[BG Sombre] Yurka Lyaneld

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h0verfly
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[BG Sombre] Yurka Lyaneld

Message par h0verfly » sam. 30 janvier 2021 à 22h53

En cours de rédaction au fil de mes dispos

Nom : Lyaneld (ne l'utilise pas et n'apprécie pas qu'on le fasse)
Prénom : Yurka
Surnom : Le délié
Titre :
Age : 417 ans
Sexe : Mâle
Race : Sombre

Métier : Diplomate "privé", il n'est actuellement rattaché à aucune organisation et offre donc ses services à qui le souhaite. Il tient ces compétences d'un ancien rôle de conciliateur au sein des siens.
Compétences : Dialogue, persuasion
  • Combat : Peu d'intérêt mais ne rechigne pas à se salir les mains
    Magie : Soins principalement, malédictions, il s'intéresse aussi par extension aux sorts contre les morts-vivants.

Métamorphoses : Aucune

Alignement : Neutre Neutre
Guilde : Aucune connue
Faction : Aucune connue
Langues parlées : Sombre, Langue commune, Elfique, notions de langue Orque

Description physique : 1m86, plutôt fluet mais élégant, Yurka est à n'en pas douter d'une musculature plus discrète que ses pairs. Son regard discrètement violacé est doux, rassurant, mais à la fois vif et pénétrant. Les traits de son visage sont mélancoliquement souriants, mais il n'est pas si fréquent qu'il arbore un réel sourire lors de ses conversations. Finalement, ses sourcils légèrement anguleux sont la principale source de communication faciale pour ses interlocuteurs, par de fréquents relevés et froncements, ainsi qu'une manie à pencher la tête délicatement sur sa droite lorsqu'il veut se montrer sérieux.

Caractère : Avenant, calme, posé, il sait se montrer faussement maladroit voire benêt lors cela peut servir ses desseins. Il s'énerve rarement, mais peut s'agacer assez vite devant la bêtise et l'ignorance et préfèrera alors tourner les talons plutôt que de perdre son temps. Il sait se comporter en société, mais préfèrera toujours un petit comité à une foule environnante. Il prône généralement les solutions pacifiques, mais s'il est poussé dans ses retranchements ou trahi, sa colère est froidement logique et violente.

Autres : Aime les animaux de manière générale, les voyages, l'exploration des terres reculées.

Situation financière : Assez aisé, mais il ne cherche ni à le montrer, ni nécessairement à en profiter.
Comportement social : Plutôt solitaire dans sa vie privée, il ne cherche pas à accumuler les amitiés. C'est un voyageur qui aime apprendre des autres races du continent, mais aussi profiter des spectacles offerts par la nature. Il n'est pas rare qu'il s'isole par périodes dans des zones recluses, notamment à proximité de cascades ou de montagnes reculées.
Type d’éducation reçue : N'ayant pas vraiment connue sa mère, il a été principalement élevé par son père, herboriste à ses heures perdues.
Popularité et/ou influence : Aucune, il est un anonyme auprès des puissants.
Pensée politique : Considérant sa liberté comme sa plus grande richesse, il ne se soumet à aucun courant politique. Il peut se trouver des accords et des accointances avec les politiques menées sur le continent, mais il n'y sera jamais lié de manière définitive. Chez lui, chaque sujet est soumis à réflexion, et à jugement, et il n'hésitera à formuler un désaccord même avec ses plus anciens amis.

Croyances :
  • Einhasad : Indifférent, notamment car il déteste l'idée d'un culte officiel, mais il fait contre mauvaise fortune bon coeur, tant que le culte n'est pas officiellement imposé.
    Gran Kain : Indifférent
    Eva : de manière assez étrange pour un sombre, il lui voue une certaine sympathie, notamment du fait qu'elle ait été une victime collatérale de la déchéance de sa soeur.
    Shilen : il la reconnaît comme étant sa déesse, avec toutes les réserves que son esprit pragmatique peut formuler. Concernant l'histoire consensuellement reconnue de Shilen, il la considère plus comme victime que coupable, et prendra donc sa défense si on l'interroge à ce sujet. Il n'en est cependant pas un fanatique.
    Sahya : Indifférent
    Pa’agrio : Indifférent au dieu en lui-même, mais il apprécie la beauté des rituels qui peuvent lui être consacrés.
    Maphr :Indifférent
    Autres croyances : sans parler totalement de croyance, aime passer du temps dans les régions peuplées de créatures mort-vivantes, et leur voue un respect non feint.


Relations extérieures :
  • Elfes : contrairement à d'autres sombres, Yurka ne déteste pas les elfes. Il leur voue un certain respect lié au raffinement général dont ils font preuve, ainsi qu'à leur culture. Il s'est d'ailleurs lié autrefois d'amitié à une elfe nommée Olorae, dont il a perdu la trace depuis plusieurs siècles. S'il les respecte, c'est également car il apprécie leur cité et ses alentours, pour la beauté qu'elle présente. En matière de diplomatie, il apprécie particulièrement de traiter avec eux.

    Humains : encore une fois, il ne fait pas preuve de la même condescendance à l'égard des humains que nombre de ses pairs. Il est conscient de l'importance qu'ils ont pris sur le continent, et se méfie de leur capacité d'adaptation tout en la respectant. Il s'inquiète de leur mortalité rapide, ce qui les oblige à prendre des décisions qu'il estime parfois inconsidérées.

    Kamaels : s'en méfie particulièrement car il appréhende mal la technologie qu'ils maitrisent, mais aussi car il s'inquiète d'un éventuel désir futur de conquérir plus de terres sur le continent, à la faveur de nouvelles tensions raciales. Conscient du fait que Shel'Oloth serait probablement la première cité visée, il se montre vigilant à ce qu'il pourrait apprendre sur les agissements des ailés. En revanche, il les rejoint dans leur désapprobation du fanatisme religieux.

    Nains : probablement la race qu'il apprécie le plus côtoyer. Ils sont certes souvent rustres, parfois sales, et tout le temps bruyants, mais il apprécie leur logique, leur architecture, leurs facultés à faire de la diplomatie à travers le commerce, et enfin... leur propension à passer de bonnes soirées arrosées parcourues d'histoires amusantes racontées avec ce don qu'ont les nains pour le spectacle. Il est ami de longue date avec un nain nommé Mirin.

    Orcs : malgré les évènements récents et l'implication des Orcs dans la profanation des terres sombres, Yurka les respecte pour ce qu'ils sont : de formidables et implacables guerriers. Mais il craint leur nature imprévisible, leur incapacité à traiter autrement que par la force, et leur soif souvent incontrôlable de conquête. Pour cette raison, il prône une plus grande représentation de la race orque au sein des pouvoir décisionnaires des plus hautes instances de ce monde, non pas car il croit en leur capacité à diriger autrui, mais parce qu'il espère que cela les rendrait plus prévisibles.

    Sombres : il apprécie la présence de ses pairs, mais il connait aussi la nature violente de sa race et les complots qui peuvent s'y tramer. Cependant, n'ayant jamais cherché à détenir de quelconques responsabilités parmi les siens, il se sait de peu d'importance. Il ne se connait plus de famille. Il défend globalement sa race y compris dans ses pires errances, les voyant comme un héritage culturel dont peu ont les capacités mentales pour s'en écarter, mais il ne prône pas une suprémacie sombre.
Dernière modification par h0verfly le mer. 1 décembre 2021 à 17h06, modifié 5 fois.

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Re: [BG Sombre] Yurka Lyaneld

Message par Euria » sam. 30 janvier 2021 à 23h34

Je m'en occupe :delf2_7:

h0verfly
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Re: [BG Sombre] Yurka Lyaneld

Message par h0verfly » dim. 7 mars 2021 à 19h29

Réservé


L'histoire que je vais vous compter se passe dans une ruelle de Gludio, un soir d'Astredoux, où se tient blottie entre deux échoppes fermées une taverne. Il ne s'agissait pas d'une grande taverne tonitruante, bruyante, dont s'échappait un ensemble de flots sonores regroupant pêle-mêle des pintes qui s'entrechoquent, des chants plus ou moins grivois, des raclements de chaises aux pieds secs et de gorges aux fonds humides, comme le sont souvent celles des nains. Non, celle-ci, bien que tout aussi chaleureuse, et sans dire que l'ambiance y soit feutrée, était nettement plus calme que ce soit à quoi la cité était habituée.

