[bgsombre] Aïkan

[mongeliam]

« Nom : Aïkan.
Race : Elfe Sombre.
Classe envisagée : Shilien Knight .
Culte : Shilien de par son éducation, mais il n'en est pas un fanatique pour autant.
Age: âgé en apparence d'une trentaine d'années humaines, Aïkan est encore un jeune sombre.

Apparence physique : De taille relativement grande, il a le visage déterminé et froid, avec un air qui peut être considéré comme menaçant parfois, mais on peut lire dans ses yeux une lueur de gentillesse. Sa chevelure est brune, parsemée de mèches blanches.
Caractère: Il est à l'écoute des autres, peu importe qui ils sont, et souhaite protéger son prochain; mais il est pris d'une envie de meurtre lorsqu'il sait/apprend qu'il se trouve en face d'un criminel : selon lui, tous les assassins méritent la mort dans les pires souffrances, à moins qu'ils n'aient tué pour sauver, c'est ainsi qu'il se voit : tuer les tueurs pour protéger leurs futures victimes.Il n'est pas du genre à préparer de mauvais coups ni à agir lâchement.


Aïkan naquit dans un petit village sombre prospère. Lors de ses 21 ans (années humaines), alors qu’il était déjà robuste et maniait les rudiments de l’épée, il fut alors nommé chasseur par son clan, plus par nécessité que par talent, le dernier n'étant jamais revenu d'une de ses sorties de chasse.

Le petit village vécut paisiblement, du moins autant que pouvaient l'être les sombres et leurs querelles intestines, jusqu’au jour où des brigands vinrent s’installer non loin de là inspirant la crainte dans le village jusque là relativement calme.

Alors qu’Aïkan revenait d'un petit séjour de traque de gibier dans les montagnes, il vit une longue trainée de fumée rouge et noire qui montait du village. Perdant son sang froid habituel, le jeune chasseur jeta sa proie à terre et s'élança de toute la force de ses jambes en direction du village.

Plus il avançait, plus l’atmosphère se réchauffait : le sol était parsemé de cadavres et les maisons se faisaient de plus en plus rares, remplacées par d'immenses brasiers.

Arrivé devant la demeure de ses parents, Aïkan vit, à la place de celle-ci, un amas de braises incandescentes recouvrant deux corps qu'il parvint, à son plus grand désespoir, à reconnaître comme étant celui de ses parents. Il tomba à genoux et hurla, de tristesse, à cause de la mort de ses camarades, mais aussi de frustration et de rage de ne pas être rentré plus tôt pour pouvoir défendre les siens.

Quelques minutes plus tard, après avoir séché ses larmes, Aïkan inspecta de fond en comble le village à la recherche de survivants. Il lui sembla entendre comme un cri d'appel à l'aide en provenance d’une des habitations encore en flamme. Il se rua vers la porte dans un infime espoir et eut le bonheur de constater que son mentor était toujours en vie. Le sombre, un grand maigre au visage marqué par les années, était coincé sous une poutre qui l'avait coincé au sol, sans pour autant le blesser gravement.

Aïkan parvint à le dégager aussi vite qu'il le put, à l'aide d' une force qu'il n'avait jamais soupçonnée.
Il n'y eut aucun autre survivant de découvert ce jour là, et il n'y en eut pas non plus les jours suivant.

De sa rage la plus totale, Aïkan se précipita à la recherche des hors-la-loi, laissant le rescapé lui crier vainement de s'arrêter dans sa folie.

Lorsqu'il parvint à trouver le campement des bandits, qui avaient laissé de très visibles traces de leur passage sur le chemin, Aïkan découvrit des tentes éparpillées, et une troupe importante de criminels.Mais cela ne le découragea cependant pas, et toujours sous le coup de la douleur et de la folie, il se précipita silencieusement vers ses proies.

« - Réveille toi, Aïkan, c’est Jaïk !
- Qui ça ?
- Jaïk jeune imbécile, ton mentor ! »

Le sombre ouvrit lentement les yeux :

« Où sommes-nous? »

Il regarda autour de lui et s'aperçut qu'il était de retour au village, allongé sur un lit de fortune.

« Tu es en sécurité, répondit aussitôt Jaïk. Repose toi, il ne faut surtout pas rouvrir ta blessure, déjà que c'est un miracle de Shilien que tu sois toujours en vie ! »

Aïkan baissa les yeux les yeux en direction de son flanc gauche où se trouvait un bandage taché de sang.

"Que.. que c'est-il passé ?
- Je ne sais pas, admit Jaïk, lorsque j'ai enfin réussit à te retrouver, tu étais à terre, et une souche était enfoncée dans ton flanc. Je suppose que tu as trébuché en te prenant le pied dans une racine... Tu as dû être béni pour que ces assassins ne te trouvent pas, même pour qu'ils ne t'entendent pas, idiot !"
Aïkan ne dit plus un mot et s'endormit d'un sommeil agité de morts et de flammes.

Six ans plus tard, à la mort de son mentor qui avait reçu un mauvais coup de griffe de la part d'un chat sauvage qui s'était ensuite infecté, Aïkan se décida à partir, quitter cet endroit lugubre. Prenant avec lui ses armes et son peu d'effets personnels, il prit la route. Cependant, juste avant de partir, il rendit visite à ses géniteurs dans leur demeure d'éternité. Les seules paroles qu'il leur adressa furent les suivantes :

« Je vous jure qu'à compter de ce jour, je serai toujours présent pour défendre ceux qui en ont besoin, pour ne pas qu'il leur arrive, à eux ou à leurs proches, la même douleur que celle que j'ai subie. Je vous le promets ! »

[mongeliam]

A la suite de quelques années de vagabondage, Aikan avait fini par loger à Giran, mais il ne s' y plaisait guère.

Ce fut à une de ses rares prières au temple de Shillien qu'il y rencontra Drathir, une ravissante sombre.
Suite à une longue conversation, il apprit qu'elle logeait Goddard et qu'elle y avait charge de l'hôpital, la conversation se prolongea longtemps avant d'aborder le sujet du logement.
Ce fut en apprenant qu' Aïkan logeait Giran et ne s' y sentait pas à sa place qu'elle lui proposa de venir s'installer dans la ville de Goddard. L'idée sembla intéresser le jeune sombre, il visita donc, quelques jours plus tard, la ville avec comme guide Drathir.

Quelques temps plus tard, Aïkan se présenta à Goddard pour voir s'il lui était possible d'y trouver un travail avant d' y chercher un domicile.
Il passa donc un entretien d'embauche devant Leo, le maître des lieux,Imsha, une sombre ayant des hautes responsabilités dans cette ville et Drathir pour y trouver un poste en temps que garde.
Aïkan mentionna ses talents, décrit son comportement, ses objectifs, ainsi que de nombreuses autres choses.

La réponse à l'entretien d'embauche se fit immédiatement :
Aïkan était dorénavant un garde de Goddard et logerait dans la caserne avec ses nouveaux camarades de travail.

[alveon]

Évolution

Goddard...Shel'Oloth...Goddard...Shel'Oloth...

Décidément, entre les deux, l'ambigüité est parfois palpable.

Qu'importe. Pour le moment, la politique n'était pas son domaine. Loin de là. Goddard et Shel'Oloth sont de toute manière en alliance. Et la Yathrin n'avait pas encore quitté Goddard, comme quoi...

Dans le même temps, il laissait la politique à ses aînés. Avant venait la perfection de ses capacités à assurer la protection d'autrui. Aïkan étudiait un ancien art sombre. Les rituels anciens dédiés à la progéniture de la Déesse, mis en place par feu Kalshia Lintha.

Par Valakas, Feu et Furie,
Par Antharas, Guerre et Méduse,
Par Aulakiria, Concentration et Luminosité,
Par Noct, Mysticisme, Ombre et Vampirisme,
Par Lindvidior, Protection,
Par Fafurion, Eau et Poison,
Tous, par Shilen, Sirène et Démon !

Le respect du culte, sous toutes ses formes...

...qu'il s'agisse de la voie du moine combattant, autant que la prêtrise dans ses bases. Les préceptes et les prières communes à chaque adepte. Aïkan les apprends, les suit. Il s'exerce aux rites d'initiation à la magie de son peuple, par le biais de Shilen.
Même si les mâles ne sont pas les préférés de Shilen, il en est le serviteur.

Spoiler:

MàJ BD & SE

[alveon]

Cela faisait maintenant quelques temps que Aïkan avait été recruté comme garde de Goddard. Ses entrainements quotidiens lui avaient permis de peaufiner le maniement de l'épée et du bouclier, mais aussi celui des doubles lames. Son entrainement ne s'arrêtant pas là, il réapprit, tant bien que mal, les bases du maniement de la lance, oubliées depuis les lointaines années de sa jeunesse. Cependant, celles-ci semblaient se refuser à lui. Il ne parvenait ni à imiter la puissance des assauts de ses camarades, ni à parer convenablement de simples attaques. Seule sa vitesse d'attaque pouvait paraître comme convenable. C'est pour cela que, chaque soir, après son tour de garde, il retournait dans la caserne s'entrainer. Après tout, tout n'est-il pas question de volonté ? Comme le lui disait toujours son feu maître Jaïk.

[ mise à jour pour une subclasse Warlord ]

[alveon]

Les temps étaient calmes à Goddard, trop calmes.La cité semblait déserte. Alors qu'il saluait un des rares passants d'un sourire hypocrite, Aïkan comprit alors ce qui le perturbait depuis plusieurs semaines : le manque de changement. Depuis son plus jeune âge il n'avait cessé de bouger de villes en villes, satisfaisant ainsi soif de découvertes.Lorsqu'il s'était établi à Goddard, il avait visité la ville à maintes reprises, exploré les alentours encore et encore. Il découvrait ainsi de nouvelles étendues chaque jour. Son travail dans la Garde l'avait peut-être empêché de s'en rendre compte, mais depuis quelques mois, il s'ennuyait. Sa routine l'exacerbait.
Cela faisait déjà quelques années qu'il logeait à la caserne, répétant inlassablement le même quotidien chaque jour. Cette période avait fait son temps. Il était impératif qu'il change d'endroit.

Le sombre prit néanmoins la peine d'y réfléchir. Ayant abouti à une conclusion, quelques jours plus tard, il décida d'en parler avec ses camarades de combat qui, n'ayant d'argument à l'encontre de sa décision, lui serrèrent une dernière fois la main avant de le prendre dans leur bras. Ils lui souhaitèrent ensuite bonne chance pour son périple.
Au soir, à la lueur d'une bougie, il écrivit,d'une écriture maladroite, sa lettre de démission :
"Monsieur.
Malgré l'honneur que j'ai éprouvé en servant la cité de Goddard
en tant que garde, ainsi que tout le savoir que j'ai acquis depuis
que je me suis établi à la caserne, je compte démissionner.
Je ne me sens plus à ma place dans cette ville et il me fait
envie d'explorer les étendues qui me sont encore inconnues.Je
ne l'étalerai d'ailleurs pas sur les raisons me poussant à partir.
A l'heure où vous lirez cette lettre, j'aurai déjà libéré lit et
placards de mes affaires. J'aurai aussi retiré ma paye.
Je compte partir demain à l'aube et si besoin, vous me
trouverez, d'ici là, à l'auberge."

Il acheva sa courte lettre, inscrivant au bas de la page la date, suivie de sa signature.

Il glissa l'enveloppe dans le courrier de son supérieur, prit la totalité de ses affaires et se dirigea vers l'auberge.
Il y attendit une journée, comme il l'avait affirmé dans sa lettre, puis, aux premières lueurs du jour, n'ayant eu de nouvelles de son supérieur, il quitta la cité, en lui jetant un dernier regard. Il se dirigeait maintenant vers les contrées du sud.

[mise à jour déclantage]

[alveon]

Sa décision était prise et Aïkan ne pouvait rebrousser chemin. Ainsi, il quitta sa ville, se dirigeant vers de nouvelles contrées. Il s'imaginait retrouver une vie de nomade, revivre le long des chemins, comme il avait si souvent été le cas durant sa jeunesse. Mais le destin en avait décidé autrement.
En effet, on avait vanté à au sombre les mérites de Dion, cette ville qui de par son charme, son calme et sa prospérité attirait sans cesse de nouveaux habitants. Ces arguments eurent bientôt raison de la soif d'aventure du sombre. Il en vint ainsi à louer une chambre à l'auberge.
Les premières semaines, il s'était simplement promené dans la ville, visitant celle-ci ou faisant simplement connaissance avec passants comme commerçants. Cependant, il fût bientôt à court de moyens, il devait retrouver un gagne-pain sous peine de devoir quitter sa chambre d'auberge.
Il rencontra un jeune humain dénommé Adalbert, pour tenter de se faire enrôler en tant que garde de Dion. Et, après un bref entretien, ce dernier décida de le nommer "Brigadier Chef", ce qui ne manqua pas de surprendre Aïkan.
Ainsi, le sombre était de nouveau dans l'armée, mais cette fois-ci à un poste plus élevé qu'il ne l'était auparavant.
Plus tard dans le mois, à l'occasion d'une rencontre fortuite avec ce même humain, le sombre se vit confier le poste de Lieutenant.

[maj clantage l'Astrée ]

[alveon]

Aïkan était de passage à Giran pour récupérer quelques affaires à l'entrepôt. Il pensait aussi en profiter pour visiter la demeure d'éternité de son feu mentor.
Alors qu'il quittait la ville pour se rendre sur la tombe de Jaïk, il vit une jeune sombre glisser puis tomber dans les douves. Avant de le réaliser, il plongeait déjà dans l'eau glaciale pour secourir la jeune femme.
L'ayant ramené sur la terre ferme, tous deux firent connaissance. Elle s'appelait Syriah, une belle sombre originaire d'un autre continent mais aussi fille de joie.
Sans vraiment savoir pourquoi,sûrement sous l'influence de ses yeux, il lui proposa de l'héberger à Aden le temps qu'elle se remette de sa chute.
Ne pensant qu'à elle et ne pouvant la lâcher du regard lorsqu'elle était à ses côtés, Aïkan la savait importante à ses yeux. La seule préoccupation qu'il avait à présent était de la revoir.
Après s'être croisés dans les jardins d'Aden, les deux sombres passèrent du temps ensembles à visiter le château. En fin de journée, tous deux s'avouèrent l'un l'autre les sentiments qu'ils nourrissaient en secret.

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Quinze années se sont écoulées depuis la victoire sur Krakatur. Mais le peuple sombre nous a une nouvelle fois réservé une surprise à la hauteur de leur folie. Un grand sacrifice a eu lieu et le monde a changé. Que pouvons-nous véritablement faire à présent ? Seulement survivre, rassemblés sur l'Île des Murmures avec les ruines d'un autre monde comme voisines. Après un autre cataclysme, la vie reprend petit à petit et notre nouvelle ville est devenu un endroit sûr, stable, et hétéroclite, mais le seul désormais vivable.
Notre seul foyer, à tous.