Livre.

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Jelayde
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Livre.

Message par Jelayde » jeu. 30 septembre 2010 à 18h16

Avant que je poste ceci. Je précise que ce livre, je suis dessus depuis que j'ai dix-sept ans, j'en ai vingt-trois aujourd'hui et pourtant je ne l'ai toujours pas finit. J'ai écris d'autres choses aussi depuis ce temps mais ce livre c'est un peu comme un nourrisson que j'élève à mesure qu'avance ma vie...
Si la partie prologue n'est pas complète ce n'est pas qu'elle n'est pas terminé, c'est qu'elle existe sur un gros bloc note que je dois recopier, mais que voulez-vous, je souffre d'une flémingite aigu et je ne sais pas si c'est incurable ^^ Seul l'histoire n'est pas terminé et très franchement, du résumé que j'en ai fait avant de la commencer, elle démarre à peine dans le récit que je vous offre ici. Je finirais de recopier le prologue qui est sincèrement presque aussi long que le bout d'histoire que je vais donner ici.
Je n'ai jamais fait lire cela à qui que ce soit, du coup c'est un peu un premier jet concernant une critique pour moi.
L'orthographe sera surement par passage désastreuse mais il faut savoir (c'est mon éditeur qui me l'a dit) qu'absolument aucun écrivain ne fait aucune faute...
Vos critiques (même ceux qui me diront que c'est de la merde en boîte) me seront bénéfique donc je vous remercie d'avance.


Fafnireim
Les chemins de l'éternité




PROLOGUE


Selon le mage éminent Algor Alpharis.
NAISSANCE DU MONDE

Au commencement était le néant. Un vide froid et pénétrant. Ou toute forme matériel ne pouvait exister. Dans ce vide éternel vivait deux fortes puissance. L'une fut appelé plus tard le «temps», oeuvre immortelle et dépourvu de toute domination. L'autre fut appelé plus tard «espace». Divine puissance sans corps d'une immensité sans égale. Par leurs unions voulu ou non naquirent «nature». Reine de l'art, de l'inspiration et de la vie. Aussi immatériel que ses parents elle seul put par sa naissance offrir la suite de sa grandeur. D'elle naquirent les esprits de la nature. Cela, non en les enfantant mais en se divisant. Ses esprits de la nature furent alors nommés plus tard les «éléments premier». Le feu, la terre, le vent et l'eau. Condamné à vivre sous la domination d'espace et temps ils s'unifièrent pour donner vie à deux entités supérieur au monde d'aujourd'hui. Haqkror le Dieu roi, maître de la vie, de l'esprit et des hommes. Et Nizur la déesse reine, maîtresse des femmes et des éléments qui se confièrent à elle.

Dans le vide de l'espace et du temps, ils enfantèrent trois enfants divin. Pédild surnommé plus tard le dieu juste. Aguillia à qui on attribuera la pureté, la beauté et l'amour. Et Gigolglod qui par son infamie deviendra le seigneur de l'ombre.

Pendant des millénaires cette famille divine vécu dans le néant mais cela ne lui suffit plus. Ils leurs fallaient un lieu fait de chaire, un monde que l'on puisse voir et toucher. Nizur par la force des éléments qu'elles contrôlait fonda dans l'espace et le temps le monde de Soleilium. Ordonnant à ses parents les éléments de faire ce que bon leurs semblaient, ils annoncèrent par leurs voeux l'avènement d'une boule de puissance pour donner à ce monde la force de la vie. C'est le feu qui s'en chargea et enfanta le soleil. La terre et l'eau s'unifièrent pour donner les esprits saint. Ils furent nommé Faune et flore qui ensemble firent s'élever les océans, les lacs, les rivières, les montagnes et les premiers petits être vivant de ce qui fut nommé Soleilium. Grâce à cela le premier continent naquit... Du vent alors laissé pour compte, naquit le ciel et les nuages pour enveloppé ce monde. La famille des dieu heureux de la trouvaille de leurs parents demandèrent un lieu qui leurs serait attribué quand le temps sera venu. La terre répondit à leurs appelle et promit une montagne si haute qu'elle paraîtrait être le toit du monde. Aucune créature volante, grimpante ou quoi que ce soit ne serait asse forte pour l'atteindre jure t-elle. Mais cela uniquement quand le temps sera venu.
Les Dieux décidèrent alors d'offrir ce monde à leurs créateurs qui acceptèrent avec la plus grande joie. Ainsi jamais il ne cesserait d'évoluer dans le temps et l'espace.

Famille des dieux à ce moment.

Espace-temps
|
Nature
|
Feu-Eau-Terre-Vent--------------------------------------
| |
Haqkror-Nizu faune-flore
|
Pedild-Aguillia-Gigolglod


























PREMIERE ERE : NAINSSANCE DES DRAGONS

Pedild observant ce monde évoluant découvrit un être qui le surpris. Un oiseau. Il courut alors à son père pour lui demander d'en posséder un. Mais le père lui répondit que le monde ne leur appartenait pas et qu'il ne pouvait donc posséder l'un des animaux de soleilium. Il convenu alors d'un simple marché. Il pourrait posséder n'importe quel animal qui ne fut pas créer par les éléments, faune et flore. Pedild se mit donc à la tache. Dans le secret d'une nuit orageuse il vola à faune et flore plusieurs petits êtres. Oiseau parce qu'il volait. Crocodile parce qu'il nageait et marchait à la fois. Serpent parce qu'il était souple et malin et lion pour sa beauté et sa présence. Il fabriqua ensuite une coquille de feu ou il introduisit le sang de chacune des créature qu'il avait volé. Il plongea ensuite cet oeuf dans une marmite de sang emplit de tout les ingrédients alimentaire qu'il put trouver et pour finir il s'assit dessus pour la couver durant cent ans. De cet oeuf sortit devant toute la famille divine Zakéär, le premier dragon de tous les temps. Pedild demanda alors aux éléments une faveur avant que son animal ne grandisse. Celle d'insuffler en lui un peu de chacune de leurs propriétés. En échange ce puissant dragon deviendra le protecteur des dieux ainsi que de Faune et de Flore. Les éléments acceptèrent et à peine le firent-il que le dragon grandit, il grandit tellement qu'il dépassa de taille les dieux et les plus grands animaux du monde et qu'il obtenu l'intelligence des dieux. Les éléments en joie devant cette création inoubliable jugèrent qu'il fut temps de donner le toit des dieux à la famille divine. Ainsi le grand Dragon vivraient avec ses maîtres sur soleilium et pourraient observer et protéger ce qu'il devaient. Le toit des dieux naquit dans l'un des quatre continents du monde. Sur cette montagne immortelle qui sépara en deux le continent qui l'accueillit fut battit le palais de pierre. La maison ou vivraient désormais les Dieux.

Un soir étrange, Zakéär se sentit mal, il dit que quelque chose voulait sortir de son corps a Pedild. Le Dieu appela sa mère pour voir ce qu'il en était. Celle-ci découvrit à sa stupeur que Pedild n'avait pas donner le don de la vie comme il le fallait. Il l'avait donné à un mâle et n'avait point pensé à la femelle. Le chemin de la vie définit par faune et flore exigeait une reproduction quelque soit la façon et à cela il n'y avait pas pensé en volant les petites créatures. Le grand Dragon enfanta alors Elimus. Beaucoup plus petit et bien différent, la famille des dieux n'en n'avait cure. Ils le jetèrent donc dans soleilium pour qu'il y vivent seul. Zakéär à contre coeur accepta et continua d'observer le monde. Son fils fit la même chose que lui et enfanta non pas un mais quatre nouveau dragon dont une femelle. Par les siècles, la volonté inébranlable de faune et Flore ils évoluèrent et se diversifièrent. Ils devinrent si nombreux que leurs dominations sur le monde des animaux se fit d'elle même.
Les éléments de la nature furent en colère et ordonnèrent à Faune et Flore de détruire ces créatures. Celle-ci rappelèrent les lois que Nature avaient ordonné et refusèrent d'accéder à leurs requêtes. Les éléments se tournèrent alors vers la famille des dieux. Zakéär pleura pendant quarante jours pour supplier les dieux de ne pas tuer ses enfants. Pedild rappela à ses parents que le grand Dragon protecteur des dieux avait toujours été fidèle et que ce serait le trahir d'accepter, ainsi la famille divine devrait resté neutre dans le conflit. Les éléments ne furent jamais aussi en colère et ils menacèrent Zakéär de déclencher des fléaux cataclysmique sur ses enfants si il ne se chargeait pas lui même de leurs extinction. Zakéar releva le défit et appela lui même ses enfants à la guerre contre les éléments. Faune et Flore impuissant ne purent que contempler le désastre de ce qui sera appeler plus tard la guerre Draconnique. Soleilium fut brûlé, noyé, le sol trembla et le vent par sa puissance hurla. Mais pendant vingt-huit ans les dragons résistèrent usant de leurs magie élémentale qu'il reçut de leurs ennemis, de leurs puissance physique et de leurs génies. Zakéär lui même, sous l'observation des dieux qui restèrent neutre résista et mena ses enfants à la résistance. C'est Nature devant le désastre qui mit fin à cette guerre en accordant le droit à l'existence des dragons. Pour contenter les éléments, Nature n'expulsa les Dragons que d'un seul continent. Qui serait totalement attribuer aux éléments. Les dieux applaudirent ce traité tout comme Faune et Flore. Mais les éléments devant l'inaction des Dieux décidèrent qu'ils devaient désormais être libéré partiellement des dieux. Nizur n'aurait donc plus qu'un pouvoir infime sur eux. Par une stèle faite d'une matière forgé des quatre éléments primaire ils annoncèrent leurs voeux en y gravant cette phrase.

«Votre inaction nous aura conduit à l'infamie. Par nos voeux et notre force, vous serez désormais seul à assumer les conséquences de vos actes et aucun cataclysme ne pourra être sous votre joug.»

Le règne des dragons dura dès lors sept mille ans sur les trois continent de soleilium. Certaines espèces disparurent d'elle-même, d'autres ont continué d'évoluer.


Espèce de Dragon reconnu aujourd'hui.


Zakéärias le père de tous les Dragons.

-Le premier et le père de tous les Dragons et Zakéärias appellé anciennement Zakéär. La seul espèce à la voir aperçu est l'homme-loup de Miroir-Boisé pendant la punition Divine. Selon les témoignages, la gueule ouverte il pourrait avalé deux homme debout l'un sur l'autre. Ce qui lui donnerait une mâchoire capable de se déployé sur trois mètre soixante environ. Il serait blanc et de type coureur et non rampant. Il communiquerait par une voix propre et non par la pensée comme certains de ces congénères. Il n'existe aucun autre descriptif à ce jour.

Les Dragons élémentaux sont ensuite les plus présent de leur espèce.

-Le Dragon de feu : Ils sont rouge et maître dans la manipulation du feu, de type non rampant. Ils ne s'approchent pas des races humanoïdes et ont un tempérament solitaire. Ce sont des Dragons terrestre et sont donc dépourvu d'ailes.

-Le Dragon d'eau : Ils sont de type serpentin et vivent reclus au milieu des océans. De couleur bleu ils peuvent fusionner avec l'eau pour y disparaître à l'approche d'un bateau. Ils sont dépourvu d'un caractère propriétaire et si le navire ne se montre pas menaçant il arrive qu'ils l'aides l'aide à retrouver son chemin si il se trouve perdu sur l'océan.

-Le Dragon de terre : Ils font partis des plus sociable envers les humanoïdes. Ils vivent en clan familiale au milieu de rocher ou bien dans les collines. Ils ne s'entendent pas avec leurs cousins les Dragons de sable qu'ils affrontent souvent pour des raisons obscure. Ils sont similaire en tout point excepté que les dragon de terre possèdent des ailes et pas les dragons de sable.

-Le Dragon de vent : Ils sont disparu avant la deuxième ére. On ne sait donc rien sur eux ni comment ils ont disparu. Leurs existence supposé n'est basé que sur le fait que l'élément vent n'est pas représenté chez les dragons de nos jours.

Les Dragons de couleurs.

-Le Dragon noir : Il s'agit là de l'un des plus mystérieux. Solitaire et insociable. On dit que le petit dévore sa mère à l'âge adulte pour sa survie. Il est le plus grand et le puissant physiquement avec son cousin le Dragon rouge. Ils ne s'occupent que de leurs affaires et ignorent allégrement le reste du monde. Rusé et d'une intelligence supérieur aux humanoïdes ils vivent dans des cavernes et des tanières creusé par leurs soins ou par leurs mères. Ce sont des mages hors pairs et ont la capacité physique de cracher de l'acide. Ils sont de type non rampant.

-Le Dragon bleu : Ils vivent en groupe de vingt individus environ dans les terres désertique. Leurs éléments de prédilection et l'élément secondaire de la foudre. Ils ont l'esprit de propriété et attaquent les voyageurs qui traversent leurs territoires avec violence. C'est un également les ennemis eux des Dragons de sable pour des raison de partage de territoire. Ils sont de type non rampant.

-Le Dragon rouge : Le Plus proche cousin du Dragon de feu. Ils sont solitaire, avide et imprévisible. Ils aiment tout ce qui brille et déteste les humanoïdes qu'ils tentent de tuer si ils en croisent. Heureusement ils sont très rare de part leurs difficulté à enfanter. Ils sont les plus grands après Zakéär. Quize mètre de hauteur au garot et des ailes de dix-sept mètre d'envergure en déploiement. Ils n'ont pas d'habitats particulier et vivent là ou ils peuvent être tranquil. On le répute le plus cruel des Dragons. Ils sont de type non rampant.

-Le Dragon blanc ou de glace : On les trouve dans les région de Miroir-Boisé ou ils sont soupçonné d'être les espions de Zakéärias ainsi que dans les région nordique de Terre-de-Sabre. Ils ne se soucient que d'eux et tous ce qui les entoure les laisse indifférent. Ils se cachent dans les lieux très froid et sont connu pour pouvoir geler tout ce qu'ils veulent avec leurs souffles. Ils sont de type non rampant.

-Le Dragon vert : Ce sont les plus sociable de tous. Ils vivent dans les forêts qu'ils protègent si les passant sont doué de mauvaises intentions. Les humanoïdes qu'ils croisent les fascine et ils préfèrent converser avec eux voir s'en faire un ami plutôt que de l'attaquer. Il est de type rampant et le plus long de tous les dragons. Reconnu surtout par sa couleur et ses très longue moustaches.

Les Dragon inclassable.

-Le Dragon de brume : Il est le grand ami des fées, des dryades, des tyrades et des Dragons vert qu'il défendrait à n'importe quel sacrifice. Ils vivent près ou dans les chutes d'eau. Très rare ils sont en voie d'extinction. Ils ont une forme gazeuse ou l'apparence d'un brouillard. Semi-transparent la plupart du temps , en se matérialisant ils auront une couleur blanc grisé ou un bleu très clair.

