[bgsombre] Lylith

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Répondre
Lili
Fairy Queen Timiniel
Messages : 220
Inscription : jeu. 26 juin 2008 à 22h40

[bgsombre] Lylith

Message par Lili » sam. 2 janvier 2010 à 00h10

Nom : Ilharess.
Prénom : Lylith.
Age : 2 siècles.
Sexe : Féminin.
Race : Sombre.
Spoiler:
Métier : Vendeuse d'oiseaux.
Compétences :
  • Combat : Marcheuse Abyssale.
    Magie : Dompteuse des Vents.
Métamorphoses :

Alignement : Chaotique Bon.
Langues parlées : Commun & Sombre.

Description physique :
Des bottes cavalières chaussent ses pieds menus et couvrent une partie du pantalon de tissu souple et sombre ceinturé à sa taille. Son buste est couvert d'un habit en laine grise chinée, souvent surmonté d'un manteau de cuir tanné lorsqu'il fait froid.

Sa chevelure à l'éclat lunaire se répand dans son dos avec grâce et laisse son visage, éclairé de deux iris d'un gris pâle, dégagé. Le tableau aurait pu être attrayant s'il ne lui avait pas manqué les quatre molaires supérieures du côté gauche.


Caractère : Fière et directe.

Situation financière : Rentière proche de son argent.
Comportement social : Vagabonde.
Type d’éducation reçue : Lettrée, militaire & expérimentale.

Croyances :
  • Einhasad : Respectée.
    Gran Kain : Respecté.
    Eva : Respectée.
    Shilen : Respectée & vénérée.
    Sahya : Respecté & prié.
    Pa’agrio : Respecté.
    Maphr : Respectée.
Relations extérieures :
  • Elfes : Positives.
    Humains : Positives.
    Kamaels : Neutres.
    Nains : Positives.
    Orques : Neutres.
    Sombres : Positives.
Dernière modification par Lili le mer. 20 juin 2012 à 19h03, modifié 8 fois.

Lili
Fairy Queen Timiniel
Messages : 220
Inscription : jeu. 26 juin 2008 à 22h40

Re: Lylith

Message par Lili » lun. 29 mars 2010 à 17h10

Lylith, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas.
L'averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel bas et chargé d'eau semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, la fondant comme du sucre. Des rafales passaient pleines d'une chaleur lourde. Le ronflement des ruisseaux débordés emplissait les rues désertes où les maisons, comme des éponges, buvaient l'humidité qui pénétrait au-dedans et faisait suer les murs de la cave au grenier.
Lylith, sortie la veille de l'Académie, libre enfin pour toujours, prête à saisir tous les bonheurs de la vie dont elle rêvait depuis si longtemps, craignait que son père hésitât à partir si le temps ne s'éclaircissait pas ; et pour la centième fois depuis le matin elle interrogeait l'horizon.
Puis elle s'aperçut qu'elle avait oublié de mettre son calendrier dans son sac de voyage. Elle cueillit sur le mur le petit carton divisé par mois, portant au milieu d'un dessin la date de l'année courante 38 en chiffre d'or. Puis elle biffa à coups de crayon les quatre premières colonnes, rayant chaque jour jusqu'au 2 de Vertefeuille, jour de sa sortie de l'Académie.
Une voix, derrière la porte, appela : « Lylith ! »
Lylith répondit : « Entre, papa. » Et son père parut.

Le Conseiller Lux-Randèl d'Ilharess était un gentilhomme de l'autre siècle, maniaque et dur. Disciple enthousiaste des Armées, il avait des tendresses d'amant pour le combat, les armes, les stratégies, les effusions de sang.
Aristocrate de naissance, il haïssait par instinct le bas peuple ; mais, philosophe par tempérament et libéral par éducation, il exécrait la tyrannie au point de s'exiler de l'OutreTerre, Shel'Oloth pour Giran où il obtint une place administrative auprès du Roi Garius.
Homme de théorie, il méditait tout un plan d'éducation pour sa fille. Elle était demeurée jusqu'à cent ans dans la maison, puis, malgré les pleurs de la mère, elle fut mise à l'Académie.
Il l'avait tenue sévèrement enfermée, cloîtrée, ignorée, et ignorante des choses. Il voulait qu'on la lui rendît chaste à cent vingt ans pour la tremper lui-même dans une sorte de bain martial raisonnable ; et par les champs de bataille, au milieu de la terre dévastée, ouvrir son âme, dégourdir son ignorance à l'aspect de la vie rigoureuse.
Elle sortait maintenant de l'Académie, radieuse, pleine de sèves et d'appétits, prête à toutes les joies, à tous les hasards charmants que dans le désœuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude des espérances, son esprit avait déjà parcourus.
Elle semblait une statue iconique que l'on voit dans les Temples avec ses cheveux de nacre luisante qu'on aurait dit avoir déteint sur les nuances de sa peau sombre. Ses yeux étaient gris, de ce gris pâle dont se pare le ciel annonçant un prochain orage. Elle était grande, mûre, ondoyante de la taille. Sa voix nette semblait parfois trop rauque ; mais son rire franc jetait de la joie autour d'elle. Souvent, d'un geste familier, elle portait sa main à ses cheveux pour refixer son chignon.
« Eh bien, partons-nous ? » dit-elle.
Il sourit, secoua ses cheveux blancs et, tendant la main vers la fenêtre : « Comment veux-tu voyager par un temps pareil ? »

Lylith jeta un coup d’œil par-dessus son épaule à plusieurs reprises. Un homme tout de noir vêtu la talonnait. Elle força l'allure et, sans réfléchir, bifurqua au coin de la rue pour gagner les quais, espérant s'y dissimuler plus aisément.
Le port de Giran était encombré de marchandises, mais déserté de monde. La nuit qui tombait facilitait la fuite de Lylith. L'ombre des navires obscurcissait le quai. Lylith en profita pour s'y fondre et disparaître à la vue de son poursuivant. Lorsqu'elle pensa enfin l'avoir semé, elle s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, épuisée, s'appuyant à pleines mains contre le monticule de caisses en attente d'embarquement.
Elle s'apaisait quand une poigne de fer s'abattit sur son épaule. Lylith sursauta. Elle n'avait pas entendu son agresseur s'approcher.
« Personne ne peut m'échapper ! » lui asséna-t-il d'une voix cassée.
Le cœur de Lylith sembla vouloir exploser dans sa poitrine. Elle se sentit perdue et referma ses paumes sur le bois dans un mouvement de colère. Un clou oublié lors du scellement des caisses se glissa sous ses doigts.
Lylith ne réfléchit pas.
A l'instant où l'Homme en noir la retournait pour la ramener à son maître, elle lui déchira le visage du piquant de son arme improvisée. Surpris l'homme lâcha sa proie en hurlant. Lylith détala. Quelques centaines de mètres plus loin, elle avisa un navire marchand qui achevait de larguer ses amarres. Quatre matelots tiraient à quai la passerelle de bois qui y menait.
Sans plus attendre, Lylith prit son élan, cavala le long de la planche et d'un bond qui eût pu la fracasser contre la coque atterrit sur le vaisseau, que la passerelle retirée avait rendu à la liberté.

Lylith se releva lourdement, endolorie par sa chute. Les marins étaient aux manœuvres, nul ne s'était aperçu de son étonnant embarquement. Épuisée, elle s'accroupit contre la coque, dans un recoin protégé du suroît, derrière un imposant cordage lové, le temps de récupérer et de fermer les yeux sur l'assassinat des êtres qu'elle chérissait le plus au monde et auquel elle venait d'assister.
Dernière modification par Lili le mar. 2 août 2011 à 22h50, modifié 2 fois.

