Taranis

[Taranis]

La lumière n’est pas accordée a tous.


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Quelle est cette douleur… mon corps tremble… Je le sens fort et frais… l’air.
Quelle souffrance…
Combien de temps encore mon corps devra subir cette torture ?
Je sens qu’on me retire cette manne délicieuse qui me rendait si fort, moi qui était si bien que me faite vous pour que je ne soit plus qu’un simple jouet entre des mains rugueuse ?

Qu’il fait froid dans votre monde…


J’entend des voix dans ma tête, que me veulent elles ? Je crois qu’elle m’ont donné un nom. Je les entend elle s’éloignent , se taisent, crient. Je n’arrive pas a leur répondre, peut être n’attendent t-elles pas de réponse.
Que m’ont-ils fait pour que la faim s’empare de moi, si souvent ?
Haa…Comme je souffre, j’espère que cette plainte suffira à amener a moi ces voix, elles seules suffisent a apaiser mon appétit.

C’est bien mon corps qui se meut, je le sens, des doigts au bout de mon bras, des articulations dans ma jambe, ma nuque douloureuse.
Que ne puis je pas réaliser avec une telle pléiade de mouvement ?


Cette sensation c’est étrange, je marche sur quelque chose, je sens la vie sous mes pieds.
C’est dur, froid… Cette odeur… Les voix me dise d’avancer, de venir a elles….
Le sol, je sens des milliers de ses bras tiède qui caressent mes pieds, mes mollets…
Ce souffle frais...comme il sent bon…
Les voix s’approchent, je vais a leur rencontre…Quelle plaie, je ne peux faire un pas sans retomber sur ce sol tiède qui m’accueille de ses milliers de bras.


Je crois que les voix me comprennent, j’arrive a leur parler…enfin. Nous avons tant de chose a nous dire.


Cette chaleur m’étouffe je crois n’avoir jamais connu ça… J’ai si chaud que je ne sens plus rien…Ni le souffle frais du vent…Ni la tiédeur du sol… Depuis que je parle avec ces voix, j’ai appris qu’elle n’étaient pas dans ma tête je crois que ce sont des êtres comme moi, qui va et viennent… Je devrai leur demander si la chaleur les atrophie, comme elle le fait avec moi.

Je ne suis pas seul, je le sais maintenant… Ces voix sont mes géniteurs, des êtres vivant comme moi. Ce sont eux qui me l’ont dit, maintenant qu’ils me comprennent ils me disent plein de chose.

Je m’appelle Taranis et je suis un orc, je vis dans un village avec les miens, c’est mon père qui me la dit.
Je dois tout partager avec ceux de ma race, c’est ce qu’il ma dit. Pourtant je ne peux tout partager avec eux, je ne possède pas tous leur sens. Je suis aveugle.

Comment fait ma mère pour ne pas sentir ce vent qui vient directement du lac ?... Pere ne le sens pas non plus, ils disent sentir le vent mais pas son odeur… Ils ne ressentent pas la tiédeur de la terre, ni ma présence quand je rentre dans leur chambre, ni même les herbes dans ce potage… Comment est ce possible c’est pourtant si fort… ? Que voient –ils avec leur yeux, pour que de telles évidences soient ainsi occultées ?
Cette voix ?! D’où vient elle ? A qui appartient-elle ? Comme elle est belle… Je crois qu’elle chante.


Je sens de la peur, les gens me regardent quand j’entre quelque part. Ils croient que je ne le sais pas car je ne peux les voir…

Les enfants de mon age… Je ne les comprend pas. Pourquoi s’amusent ils avec moi, ils se croient plus fort car ils peuvent voir avec leur yeux. Ils se moquent, me bouscule… Ils ne sont pas méchant je le sais, c’est pourquoi je ne comprend pas.