-Le Dragon fée : Les Dragons fée sont une invention des mages humanoïdes qu'ils ont eux même crée. Ce sont les plus petit, a peu près la taille d'un aigle. Ils sont malicieux et espiègle, mais aussi très chaleureux et amical. Les mages s'en servent souvent de confident également. Pour se défendre ils utilisent un gaz hilarant qui rend euphorique leur adversaire ce qui ne manque pas de faire rire leurs maîtres aussi.

-Les Dragon de sable : Quasiment disparu à cause des dragon de terre et des Dragon bleu. Ils se fonde au sable et y reste caché désormais pour leurs survie.

-Le Dragon d'ombre : Ils cohabitent avec les Bakuoirs dans les champs des trois lunes. Leurs couleurs changent en fonction de la lune qui apparaît on suppose donc que leurs écailles sont réfléchissante. Ils n'apparaissent que la nuit et préfèrent s'isoler pour n'agresser personne. Ils sont de type non rampant et dans le noir ont les reconnaîtra surtout aussi grâce à leurs yeux d'un rose luminescent.

-Le Dragon d'or : Ils sont nommé ainsi à cause de leurs couleurs d'écailles d'un jaune très brillant. Ils maîtrisent tous les éléments mais aucun parfaitement. Ils sont également considéré comme les plus sages des Dragons. Ils vivent dans les montagnes de Blanche-Bruyant aux cotés des Haut-Elfe avec qui ils coexistent parfaitement.


Même si les Dragons sont parmi les races les plus présente et qu'il n'est pas rare d'en croisé leurs nombre n'a cessé de s'amenuiser avec l'expansion humanoïde. A tel point que certains craignent une révolte de ceux-ci mais cela n'est pas encore démontré par leurs agissements.












LA DISSENTION DES DIEUX


Les dieux vécurent ainsi pendant près de huit-mille ans. Les Dragons prospéraient et les éléments étaient apaisé avec leurs nouvelles terre. Gigolglod jaloux de la réussite de son frère et de l'intérêt de son père pour celui-ci demanda à ses parents de créer lui aussi une nouvelle créature. Mais ceux-ci lui rappelèrent le désastre que cela faillit causer et refusèrent. Gigolglod emplit d'amertume décida qu'il fallait donc faire plus grand pour avoir la reconnaissance de sa famille. Il quitta le palais divin pour l'un des quatre continents. Au milieu d'une grand chaîne de montagne de ce continent il creusa en à peine quarante jours un vaste monde qu'il nomma Barakdas. Une terre hostile des profondeurs de la terre. Heureux de sa réussite la folie le prit. Retournant au Palais des dieux dans le secret il y enleva sa soeur Aguillia pour l'emmener de force dans son monde souterrain et lui montrer avec fierté. Mais celle-ci devant l'horrible monde qu'elle vit rit de son frère et lui dit que ce monde de feu, de volcan ou l'air était vapeur empoisonné n'avait rien de grandiose. Gigolglod dans sa colère enchaîna à un volcan sa soeur et referma le passage vers son monde souterrain. Pendant trois cent ans il la viola dans l'espoir d'avoir des enfants divin et ainsi d'avoir créer une créature égale aux dieux. De cette terrible union naquit cinq enfants. Ces cinq enfants appelé aujourd'hui les cinq démon terrible n'étaient pas aussi puissant que les dieux. Ce ne fut que des bêtes immondes dont l'âme était aussi sombre que la folie de leur père. Ces cinq enfants pas aussi puissant que les dieux mais néanmoins d'une force terrible pouvaient à eux tous vaincre la famille divine. Hakqror ordonna à son fils Pedild de découvrir ou se trouvait ce monde ou Gigolglod s'était caché, de ramener sa soeur et d'enfermer à jamais son frère dans son monde en guise de punition. Pedild mit à peine vingt jour à retrouver ce monde en s'aidant des cris de sa soeur. A sa rencontre avec Gigolglod un affreux combat s'en suivit. De ce combat est né le lac de lave de Snalblas. Pedild réussit à vaincre son frère au terme de ce combat. Épuisé il ramena sa soeur au palais des dieux et c'est son père qui du alors refermer le passage du monde à la place de Pedild.
Gigolglod trop faible pour pouvoir ouvrir un autre passage maudit sa famille et jura qu'avec l'aide de ses cinq fils il se vengerait un jour.














Année 0 de la seconde ère.
DEUXIEME ERE : NAISSANCE DE LA PREMIERE RACE HUMANOIDE



































LE TEMPS D’ UNE NAISSANCE


INTRODUCTION CHAPITRE 1

La plaine des champs de lamentations s'offraient en spectacle romantique à deux Méflendes. Image éternelle d'une beauté enfantée par la nature et les hommes. Un symbole de lutte héroïque qui ferait naître en chaque personne un sentiment de devoir juste et pieux. Le premier Méflende se tenait assis sur les talons accompagné d'un suivant debout aux bras croisés derrière lui. Un ciel nuancé de gris et de rouge matinal annonçant malheurs et renouveaux faisait ressortir leurs toges brillantes par la rosée qui les avaient humidifiées. Un léger vent irrégulier produisait battements et soulèvements de leurs vêtements au gré du rythme qu'il infligeait. Le Méflende assis arborait une chevelure épaisse mais travaillée et coupée à mi-longueur. Quelques mèches violettes ornant la noirceur ténébreuse capillaire de l'elfe. Un visage jeune mais un regard âgé. Le trait fin et harmonieux sur une peau lisse. Une expression faciale emplis de questions et de douleurs refoulées. Lassitude, fatigue et désabusement dans des yeux Rouge sanguin. Le deuxième semblant d'un age plus avancé et plus fier affichait une oeillade froide et sage bien que sanguine comme son congénère, beaucoup plus corpulent que le premier sa stature en imposait avec modestie. Celui-ci exhibait une longue chevelure blanche propre et soignée. Ses pommettes remontées, ajoutées à ses arcades étroites lui donnait un air sournois non justifié.
Le rocher en pic perché sur le bord d'une montagne qui les soutenait, dévoilait une tapisserie de cendre en dessous du niveau d'une herbe à peine revigorée par la rosée. Par moment les cendres flottaient pour vite retombées au sol. La lumière jaillissante qui frappait le dos des méflendes donnait une illusion de jours heureux. L'elfe assis dans le silence du vent ne cessait de regarder l'unique fleur persistante à la vie. Il la fixait avec une mélancolie attendrie. Tout en penchant la tête sur le coté il commença à la caresser délicatement du bout des doigts craignant de lui causer douleur il effleurait ses pétales. L'autre elfe derrière lui l'observa agir d'un air interrogé. Le jeune méflende aurait presque pleuré devant cette vision ou lui seul trouvait inspiration pour ses pensées. D'une voix mélodieuse, jeune et aigu il commença à parler. Son ton évoquant un monologue à lui même, confirmant et répétant ses propres déductions.
-Elle meurt et renaît sans cesse. Luttant contre celle qui la créer sans rien demander d' autre que l'existence. Quelle leçon de vie pouvons-nous tirer de cela. Si l'immortalité confère la patience, elle détruit aussi le goût de la vie. Un homme heureux est un homme qui a connu la douleur, car le bonheur ne peut être apprécié à sa juste valeur si la peine ne la pas devancée.
Le plus vieux haussa un sourcil. Se demandant intérieurement où voulait en venir son compagnon. Il osa alors timidement poser sa question. Une voix au ton grave dans le sens figuré et propre donna la réplique à une conversation moins anodine qu'elle n'y paraissait.
-Regretterais-tu l'impact de tes actes? Tu voulais plus que tout faire passer le message de la tolérance, et de cette façon rendre ton nom et ta mémoire immortels. A tout ça par cet événement tu ajoutes la rédemption, n'est ce pas l'apogée de ta réussite ?
Le jeune fixa un moment la face intérieure de sa main sans bouger aucune autre partie de son corps. Il l'avança vers la fleur lentement. Il fit glisser la tige entre le majeur et l'annulaire jusqu'à touché l'espace interdigital. Il remonta jusqu'au réceptacle et tira faiblement pour s'en saisir. Il plongea son nez dans les pétales quelques secondes, le temps d' humer leurs odeurs. Il baissa alors sa main et la referma entièrement. Il releva la tête vers le ciel. Ses yeux s'entrouvrirent exagérément froissant ses sourcils en supplie comme pour demander pardon aux cieux.
-Ce que je regrette c'est la méthode employée. La paix vaut-elle le sacrifice d'un homme? Qu'elle soit misérable ou extraordinaire la vie ne peut avoir de prix fixe. Pourtant nous les pensants nous efforçons de lui attribuer moultes valeurs. Toute une vie passé à vouloir faire plus grand que tous, à vouloir être différent de tous, je me rends compte maintenant que je suis de loin le pire.
Le méflende derrière lui décroisa les bras. Il s'avança à pas lent vers son ami. En posant une main sur son épaule il lui sourit bien que ne pouvant montrer cet air rassurant et consolateur qu'il traduisit par le ton qu'il allait utiliser.
-Des siècles pour arriver à cela. Même si c'est par la mort, le résultat sera là. Ne dis tu pas toi même que la mort n'est qu'une renaissance. Que tout ce qui a vécu doit avoir une fin pour renaître en meilleur.
Les yeux de l'elfe s’ humidifièrent. Lamentations contenues de passions débordantes. Même si aucune larme ne coula. L'émotion refoulée dégageait une supplication d'expiation dans l'atmosphère.
-Ce que je m'apprête à semer, les récoltes, même dix milles ans de déluge ne pourront les effacer. Il est certainement trop tard pour regretter mais je ne peux m'empêcher de me dire que ce but que j'appelle sacré ne devient que supercherie à moi même.
-Tu as essayé. Les hommes n'ont qu'un seul véritable ennemi... C'est eux même. Ils sont tellement corruptibles. Comme l'eau ils sont malléable à volonté, au gré de notre mère nature ils se plient aux exigences de leur bien être décadent. Égoïsme borné, ils étaient perdus d'avance en vérité.
Le jeune rebaissa la tête et paru se ressaisir enfin. Sa vision reprit ce paraître las. Il fit un petit sourire en coin espiègle, et répondit d'un ton caustique.
-Peut-être bien, oui. Toujours est-il que le préjuger reste l'expression d'une ignorance déguisée mon ami. Ne t'ai-je pas appris à modérer ta pensée par l'analyse ?
Le vieux rit en coupure quelques secondes.
-Tu as essayé. Mais assumer nos opinions et pensées, voilà une de tes leçons qui me sont gravées. Dis moi Jélaïyllde, maintenant que le Sephirah Malkut va commencer. Me diras-tu ce qui t'a pousser à faire tout ça ?

Un petit rire sagace se fit entendre. Jelaïyllde retourna la tête vers son interlocuteur une seconde pour revenir à sa position précédente. Il scruta sa main refermée en poing quelques minutes dans un silence pesant. Les yeux fermés il prit une profonde inspiration. Paraissant méditer sur cette main, il expira son souffle sur elle. Même avec l'immortalité il demeure des questions sans réponses, pensa t-il. Il répondit tristement à la question du vieux méflende toujours scrutant cette main.
-Je me pose la question depuis trois cents vies d'hommes. Et aujourd'hui encore, je me pose cette question. Le temps est un jouet capricieux, ces nuances nous font perdre pied.
Le vieux retira sa main de l'épaule de Jélaïyllde, donnant l'impression à son regard d'avoir douter quelques instants.
- Que veux-tu dire ?
Jélaïyllde ouvra sa main jusque là toujours refermée. Il s'en échappa quelques cendres s'attirant en zigzag sur le sol. La fleur disparue retournant à sa terre. La main tendue devant lui ses yeux se dirigèrent au vide tombant en oblique.
-Que la vie est à la fois longue et courte, même pour les immortels. Chaque seconde perdue est à la fois gâchée et utile, nous ne choisissons que de regretter ou de ne pas le faire en somme.
Le plus âgée inclina légèrement la tête vers l'arrière. Inspirant profondément l'air environnant, il sentit une odeur étrange qui l'interrogea. Il demanda alors inintelligiblement au jeune si il avait le même sentiment.
-Tu sens cette odeur ?
Jélaïyllde sonda l'horizon aveuglante devant lui. Un faciès tourmenté prouvant une anxiété placide dans sa démonstration. En se levant avec une indolence arrogante il répondit sous une forme insipide.
-Oui. C'est lui.....
Le vieux retrouva son visage questionneur. Une exclamation quasiment bougonnant décrivit la honte de son interrogation.
-Lui qui ?
Une sagesse expansive enivra l'instant. Une voix envoûtante émanant de l' esprit saint d'un moment auditoire dirigé au vide. Le jeune Méflende n'illustrant toujours pas le moindre sourire. Ton solennel oppressant tel une prophétie authentique dans sa prononciation même.
-Le passé qui nous rattrape, le destin qui vient vers nous et le présent qui se meurt.
Le vieil elfe soupira émoussé par une conversation dont il ne pouvait plus suivre le cour. Prenant une voix mielleuse et innocente il changea le sujet. Manoeuvre inutile étant donné que son compagnon ne daignait en apparence n'écouter qu'à moitié ce qui lui était dit.
-Il doit être arrivé maintenant, il est temps Jélaïyllde. Nous avons assez attendu.
Le jeune se retourna enfin lui aussi. Il avança d'un pas si léger que les cendres ne s'expulsèrent pas à son pied posé arrivé au sol. Il plia le genou du pied en avant pour reposer son poids dessus. Baissant la tête il continua à avancer posément tout en parlant, raviné pour une raison sommaire.
-Ou trop peu. A bientôt, Mon frère.
Le vieux guetta le moment ou il passerait devant lui. Une fois fait il se gratta la tête déjà embarrassé de poser la question qui le préoccupait.
-Jélaïyllde, et pour elle ?

Jélaïyllde s'arrêta avec une lenteur abusive à l'écoute du premier mot de la question inappropriée à l'instant selon lui. Il rétorqua sur un ton irrécusable aux dires de son ami, cachant une frustration déroutante à lui même.
-Elle,..... Je lui prouve mon amour maintenant plus que jamais. Tu sais Ballios, elle me regarde en ce moment, voyant le reflet des mes actions dans les lunes qui nous ont béni. Les étoiles protectrices de Clairdelune. Le symbole des sentiments précieux propre à tous ceux de notre terre.
Ils descendirent quelques centaines de mètres plus bas dans un mutisme affligeant. A mesure qu'ils avançaient le bruit d'une marche puissante à faire trembler le sol grandissait. Chants de guerres et exhortations militaires académiques devenaient perceptible à l'oreille. Arrivant enfin de l'autre coté de la montagne une image scintillante apparu aux deux Méflendes. Le soleil qui déjà haut dans le ciel, transformait par les éclats des armures une armée de soldats ordinaires en anges protecteurs envoyés des dieux, embrasaient les passions éteintes des milliers d’hommes présents. Des visages effrayés mais ardents de loyauté et de dévotions se mêlaient les uns aux autres. Officiers montés à cheval harnaché d'acier écrasaient le sol sous leurs poids, tendit qu'ils ne cessaient de s'époumoner à éradiquer la peur qui se lisait dans chaque visage. Les bataillons et divisions de divers corps se déplaçaient en ballet dansant dans les plaines avec une synchronisation si habile qu'elle y paraissait aussi facile que d'en parler. Un ordre exemplaire de discipline sans défaillance apparente. La nature elle-même semblait applaudir le prodige des manoeuvres. Les brins d'herbe s'inclinant au passage des troupes dans leurs sillages. Ballios fut plus que jamais galvanisé par le spectacle saisissant. Un intérêt presque malsain le poussa à commenter l'instant mémorable à ses yeux inexpérimenté.
-Un spectacle frissonnant n'est-ce-pas ?
Jélaïyllde observait indifférent, à l'étonnement de son ami comme à la vision peu commune qui s'étendait devant lui. Un regard analyste et immuable pour seul émotion dévoilée montrait une concentration et un sérieux à toute épreuve.
-C'est la première exaltation, celle qui pousse à se surpasser. La preuve que les hommes ne suivent pas les titres, mais le courage et la profondeur des causes valeureuses.


CHAPITRE 1

Le petit village de Brams se réveillait à peine. Situer a environ 200 mètres d'un des 5 fleuves de Cinquecoupe, il était a la fois isolé mais proche de la capital de son pays car passage obligé pour s'y rendre. Une brume légère estompait la rue entremêlée dans un méli-mélo désordonné. En recul par rapport au reste du village la maisonnette d'un éleveur était déjà bien animée. Une battisse de bois très simpliste avec une grange et un grand enclos pour de nombreux chevaux. Une pluie presque incessante avait trempé tout ce qui était en extérieur rendant les allées et les terrains boueux et certains même impraticable. Le jour à peine levé il faisait encore sombre, l'intérieur était donc éclairé par quelque bougie. La pièce principal était asse spacieuse, une longue table au centre et une cuisine fonctionnel couper dans le font par un bar de fortune. A la table un demi elfe demeurait assis l'esprit plonger dans un livre poussiéreux. Il paraissait âgé, sa condition de paysan privilégié attesté par sa présentation soigné, un corps vigoureux et bien nourrit. Même si ses habits était de seconde main, il était propre tout comme lui. Une coupe courte pour un visage large. Bien qu'il n'avait pas la beauté d'un dieu grec son charme restait indéniable. Assise en face de lui celle qui paraissait être sa compagne démontrait une exaspération impatiente. Ne cessant de gratter de son ongle la table et de taper du pied le sol. Un regard inquisiteur presque menaçant n'affectant aucunement son compagnon trop occupé à sa lecture. Elle possédait une longue chevelure blonde tenu par ses oreilles pointues. Se révélant plus jeune que son époux ses pommette remonté en rond allouait une fraîcheur agréable à son visage. Au bout de quelques secondes d'attente elle frappa furieusement du plat de la main sur la table. Elle amorça une brimade éloquente qui ne fit trembler rien d'autre que la table qu'elle avait claqué.
-Baffrot ! Hôte se livre de tes mains! Il est l'heure. Tu me l'avais promis! J'ai plus de Grojantes pour mes potions médicinal, et le forgeron m'en a fait une commande hier.
Le coup violent sur la table fit déchirer le bout d'une page que le demi-elfe s'apprêtait a tourner. Il haussa ses sourcilles en même temps que ses yeux d'un air béotien. Il lâcha le bout de feuille qui lui était resté dans les doigts pour changer la page qu'il s'apprêtait a feuilleter. Tout en continuant sa lecture il accepta de répondre en toute simplicité semblant habitué aux beuglantes de son épouse.
-Toi au moins tu n'oublies jamais rien..... Est-on vraiment obligé d'y aller ? Cet endroit me rend mal alaise. C'est pile le centre des champs, Nétril pourrait nous maudire pour ça.
La jeune demi-Elfe pris un faciès sournois et sondeur. Elle s'appuya sur la table jusqu'à presque monter dessus pour placer son visage juste au niveau de son conjoint. Elle le fixa les yeux plissés exagérément pour accentuer son aspect soupçonneux.
-C'est ta fainéantise qui parle et pas ta peur. La prière des murmures sert à ne pas profaner justement. Je dis juste au cas où tu l'aurais oublié bien sur....
Le mal ferma son livra d'un coup sec ce qui fit sursauter sa compagne qui alla rejoindre sa place initial. Il se leva pour se diriger à la fenêtre derrière lui. Observant le ciel avec intérêt il reprit le dialogue en dépit de son désintéressement au sujet évoqué don il ne se cachait pas.
-Quelle tête de mule tu fais. M'obliger a gambader dans des champs sacré pour de simple fleurs alors qu'il pleut presque tous les jours depuis quatre mois. L'astrologue a dit qu'il ne pouvait pas prévoir ces jours de pluie en plus, on ne connaît donc pas la météo d'aujourd'hui.
La jeune demi-elfe s'esclaffa sans retenu. Son regard présumant Baffrot superstitieux et lui montrant bien que ses craintes étaient injustifiées.
-C'est qu'il n'est pas si compétent que ça....
Baffrot après un long soupire Flapi par les relance caché de sa compagne alla se rasseoir ne lui adressant aucun regard pour reprendre son livre en main. Alors qu'il le rouvrait il releva la tête dans sa direction, lui adressant la parole d'un ton dramatique.
-Il dit que ces pluies diluviennes ne sont pas la cause du temps. Ça a effrayé la moitié du village.
Elle s'émoustilla de plus belle en prenant une tête boudeuse et un nez ridé. Elle haussa le ton de plus belle également avec conviction et fermeté.
-C'est toujours pas le sujet. Si je te dis de venir. Tu viens! Tu m'as voulu comme épouse maintenant il faut assumer !
Baffrot toujours aussi peu réceptifs aux gueulantes de sa compagne replongea son esprit dans sa lecture l'ignorant de nouveau et espérant obtenir de cette façon la paix. La jeune demi-elfe choisit dans ce cas la tactique de la ruse a la carotte. Elle se releva de sa chaise pour se diriger d'un aspect innocent derrière Baffrot. Elle posa ses mains sur ses épaules et pris un ton doux et décidant.
-Et ci je te disais que les plantes que tu cherches pour tes chevaux se trouvent au même endroit ?
Baffrot referma une nouvelle fois son livre d'un coup dégageant une poussière volumineuse qui se dissipa dans la pièce. Il fit un petit sourire en coin mesquin et feignit un visage vaincu certainement pour préservé son honneur perdu depuis longtemps.
-Je me demanderais pourquoi tu n'as pas commencer par me dire ça. Monte chercher ta sacoche et prend la mienne en passant s'il te plaît. Je vais préparer les chevaux dehors en attendant.
Sa compagne couru a l'étage faire ce qu'il lui avait demandé pendant que lui sortait sceller les chevaux. Le ciel commençait a se dégager par l'effet du soleil levant ce qui le ravis largement. Il grimpa sur sa monture avec une adresse peu commune et la légèreté propre aux races elfique. Il attendit devant l'entrée de la maison avec les deux chevaux prêts. Les deux équidés endossaient une robe marron clair et un rein court. Pas plus de 1 mètre 50 au garrot. Ils semblaient vif et téméraire mais bien dresser.
- Le temps a l'air correct aujourd'hui. On laissera se reposé les bêtes en marchant a coté d'elle un peu avant d'arrivé. Nïmllite dépêche toi un peu ! On en a pour 4 heures de galop et je veux pas rentrer après le soleil couché !
Nïmllite sortit de la battisse toute essoufflé et chargé comme un mulet. S'empressant d'équiper les deux scelles, des sacoches de voyage elle monta son cheval avec la même légèreté et souplesse que son époux. Sans se dire un mot ils partirent au trot vers le sud pour rejoindre la destination convoité. Ils commencèrent par traverser le fleuve qui coupait le village ce qui les fit pénétrer dans les terres sauvages de la région appelé «les champs de lamentations».
Tento au galop entraînant tento aux trots timides ils voguaient aux milieux des herbes aussi hautes que leurs propres tailles. La flaque frappée de sabots jaillissait de leurs eaux claires. Une course effrénée dans un monde sempiternel, perpétué par les vaporations de sentiments auguste qui lui était remis chaque jour. Une mémoire fier se battant d'elle même par la majestuosité de son imagerie. Une brise balançant les plantes comme dans une chorégraphie épique. Les chevaux respirant bruyamment sous le poids de leurs efforts apparaissaient revigoré et même entraîner par les odeurs subtile et mélodieuse du lieu. Les pétales et le pollen vagabondaient dans le sens des vents qui s’entre-choquaient au gré de leurs humeurs. Au fur et a mesure que les deux cavaliers approchaient de ce lieux dit sacré un arbre gigantesque et imposant se fit apercevoir. Il trônait au centre de ces champs comme grand seigneur des lieux. Semblant vivant par une aura puissante qu'il dégageait le respect se convenait de lui même devant sa magnificence. Sur l'une de ses longues branches un corbeau a l'oeil vorace siégeait en gardien de celui qu'il avait élus perchoir. Ce même corbeau s'envola dès qu'il vit s'approcher les deux demi-elfes qui avait descendu de leurs montures préférant finir en balade à l'inspiration romantique et laisser les bêtes se reposé comme ils l'étaient prévu. Leurs avancé nostalgique les unissaient main dans la main a l'évocation de souvenirs anciens qui ne leurs appartenaient pas. Arriva le moment où ils s'arrêtèrent devant l'arbre princier. Tombant à genou avec leurs sangs en effervescence. Ils abaissèrent leurs bustes sans un mot jusqu'à toucher le sol avec leurs fronts et avoir les mains a plat sur l'herbe. Prosternation sincère et voulu pour une prière sacré et ritualisé. Ils se mirent à parler ensemble dans une langue étrange, un ton de miséricorde émouvante comme remerciement à des actions louable des terres aux cieux.

M'akfrl il batrrirl ën nagk trarl (pour vous grand et puissant souverain)
Nétril mékield falglrard ën bilourndr forldrabrlis (Nétril seigneur conquérant et honorable guerrier)
vügiuel ninmd dirldiën bilourndras (que votre nom soit honorer)
ën biguën natrrirl bosm naglrmer batrrirl öltabütabrlis (et puissions nous ne jamais vous oublier)
ën bakrafeldän batrrirl léfrlanedablis gelmdr marglrëïas sïn al (et toujours vous célébrer comme il se doit )
vügiüen ninmd rénmdam natrrirl safartrahïlia (que votre mémoire nous survivent)
ën guiëlias drlän narmd fétrülield (et toujours être notre protecteur )
Nétril drlïn m'akfil mïnguère dirldiën Nétril ( Nétril est grand louer soit Nétril)

La prière accomplis ils se levèrent presque synchronisé preuve de l'habitude du geste. Baffrot regarda un moment le ciel qu'il trouva un peu chargé d'un seul coup. Nïmllite après lui avoir donné un baiser tendre se trouvait déjà dans les buissons bien loin de lui a cueillir les fleurs qu'elle désirait tant. Baffrot s’assit alors entre les racines de l'arbre et plutôt que de chercher ce pourquoi il avait fait croire qu'il avait accepté de venir il sortit de son sac le même livre qu'il lisait chez lui. Bien calé contre son arbre il reprit sa lecture en toute quiétude sachant qu'il aurait au moins deux heures de paix.
Embrasser par les racines de l'arbre royal il se sentait comme l'enfant dans les bras de sa mère, sa lecture n'en devenant que plus sereine il finit par s'assoupir lors de simple instant de relâchement. Tendit que cette lecture lui prenait toute son attention il ne remarqua pas que ciel s'assombrit singulièrement. Un gris foncé enveloppa le ciel bleu d'azur si beau qu'il était. Des nuages épais et menaçant englobèrent les cieux avec une rapidité anormale. Lorsque le soleil ne fut plus asse présent pour éclairer ses pages Baffrot leva sa tête remarquant enfin le temps changeant. Il se leva non sans surprise du brusque revirement météorologique. Il observa le ciel quelque seconde appréciant cette altération des cieux peu commune. Les nuages se noircirent a une vitesse perceptible a l'oeil. La foudre commença à se montrer grondante en émettant des sons menaçant. L'arbre derrière lui se mit a réagir a l'insu du demi-elfe. Un bruit de craquement retourna Baffrot qui découvrit la scène avec stupeur. Le tronc de l'arbre grossi en surface jusqu'à former un cocon de bois humide. Baffrot tomba le séant au sol tétanisé de sa frayeur. Nimllite bien loin de là et occupé a sa cueillette ne fut en aucun cas interpellé de ce qu'il se passait. Baffrot restait toujours ébahis de cette vision. Le cocon clignota d'une lumière blanche, et continua de grossir toujours collé au tronc de l'arbre, Branche et racines s'efforçant d'épaissir l'abri qui hébergeait un être inconnu. Le tonnerre hurla de toute sa force et la pluie s'abattit sur la plaine comme un déluge néfaste . Une foudre assourdissante dégringola sur l'arbre sans lui causé dégâts. Le cocon aussi gros qu'un oeuf de dragon glissa alors jusqu'au sol toujours enveloppé des racines de l'arbre semblant protégé de ses écorces cet objet si fragile. Baffrot porta la main a sa bouche, ses pensé paralysé il ne savait comment agir devant cette vision horrifiante a ses yeux. Les branches qui couvaient le cocon s'éclipsèrent au sol comme rappelé par mère nature laissant apparaître a mesure de leurs séparassions un nourrisson en position fétal. Les yeux de Baffrot sortirent presque de leurs orbites, cherchant a s'expliquer le pourquoi du comment de cet événement son esprit s'embrouillait a mesure que des réponses hypothétique se présentaient.
Nimllite enfin interpeller par les hurlements du ciel courut en direction de son compagnon toujours paralysé. Elle courait tel le lapin fuyant les crocs du loup prédateur. La pluie cessa à mesure qu'elle s'approchait de l'arbre. Baffrot voyant que la pluie s'était dissipé aussi vite qu'elle était apparu se releva enfin. S'approchant avec prudence du nourrisson naissant il se pencha sur lui pour le voir de plus près. Instant de tendresse légitime comme si la scène était aussi prévu que la venu du jour après la nuit. Il voulu toucher du bout de l'index l'enfant, mais craintif son geste incontrôlée le fit plus que l'effleurer en pressant quelque peut le menton du bébé. Ce geste réveilla l'enfant en sur sot. Un cri de colère et de peur provenant de celui-ci fit bondir en arrière Baffrot. Ce hurlement anormal était assourdissant, et d'une tristesse sans limite. Strident, Baffrot se boucha les oreilles alors que son épouse au loin continuait de courir dans sa direction semblant ne pas être retenu par la puissance écrasante du son. Le bébé continuait de pleurer, et plus cela durait plus ses braillements se faisaient insupportable. Baffrot crispait son visage transpirant, les hurlements devenaient plus terrible qu'un bâton de tonnerre, ils en venaient à être entendu en écho sur plusieurs kilomètres. Nimllite aperçu le bébé braillant et son époux a terre qu'elle ne daigna même pas secourir. Elle accouru sur le nourrisson et sans y réfléchir le prix dans ses bras. L'entourant avec, elle se voûta sur lui presque a l'étouffer comme pour le protéger d'un mal inconnu. Voyant que cela ne calmait en rien le nourrisson elle ajouta a sa protection sommaire un chant de bonté et tendresses elfique. Une voix de pureté éloquente, elle continua de chanter sous le soleil renaissant. Le bébé alors commença enfin a se calmer lentement. Cela fait Nimllite libéra l'enfant de ses membres et l'observa longuement. Baffrot lui n'était visiblement plus capable de résonner de façon correcte. Il restait immobile au sol le corps supporter par ses bras et les jambes élancé. Nuls mots ne sortirent de sa bouche alors que Nimllite se leva d'un bon motivé. Elle porta l'enfant au soleil qui curieusement souriait maintenant et paraissait emplis d'une joie naturelle. De la colère à la tristesse les enfants changent comme nous de vêtements pensa la demi-Elfe. Elle s'écria alors débordantes de joies et les yeux aussi scintillant qu'un lac au zénith
-C'est un don des Dieux ! Baffrot, les dieux nous offrent un enfant !
Baffrot toujours au sol leva le regard vers l'enfant. Le soleil l'aveuglant il se protégea les yeux jusqu'à ce qu'un nuage vint à son secours quelques secondes. Bien que retrouvant a peine ses esprit, il remarqua dés la première seconde qu'il ne s'agissait pas d'un demi-elfe, ou d'une créature mi-arbre comme son esprit fertile avait commencé à l'imaginer, mais d'un Elfe de la Lune, ceux qu'on appelle plus communément les Méflendes. De nouveau abasourdis par cette découverte il préféra laisser toutes les questions qui l'envahissaient de coté cette fois-ci et de garder un esprit rationnelle dans la mesure du possible.
Les rayons du soleil frappaient dans toutes leurs splendeurs les lieux. Le demi-Elfe se releva s’aidant de ses bras tremblant. Il ne savait que dire à son aimée. Un regard d’incompréhension ne quittait pas son visage. Nïmllite préservant l’enfant dos au soleil aussi fier que l’on puisse l’être de sa trouvaille.
Baffrot murmura sa voix tremblante presque qu’à baigailler ses mots de peur. Tristement et pensant qu’il ne serait jamais cru il montrait tout de même une véracité dans ses dire.
-Il est né dans l’arbre… et... et... C’est un méflende.
Nïmllite descendit le nouveau née et le serra contre elle avec détermination. Déjà prête à faire face au refus de son époux elle le fixa longuement d’un regard menaçant et sincère.