Lili
Fairy Queen Timiniel
Messages : 220
Inscription : jeu. 26 juin 2008 à 22h40

Re: [bgsombre] Lylith

Message par Lili » mer. 3 août 2011 à 11h39

Elle escalada un faucon en s'aidant des haubans, enjamba la coursive et, prenant son élan, plongea dans les flots houleux comme on la sommait de se rendre. L'aura enflammée éclata. La ratant, elle se perdit dans un ciel lourdement chargé tandis que sur le navire, déjà, on accourait. Lylith comprit que si elle gagnait le port, elle se ferait prendre et punir si sévèrement qu'elle en mourrait.
« Tant qu'à être perdue, autant éviter de souffrir ! »
En nageant obstinément, elle suivit les courants, s'éloignant du tir nourri que les mages sur le port incantaient à leur tour. Hors de portée, elle se mit sur le dos pour faire la planche, laissant s'éloigner d'elle le navire. Glacée jusqu'aux os par cette froideur qui peu à peu lui ôtait toute envie de lutter, Lylith se laissa emporter. Puis, avisant que le courant l'avait assez approchée des côtes, elle se retourna et, s'obligeant à réagir, avança un bras, puis l'autre, tentant une nage régulière.
Ses membres engourdis avaient peine à se mouvoir. Sa volonté fut la plus forte. La côte déserte, dont elle devinait les détails à présent, ramena un peu de chaleur dans ses muscles tétanisés.

Elle finit par se laisser choir sur la grève, à bout de forces, si épuisée qu'elle s'endormit. Au-dessus d'elle, les nuages éclatèrent et une pluie cinglante se mit à tomber.
Lylith s'éveilla moulue et transie, la joue baignant dans une écume qui moussait sous son souffle régulier. L'orage n'en finissait pas de crever, et la mer de se déchaîner.
Elle se redressa en grelottant sur ses coudes et se força à avancer à genoux sur le sable. Si elle ne trouvait pas un abri, elle tomberait malade. Une série d'éternuements le lui confirma. Elle avisa une carcasse de barque et s'y pelotonna à l'abri du vent. Elle se mit à tousser et chercha à sa ceinture la gourde de peau emplie de rhum qu'on leur avait distribuée. Elle la vida, s'appuya sur le flanc de l'embarcation, ferma les yeux, et s'abandonna.
Lorsqu'elle s'éveilla, des mouettes piquaient du bec dans les eaux sombres redevenues sages. Un franc soleil balayait l'azur dont les nuages s'étaient dispersés. Lylith en était baignée. Elle cligna des yeux, s'étira puis se leva pour le laisser l'envelopper en entier. Le nordet était cinglant. Lylith renifla. Non, jugea-t-elle, pas de nez bouché ni d'humeur bronchique. Le rhum l'avait sauvée !
Elle fut prise aussitôt d'une joie puérile, réalisant enfin ce qui venait de se passer. Libre. Elle était libre de nouveau. Après ces années passées en mer. Elle allait enfin pouvoir reprendre sa vie là où les circonstances la lui avaient volée ! Affamée, elle allongea son pas le long de la grève. Il lui fallut couvrir plusieurs lieues.
Quelques heures plus tard, elle parvenait enfin en ville et s'appliqua à scruter la mer. Aucun pavillon Giranais n'y mouillait. La flotte de Levos avait assurément levé l'ancre. Elle en fut enchantée et prit la Passeuse qui se présentait non loin.
Avisant une taverne à son arrivée à Aden, elle décida d'en gagner l'arrière-cour pour tenter de chaparder quelque nourriture dans les cuisines. Sans le sou, elle ne pouvait espérer un repas à l'intérieur. Dans un premier temps, se dit-elle, cela suffirait. Elle en était là de ses réflexions lorsqu'une main se posa sur son épaule, ferme et massive. Elle sursauta.
« Holà, petite ! Quel âge as-tu ? »
Lylith se retourna en toussant.
« Je vais sur mes dix-neuf ans humains, messieurs » répondit-elle, si surprise par la question que l'idée ne lui vint pas seulement de feinter.
Ils étaient deux, habillés en soldats. Lylith n'eut pas le temps de se demander plus avant ce qu'on lui voulait. Un des soldats plaqua une feuille sur une des nombreuses caisses vides qui s'entassaient de façon désordonnée et brinquebalante dans l'espace, et sortit de sa besace une plume taillée et un flacon d'encre. L'autre l'entraîna sans ménagement par le bras et la força à se pencher au-dessus de cette écritoire improvisée.
« Signe là, mon gars, exigea-t-il.
Qu'est-ce que ... ?
Signe là ou nous t'embarquons pour vol.
Mais je n'ai rien volé, se défendit Lylith, agacée par cette inconfortable posture, d'autant qu'elle n'avait pas d'arme pour s'en défaire.
Alors que fais-tu dans cet endroit ? dit l'autre, soupçonneux.
Lylith comprit qu'ils avaient dû la voir contourner la bâtisse et que l'aubergiste les avait sommés de l'appréhender.
Je cherchais à manger, expliqua-t-elle, servie par la sincérité du gargouillement de son ventre. Je suis sans le sou et j'ai faim, ajouta-t-elle en prenant un air pitoyable.
Raison de plus pour signer » lui enjoignit l'homme en lui tendant la plume.
Lylith soupira et obtempéra, résignée. « Tant qu'à trouver un emploi, se dit-elle, pourquoi pas celui-ci ? »
L'homme replia le document, le rangea dans sa besace avec la plume et l'encre, et lui tapota l'épaule.
« Te voilà engagée dans la glorieuse armée du Général Di Limia. » lui dit-il avec fierté.
Lylith ne s'en étonna pas outre mesure. Elle avait très vite reconnu dans ces pratiques celles des agents recruteurs. Quelle que soit la région, ils usaient toujours des mêmes.
« Tu es désormais cadet dans l'infanterie, ajouta l'autre, tu vas avoir un uniforme en place de tes guenilles, une solde de cinq cent adenas et, pour commencer, un repas qui te remettra sur pied. »

Elle avait été placée à l'avant des trois premières lignes d'artilleurs, le cœur battant. La tactique de combat était enfantine. Face à l'ennemi, les trois rangs tombaient à genoux. Le premier se levait, épaulait et tirait avant de reculer et de s'accroupir. Le deuxième puis le troisième prenaient ainsi le relais, laissant à chacun le temps de recharger ses capsules de combat.
En face, l'ennemi faisait de même.
Celui des deux camps qui avait ouvert le premier une brèche permettait à ses cavaliers de s'y engouffrer. Les canons les y aidaient, ainsi que les catapultes que les soldats lançaient en dernier recours avant de défendre leur vie qui ne tenait alors qu'à un fil, celui de l'épée.
Lylith faisait mouche chaque fois. Autour d'elle, les corps tombaient, les uns après les autres. Elle n'avait pas le temps de les compter, encore moins d'y reconnaître ses amis. Elle n'avait qu'une envie, une obsession grandissante, celle de se jeter, l'épée en avant, à l'assaut de ces ennemis qui tiraient de l'autre côté. L'odeur de la poudre et du sang la galvanisait. Elle armait son arme avec frénésie, refusant d'attendre que la troisième ligne ait repris sa place pour tirer. Sans même s'en apercevoir, elle avait lâché son poste, rechargeait et incantait à tout-va, encore et encore, intégrant la ligne qui s'avançait, sans se soucier de ne pas être à sa place. Une main la ramena vers l'arrière.
Baisse-toi, rugit-on, tu vas te faire tuer !
Lylith tourna la tête vers l'inconnu.
Il s'effondra à ses pieds, sa mise en garde à peine prononcée. Tout alors en elle se noya dans un brouillard sanglant. Elle en oublia les ordres, les règlements, et s'élança dans la brèche, près des cavaliers qui s'y enfonçaient en faisant tournoyer leurs épées pour décimer les fantassins ennemis. Elle hurla comme dans les plus violents abordages, le ventre secoué d'un plaisir carnassier. Un poignard dans une main, son épée dans l'autre, plantant et replantant encore au hasard, la bouche écumante, le corps baignant dans ce sang furieux qui peu à peu l'inondait.
Elle ne s'arrêta que lorsqu'il n'y eut devant elle plus rien à percer.
Entendant enfin le clairon qui sonnait, elle réintégra ses lignes, épuisée par ses démons, mais prête encore à les vénérer. Ils avaient gagné cette bataille. L'armée ennemie battait en retraite. On la félicita pour son acte de bravoure et elle fut mise trois jours au cachot, au pain sec et à l'eau, pour avoir désobéi aux ordres.

