Nom : -----
Age : A part elle même et encore, personne ne connait avec exactitude son âge.
Sexe : féminin
Race : Sombre
Croyance : Gran Kain
Langues parlées : Sombre / Commun
Description physique : Une taille dans la norme, une silhouette gracile. Des atouts physiques typiques des sombres, des formes généreuses. Ses iris sont comparables à deux émeraudes.
Sa coupe de cheveux varie souvent, symbole de son excentricité. Ses cheveux blancs en viennent souvent à retomber sur son visage de quelconque manière, selon le bon vouloir de cette dernière.
Elle porte souvent des tenues hautes en couleur en ville et son visage est tout le temps masqué de manière partielle voire totale.
L'objet qu'elle affectionne particulièrement est une muselière qui cache toute la partie inférieure de son visage.
Description morale : Netih, malgré un comportement majoritairement fantasque, a reçu dans sa jeunesse une éducation stricte selon les préceptes Shilenistes.
Elle voue une croyance en Père, Gran Kain, mais ne perd pas de vue le culte de Shilen qu'elle respecte.
Si elle est amenée à mettre les pieds dans un temple de Mère, elle ne se sentira pas égarée.
Ce n'est que bien après avoir atteint l'âge adulte qu'elle a décidé de suivre son propre chemin.
Netih est connue pour être affiliée de près ou de loin aux Shebali, cette dernière traitant régulièrement avec cette famille sombre.
L'autorité ne lui fait pas peur, consciente qu'elle n'est la que pour exécuter des ordres, des demandes et ce rôle lui convient.
Les différents contrats qu'elle a eu avec cette famille peu scrupuleuse, lui auront permis de se faire sa petite notoriété.
Un travail bien fait engendre bien plus qu'une bourse bien remplie.
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La traque de ces sombres chiens, fidèles de Garius avait commencé...
Shel'Oloth allait bientôt changer, l'honneur de la cité sans ciel comme celui du peuple sombre sera bientôt lavé de cet affront... De cette mascarade.
Des poches de résistance persistaient mais le soulèvement les écrasait une à une...
Les combats faisaient rage dans l'enceinte de la ville comme sur les terres.
Alors qu'en cette nuit Shel'Oloth était proie au chaos qui régnait en son sein, une silhouette arpentait les rues...
La chasse avait commencé et la magistrature sombre mise en place sous le joug de Garius devait être éliminée, pour le bien du peuple.
C'est alors qu'au loin, au croisement de ruelles, un sombre potelé sujet à la panique cherchait à s'enfuir.
Sa course effrénée fut stoppée net par une flèche qui vint violemment se planter dans le mur à quelques pas du nobliau...
Le sombre dodu, terrorisé, bascula en arrière, chute amortie par son postérieur ô combien volumineux...
« Oh oh oh, je t'ai trouvé. » une silhouette fine s'extirpant de la pénombre d'une ruelle perpendiculaire de celle de la victime. Une entrée peu fracassante tant le bruit qui accompagnait les pas de la sombre frôlait le néant.
« Qu... Qui va la ?! » rétorqua le sombre bien en chair... Assis sur le sol, serrant contre une lui une sacoche bien remplie.
« Plutôt que de te demander qui je peux bien être, tu devrais t'interroger sur ce que je vais te faire, gros porc. » la silhouette approchant du sombre... Une épaisse cape entourant son corps, une capuche plongeant le visage de cette dernière dans l'obscurité la plus totale.
« Que me voulez-vous ? Laissez moi m'en aller... » dit le sombre paniqué, désireux de se relever.
« J'ai bien peur que ça ne soit pas possible ça... » dit la voix féminine, ôtant sa capuche pour dévoiler un visage en partie caché par des mèches de cheveux d'un blanc immaculé et masque dissimulant tout le bas du visage.
« Vous... Ce visage muselé... Vous êtes... » la phrase de l'empote fut brusquement arrêtée par une flèche qui vint se loger dans son front.
« L'arlequin. Veuillez m'excuser de vous avoir coupé très cher mais... Je n'ai pas toute la nuit. »
La sombre muselée approcha alors de sa victime, passant son arc dans le dos pour sortir de sous sa pelisse une dague.
Elle vint sectionner l'index droit du sombre sur lequel se trouvait une chevalière... Glissant le doigt dans sous sa cape pour le ranger.
« Aussi... Pour le dérangement. » elle prit la sacoche que la dépouille tenait encore entre ses bras puis se retira... Disparaissant dans l'obscurité, comme elle était arrivée.