-Si tu me le prends, si nous le donnons aux Méflendes, si nous l’abandonnons ici. Je te quitterais, et te le ferais payer toute ta vie.
Baffrot avala sa salive effrayé par l’ardeur de son épouse. Déjà vaincu il soupira pour le lui montrer.
-Et si un Méflende vient le chercher ? Et si c’était un démon ? Il est né dans un arbre tout de même, ce n’est pas rien !
Nïmillite leva le ton un moment pour se calmer ensuite, elle pressait le bébé contre elle le considérant comme le siens depuis la seconde ou elle l’avait pris en ses bras. Son instinct maternel éveillé dans une étrange pitié affective. Ses arguments déferlaient sans haltes à une vitesse qui empêchait Baffrot de lui rétorquer quoi que ce soit.
-Je m’en occuperais je te le promets. Nous arrivons à nous en sortir même avec ton élevage de chevaux et mon travail de guérisseuse. Regarde-le, a-t-il vraiment l’air d’un démon ? Il est si beau. Nous ne sommes pas pauvres. Et puis les Méflendes sont admirés chez nous. Les jeunes filles envient leurs beautés et les jeunes hommes leurs gloires. Nous n’aurons qu’à dire qu’il était tout simplement abandonné devant l’arbre. Je t’en pris Baffrot, je sais que je ne suis pas la meilleurs épouse qu’un homme peut avoir, mais c’est notre seule chance d’avoir un enfant et tu le sais bien.
Aux derniers mots de sa compagne Baffrot eu un moment de compassion étrange. Comme ci lui-même fut touché par le fait d’être incapable de procréation. Il s’avança vers elle en lui caressant tendrement la joue. Puis il s’abaissa pour embrasser le nourrisson. D’une intonation sereine et calme il proclama son acceptation.
-Jélaïyllde. C’est comme ça qu’il s’appellera.
Nïmllite ne peut retenir ses larmes de joie s’empressant d’embrasser son époux et disant dans toute sa joie son sentiment de réussite au bébé.
-Tu verras mon amour, tu vas changer notre destin et nous te donnerons tous ce que nous pourrons t’offrir.
Baffrot tout en caressant le crane de l’enfant qui l’acceptait désormais simplement. Restait tout de même moins enthousiaste car se prolongeant déjà dans un futur incertain.
-Avec ce que je viens de voir, je peux le dire aussi. Cet enfant va changer notre destin, et peut-être plus encore…
[ image externe ]

-un regard peut vous parler bien plus que des mots-

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Jelayde
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Message par Jelayde » jeu. 30 septembre 2010 à 18h17

LE TEMPS D’ UNE DEUXIEME NAISSANCE


INTRODUCTION CHAPITRE 2


Un froid sec pour seul ami d’un soleil à la lumière radieuse mais à la chaleur inexistante. Les quatre guerriers couraient dans une forêt danse dont les racines obligeaient presque à une course de saut. L’odeur de la verdure mélangée à celle du bois humide donnait une impression de renouveau sans fin dans une fanfaronnade de chants d’oiseaux et d’autres créatures aux cris étranges qui avaient au moins le mérites de couvrir le bruit de leurs course à haute allure. Les feuilles des arbres bloquant le plus gros des rayons solaire le sol en était humide et mou. Les deux Méflendes ne laissaient pas de traces dans cette terre molle grâce à leurs pas légers mais l’humain chétif qui les accompagnait lui en laissait cause du poids de son armure lourde et de cette épée mesurant presque deux fois sa taille. Le quatrième étant un elfe des bois ou plus communément un Edhelide, sautait d’arbre en arbre avec une agilité et une adresse naturelle. Sa fine corpulence, sa petite taille et sa simple tunique de cuir dur lui offrant de nombreuses branches sûr pour y prendre appuis.
Ils crurent bien ne jamais en voir le bout quand enfin une lueur se fit apercevoir dans les broussailles. Jelaïyllde s’arrêta net dès qu’il vu la lueur tandis que ses compagnons ne l’ayant pas remarqué firent quelques pas plus en avant de lui avant de se stopper à leurs tours. Ballios se retourna pour aller voir son maître lui adressant un regard interrogateur. L’aspect facial de Jelaïyllde suffit à faire comprendre à Ballios quel était le problème. Le Méflende à chevelure blanche huma l’air avec une concentration jumelle à la méditation puis se boucha le nez équerré de l’odeur nauséabonde qu’il y sentit. Les deux autres protagonistes se demandant ce qui pouvait bien se passer firent demi-tour sans grande conviction aux hypothèses de leurs haltes. Le plus jeune, un humain adolescent pris la parole d’une voix éloquente et soumise pour Jelaïyllde. Alors que l’elfe observait perché du haut d’un arbre, accroupis sur une branche et une main agrippé au tronc pour être en équilibre et stable il tendit les oreilles afin de mieux entendre les questionnements et explications de son chef.
-Jelaïyllde qu’est ce que tu as ?
Le Méflende s’agenouilla et regarda le sol de coté en prenant un air désabusé et de réflexion sans réponse. Il éleva sa voix à peine plus haut qu’un chuchotement regardant de ci de là comme n’étant peu sur de ce qui l’entourait.
-Cette odeur de chaire brûlée, et de mort… Il doit être ici.
L’elfe huma à son tour l’air environnant pour acquiescer d’un hochement de tête aux dires du Méflende. L’humain se gratta la tête ne sentant rien de particulier à coté de Ballios don le regard montrait déjà une tension extrême. Un faciès sérieux en illustration de ses craintes il fit un signe de tête questionneur à Jelaÿllde pour savoir s’ils devaient continuer ou non. L’Edhelide patient se démontrait calme et relâché attendant les ordres du meneur. L’humain dénota l’impatience de la jeunesse faisant un pas vers jelaïyllde pour le pousser à la décision. Ballios connaissant son ami depuis des siècles posa sa main sur l’épaulette du jeune humain pour lui faire comprendre que la patience était mère de vertu. Jelaïyllde posa un genou au sol et empoigna une motte de terre pour la malaxé. Étrange action qui laissait perplexe ses compagnons mais préservant néanmoins une confiance certaine en lui. Le jeune Méflende leva son nez pour sentir l’air à nouveau puis le rebaissa vivement découvrant à ses suivants un regard impétueux. Il commanda alors à ses amis sans laisser le moindre doute dans sa posture chevaleresque et arrogante.
-Galaliël restera en retrait dans les arbres au cas où nous serions pris de cours, je ne veux prendre aucun risque. Ballios, moi et Tfaëd nous allons avancer et voir ce qu’il en est. S’il est là Ballios veillera sur Tfaëd. Restez ensemble et groupé quoi qu’il arrive en adoptant la formation dos à dos. C’est le mieux que l’on puisse faire s’il se montre accompagné des siens.
L’humain dévoila rapidement une oeillade mécontente s’estimant asse vieux et fort pour cesser d’être couver comme l’enfant qu’il pensait être estimé. Dans la seconde qu’il ouvrit la bouche il n’eut pas le temps de commencer sa phrase que son maître pris la parole sur un ton ferme montrant une anxiété caché quand à la sécurité de son protégé. L’elfe perché laissa entendre un petit rictus non moqueur alors que Ballios posait son autres main sur la deuxième épaulette de l’humain pour suivre des ses mots compatissant et rassurant les exigences de Jelaïyllde.
-Eintaris ne sera sûrement pas seul. Et je refuse de prendre le risque de te voir mis à bas par l’un de ses sbires parce que je fus trop concentrer sur mon combat contre lui. Tu n’es pas un enfant de la nature comme nous ce qui te fais désavantage. Tu prendras les armes s’il le faut. Mais avec Ballios à tes cotés et pas autrement.
Le jeune Méflende se releva dans le même temps que Ballios suivait ses mots des siens pour consoler l’humain à la tête baissé et au regard frustré.
-C’est pour ton bien et tu le sais, n’est crainte tu ne seras pas inutile.
Jélaïyllde tourna la tête en direction de la lueur dans les broussailles. Un regard tellement dur et glacial qu’une statue de pierre serait de même représentation. Il prit un élan en levant son bras pour donner le signal. L’abaissant pour donner l’ordre il couru à vive allure vers le lieu destiné. Suivit de prêt à l’arrière de ses deux comparses et de l’Edhelide qui s’arrêta avant d’atteindre le font demeurant caché dans les arbres et attendant le moment propice. La traverser offrit un spectacle aussi affligeant qu’horrifiant. Ils débouchèrent à trois dans une clairière entouré d’une toute petite falaise ne laissant qu’une seul sortie par un passage rocailleux. Le village qui vivait ici n’était plus qu’un amas de ruine dont les maisons au mur écroulé et carbonisé ne tenaient que par leurs fondations solide. Les villageois étant éparpillés au sol brûlé, recouvert de sandre et tout aussi carbonisé que leurs maisons. Fumant de leurs peaux noires un silence pesant et mortuaire s’annonçait de lui-même par les images et odeurs rebutante. La terre de poussière gorgée de sang ne laissait paraître pourtant aucune traces d’un quelconque affrontement ou d’une résistance. Les animaux, les bâtisses, un marché qui semblait en activité à ce moment, tout paraissait avoir été anéantis en un instant. Tfaëd se frotta les bras frissonnant cause de l’insupportassions de ce qu’il voyait, détournant le regard au sol d’un faciès dégoutté il attendait que ses deux amis disent en face quelque chose. Ballios s’avança vers l’un des cadavres et s’accroupit dessus pour l’examiner plus en détail cherchant une quelconque explication au drame. Jelaïyllde regardait le ciel avec interrogation. Le corps droit mais les bras ballant comme vaincu par une simple vision inattendue.
La chaleur étouffante était bien présente cette fois et le soleil aveuglant. Il invoqua alors le ciel l’exhortant à répondre à ses interrogations. Particularité caractériel qui lui est propre, il se parlait à lui-même, l’intonation de tristesse mélancolique sans équivoque à chaque mot prononcé.
-Si tu es si juste et si puissant que tu nous le montre chaque jour. Pourquoi acceptes- tu pareils horreurs ?!
Une voix se fit entendre alors dés la seconde ou Jelaïyllde finissait sa question. Une voix belle est masculine, restant marqué d’une jeunesse arrogante et nonchalante. Fier comme le tonnerre et douce comme la brise.
-Parce qu’il n’est ni de vie,… ni de mort…
Jelaïyllde se retourna vivement en direction de cette voix qu’il reconnu dès son émission. Ballios en fit autant en se relevant lentement et en regardant en direction du haut de la falaise. Tfaëd dégaina son épée à deux mains luisant à la lumière du soleil et la pointa en direction dans cette voix. Déjà menaçant dans sa tenu et son regard il se fit renversé par une force invisible mais que l’on pu entendre approcher puis disparaître. Tfaëd étant tombé au sol violemment en resta surpris et sans réponses. Se relevant aidé de son épée, Jelaïyllde et Ballios continuaient de regarder la falaise le soleil dans leurs yeux. Ils restaient tous deux imperturbables, centralisé sur l’ombre caché par le soleil qui se tenait devant eux. Jelaïyllde plissa les yeux méfiant, mais sur de lui ne laissant apparaître aucune peur. Moment de regard intensif et emplis d’une émotion palpable. Ballios alla prêt du jeune humain pour le sauvegarder en cas de problème imprévu en se tenant droit à ses cotés. L’humain voulu alors prendre la parole mais Ballios posa une main sur son épaulette lui mimant un non de la tête alors que son regard s’était retourné vers lui.
Les deux observaient maintenant Le jeune Méflende et l’ombre sur la falaise qui tour à tour ne cessaient de se fixé et de se jaugé.
Un vent aida les nuages à masqué le soleil qui fit apparaître l’Elfe noire. Ce même vent causant les battements de leurs cheveux et vêtements. Un sombre à la peau bleuté et lisse. Une longue chevelure noire en queue de cheval avec un crane pourvu d’une raie dans sa coiffe. Ses yeux était de feu comme ceux de Jelaïyllde, mais eux l’étaient complètement à ne discernant aucune pupille ou iris ce qui lui donnait un air malsain et perfide. Plusieurs minutes à se sonder œil dans œil accompagné du silence témoignant la tension de l’instant. Le Sombre affichant une armure Rouge vive et extrêmement bien travaillé. Métal de l’enfer, son allure de pointes tranchante et de carrure fine moulante ornée de sculptures et de gravures psychédéliques laissait présager une fortune conséquente ou des actes exceptionnels. Ses deux lames accrochée dans le dos par de longues bretelles noir, de chaque coté de son visage leurs gardes restaient visible. L’elfe noire pris un regard médisant et détracteur. Les bras croisé et la posture fière il ouvrit enfin le dialogue cassant le mutisme sonore.
-Tu seras toujours présent quand il ne le faudra pas à ce que je vois.
Jelaïyllde ne sourit point de son air sournois habituel gardant un sérieux à toutes épreuves et même dénotant une certaine exaltation aux choses qu’il pensait voire se produire.
-Toi qui fus si honorable, tu es maintenant le mal du monde en personne. Eintaris, est-ce toi qui à fait ça ? Es-tu tombé si bas ?
Eintaris pencha la tête sur le coté de quelque centimètre étirant son regard en provocation. Esquissant un sourire satisfait et narquois bien que léger il fit un bon atterrissant au sol, l’exécution du salto et de l’atterrissage parfait prouvait une agilité et une maîtrise de l’acrobatie certaine. Accroupis qu’il en fut il se releva avec empressement sans l’aide de ses mains. S’avançant d’un pas lent qui permettait d’entendre les claquements du métal de son armure en mouvement, il commença à parler d’un ton sage et supérieur. Sonorisation envoûtante et chaste, tant l’intonation semblait véridique.
-Tu m’appelles le mal du monde, Toi qui fus le responsable du dernier génocide. Quelle hypocrisie dont tu fais preuve.
Jelaïyllde le regarda avancer sans le craindre, la tenu détendu, ses amis ne bougeant pas non plus se contentant d’observer mais leurs corps tout même contractés ils se montraient prêt à agir. Eintaris tourna alors autour du jeune Méflendes, faisant entendre le bruit de chacun de ses pas lourds, ne cessant de le jauger d’un regard sondeurs et inquisiteurs. Jelaïyllde répondu alors avec virulence mais sans regarder son interlocuteur.
-Je rachète mes fautes chaque jour que la vie m’offre ! Je me bas pour combattre ce que tu causes et ce que je fus autrefois ! Le monde ne me considère plus comme un démon !
Eintaris s’arrêta derrière Jelaïyllde qui ne se retourna pas et dont les yeux s' exorbitaient sous une colère réprouvée. Le Sombre s’approcha alors entourant de ses bras le Méflende avec une tendresse surprenante et une gêne inexistante. Ballios pliant ses arcades méfiantes posa la main au manche de sa hache attaché dans le bas des reins. Tfaëd ne comprenant pas le danger continuait de regarder droit comme un piquet pas encore remis de son renversement. Eintaris approcha ses lèvres de l’oreille de Jelaïyllde mais ne chuchota point, montrant que le geste n’était en rien une preuve d’affection.
-Une personne est bonne et sage pour certains, mauvaise et perfide pour d’autres, je suis le mal pour les tiens, je suis le bien pour les miens, l’appréciation dépend des circonstances d’une rencontre, des actions, et du degré de connaissance. Toi, dans peu de temps, tu deviendras ce mal que tu veux combattre et moi le héros que les races supplient. Le destin des grands, le destin des élus.
Jelaïyllde releva la tête jusqu'à couché l'arrière de son crane sur l’épaule du sombre l’enlaçant. Scène d’amants s’affichant en un spectacle étrange et mystique. Sa voix s’entendit sourdement et simplement, les yeux rivés au ciel il posa une main sur le bras du sombre dans le même temps qu’il parla en expirant.
-Toi mon frère, je connu l’importance de moi-même par tes mots. La motivation par mon admiration, mais maintenant,… Tu n’es plus que le poison de ce monde, et moi, le seul remède à ce poison…
Jelaÿllde pressa le bras du sombre fortement alors que Eintaris changea son regard en une oeillade franche mais mélancolique. Sentant son bras pressé il sonna le moment de la séparation dans ses derniers mots.
-Tu m’as dit autrefois, que les mots étaient les soins de l’âme. Mais pouvaient aussi être ses pires fléaux. Tu avais raison, et tes paroles m’ont mené à une réflexion bien plus profonde…



CHAPITRE 2

Une maisonnette en bordure de village humain sombrait dans une folie meurtrière. Macabre séance découlant d'une visite impromptu, les lumières allumé montrait cette fois présence de mort et non de vie. La pièce principal entaché de l'infamie était habité de quatre personnes dont seulement trois réel. Le cadavre d'un homme, un paysan jonchant le sol d'un salon, baignant dans une marre de sang regardé par un sombre assis sur ses talons une dague à la main reposé sur l'une de ses cuisse tendis qu'une humaine derrière lui était à genoux, se tenant la tête dans des cris de douleur insupportable. Un humain en armure lourde, l'épée pointé au dessous du menton de la malheureuse se dressait debout devant elle ne cessant de lui poser la même question avec insistance. Un cylindre lumineux collé au front de la jeune femme semblant répondre aux ordres de l'humain, son maître.....
-Ou est le bébé ?!
Criait L'humain dans un mélange de colère et de menace à l'humaine se tordant de douleur la tête s'agitant de gauche à droite. Les yeux du jeune mercenaire se fixait en une tumultueuse concentration sur le cylindre qui s'en intensifiait singulièrement. Le Sombre restant à sa posture initial pris parole d'un ton torve illustrant une arrogance fier mais contrôlé.
-Si elle savait quelque chose, elle l'aurait déjà dit....
-Dans ce cas....
L'humain fit un geste de la main libre et le cylindre cessa son activité disparaissant en brouillard dispersé. Laissant l'humaine épuisée, transpirante, pleurante et suppliante de la laisser partir, ses larmes dévoilant une anxiété dépassant l'entendement de sa raison et la rendant incapable de toute réflexions ou réactions. L'humain leva alors le regard vers le sombre qui lui tournait le dos lui adressant ses mots dans une demande si lourde de sous entendu qu'un enfant comprendrait leurs véritable sens.
-Elle est à toi...
Le sombre sourit un instant dans le coin de ses lèvres presque imperceptiblement, puis dans une fraction de seconde le mouvement invisible de sa dague alla se planter dans la nuque de l'humaine. Elle mourut sur le coup sans un bruit, sa tête se penchant vers l'arrière à l'impact les yeux grand ouvert et emplis de mort derrière lui qui n'avait même pas, prit la peine de se retourner pour la regarder mourir continuant son sourire satisfait et malsain. En retirant sa dague l'humaine s'en étala au sol lourdement. Le sombre se leva alors avec lenteur et légèreté molle pour se retourner, faisant face à l'humain toujours ce sourire bénin et cet air condescendant traduit également dans le ton qu'il prit.
-Si seulement vous étiez plus réfléchis et moins rustre, l'homme que vous avez tué aurait peut-être pu parler... Nous n'avons rien à ramener à la Matriarche maintenant, croyez-vous que les Sombres ont le droit aux échecs Messire Jean, Mercenaire des champs de labour.
L'humain s'en offusqua aux remarques mais démontra une certaine soumission cause de crainte caché pourrait-on supposé. Hors élevant sa voix il se défendit virilement d'une grande conviction.
-Mon cylindre a fait son office, c'est pas ma faute si il n’a pas tenu le choc, et c'est toi qui l'a achevé !
Le sombre détourna son regard illustrant une réflexions borné et un moral effrité. Cherchant l'erreur et craignant le courroux de son échec découvrant plus que jamais son coté acariâtre.
-Je les achevé car il n'y avait plus rien à en tirer. Il est forcément ici, dans cette maison, elle n'est pourtant pas grande.... il est obligé qu'il soit ici.
L'humain haussa les épaules fixant le Sombre l'air dubitatif. Regardant ensuite toutes les pièces avec attention il prit parole d'un timbre maussade.
-Avec le bouquant grossier que nous avons fait il aurait du pleurer au moins quelques secondes et ils n'y a pas eu un son...
Le Sombre crispa ses arcades sournoisement prenant une intonation ferme avec un faciès empli d'une répugnance étrange.
-Ce n'est pas un enfant comme les autres. Idiot. Serais-je là si ce n'était le cas.
L'humain soupira grondement, mais n'osa reprendre son homologue. Le Sombre tourna alors dans la pièce soutenant son menton avec le poing tel un penseur en pleine réflexion. S'arrêtant dans sa marche il inclina sa tête jusqu'au possible vers l'arrière ses bras se relâchant il tint plus fermement sa dague.
-Je ne vois plus que cette solution....
-quelle solution ?
Le sombre prenant un appuis sauta vers l'arrière atterrissant sur l'humain qui s'en écrasa sous son poids. Les deux au sol le sombre sur son compagnon il lui faisait un large sourire alors qu'il passait sa dague, glissante sur le visage du guerrier qui avait les bras bloqué sous les pieds de l'elfe noir.
-Un hurlement plus démonstratif sera peut-être capable de le réveiller...
Corrélation avec ses idées macabre il s'en suivit d'atroces hurlements de douleurs aigu qui durèrent plusieurs minutes. Inutilité fut de traduire un passage si désoeuvrant bien que le sombre y trouva enfin son compte et même un certain plaisir. Les cris d'un bébé cinglant pénétrant la pièce de son intérieur sonnant en même temps la fin du martyr de l'humain, qui en fut achevé dés les premiers pleurs du nourrisson.
Le Sombre se releva le visage et les mains maculé de sang se substituant à un visage satisfait de son ignominie.
-Enfant de la pierre, enfin te voilà.
L'assassin se retournant poussa du pied le cadavre de l'humaine qui retourné offrit au Sombre la vu d'un planché rouge de sang mais dont les profondeurs semblaient dissimulé les cris assourdissant de l'enfant.
Un mouvement de dague fit volé en éclat le sol découvrant un escalier de pierre menant à une dizaines de mètres plus bas. Il y pénétra sans hésitation pour atteindre un autel de marbre entouré de bougies de cire. Le Sombre en déduit alors que le bébé faisait l'objet d'une sorte de rituel païen ce qui ne le surprit guère étant donné les circonstances de sa naissance. Il s'en approcha tandis que le bébé avait cesser tous hurlements. Rengainant sa dague au fourreau il se saisit du nourrisson sans crainte et le tenant droit devant lui du bout de ses bras, il le scruta longuement, appréciant et jugeant chaque trait de ce qu'il voyait.
-Tu as vraiment l'apparence d'un Sombre petit être. J'ai du mal à croire qu'il existe en toi la puissance de détruire notre peuple, mais la Matriarche à ordonné, donc j'obéis.
L'elfe noir remonta les escaliers le sourire aux lèvres l'enfant dans les bras montrant une grande attention et un grand soin envers celui-ci. Sans attendre il entreprit de brûler la maison et tous ce qui s' y trouvait ce qui ne lui coûta que quelque minutes. Son forfait terminé alors qu'il se tenait sur son cheval en dehors de la maison enfumé de son brasier. Une troupe de cavalier humain en uniforme et solidement armé galopait en hâte dans sa direction. Il ne bougea point et les attendit tranquillement sans monter une once de crainte ou d'anxiété. Les cavaliers l'encerclèrent mousquet à l'épaule le tenant en joue. Dans le même temps que celui qui semblait les mener s'avança vers le Sombre dans l'intention de l'interroger. Il lui parla avec violence et fermeté déjà suant d'une grande méfiance.
-Que fait un sombre en Tibéris et si loin de nos côtes ?
L'elfe noir préservant son calme mais cachant sa surprise quand à l'enfant qui ne pleurait plus malgré le brouhaha environnant.
-Je me prénomme Antéclite, agent de la Zérobast au service de la Matriarche. Je suis en mission officiel messire, non en recherche de troubles. Dans cette maison il y' avait des malfrats ayant enlevés ce bébé que je vous présente, je dûs les combattre pour leur reprendre cet enfant et lors de notre combat une torche tomba et enflamma la maison, et en conséquence je dûs sortir en toute hâte.
Le cavalier s'approcha un peu plus pour regarder le bébé qui étant d'une apparence Sombre comme celui qui le tenait accepta l'explication de l'elfe noir d'un hochement de tête.
-Il demeure étrange cet enlèvement, pourquoi des humains chercheraient à enlevé un sombre ?
-La seule chose que je sais c'est qu'il est précieux à ma reine, certainement que ces humains voulaient en obtenir une rançon messire.
Le meneur de la troupe leva le bras droit ce qui fit relâcher la joue de ses hommes. Devenant plus doux mais néanmoins autoritaire il montra la direction du sud au sombre.
-Je suppose que vous allez repartir vers Flamboris votre cité géante. Je vous conseil de faire vite car
les temps sont trouble avec les attentas des Sahamats, et les force armé de Tibéris sont aux aguets.
-N'ayez de crainte seigneur je ne comptais pas m' éterniser en ces terres. J'ai trop de hâte à recevoir la récompense de mon labeur en ramenant cet enfant à ma supérieur.
Les cavaliers qui l'entouraient s'écartèrent pour lui laisser le passage au sud n'ouvrant qu'une petite brèche en couloir. Lorsque que le sombre passa devant eux certains inclinèrent la tête en signe de respect alors que d'autres ne daignait même offrir un léger sourire. La maison étant presque consumé des flammes, eux non plus ne paraissaient pas vouloir s'attarder montrant une certaine impatience à vouloir reprendre la route.
Seul le chef de la troupe pris une dernière fois la parole stoppant le cheval au pas de l'elfe noir.
-Puisse votre peuple et le mien préservé cette entente qui fait leurs puissances messire.
Antéclite reprit son avancé prononçant paroles de sagesse, de plénitude, toujours d'un contrôle
parfait de son être et de ses émotions finissant son monologue d'un sourire mesquin.
-Croyez moi, il ne pourrait en être autrement.
Sur ces mots de fin il prit le galop vers les mines du sud, là ou un village pourrait le conduire vers son pays. Une route peu périlleuse sur des sentiers bien tracé et entretenu sur une terre fertile et accueillante faite de prairie et de pâturage sûr au bétail, et même les quelques rares brigands de cette région ne se seraient jamais risqué à s'attaquer à un sombre si bien vêtu. Une route malgré tout longue car il fallut traversé la moitié du pays et la chasse étaient impossible, le gibier ayant déserté aux alentours des mines ou étant protégé par les écologistes, il fallait se résigner aux nombreuses haltes dans les bourgades, pour le cheval, pour le sombre, mais surtout pour le laid du nourrisson. Sept jours de voyages ennuyeux pour arrivé aux abord de cette fameuse mine de fer abandonné des hommes. Remplis des derniers représentant de la race Gobeline selon les dire des anciens de villages, ils se terrent dans ces mines espérant pouvoir trouver leurs revanches un jours sur les hommes qui les ont pousser à être ainsi captifs de leurs derniers bastion. Longeant la montagne au trot, une ambiance maussade de cris et de grognements hideux émanaient de cette mine mais cela ne confondait en rien la confiance de l'elfe noir qui continuait son avancé. Le soir tombant commença néanmoins à l'inquiéter non pour sa vie mais pour celle de celui qu'il transportait. Les gobelins voient très bien dans le noir et pourraient profité de cette occasion. Peu malin mais bien armé et surtout inconscient du danger réel en ces heures tardive ils penseraient à se risquer au combat. Antéclite décida alors par sûreté de sortir sa dague tenant de la même les reine de son destrier et de l'autre le bébé. Ses longues oreilles écarté et ses yeux de sang observant de droit à gauche sans cesse suggérant une attention particulière mais sereine à ce qu'il pourrait arriver. La tension quelques minutes quand l'enfant se mit à pleurer étrangement. Surpris le sombre esquiva d'un mouvement de tête un flèche alors que son cheval eu un moment de panique mais rapidement contrôler. Une horde de gobelins sortirent de la pénombre, une douzaines au total, baveux, les yeux bombé et le dos voûté, ils étaient vêtu d'armure brisé et armé d'arme bricoler. Semblable à de petits orcs mal formé ils commencèrent par entouré le Antéclite qui tournait la tête fixant certains d'entre eux en particulier. Une situation compliqué car il devait garder l'enfant en main et le protéger tout en devant se protéger lui même. Ses yeux se changèrent en un regard sournois et menaçant alors qu'aucune issu de fuite ne lui était possible.
-Qui mène cette horde à moi ?
L'un des gobelins s'avança lentement. Sa peau de cuir belge marqué de nombreuses cicatrices il paraissait âgé et moins stupide que ses congénères.
-Cette route là est notre. Toi donnez tout ce que tu as pour passé et partir.
Antéclite attacha l'enfant dans son dos avec une longue bande sous l'observation sournoise des Gobelins armes levé se préparant à l'affrontement. Antéclite descendit de son cheval d'un bon en pointant sa dague sur le meneur de la horde. Fermement et distinctement il s'adressa à lui sans ménagement.
-Regarde bien mon visage créature de ténèbres car c'est l'ultime chose qui te sera donné de voir en ce monde.
Le gobelin sourit de plus belle. Levant son bras une trentaine de ses congénères sortirent de l'ombre arcs bandés et prêt à tirer sur ordre. Le sombre étant d'une visibilité incroyable cause de ses yeux rouge, il était simple pour ses ennemis de ne pas rater leurs cible, une situation qui semblait désespéré mais Antéclite en guerrier d'honneur sombre préféra de loin une mort arme la main que de s'incliner face à des créature à peine capable de parler.
Alors qu'il allait s'élancer le nourrisson pleura à chaude larme qui dans le même ton fit suffoqué le meneur de la horde. Le sombre interrompit son avance surpris de même que les autres gobelins indigné et sans voix regardaient silencieusement. Le meneur continuait de s'étouffer à mesure que le bébé continuait de pleurer. Ce ne manqua pas d'interroger le sombre qui tournait la tête parfois dans son dos par doute. Soudain un deuxième gobelins, puis deux, et trois poindrant à leur chef.
Celui là même qui dans un grognement qui avait du mal à sortir cracha sans que l'on s'y attendent de l'eau par accout, puis en abondance jusqu'à tomber au sol mort noyé. Vint le tour de nombres de ceux qui le suivirent jusqu'à la fuite des derniers restant. Une fois partis le bébé cessa de pleurer et Antéclite le détacha pour le poser au sol et l'observer.
-devoir ma vie à un nouveau née. Tu es incroyable petit être. Née dans une pierre et capable de noyer des créatures en pleurant. Mais qu'est ce que tu es ?...
Le bébé lui sourit étrangement comme heureux de voir la satisfaction de l'existence sur le visage de son transporteur et garde du corps.
Antéclite inclina la tête surpris et montrant de la même occasion une esquisse d'attendrissement. Approchant son doigt le bébé le lui pris et commença à le serrer toujours ce même sourire au lèvre d'une innocence indiscutable.
-Un jours viendra petit être. Un jours viendra ou je te payerais ma dette.
Lentement comme la pluie tombante, qu'il semblait épouser du corps, le sombre, laissant le bébé au sol dans sa misère. Ses yeux de malins dirigé au ciel rugissant luisait sous une faible luminosité lunaire. Le petit sourire mesquin s'esquissa en sournoise satisfaction. Le ciel hurlant de toute sa fureur jusqu'à faire trembler les mines ombreuse. Un déluge dans la limite du divin s'abattit le temps d'un souffle sur toute la zone du sud, fédération des hommes. Sous le pas exquis de son élégance, l'elfe noir se rédigea vers le nourrisson joyeux de la mousson. Le buste penché en équerre au bassin et son large sourire prononçait honneur et soumission.
-Encore un des tiens.....
Combien serez vous enfant de la terre ?
Antéclite prit l'enfant sans outre mesure et l'attacha à son torse solidement. Bébé souriant et de joie commença a somnoler tandis que son porteur grimpa sur son destrier. Une accélération au petit trop sur cette bête de haute statue. Le sud vint au même vent que le port rapidement sans la moindre incidence équivoque à celle passé.
Maintenant à pied dans un petit matin frissonnant, il vendit son cheval à un marchand fortuné. Sous les bâches de fortune et les caisses en guise d'étagères, la transaction se fit promptement et simplement. Comptant de son office le sombre prit le chemins des dock, passant au milieu de marins ivres et de prostitués sans grande ambitions. Sur l'un des canaux une petite barque gigotait au rythme des eaux. Le vieil homme gardien et passeur enseignait à son jeune apprentis encore jamais naviguant. Antéclite interrompit sans vergogne et brusquement la conversation.
-Vous, je veux aller a Flamboris. Je payerais.
Le vieil se retourna vers Antéclite non point habitué à ce langage même chez les sombres. L'air alaise et arrogant du demandeur paraîtrait noble mais ses vêtement en appelait à moins.
L'appentis tremblant devant cet être inspirateur de peur ne sortit même un souffle.
-Et bien mon bon monsieur, ce sera trois cents pièces de bronze.
-Vous m'extorquez à ce tarif passeur. Je connais certainement la région mieux que vous donc moins de risque. Je vous en donne cent cinquante.
-Messire à ce prix je ne pourrais même pas nourrir mon tout jeune apprentis. Je vous prend cent soixante dix.
-C'est entendu vieil homme. Nous partons dans l'instant.
Le sombre descendit alors dans la barque. Les vacillements de celle-ci réveilla l'enfant caché sous un drap dans le dos du sombre.
Le nourrisson pleura quelques secondes puis s'arrêta pour se rendormir. Antéclite s'installa néanmoins dans la barque sans prêté attention à l'incident.
Deux cents messire.

Pardon ?

En comptant, bah oui, c'est un passager en plus.

Antéclite sourit intelligiblement. Il passa sa main sous sa cape et en sortit une bourse qu'il tendit au passeur.

Deux cents.

Le vieil homme ayant récupérer son dus, il commença à pagaille vers Flamboris. Le jeune apprentis était d'abord assis derrière le sombre mais au bout de quelque heures il osa s'installer à son coté. Antéclite tourna la tête vers le jeune l'air sec et distant. Le jeune tenta un sourire maladroit espérant détendre l'atmosphère avant de poser sa question.
-Comment est Flamboris ? C'est mon premier voyage et les gens racontent des tas de choses sur vous.
-Nous ?
-Oui, Vous les sombres. On dit que votre peuple est fait de mal. Que les femmes de chez vous sont d'une beauté ravageant comme leurs caractères.
Antéclite sourit sincèrement au jeune homme. Il tourna sa tête en direction de Flamboris et fermât les yeux en se rappelant ce lieux. Un monologue se formait dans son esprit, de la sérénité qui se lisait sur son visage.
-Flamboris, c'est la véritable cité des Sombres. Son véritable pays. C'est une super-mégalopole presque aussi grande que le royaume Chaniel. Grâce au bouclier de nuit que notre déesse nous à offerte, elle est toujours flamboyante de ses éclairages dans tout le territoire Sombre. Ses plus hautes tours atteignent l'envergure de la tour des sages de Triple-Lune soit huit-cent-cinquante mètres au bas mot. Sous les torches et ses bougies, mais surtout dans la lueur des étoiles, la roche noire dont elle est faite, luit comme du marbre noirs à nuance douce à la vue. C'est une cité qui ne dors jamais car les sombres n'ont pas besoin de dormir, notre repos se fait dans la méditation.
Sans cesse animé par les spectacles, les concerts et le commerce. La moitié de ses côtes est un port et il y' a toujours des milliers de vaisseaux qui vont et viennent.
Son architecture fait partie des sept Magnifices. Les sept grandes cités du monde. C'est un emmêlement de ponts découvert et ouvert qui relient les tours et les plate formes de vie en haut. Et emmêlement de rues, d'allées, et d'avenues en bas. Les bâtiments sont pointu, fin et tout là bas est orné de gravures, de sculptures, de statues agressives, violente parfois mais toujours fier et prude. Elle est notre joyau imprenable. Éternelle. Elle notre fierté.
Le jeune apprentis rêvait aux mots d'Antéclite. Il commença à s' imaginer une ville de guerre, ou l'enfer aurait trouvé un certain ordre, mais il ne pouvait être sur de cette vision qu'il se faisait.
-Aussi imprenable que la capitale de Triple-lune ?
Antéclite saisie à la gorge sans que l'appentis ne puisse le voir arriver. Ses arcades se froncèrent et sa colère est monté aussi rapidement qu'elle redescendu lorsqu'il le lâcha.
-Les Méflendes sont à l' abris grâce à leurs muraille de feu. Pas grâce à leurs capitale.
Le jeune garçon se massa la gorge comprenant que le sombre s'était contenu pour ne pas l'étrangler. Son maître surveillait derrière mais ne paraissait pas être soucieux. Le jeune détendu curieusement, tenta une nouvelle question déguisé.
-Je ne l'ai jamais vu.
-Elle est la première grande muraille en terme de défense il faut bien l'avouer. Aucune des quatre
autres grandes murailles ne rivalisent avec elle. Sa base est en pierre bleu qui ne se trouve qu'en Triple-Lune. Elle est aussi dur qu'une écaille de dragon mais aussi lourde que le plomb. Cette base fait une trentaines de mètres et est large de six mètres. Personne n'arrive à comprendre comment elle peut tenir debout. C'est là que vive les troupes qui la garde. Ils sont tous au niveau de la porte hormis les quelques points de contrôle qui y sont ancré. Il Naît de cette muraille une deuxième, à cheval sur elle. Un mur de lave... Même un sombre ne peut se tenir devant, sans en être intimidé ou même sans éprouvé une certaine humilité. Ce mur de lave est nourrit par l'âme des soldats Méflendes qui sont mort. Et cela peu importe dans quelles conditions.
J'ai combattu cette muraille. Il y' a longtemps maintenant. Crois-moi petit, Les boules de laves qu'elles lancent sur ceux qui la menace, ce sont les flammes de l'enfer qui déferlent sur soit. On ne peut le décrire autrement.
Le jeune apprenti ravala sa salive sous la frayeur. Le vieux les interrompit pour leurs signaler que la super-mégalopole était visible. Ils là regardèrent tous avec ce même sentiment d'humilité et de respect qu'elle donnait sous son image. Aucun d'eux ne d'aperçu que la ville étaient toujours plongé dans la nuit. Le bouclier étant un étrange écran de fumé noire de l'extérieur qui ne laissait rien paraître de l'extérieur.
Le port était bondé de bateaux. Tous exclusivement à rames. Galères, Corvettes, barques et presque toutes armées. L'inexistence du vent dans tout le territoire des elfes noire en était logiquement la cause.
A peine le pied posé à l'embarcadère que le jeune apprenti pût découvrir la force de guerre Sombre. Des pelotons entiers de sentinelles et d'archées marchant en ligne. Des chevaliers à cheval, et des officiers. ils faisaient partis intégrante du reste de la population, complètement fondu à elle. Les marchands restaient silencieux se contentant d'attendre le client dans leurs boutiques ou sur leurs étalages. Un groupe de religieux mal et femelle descendaient du bateau à coté d'eux. Les gens autres que les militaires baissaient la tête à leurs passages. Ils étaient tous vêtu de robes rouge parfois avec une cape et toujours encapuchonné. Les ornements et les bijoux en or valorisait selon la place qu'ils prenaient sur l'habit et leurs nombres, les plus hauts dignitaires du groupe.
Antéclite s'avança devant le passeur et lui tendit la main. Le vieillard la lui pris sans hésitation.
-Merci, vous avez fait du bon travail.
Le tout jeune intrigué par la couleur rouge qui étaient sur tous les habits et même les uniformes militaire étant de cette couleurs, il tira gentillet la manche de l'elfe noir qui se retourna vers lui.
-Cette couleur, le rouge, que signifie-elle chez vous ?
Antéclite lui sourit mesquinement répondant d'un ton sec ensuite.
-L'honneur. Adieu maintenant.
Antéclite quitta les dock rapidement. Le bébé les yeux grands ouvert fut émerveillé devant le gigantisme de la cité. Son regard rivé en haut donnait le vertige. Les étoile du bouclier de nuit figuraient touché par les pointes des tours.
Le premier seuil de la cité ne témoignait sûrement pas de la magnificence qu' Antéclite prônait. C'était le niveau réservé aux esclaves. Humain, gobelin, elfe ailé et même certains sombres masculins. Vêtu de aillons et vivant dans la crasse, les bâtiments insalubre qui servaient en réalité de soutiens aux tours et plate-formes de vie n'arrangeaient rien. Nombre d'entre eux étaient recouvert de coups et divers sévices. Les Sombres n'accordant que peu d'importance à un esclave, ils étaient juste suffisamment nourrit pour travailler. Certains jeunes humains mal néanmoins étaient habillé convenablement et étaient propre. Mais cela ne témoignait en vérité que de leurs relations avec leurs maîtresses ou même parfois avec leurs maîtres.
Antéclite avança dans les rues calmement et serein. Ils savaient qu'aucun esclaves n'oseraient le toucher. Surtout avec la présence des templiers qui les surveille.
Le contraste avec l'étage supérieur était flagrant rien que de part son apparence et ressemblait plus à ce que décrivait précédemment le sombre. De l'aval on pouvait apercevoir les étages qui s'échelonnaient relié par des pont découvert et couvert. Les plate-formes étaient ovale et dessus reposaient les tours qui devaient supporter les plates-formes suivante. Toute la cité était faites ainsi. Les plates-formes étaient découverte et contenaient les habitations ou lieux important comme les préfectures et les tribunaux. Plus on montait, plus les devantures étaient luxueuse témoignant de la classe social et du statue de ceux qui y vivait.
Antéclite arriva face à l'un de ses congénères. Habillé d'une robe jaune bien visible, son cou était entouré de colliers très longs descendant jusqu'aux chevilles. Son visage portaient des cicatrice semblant être là exprès. C'étaient des symboles chamanisme qu'ils s'étaient fait lui même selon la guilde des passeurs sombre.
Antéclite s'adressa à lui fermement mais la voie basse.
-A la Cité Interdite passeur.
Une nébuleuse blanchâtre commença à naître d' Antéclite sous les geste effarouché du passeur. Elle l'engloba jusqu'à ce qu'on ne puisse plus le voir. Puis il disparu comme la nébuleuse par évaporation.
Antéclite réapparu sur la plus grande et la plus haute plate-formes de la cité. La nébuleuse s' évapora à nouveau mais sans Antéclite cette fois-ci.
Devant lui qui n'avait pas bouger et se prosternaient deux sombres. Vêtu de tunique de cuir bouillit et clouté à certains endroit. Ils tenaient leurs épées dans le dos en passant leurs bras au dessus des reins. L' un des deux pris la parole fébrilement. Sa marque de respect pouvait être respiré autour de lui tant il avait du mal à dire ses mots.
-C'est un honneur. Maître de la Zérobahst.
La Matriarche vous attendait.
-Je sais.
Antéclite passa entre les deux sombres élégamment.
Une grande porte rouge en bois était sa cible. Déjà ouverte, elle se soutenait sur une très longue muraille de marbre noir, juste asse haute pour ne pas voir ce qu'il se passait derrière. La cour devant la porte était de pavé en pierre banale et certains de ces endroits étaient même brisé. La muraille faisait toute la longueur de la plate-forme, tout le lieux de vie était donc conçu pour la Cité Interdite. En passant l'entrée Antéclite resta froids à ce qu'il voyait. Le spectacle bien que nouveau, semblait tout à fait être ce qu'il s' imaginait. Une large et longue allée de marbre. Ses cotés étaient des champs d'herbe Thféco servant à la fabrication de la drogue dont les sombres font le commerce. Elles étaient soigné par les esclaves humains, tous habillés de la même robe de coton et parfois nu sous la transpiration. L'allée était gardé de Templiers en armure symbolique. Il y' en avait un disposé tous les trois mètres sur toute la longueur. Leurs yeux étaient bandé car comme le savait Antéclite, ils furent crevé avant d'être pris comme garde. Nul mâles ne doit regarder la reine si elle ne l'y autorise pas. Ils n'avaient pourtant pas l'air amenuisé par cette tare. Leurs larges boucliers psychédélique de plus était une asse grande dissuasion pour les esclaves.
Le palais au font de l'allée montait sur trois étages et aucune tours ici ne soutenaient une autre plate-forme au dessus d'elle. Le seul mélange surprenant que Antéclite nota était les encerclements de griffes en argent. Elles étaient entremêlées dans tous les sens aux séparations des étages.
Le porteur du bébé frappa à la porte sourdement et elle s'ouvrit dans la seconde. Une femelle la tenait. Elle était vêtu de simples bandes blanche et arborait un carquois remplis de flèches et un arc long à son autre main. Sa beauté et la douceur sur son visage surpris d'entrée Antéclite. Elle lui présenta l'antichambre de la pointe de son arc en lui demandant poliment d'attendre ici. Elle pris la direction d'une porte qu'elle referma sur elle de l'extérieur. La pièce était décoré de tapisserie diverse mais toute rouge. Des tableaux des événements les plus marquants du peuple Sombre étaient représenter largement également.
Une autre porte s' ouvrit par une femme du même acabit que la précédente. Elle l'invita à la suivre avec la même douceur également. Antéclite entra dans un couloir montant qui le conduisit jusqu'à une simple entrée coulissante et laissant visible les silhouettes à travers elle. Le sombre commença à dévoilé une anxiété et une nervosité difficile à contrôler. Il pénétra dans la salle la tête basse, et l'enfant dans les bras. Pas une fois dans sa marche il n' osa lever les yeux vers l'assemblé qui l'attendait.
Il marcha lentement et à petit pas tenant le bébé dans ses bras. La lumière très tamisé de la pièce ne laissait juste apparaître que la silhouette de l'assemblé jusqu'à ce qu'il s'en approche suffisamment.
Courbé, il déposa le nourrisson à quelques pas de la Matriarche assise sur son trône d'argent. Il se recula ensuite de deux pas pour s'agenouiller noblement. La Matriarche paraissait d'un âge moyen. Pas plus d'une trentaine d'année par comparaison avec une humaine. Un air arrogant dénaturer par une beauté significative. De glace et mesquine, de domination et de calme. Habillé d'une robe fuchsia en soie, ses broderies en laine épousait les formes de son corps.
Elle sourit légèrement faisant signe à Antéclite de lever la tête et ce qu'il fit les yeux baissé.
La Reine lui ordonna voluptueusement d'un lever de main son envie.
-Tu peux nous regarder. Après tout, tu seras le dixième clan de ma famille Antéclite.
Il leva les yeux néanmoins intimidé mais montrant un immense respect.
L'une des neuf sombres qui entouraient la Matriarche s'avança nerveusement vers lui. Ses yeux remplis de haine le fixaient, ce qui lui causa un malaise effroyable. Malgré tout il demeura les yeux vers la reine sans bouger. Elle se plaça de façon à ne pas tourner le dos à la reine et à ce que Antéclite puisse voir son visage. Les muscles frontalis et corrugator tendu elle lui saisit vivement la gorge à la limite de la strangulation.
-Un mâle dans la famille de la Matriarche ! Qu'importe ce que tu as fais ! Les traditions sont les traditions !
Elle entreprit de l'étrangler de sa main sans que Antéclite tente de se défendre. Le reste de l'assemblé se contentait d'observer Antéclite être mis à genoux par leur membre. La sombre s'arrêta prenant sa propre gorge de l'autre main. Elle se mit a tousser vivement jusqu'à tomber à genoux à son tour pendant que le sombre se relevait. Les autres sombres hormis la reine arboraient des visages abasourdis. La Matriarche fixait le bébé qui se mit à rire aux éclats à mesure que la sombre qui eu l'intention de tuer Antéclite se mourrait.
D'un geste de main transversale, souple et léger la reine ordonna à l'enfant avec folie contenu.
-asse !
Des néons de lumières bleu sortirent du sol pour aller se plonger en arc dans le corps du bébé. La sombre fut libéré du sortilège alors qu'elle recrachait de l'eau salé par terre. Quand les néons eurent finit de pénétrer le nourrisson, celui-ci s' endormit paisiblement. Un sceau apparu sur son corps au niveau du torse. Deux cercles noirs relié par des griffes entremêlées comme une couture.
La Matriarche se leva et présenta de chacune de ses mains Antéclite et le bébé à toute l'assemblé.
-Voici Eintaris et Antéclite. Mon treizième enfant et mon quatrième mari.
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-un regard peut vous parler bien plus que des mots-

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Jelayde
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Re: Livre.

Message par Jelayde » jeu. 30 septembre 2010 à 18h18

PREMIER TOURNANT


INDROCUTION CHAPITRE TROIS

La reine était assise sur un fauteuil de cuir bordé de bois. Observant de sa fenêtre sa cité, un verre de vin noir à la main. Derrière elle et son fauteuil Antéclite se tenait droit et au faciès démotivé. Un silence langoureux pesait sur une atmosphère déjà bien sombre de part la nature du lieu. Un garde féminin frappa à la porte couverte d'un velours rouge de la chambre sourdement. La reine ordonna calmement au garde un sourire preuve d'une attente frustrante.
-entrez
la garde pénétra la pièce les yeux bandés et fit son rapport la tête baisser. Armé d'une flèche et d'un arc composite attaché dans le dos par des bandes du même type que celles qui bandaient son visage. Son corps apparu à peine couvert à cause de la robe déchiqueter qu'elle portait.
-La crèche à rouverte ses portes et les trois années de sélection sont terminé. Le tenancière m'a demandé de lui laisser vous annoncez les résultats lui même.
Antéclite resta de marbre patientant. La Matriarche resta dans sa posture initial se contentant d'offrir un dodelinement de la tête alors qu'elle parlait avec une douceur ambigu.
-C'est à Antéclite qu'il devra l'annoncer. Moi j'attendrais ici.
Antéclite se découvrit surpris de cette instruction. La sournoiserie de la Reine se dévoilait dans un sourire en coin jusqu'à l'oreille. Antéclite entama une certaine insubordination courageuse, ses yeux rivés sur elle et sans honte ou frayeur.
-Même si les mères chez nous ne montre jamais aucune affection à leurs enfants, il est quand même unique et notre avenir dépend de lui maîtresse. De plus pour les Sombres c'est un prince, ça ne paraîtra pas inconvenant ou comme une faiblesse de votre part.
La sombre se leva brusquement la tête complètement relâché et tombante comme l'étaient ses bras. Elle disparu rapidement mais graduellement pour reparaître dans l'instant face à Antéclite. En levant la tête violemment et le projeta bien que sans le toucher, en arrière. Il s'écrasa sur le sol un bras redressé en protégeant son visage, mais sans émettre le moindre son. La Matriarche hurla en furie ses cheveux s'agitant au rythme de sa tête.
-Je suis Isih ! La personne que je suis n'est doué d'aucune faiblesse !
Antéclite se releva quelque peut sonné et gardant la tête baisser en signe d'une soumission paraissant certaine. S'avançant d 'un pas flegmatique, il lui répondit enfin sereinement.
-Oui maîtresse.
Isih se calma dans la seconde pour revenir à ses airs habituels comme si le passé fut effacé. La Matriarche retourna s' assoupir sur fauteuil s'engageant dans son fauteuil princier. Elle reprit le verre de vin qu'elle avait posé avant de se lever et retourna à son observation de la cité géante.
Antéclite se dirigea alors dans la direction de la sortie sans dire un mots suivant la garde qui se conduisait comme une escorte. Isih entama un sourire révélateur d'assouvissement, à elle même, elle se prédit l'avenir d'une voix emprunte d'une lucidité discutable.
-Ta grandeur sera dans ta haine mon enfant.
La garde et Antéclite n'avaient que quelques centaines de mètres à parcourir pour atteindre le passeur. Une avancée non silencieuse sous les questionnements de cette garde effronté selon le jugement du noble chef de clan Sombre. Le grands pont couvert de verre laissait juste paraître à son horizon le passeur qui les attendait.
-Vous semblez anxieux messire.
-Trois années dans ces labyrinthes que nous osons appeler crèche. La sélection naturelle n'est qu'une initiation à la barbarie pur et simple pour nos enfants.
-C'est ce qui fait que notre peuple soit si fort et si respecté. Nithite est une déesse capricieuse. Elle n'accorde la vie qu'aux plus méritants.
-Ne connaître que le meurtre pour la survie à peine à trois ans. Ça n'a rien de méritant gardevette.
-Les gardevettes n'ont pas eu droit à ce traitement et c'est qu'il y 'a une raison. Vous les mâles êtes si faible et si mufle, si impulsif et personnel. C'est la meilleur solution pour garder un peuple pur. Vous ne devriez pas vous inquiétez. Après tout il est votre fils et celui de notre reine, ces gênes sont parmi les plus purs.
-Ce n'est pas sa santé physique qui m'inquiète, mais bien sa santé psychique.
-Il n' y a décidément qu'un mâle pour s'inquiéter de la santé de son enfant...
-Vous parlez sans savoir. Je suis loin d'être l'un de ces pères gâteaux qui chérissent leurs fils comme une perle ou une vengeance.
La gardevette se mit à rire aux éclats en y ajoutant même une pointe de moquerie.
-Je vous connais mieux que vous ne le croyez. Antéclite maître de la Zérobasth. On vous donne la réputation du pire parmi les pires. Votre stature fait frémir même certaines femelles. D' ailleurs étant donné que nul ne sait de qui vous êtes née. Il est étonnant de vous voir aujourd'hui maître de maison, de clan royal et époux de la reine. Seriez vous né sous la bonne augure de notre déesse ?
-Sous une bonne augure en effet. Mais pas de Nithite... Nous arrivons au passeur. Cela fait si longtemps, j'ai oublié une grande partie de ce qu'était cette étape.
-Votre fils va certainement vous le rappeler mieux que quiconque.
Le passeur semblait les attendre depuis un moment. Tenu droit comme un piquet, le visage crispé et impatient. Il fit son travail rapidement, les expédiant à la plate-forme Chréchoire sud. Leurs arrivés dans une salle en granite à l'apparence austère et rustique. Les meubles, le sol, murs et plafond d'un âge très avancée et moins qu'entre-tenu. Antéclite se rappela que cela faisaient déjà quelques milliers d'années que cette pratique perduraient chez les sombres. L'éclairage était faible mais plus que suffisant pour un sombre. Deux portes en bois maintenu par des chevilles en fer forgé gothique se trouvaient respectivement derrière et devant eux.
La gardevette continuait en escorte cachant sa hâte d'entendre le résultat même si il ne faisait déjà plus aucun doute.
Un très vieux sombre barbu jusqu'aux genoux les accueillit. Sale, il empestait la mort et les égouts. Un sourire immonde de dents fendu et jaunit par le temps débecta la gardevette. L'une de ses oreille manquait et l'un de ses yeux était crevé. Blanc comme la neige.
Il divergea la conversation sur le passé du Maître de maison sans gêne.
-Je me rappelle bien de vous. Le jeune fou qui a noyé on ne sait comment les six cents pensionnaires.
Antéclite plissa son nez en fronçant ses arcades. Il répondit avec contrôle de lui même d'un timbre frappé de gravité.
-Vieillard que tu es. Tu es toujours autant délecté à la vue de ces enfants qui s'assassinent pour le peux de nourriture que tu leurs laisses.
Le Vieillard sourit affreusement jusqu'au oreilles.
-Je dis ça pour te préciser que c'est pour que je ne suis pas étonné du résultat de ton fils aujourd'hui.
Antéclite ne pu s'empêcher de lâcher un léger sourire. Il posa sa main sur l'épaule du vieux et le fixa
dans les yeux.
-Est ce que les gardes sont prêt ?
-Non, d'habitude les enfants commencent à former des clans et c'est le clan qui reste le dernier qui gagne son droit de vivre. Tu ne semble pas te rappeler. Là il est seule. Les templiers n'ont pas jugé bon de se déplacer. J'ai déjà renvoyé les autres pères.
-cela remonte à si longtemps mais je sais déjà à quoi m'attendre en pénétrant dans ce labyrinthe.
-C'est comme cela que l'on désigne ou devront continuer leurs formations les enfants. Et que les chefs de clans se renouvelle. Ton fils va sans doute suivre le même chemin Antéclite.
-Il y' à trois cents ans je t'aurais coupé la tête pour des paroles si osé. N' oublie à qui tu adresse ainsi vieillard, mon calme que tu vois ne fait pas mon habit.
Le vieux rit peu de temps mais abusivement.
-Que voudrais-tu me faire de plus ? Le code de vengeance est déjà largement appliqué sur moi, à moins que tu ne l'avais pas remarqué ?
La gardevette fixa le Vieillard avec violence. Antéclite se retourna vers elle élevant sa main juste pour la baisser devant elle.
Elle se relâcha facilement et Antéclite refit face au vieux sombre.
-Ouvre donc cette porte et cesse tes enfantillages. Je suis pressé de voire mon fils.
Le vieux sombre se dirigea vers la porte et l'ouvrit causant le lugubre son des chevilles qui grincèrent. Il pénétra suivit d'Antéclite dans un petit couloir exigu laissant juste la place à trois portes. Chacune d'elle éclairé par une torche à son dessus, le vieillard prit la direction de celle qui lui faisait face. Antéclite dégaina sa dague restant à l'arrière sans pour autant montrer signe de tension.
Il labyrinthe se découvrit derrière la porte ainsi que deux cadavres d'enfants sur le sol. L'argile qui avait servit à sa fabrication étaient entaché de sangs. Certains endroits n'était que des éclaboussures. Les torches n'étaient pas toute allumées et certaines avaient servit d'arme vu leurs états. Le vieillard avança dans les grands espaces des couloirs Antélite continuant de le suivre. Un silence pesant et mortuaire reignait. Le nombres de cadavres mutilé, brisé et même pourris montrant la violence enragé que pouvaient prendre les combats.
-Vous leurs offrez quels types d'armes ?
-Dabre dao, katanas, wakizashi, glaives, dagues, lances et j'en passe. Il est arrivé qu'ils se battent même pour des armes d'ailleurs.
-D' ou pouvez-vous voire ça ?
-De la pierre en oeil. Elle est relié à ces mantas qui survolent le labyrinthe.
-Je vois.
J'aimerais que vous n'interveniez pas quand nous le croiserons.
-Mais pourquoi ?
-Je veux voire par moi même jusqu'où il est allé.
Les deux sombres tombèrent au détours d'un culs de sacs sur Eintaris. Il était immobile, assis contre le mur. Ses jambes étaient allongés devant lui et ses mains reposaient au sol. Ses cheveux coupés avec une dague masquant ses épaules et recouvraient son visage baissé, le menton touchant presque son sternum. Sale, et de mauvaise odeurs, ses vêtement simple avaient viré au noir. Autour de lui de la nourriture en abondance. Des champignons en majorité ainsi que quelques morceaux de pain et de l'eau en gourde.
Antéclite le regarda sans lui dévoiler le moindre sentiment. Il s'approcha de lui jusqu'à être assez près pour s'accroupir. Il attendit ensuite une réaction du jeune enfant de six ans.
Celui-ci releva à peine la tête mais pas assez pour qu'on puisse discerner son visage.
Antéclite lui adressa à ce moment la parole sereinement.
-Trois ans que tu es là. Tu as été parfait.
Eintaris répondit sans bouger. Au son de sa voix l'épuisement se faisait sentir, mais une voix vide fut tout ce qu'il puisse apporter.
-Qui êtes-vous ?
-Antéclite. Ton père
-c'est quoi un père ?
Antéclite approcha sa main de l'épaule du petit sombre mais au moment de la toucher le corps devint transparent et sa main le traversa quand il s'altéra en vapeur d'eau.
Antéclite se leva brusquement dirigeant sa dague en protection de son visage vers les hauteurs des murs.
Eintaris bondissait de la haut, un wakizashi à la main pour lui fendre le crane. Frénétiquement, son hurlement de rage résonna dans les couloirs du labyrinthe. Le choc des lames fut suivit de celui des fer qui glissèrent l'un sur l'autre. La dague d' Antéclite frappa la main droite d' Eintaris, ce qui le fit lâcher prise son petit sabre. Eintaris n'ayant pas encore terminé sa chute fit apparaître de son autre main un bloc de glace pour tenter de frapper le visage du sombre avec. Mais ne l'atteignant, Antéclite s'évapora à son tours laissant place à de la vapeur d'eau, pour réapparaître normal aussi-tôt ventre à dos au dessus d'Eintaris. Il entamait un demi tours en parallèle pour que la dague l'assomme. Exécutant son geste il trouva le temps de lui dire très rapidement mais d'une voix paisible.
-Trop lent.
Le pommeau de la dague cogna violemment le crane d'Eintaris qui s'écrasa au sol assommer du coups.
Antéclite retomba sur ses pieds et se tint prestement droit .
Il ramassa Eintaris d'une main rengainant sa dague de l'autre. Cela pour le mettre en sac à patate sur son épaule. Il se tourna ensuite pour faire face au vieillard qui ne faisait qu'observer comme il lui avait demandé. Il s'exprima anxieusement caché, quand son regard monta sur la plus haute plate-forme de vie alors qu'elle n'étaient pas visible.
-Il est impressionnant. C'est bien plus que nous l'avions pensés
-Quand on sait de qui il est venu c'est bien normal. Aucun autre de ces fils n' a été plus loin. Vous étiez réellement le gêne parfait mais un jour il vous tueras.
-Beaucoup tentent trop tôt d'en finir pour reprendre le clan. C'est ce qui en perds beaucoup aussi.
-Ce prince ira très loin c'est moi qui vous le dit.
-Avance donc vers la sortie. Il est blessé ne l'oublie pas.
-Le tatoua....
-Avance tenancière.
Il reprirent la direction de la sortie ou la gardevette attendait toujours. Dés leurs arrivés elle couru en voulant prendre Eintaris et l'emmener elle même sans prévenir. Antéclite se recula ses yeux rouges inquisiteur fixant la femelle sombre. Sans qu'ils ne s'en aperçoivent cela réveilla Eintaris qui décida rapidement de feindre le sommeil malgré l'épuisement et la douleur.
-Mais que faites-vous ?
-Je dois l'emporter à la purification.
-Certainement pas, il n'a pas l'age requit et les lois de ce pays...
Antéclite ne pu finir sa phrase que la gardevette hautaine l'interrompit sans vergogne.
-La Matriarche est au dessus des lois. Oseriez-affirmer le contraire ?
Une voix à la parole lente interpella les trois sombres. Eintaris le visage saignant encore du coup ressue interrogea ceux qui l'entouraient.
-C'est quoi la purification ?
Antéclite lui répondit posément sans craindre une quelconque mauvaise réaction. Il voyait bien que le jeune sombre n'avait plus la force de bouger.
-C'est là bas qu'on envoie les jeunes pré-adolescent pour être torturé jusqu'à ce qu'il puissent contrôler leurs douleurs.
-Douleur?
-Oui la douleurs.
La gardevette ordonna sans plus attendre la fin de la conversation.
-Donnez le moi maintenant. N'ayez pas peur, le temps qu'il soit remis il suivra les cours de base idéologique et il n'arrivera pas ignorant là bas.
Antéclite s'approcha pour tendre l'enfant du bout de ses bras à la gardevette qui le pris. Elle reprit le passeur en sortant sans autres formules de politesse pour les mâles qui l'encerclaient.
Le vieillards s'approcha d' Antéclite jusqu'à atteindre son dos. Son sourire avait disparu pour laisser place à une froideur innommable. Il lui adressa la parole avec peine et gravité, ses yeux rouges se fermant par moment tandis qu'il serrait sa robe de ses mains.

-C'est pour cette raison que vous devez accomplir ce que réclame les mâles. Voyez votre fils. C'est un prince et il doit pourtant subir pire que les autres. Les tortures qu'elles vont lui infliger vont le rendre haineux et soumis comme vous. Ne pensez-vous pas qu'il est temps de l'admettre ?
Antéclite marcha silencieusement vers la sortie à son tour. La main posé sur la poignée de la porte, il passa sa cape par dessus les épaules et répondit froidement.
-Vous n'êtes que des fous.
Le tenancière rit copieusement en lui réaffirmant avec un drôle d'entrain.
-Et toi notre roi.
Antéclite sortie simplement laissant derrière le vieillard qui avait retrouvé son affreux sourire.



CHAPITRE TROIS.

Baffrot se trouvait avec son fils dans l'un de ses enclos. Jélaïyllde était assis sur l'un des rambardes observant son père procéder au débourrage d'un cheval. Pendant que le cheval tournait en rond attacher à une corde et fuyant le bâton de son maître qui ne le touchait jamais avec, Baffrot décrivait pas à pas à son fils comment dresser le plus farouche des chevaux. Les saisons de pluies avaient enfin terminé et le fait qu'elles aient durée bien plus longtemps qu'a l'accoutumer ne dérangeait plus personne. La terre battu et creusé en nombreux endroit par la pluie et les chevaux arrangeait bien Baffrot qui fatiguait ainsi plus rapidement le cheval.
Le bébé recueillit avait maintenant grandit, âgée d'à peine quatre ans, il montait déjà très bien à cheval, aider souvent sa mère dans ses travaux d 'alchimie et de botanique. Son apparence de Méflende ne choquait plus personne au village et lui même n'avait jamais posé de question quand à sa différence. Il n'était qu'un enfant joyeux, calme et tout à fait normale si ce n'était qu'il était Méflende au milieu de demi-Elfe. L'enclos se trouvait juste devant les écuries, elle même situés à côté de la maisonnette qu'ils habitaient.

Jélaïyllde, ta mère doit avoir finit de préparer ses herbes, tu devrais la rejoindre pour pour qu'elle te montre les doses a administrer. Si tu restes là jusqu'à ce que j'ai terminé c'est encore moi qui va passer un mauvais moment....

Jélaïyllde sauta de sa rambardes avec une dextérité déconcertante pour son âge pour offrir à son père une moue d'enfant insatisfait.

Mais maman est trop sévère ! Je prends une tape sur la main à chaque fois que je fais une bêtise, regarde j'ai encore les mains toute rouge !

Il courut vers lui pour lui montrer le dos des mains feintant grossièrement une mine douloureuse. Mais quand Baffrot regarda il ne vit absolument aucune marque... Il lui poussa alors le front du doigt en signe de réprimande tout comme pour le préparer au serment.

Tes mains n'ont absolument rien... Va tout de suite la rejoindre ou je t'y emmène sur l'épaule. Et inutile de me faire le coup des yeux larmoyant ça ne marche plus.

Le petit s'en retourna alors vers la maisonnette à pas très lent au début, puis en courant ensuite à vive allure. Il bondit littéralement dans la salle principale ne prenant même pas le temps de fermer la porte derrière lui. Nimlitte Se tenait debout devant la table sur laquelle reposait une ligne de fioles et de bols d'ingrédient diverse. Elle ne leva pas les yeux pour regarder son fils entrer, car plongé dans les recettes de potions inscrite dans le livre qu'elle tenait à la main. D'une voix douce mais ferme, comme une récitation apprise par coeur elle donna les ordres à Jélaïyllde qui s'exécutait sans objecter à qui que ce soit.

-La porte... Le coups des yeux qui pleurent n'a pas marché cette fois hein ?
-Non...
-Lave toi les mains et on commence tu veux bien ?
-D'accord.
Jélaïyllde alla plonger ses mains dans une bassine d'eau placer en bout de table pour ensuite se diriger à côté de sa mère. Elle posa le libre sur le coin de la table d'une main et caressa les cheveux du petit en même temps pour s'accroupir à son niveau. Nimlitte lui présenta ensuite les fioles et les bols d'un balayement de main et lui demanda avec une grande douceur de nommé chacun des ingrédients présent. Jélaïyllde resta simplement muet, l'effort de mémoire se lisait bien sur son visage mais rien n'y faisait, il n'arrivait à se souvenirs de rien... Sa mère poussa un petit soupire amusé en se dressant.

-Bah on va tout reprendre depuis le début hein ? A ton âge je ne connaissais même pas la moité quand ma mère à commencé à m'apprendre.

Jélaïyllde tripota sa chemise, le regard baissé au sol, n'osant dire mot alors que ses lèvres paraissait le brûler d'envie.

-Je connais se regard, c'est que tu as peur de poser une question... Allez je t'écoute.

-Tu parles souvent de grand-mère mais tu ne me dis jamais ou elle est ni pourquoi je ne peux pas la voir...

-Ha je vois... J'attendais cette question un peu plus tard quand même... Bon assied-toi...

L'enfant alla donc s'asseoir prestement à l'une des chaise, se montrant d'un coup beaucoup plus attentif, il fixa sa mère la tête reposé dans le creux de ses mains. Mais alors que Nimlitte allait expliquer à son fils les déboire de la vie la porte d'entrée fut pousser violemment par Baffrot qui entra en trombe. Lui non plus ne ferma pas la porte derrière lui préférant courir jusqu'à la table. Il était essoufflé, suant et déboussolé. Nimlitte voulu lui demander ce qu'il s'était passé mais elle n'eut pas le temps, car à peine ouvrit-elle la bouche que Baffrot hurla dans la maisonnette.

-Le Conseil des Rois va se réunirent ! Le forgeron vient de me l'annoncer ! Ils vont se réunirent à nouveau !
-Calme toi enfin !
-Mais tu ne comprends pas ce que ça veut dire !
-Ce que je comprends c'est que Jélaïyllde est tout effrayé et que cette nouvelle te fait plus d'effet qu'aucune autre.. Qu'est ce que ça peut bien nous faire à nous ?
-C'est par ici qu'ils passent tous pour se rendre à fort-Netril ! C'est moi qui va m'occuper de leurs chevaux !

Nimlitte saisie enfin l'intérêt de son époux pour cette nouvelle. Elle sauta de joie et rit de bon gré en allant prendre Baffrot dans ses bras. Jélaïyllde restait assis l'air sceptique devant la joie de ses parents. Les adultes ils sont vraiment bizarre pensait-il. Mais Nimlitte le sortit de ses songes pour le prendre dans ses bras.

-Mon chéri ça veut dire que papa va avoir plein d'argent.

Baffrot la coupa, mais parlait encore avec une certaine difficulté. Contenir ses émotions étaient très difficile pour lui, car il n'avait pas eu une occasion de faire une grosse rentré d'argent depuis pas mal de temps.

-Des demain ils doivent commencer à arriver au village. Je vais avoir tellement de travail, c'est merveilleux !

-Oui oui, mais déjà ce que tu vas faire c'est prendre un repas copieux et aller te reposer. Jélaïyllde et moi nous allons ranger tous ce qu'il y'a sur la table pendant que toi tu iras rentrer les chevaux. Tu vas voir je vais te faire un repas digne de ce nom et demain tu seras connu pour être le meilleur dresseur de chevaux de Cinq-Coupe !
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-un regard peut vous parler bien plus que des mots-

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Ashern
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Re: Livre.

Message par Ashern » dim. 3 octobre 2010 à 02h25

Je me permets un petit message en HRP ici pour te prévenir de quelque chose, non sur le fond du texte mais sur l'acte en lui-même. En effet, Vae Soli est un forum publique que tout le monde peut consulter, et rend donc tous les textes à la portée de tout et chacun — et même s'il était avec un accès privé, cela aurait été la même chose avec les membres. De ce fait, poster tes premiers chapitres ici peut pousser quiconque avec des intentions malveillantes à s'approprier ton texte pour en faire ce qu'il veut. Je te conseille donc la plus grande prudence.

D'habitude, j'évite ce genre de remarques sur les textes mais puisque cela fait plus de quatre ans que tu es sur cet écrit et qu'il semble donc te tenir à cœur — avec un projet peut-être au bout d'un manuscrit, voire d'une publication — je ne peux que te mettre en garde sur le copyright, puisque tu ne sembles en parler nul part, ni n'avoir fait la démarche.

( Outre ça, je n'ai pu lire le texte donc te donner un avis dessus. Mais dès que j'aurais le temps, cela sera avec plaisir ! )
Actuellement en vacances jusqu'à début septembre.
( Merci d'adresser vos questions et autres demandes à mes collègues. )

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Re: Livre.

Message par Over » dim. 3 octobre 2010 à 12h21

Je plussoi Ashern.
Je t'invite à t'inscrire sur ce site pour y poster le début de ton livre, qui sera ainsi sous ton copyright.

http://www.inlibroveritas.net/

Bien sur cela ne dois pas etre le seul site de ce genre, mais le seul actuelement que je connaisse.

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