Trois affrontements plus tard, Lylith était toujours aussi obstinée et désobéissante ; si farouche, pourtant, qu'elle transmettait courage et ténacité autour d'elle. La punir encore aurait été une hérésie. Ses supérieurs décidèrent donc de lui confier une pôle et de la placer parmi les fantassins qui derrière la cavalerie achevaient les troupes désorganisées.
Elle s'engagea dans le combat, mais la maniabilité de cette arme, qui n'était en somme ni un sceptre, ni une pique tout en se voulant les deux, lui valut d'être blessée à l'épaule d'un coup d'épée. Elle s'en trouva tellement vexée qu'elle laissa la colère l'emporter. Jouant de la pôle comme d'un sabre, elle embrocha son ennemi, récupéra la lame qui l'avait fauchée et, indifférente à la douleur, fendit et pourfendit jusqu'à ce que plus aucun corps ne se tienne debout à ses côtés.
C'est alors qu'il se passa quelque chose d'inhabituel. Le clairon sonna dans ses rangs le signal de retraite et Lylith demeura un instant interdite et déboussolée, la rapière ballante, incapable de se décider à rentrer. Il lui avait semblé que l'avantage leur était acquis, or les cavaliers revenaient vers elle et la débandade gagnait son camp. Elle jura et se mit à courir à son tour, frustrée.
Un cheval la frôla.
Affolé par le sifflement d'un sort enflammé, l'animal fit un brusque écart, s'entrava dans trois hommes que la mort avait entassés là et se coucha sur le flanc, l'entraînant dans sa chute. Elle s'en dégagea, consciente que ce temps perdu ramenait vers elle les ennemis au cri de « Tue ! Tue ! ».

Lylith n'eut pas le temps de s'imaginer perdue qu'elle se sentie hissée par une force herculéenne et se retrouva en selle derrière un cavalier.
Ami ou ennemi ?
Elle n'aurait su le dire sur l'instant, mais il l'emporta loin de la tuerie. Lorsque le cavalier prit la direction de son campement, elle relâcha la pression sur le manche de son poignard. Ils gagnèrent les hauteurs qui protégeaient leurs campements respectifs. L'homme obliqua pour la ramener vers celui de la cavalerie. Il se laissa choir de sa monture, à peine l'eut-il arrêtée devant l'infirmerie, la jambe méchamment abîmée. Lylith hurla à l'aide tout en s'agenouillant à ses côtés.
[> Justification SubClass Abyss Walker]

Elle cueillit sur le mur le petit carton divisé par mois, portant au milieu d'un dessin la date de l'année courante 45 en chiffre d'or. Puis elle biffa à coups de crayon la première colonne, rayant chaque jour jusqu'au 6 Tourneterre, jour de son Indépendance, la véritable. Lylith quitta l'auberge sans aucun plan d'avenir et cela, semblait-il, lui allait bien.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité