. Concernant mes émoluments, je ne souhaite aucun dédommagement financier au-delà des frais qu’entraîneront le voyage à proprement parler. »

Andielle se raidit un peu, mais comme elle allait répondre, Lodyl la devança :

« Encore une chose. Si je reviens et que ma mission est un succès, Landras sera intronisé. »
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Re: [BG Humain] Lodyl Athael

Message par Eriengaal » jeu. 11 mars 2021 à 11h38

Emmitouflé dans un vêtement épais fait de peau de buffle, Lodyl arrivait au sommet du Banc du Quéron. Les anciens disaient que le pic atteignait les dix mille pieds de haut, heureusement, il n’était pas nécessaire à Lodyl de passer par le sommet. Il était parti depuis deux semaines, à présent, et avait franchi tour à tour le col de la Vallaine, les dents jumelles, et le Mont Béant, avec son sommet écroulé sur lui-même depuis les temps anciens. Une fois qu’il aurait franchi le Quéron, les cols qui s’offriraient à lui seraient des inconnus, même pour lui qui était connu comme l’un des grimpeurs et rochassiers les plus experts de tout Avella. Et surtout, au-delà de la montagne en elle-même, il y avait les dangers autres qui pourraient l’attendre par delà le quéron. Il planta une nouvelle fois son piolet dans la glace. Quelle idée il avait eue de partir en plein Souffleglace. Si le temps avait jusqu’ici su se montrer clément, le froid, même en plein soleil, piquait le moindre pore de sa peau exposé à l’air libre. Heureusement, son équipement, conçu spécifiquement pour l’exploration des sommets, le protégeait des températures polaires, et de la morsure implacable du froid. Au-dessus de sa chainse, un mantel avait été taillé spécifiquement pour lui, dans de la peau de buffle, et doublé pour garder les poils vers l’intérieur. Un système de de lacets lui maintenait cette couche épaisse au plus près du corps. Au dessus du mantel, une capuche en peau d’elpy retournée lui garantissait de garder sa tête à l’abri des vents glaciaux. Ses jambes, également couvertes de la peau charnue de buffle, souffraient un peu de la rigidité certaine de cette couche épaisse qui obstruait parfois ses mouvements, mais le jeune homme savait pertinemment que son ennemi premier, dans cet environnement, était le froid mortel qui l’entourait. Ces bottes, elles, étaient faites en cuir de daim, épais, lui aussi, mais plus à même de permettre d’agripper des prises si le périple nécessitait l’exercice de certains talents de rochassier. Et c’est précisément la situation dans laquelle se trouvait le cadet des Athael.
Sans aller jusqu’à rejoindre le sommet, il devrait pouvoir franchir le Quéron d’ici moins d’une heure, si l’ascension se déroulait sans encombre. Il avait quasiment atteint le sommet de la falaise qu’il avait commencé à escalader, voici une bonne demi-heure à présent. Il avait eu à marquer deux pauses, déjà, là où la paroi se montrait un peu moins lisse, mais ses bras se montraient malgré tout douloureux. Il prit appui sur ses pieds, puis força conjointement sur ses jambes et ses bras, et lança son piolet vers le sommet du pan, une nouvelle fois. Le soleil était encore relativement haut, dans le ciel. Lodyl espérait pouvoir disposer de deux heures avant que la nuit, et son climat glacial, ne s'abattent sur le massif. Une dernière prise, aisée, lui permit d’en finir avec cette ascension. Il se hissa péniblement sur le rebord glacé, toujours vigilant quant à la confiance qu’il pouvait accorder à là où ses mains se posaient. Il ramena sa jambe sur le bord de la falaise, et dans un dernier effort, roula dans la neige vers l’amont, grimaçant et maugréant. Il remit ses moufles en peau de lapin, puis prit une minute pour reprendre son souffle, allongé sur le dos, dans la neige glacée. Par ses températures, prendre de grandes bouffées d’air équivaut à respirer du feu, aussi Lodyl s’efforçait-il d’inspirer longuement, et lentement, pour éviter de sentir ses poumons s’enflammer, et également pour ralentir son coeur, qui tambourinait dans sa poitrine comme une charge de cavalerie.
Vraiment, quelle idée de con.
Après quelques minutes, il sentit la sueur sur son visage se glacer légèrement. Toujours en contrôlant son souffle, il se releva, et réajusta sa capuche ornée de fourrure d’elpy des neiges sur son visage, et resserra l’étoffe épaisse autour de son cou, puis la remonta sur sa bouche et son nez. Seuls ses yeux étaient encore visibles, pour qui aurait pu le voir, mais dans ce désert glacé, il n’y avait guère que les rapaces volant cent pieds au-dessus de lui qui purent vraiment avoir ce loisir. Il se tourna vers la montagne. Sans pouvoir parler de sentier, ses yeux habitués aux sommets distinguèrent un passage assez aisé qui lui permettrait de franchir le Quéron. Il passa les pouces de ses moufles sous les bretelles de son sac, qu’il releva sur ses épaules pour en atténuer la charge. Quand bien même il fut magique, il pesait, plein comme vide, près d’une centaine de livres, mais il fallait bien cela pour stocker de quoi survivre à un voyage qui pourrait durer plusieurs mois. Il entama sa marche en avant. À cette altitude, les sommets s’étaient dégarnis de toute végétation, et même les derniers arolles résidaient quelques centaines de pieds plus bas, avec la limite des arbres. Seules quelques astéracées demeuraient visibles, des gnaphales à pied-de-lion, principalement, et des renoncules des glaciers, rares végétaux pouvant subsister dans des conditions si drastiques. Lodyl retira un gant, ramassa un pied-de-lion, puis se dirigea vers le passage qui lui permettrait de franchir enfin le mont. Il avait estimé que le voyage lui prendrait 45 jours depuis Avella pour traverser l’intégralité des montagnes, mais les rares cartes étaient si anciennes et peu détaillées que le voyage pourrait aisément lui prendre le double.
Il arriva, finalement, à passer le Quéron. Devant lui se dressait un océan de cols qu’il n’avait jamais franchis, à perte de vue, certains bien plus haut encore que le Quéron. Il ne pouvait qu’espérer que derrière ceux-ci, se trouve un passage vers les terres anciennes d’Elmoraden. Il regarda le soleil qui déclinait devant lui, se couchant sans doute sur ce qu'il restait d'Elmoraden, puis l’aval de la montagne à ses pieds. Environ 200 pieds plus bas, il remarqua une grotte, et non loin, quelques conifères qui pourraient lui offrir de quoi faire du feu. S’il se hâtait, il pourrait passer la nuit dans un confort relatif, tout au moins la passerait-il à l’abri du froid et du vent, et auprès d’un feu. Cette pensée lui arracha un sourire sous son étoffe, et il se dirigea vers la poignée d'arbres encore debout.
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