Une douzaine de tables de formes et de tailles différentes s'y trouvait, la plupart occupées, et quelques silhouettes courbées la choppe à la main garnissaient la longueur du comptoir, derrière lequel s'affairait un nain aux traits marqués, plus saillants que nombre de ses comparses joufflus, et au regard rieur, bien que fatigué comme peuvent l'être les regards ayant vu passé des années trop nombreuses, ou trop douloureuses.

Ce nain était connu sous le nom de Mirin. D'aucun ne lui connaissait réellement de famille, même s'il évoquait parfois dans ses histoires le souvenir d'un frère depuis bien longtemps disparu. Comme chaque soir, il partageait son temps entre le service qu'il assurait à l'aide de son employée, une jeune humaine l'épaulant depuis une année environ, et une surveillance accrue des faits et gestes de sa clientèle, restant à l'affut du moindre abus, de la moindre incartade, de la plus petite tentative d'escroquerie envers son établissement ou l'un de ses clients.

Et ce soir-là, Mirin tenait particulièrement à l'oeil deux tablées. L'une d'elle, près de la porte d'entrée, était occupée par deux humains aux armures légères, mais dont les ceintures étaient garnies de bien plus d'armes qu'il ne fallait pour passer une soirée entre amis au sein de l'antre du tenancier. De plus, ces têtes n'étaient pas familières pour le nain, et bien qu'il ne prétendait pas connaître l'intégralité des soldats et autres chevaliers de la région, Mirin savait qu'il était en revanche lui-même connu, et que pour soutirer ne serait-ce qu'une chopine gratuite, bien des convives feignaient souvent de le connaitre de longue date à renforts de sourires et de familiarités parfois forcées. Il n'en tenait pas rigueur, mais justement ces deux hommes-là s'étaient contentés de s'installer à ce qui était probablement la moins agréable de toutes les places de l'établissement, en commandant timidement chacun une bière qu'ils buvaient à un rythme bien loin d'être effréné.

L'autre table, dans un coin de la salle, nappée d'une pénombre perturbée par le vacillement d'une bougie posée en son centre, y voyait un sombre s'affairer à la lecture d'un manuscrit manifestement assez ancien, à la reliure d'un rouge profond, dans lequel il semblait totalement plongé, tournant mécaniquement les pages à un rythme constant et plutôt rapide pour le nain, peu rompu à ce genre d'exercice. A gauche du livre, un verre de vin, dont la robe rappellait celle de la couverture de l'ouvrage, était lui aussi ponctionné délicatement gorgée par gorgée, à un rythme qui semblait tout aussi bien réglé de la part de l'elfe noir. Si Mirin le surveillait, c'est parce que l'activité de ce client dénotait également de ses hôtes habituels, mais aussi car ce verre de vin était déjà le troisième de la soirée, et qu'aucune pièce n'était encore venue se présenter sur le bord de la table en paiement de cette boisson.

Quelque chose chagrinait le maitre des lieux : si le lecteur solitaire semblait totalement perdu dans son activité, les deux humains scrutaient quant à eux nerveusement ce dernier depuis leur arrivée, et alors que Mirin les regardait justement, l'un deux semblait prêt à se lever, la main à la garde de son épée.

D'une agilité surprenante pour un être si trappu, le nain se retrouva en quelques enjambées devant son client lourdement armé, et, le visage toujours aussi souriant, l'interpela alors par ces mots :


- Un problème mon brave? Nul besoin de vous déplacer pour une commande, il vous suffit de me héler, moi ou mon employée. Que désirez-vous donc, une nouvelle chope?

Quelque peu coupé dans son élan par cette apparition qu'il n'avait vue venir, l'humain sembla hésiter un instant à quitter l'elfe noir du regard, mais finit par poser les yeux sur le tenancier en lui adressant ces mots :

- Nul problème maitre nain, mais s'il te plait écarte-toi de mon chemin, il s'agit ici d'un problème qui ne te regarde pas.

- J'ai bien peur que cela me regarde à compter du moment où cela se passe sous "mon" toit, insista-t-il, en prenant soin de détacher distinctement chaque mot sortant de sa barbe.

Le soldat hésita, cherchant du regard de l'aide auprès de son compagnon, qui resta muet, comme s'il était lui-même suspendu à la décision de son comparse. Ne voyant rien venir au bout de quelques secondes, il lâcha alors d'une voix affirmée mais plutôt douce les mots suivants :

- C'est bon Siefried, ne faisons pas d'esclandre, et rassied-toi donc.

Tournant alors son regard vers Mirin, il continua, une fois le dit Siefried assis à sa place.

- Navré de vous importuner avec cette affaire maître nain. Laissez-moi me présenter : Ogdar du Heaume, fils de Brumin. Mon ami et moi avons été mandés par un commanditaire qui souhaite resté anonyme afin de lui apporter -mort ou vif- le sombre qui s'est introduit chez lui il y a de cela 8 jours afin de lui dérober un coffre auquel il tenait beaucoup. Il est également soupçonné d'avoir tué son chien, et d'avoir tenté de s'en prendre à sa fille, pour... (il eu soudain l'air gêné vous voyez...

- Et cet individu fréquenterait mon établissement? Vous m'en voyez surpris.

- Sans vous manquer de respect, vous devriez prêter plus attention à votre clientèle maitre nain, car ce sauvage se trouve effectivement à cette table. Il désigna alors la table où le sombre était toujours plongé dans sa lecture. Quoique je ne vous en tienne rigueur mon ami, car à le voir ainsi, on pourrait le penser parfaitement inoffensif.

Mirin scruta l'individu ainsi indiqué quelques secondes, pris un air pensif, puis d'une mine désolée, presque embarrassée, reprit la discussion avec celui qui semblait donc être le meneur du duo.

- Hélas mon brave Ogdar, je ne peux vous cacher que je connais cet individu, et à vrai dire, j'aurais aimé que vous puissiez m'en débarasser...

Le maître d'armes leva un sourcil interrogateur, mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, le nain se rapprocha de son oreille et poursuivit :

- Pour tout vous avouer, votre récit ne m'étonne guère, mais je dois vous prévenir que vous ne semblez pas savoir à qui vous avez affaire.

Il chuchota alors, mais suffisamment fort pour que le jeune Siefried l'entende, lui qui s'était rapidement penché sur la table pour ne rien rater de la conversation.

- En vérité, ce que vous me décrivez ne sont que menus larcins pour ce monstre. Je ne sais pas exactement qui il est, mais d'aucuns le nomment tantôt l'écorcheur, tantôt la faucheuse, car ses méfaits sont innommables. Il est heureux pour ce pauvre chien qu'il ne l'ait que tué, et que votre commanditaire ait retrouvé sa fille en moins d'une dizaine de morceaux...

Vous ne devez pas être de la région mes amis, et votre bravoure vous honore, mais si vous tentiez quoi que ce soit, je crains que vous ne puissiez voir le jour se lever. Nous ne comptons plus les familles décimées par cette odieuse créature, et je dois vous avouer que je ne sais pour quelle raison il m'a épargné jusque là.

Ogdar, l'air surpris et trahissant une pointe d'inquiétude répondit au nain :

- Mais si vous savez tout cela, que fait donc la garde de Gludio ?

- La garde, oh... ce sont de braves gars, d'honnêtes citoyens, et de bons soldats, mais voyez-vous, ils ne sont pas de taille à se mesurer à lui, et l'ont appris à leurs dépens il y a de cela bien longtemps. Il y a une dizaine d'années environ, une famille entière fut retrouver démembrée. Les cris de douleur ont réveillés les voisins, qui se sont empressés de se rendre dans la maison pour y trouver des corps reconstitués pêle-mêle, la tête du fils sur le buste de la mère, les pieds du père au bout des jambes de la fille, ah !... rien que d'y repenser mon repas de ce midi veut s'échapper de mon corps... Ce monstre quant à lui, se tenait d'après les témoins près de la marmite, encore bouillonnante, à côté de laquelle se trouvait les oreilles et la queue du chien qui devait tenir la garde, une assiette pleine de souple à la main, et les observa avec un sourire maléfique.

Personne n'osa intervenir sur le moment, et le temps que la garde ne soit prévenue, cet odieux personnage avait disparu. Une chasse fut organisée dès le lendemain pour le retrouver.

Dès le lendemain, il fut repéré à proximité d'un petit village au sud-est de notre bourgade. Lorsque les soldats le hélèrent, il ne bougea pas, les laissa approcher, puis, lorsqu'ils furent à quelques mètres de lui...

Le nain leva les yeux au ciel, laissant traîner un silence, interrompu un instant plus tard par un Siefried au regard de bambin effrayé.

- Oui? Que se passa-t-il? Ne nous faites point languir?

- Mon ami... mon esprit tente d'effacer en vain ces souvenirs, mais sur les cinq membres que comptait l'escouade, deux furent retrouvés écorchés et pendus à un arbre, l'un la tête enfoncée dans une ruche, ses mains crispées ne laissant aucun doute quant à la nature de sa mort, et un autre ne fut retrouvé que sous forme d'un petit tas de cendres, ne laissant pour seul indice que le pendentif que sa pauvre dame lui avait offert pour leurs noces quelques jours auparavant. Pauvre enfant...

Après un rapide comptage, Ogdar, l'air grave, demanda au nain :

- Cela fait quatre. Et non cinq.

- Oh, oui, il y eut un survivant. Connaissez-vous Brodion la flûte?

Les deux humains se regardèrent puis, se tournant vers Mirin, firent chacun doucement non de la tête.

- Je vois... le bougre a disparu depuis, de honte si vous voulez mon avis, mais toujours est-il qu'on ne le nommait de la sorte avant cette funeste journée. Voyez-vous, Brodion fut le seul survivant de ce massacre, non pas parce qu'il fut plus malin ou fort que ses comparses, mais semble-t-il parce que ce monstre en avait décidé ainsi.

- Et pourquoi donc la flûte alors? s'enquérit Ogdar.

- C'est un peu gênant mais... Mirin se pencha à nouveau au centre la table, imité par les deux soldats Ce jour-là, Brodion fut délesté de...

Pour finir ses propos, le nain fit un geste sec, rapide et bien droit au niveau de son entre-jambes, sous le regard effaré de ses hôtes.
Il poursuivit alors :


- Depuis lors, la garde préfère tourner les yeux sur ses méfaits pour s'éviter une nouvelle déconvenue, il ne laisse que rarement des témoins depuis, et, cela étant, il semble s'être quelque peu calmé à mesure que le temps passe, comme s'il s'était lassé de ces premiers "exploits". Vous comprendrez donc pourquoi je préfère faire profil bas lors de ses visites, peut-être le vin que je lui sers a adouci ses moeurs, mais vraiment mes enfants, ne vous frottez pas à lui, vos familles vous en remercieront.

Et ce fut à cet exact instant que le sombre apparut derrière la silhouette du tenancier, prenant tout à fait de court ce dernier et les deux humains qui restèrent tétanisés sur leur chaise.

D'une voix douce et malicieuse, il demanda alors :


- Aurez-vous l'obligeance de mettre ceci sur ma note cher Mirin? puis passant son regard par-dessus lui sans grande difficulté, il ajouta avec un sourire inquiétant Bonsoir mes braves, belle soirée n'est-ce pas?

Il n'eut pour seule réponse que le fracas des armes et armures s'entrechoquant dans la course précipitée que les deux humains avaient entamé vers la sortie, l'un passant par-dessus la tablée, l'autre filant presque à quatre pattes comme un bambin.
(rédaction en cours)
Dernière modification par h0verfly le dim. 4 février 2024 à 19h42, modifié 4 fois.

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Re: [BG Sombre] Yurka Lyaneld

Message par Edrayon » mer. 2 juin 2021 à 18h51

Déplacé en attendant que le BG soit complété.
Couteau suisse

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