Aujourd’hui, c’est l’hiver il fait moins froid qu’hier, et moins humide. Mais le vent du Nord apporte avec lui l’odeur des mines de souffre. Les nouveaux guerriers partent en reconnaissance dans les terres du Sud pour prouver leur valeur dans les forets elfiques.
C’est le jour qu’à choisit le shaman pour venir me voir chez moi, le seul de ma génération à ne pas être partit vers le Sud.
Je sens qu’une lourde décision pèse sur ses épaules avant même qu’il ne prononce mon nom.
Je poids dans ages, le rend terriblement lent et discernable dans le monde des ténèbres ou je vis seul.

Il veut m’initier a la tradition shamanique orque.
Je lui rappel ma cécité…C’est pour lui une force a exploiter, il me l’a souvent répéter.


Cette puissance je la sens dans mes mains, les ténèbres sont dispersés par la force dont ma fait cadeau le shaman. La magie n’a pas d’œil. Nul besoin de vue pour donner, prendre, dissiper la vie, la puissance.
Comme une deuxième naissance j’apprend à manier infirmité et essence vitale.

Avant que les pommiers ne fassent leurs premiers bourgeons, si odorant dans les premiers jours du printemps,
j’ai compris que ma cécité
n’était pas un handicap…

[Taranis]

Une autre histoire que Taranis de retour à Giran fit écrire par un scribe du château.
Car a l'esprit de Taranis, derrière ses yeux aveugles,l'histoire c'était ainsi déroule quoique ses frères Amtaks puissent dire.

L'histoire commence des la chute du Géneral Zorg, alors que les Amtaks, débâtaient de savoir quel serait le sort d'un misérable elfe messager qui avait surpris toute la bataille, la position des Amtaks est très convoitée, et ce n'est qu'en obligeant le silence à cet elfe que la sécurité de leur stratégie militaire serai sauf.

Dans une scène de torture des plus banales, Taranis décrit le sentiment qu'une présence les surveillait.
Des tremblements de terre...
Puis survint devant toute l'élite de la garde Amtak, une créature, a l'odeur putride de soufre et de pourriture, sa voix venait de bien au dessus de leur tête, et son haleine sentait les marais.

Il se présenta sous le nom de gardien du temps, ou quelque chose de ce genre.
Il avoua aux orcs ,ragaillardis par leur victoire, chercher un humain du nom de Sylar.

Ne sachant trop comment réagir, Dogmael s'avança et entama un dialogue avec le géant. C'est ainsi que grâce a la désorganisation et au chaos, le géant vient a s'expliquer un peu plus sur le motif de sa recherche.
Ce Sylar jouait avec le temps au point, de mettre en danger notre monde.

Quant les orcs lui eurent laisser des indications précises des personnes a "interroger" pour cette enquête. Le géant s'évapora avec le vent aqueux provenant de la rivière.

Les Amtaks rentraient chez eux... cette histoire étrange close.
Quand un humain courant a des vitesses folles, vint les dépasser, hélas le pauvre n'avais pas compter sur la puissance de frappe de Krum, ou de Dogmael, qui le mirent en défaut très vite.
Il frissonna quand une sombre amie du géneral Narayan émit la présence du géant.
Il s'inquiéta immédiatement de savoir plus encore sur ce géant.
Ils comprirent vite alors...

Et c'est a ce moment la, que Taranis se souvient être retombe juste après la fin de la bataille, sauf que manquait a l'appel tous ceux déja rentré chez eux. Krum et Dogmael, semblait ne rien avoir vécu, et leur ton enjoué sur le thème de la victoire... laissa Taranis perplexe.

C'est pour cette raison qu'il vint au château faire rédiger ce voyage étrange dont les voyageurs ne se souviennent pas.

Il sera facile de voir si cette histoire est vraie ou non, si dans quelques jour le géant a l'odeur putride refait surface la ou les guerriers Amtaks l'ont conduit par leurs informations.

[Taranis]

J’étais je m’en souviens dans la catacombe de la sorcière avec Sevaneth, et une amie à elle.
La fatigue commençait a se faire sentir, et l’espace renfermé de la catacombe s’empli de l’odeur saline de notre sueur –
Je commençais a perdre l’équilibre, et mes repères dans les ténèbres qui hébergent mon existence.

Je décidais de rentrer au village des chasseurs.

Alors que je cherchais mon chemin jusqu'à la passeuse ; une voix chargée de haine m’interpella… Un elfe apparemment, a son ton hautain. (Akamaru).

Je ne la sentit pas tout de suite, mais une humaine [courtoise et aimable lors d’une précédente rencontre] semblait l’accompagner. (Ludywin). Je la reconnus quelques temps plus tard.

L’elfe semblait me connaître, puisqu’il m’appela par mon nom, et me raillait au sujet de l’absence de Cardinal, mon loup. Introuvable depuis quelques jours.

Je le laissais déblatérer ses inepties… je devais attendre Mizu pour une affaire.
L’humaine tentait je m’en souviens de l’empêcher de sombrer dans tant de ridicule.
Et je tentais alors de lui expliquer la bassesse de son acte.

Je me rappel avoir sentit la présence de Malta…(il accompagnait Mizu, n’ayant rien d’autre a faire que de se promener avec notre naine préférée ).
Le sang chaud de Malta, voyant que j’étais fort mal de me trouver en si mauvaise compagnie, semblait glacial comparé a la rage que démontrait l’elfe a se ridiculiser par des propos absurde, tel que l’accusation de ma cécité comme mensonge.

Je profitais que Malta prenne la situation en main pour m’éclipser a Aden, ou je pensais pouvoir acheter de la nourriture pour Marengo (mon Strider).
En arrivant sur la place, j’étais… me semble t-il au milieu d’une foule énorme. Je n’apprécie guère ce genre de foule qui obstrue facilement mes sens, par la quantité abusive d’information qu’elle délivre a mon esprit.
Un peu déstabilisé, je me souviens avoir titubé… Une naine voulait me tuer apparemment.
L’humaine courtoise, avait dut prendre le même chemin que moi depuis le village des chasseurs, je sentait son regard sur moi.
Une sombre a l’odeur alcaline légèrement acide, me conduit a la passeuse avec un message pour mon clan…
: La catin viendra a eux… ( je su exactement de quoi elle parlait plus tard dans l’après midi).

En revenant au village des chasseurs, presque tous les Amtaks étaient la…
Andy, Malta, Narayan, Krum…

Alors que je titubais encore du choc sensitif offert par ses humains.

Je sentit au ton de mes amis, que des ennemis arrivaient.
Un groupe d’homme armés, en armure, au bruit de métal significatif prenait place devant nous.

Je reconnus des voix d’Aden.
Il défièrent avec beaucoup de tact, notre clan, tout en précisant qu’on ne méritait même pas qu’ils s’intéressent a nous tellement , nous leur somme inférieur. Chose qui m’amusa légèrement, tellement le paradoxe prenait de l’ampleur.

Nara, me souffla le nombre de 9, nous étions 5. Je devrai plutôt dire 4 car je ne suis pas grande chose comparé a la force de mes camarades.

Narayan sentant la bataille approchée, s’esquiva, pour prendre cachette dans les collines proche du village. (Il me l’expliqua après).

Les humains étaient près a tenir tête aux Amtaks, a 9 contre 4.

Je me rappel, être sorti de la ville, les encouragements d’Andy se logeaient au fond de mon cœur.

Le vent de l’Ouest me révéla la présence de Narayan, en embuscade.

Les oiseaux chantèrent à mi voix. Et je sentais la bataille…
Je chantais pour soutenir mes frères… Krum tomba… son corps fit un bruit lourd qui résonna dans ma tête, comme le glas d’un jour funeste, je m’attendais alors a entendre mes frères le rejoindre.
Mais c’était bien des cris d’ humains que j’entendais… Ils périrent tous…
Krum pansé, un cri de victoire que seul un orc peut pousser s’éleva et résonna dans les vallons de la vallées des chasseurs, et bien d’autre le suivirent.

Une des leur qui ne participait pas a la bataille, la catin a l’odeur saline… voulait se battre… elle partit finalement avec Narayan sur un ton de douceur.

En m’endormant ce jour, je compris que je ne pouvais avoir plus de chance que de vivre au près de personne si exceptionnelles…
L’odeur du sang de ses humains…je la sens encore alors que bien des lunes ont dues passer dans le ciel.


Rédigé par Urtikere le scribe, sous la dictée de Taranis l'aveugle pour les archives de la bibliothèques de Giran.

[Taranis]

Taranis L'aveugle, Législateur de la province de Giran, ainsi que de sa cité,
le 28 du cinquieme mois.

Depuis ma nomination au poste de Législateur, je n'ai put que constater le non respect des règles, établies par mes prédécesseurs, et ne pas respecter ses règles revientà ne pas respecter tous le clans Amtaks.

J'annonce donc, devant de telle provocation, pour ne pas que Giran sombre dans l'anarchie qui ne ferai que servir nos ennemis, un renforcement des peines appliquables dans le cas seulement de récidives ou de non-coopération.
Pour plus de clarté ne sont autorisées en ville que les robes de qualité inférieur et médiocre, ainsi que les tenues citadines, aucune armure ne sera tolérer par les gardes de la ville, qui le cas échéant, jetteront dans les geôle du château le fauteur de trouble.
Les armes sont également formellement interdites.

Je rappelle également la liste des clans bannis de Giran pour attitude agressives et belligérantes.

- L'Ordre d'Ivhalys.

Les autres clans d'alliance avec les Ivhalys sont tolérés en ville, sous peine de radiation intégrale du clan au moindre faux pas.

Giran restera une ville paisible, et au nom de tout le clan je garantit la sécurité, des personnes et des échanges au sein de la ville.

De ce fait toutes agressions pourra être signaler à un membre du clan Amtak, qui assurera que justice soit faite.



Je soumet ce texte au Khak, en espérant que cette politique soit approuvée.
Et ainsi inclus dans les lois officiels de la province de Giran.

[Taranis]

Alors que l'aveugle rendait visite a ses parents de la tribu des hetsui, un vieux shaman rabougri l'interpela.
-C'est toi l'aveugle n'est ce pas...
-Oui et toi qui es tu ?
-Un vieux shaman rabougri, dit l'orc amusé.
Apres un moment de silence il reprit.
-Depuis tout jeune tu combats ton handicap, et ça ici nous le savons tous, si bien qu'aujourd'hui tu as égalé la plus part des voyants.
Mais ta quête ne s'achève pas la n'est ce pas....
Taranis l'écoutait comme un shaman le fait quand un frère parle.

-Tes sens sont fins, mais pas autant que ceux d'un félin...
Et sur ceux le shaman partit.
L'aveugle réfléchit longtemps après avoir quitté son village natal a la prophétie de cet orc.



[...]

Bien plus tard dans une foret reculée...


Un orc etait la, assis sur une mare de boue créée par sa sueur, ses mains portées au niveau de son visage tendu.

Cardinal assis juste a coté, regardait son maitre avec un peu de vague a l'ame.
Quand les mains vertes et fortes de l'aveugle, devinrent aussi belle que des miroirs, des petites griffes poussèrent au bout de ses doigts qui se raccourcir et se recourbèrent.

Cardinal émit un son étrange de contrariété.

L'aveugle déversant un nouveau flot de sueur, essayait maintenant l'opération contraire.
Nul ne savait ce qu'il essayait, et beaucoup l'en aurait empêcher, mais il sentait le regard de Paagrio sur sa nuque.
Paagrio aimait le combat de l'aveugle et ce depuis toujours.

C'est la voix de Paagrio qui guida l'aveugle vers Hardin.


[...]

Au même endroit les arbres ont perdu leurs feuilles, puis les ont retrouvés encore et encore... et c'est sous ces arbres qui ont vu tant de chose qu'un long félin écrase la neige avec ses pattes d'argent.

Les yeux de ce félin sont blanchatres comme les reflets de sa peau...




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[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso