[bgvampire] Raphael

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Raphael
Cougar
Messages : 16
Inscription : dim. 10 janvier 2010 à 16h32
Personnages : 3
Jhaelriina, sombre danseuse.
Saldee, renégate kamaelle.
Falastur, pirate elfe.

[bgvampire] Raphael

Message par Raphael » jeu. 24 juin 2010 à 23h56


  • Nom : Inconnu.
    Prénom : Raphaël.
    Âge physique : Une vingtaine d'hivers.
    Âge réel : Créé il y a trois siècles environ, il est entré prématurément après son éducation dans une torpeur de deux siècles. Il a donc officiellement une centaine d'hivers.
    Race : Vampire.
    Classe envisagée : Chevalier de l'Enfer.
    Croyances : Einsahad il fut un temps, Gran Kain par la suite, mais à présent il ne croit en aucun Dieu (si ce n'est lui-même).
    Langue(s) parlée(s) : Commun.
    Description morale : Raphael est une personne froide et manipulatrice. D'un fond particulièrement machiavélique, il n'est cependant pas le diable que tout le monde se plaît à décrire. Il calcule ses coups et ne fait rien au hasard. Jamais il ne s'affichera pour faire du mal, car agissant constamment dans l'ombre. Malgré tout, sa petite part d'humanité en lui fait qu'il reste un personnage romantique, doux et sensuel. C'est ce côté qu'il fait découvrir à ses victimes lorsqu'il doit se nourrir.
    Description physique : D'une taille moyenne, Raphael est un blond aux yeux d'une noirceur sans fin. Sa musculature imposante fait de lui un chevalier d'une puissance conséquente.
    Particularité(s) : Aucune.
Je me nomme Raphaël et fut jadis l’un des plus pauvres et des plus croyants religieux. Triste sort que de se retrouver enfermé alors que j’avais encore tant de choses à découvrir.

Fils de fermiers, j’avais en moi la foi que mes parents m’avaient inculqué. Nous vénérions Einsahad. Adepte d’arcs, j’avais eu l’occasion à plusieurs reprises d’être entraîné au combat à distance lors de duels contre mes frères et cousins. J’avais l’âme d’un éclaireur hors-pair.

Bon nombre de bonnes gens disaient de moi que j’étais la réincarnation du mal. Était-ce si atroce de profiter des plaisirs de la vie ? Je vins à en douter lorsqu’un soir mon père me surprit dans les bras d’un preux chevalier. Je n’avais pu résister au charme de ce bellâtre ; ses longs cheveux de paille tombant négligemment sur ses dures épaules, une cotte de maille recouvrant son torse bien bâti. J’avais ressenti un frisson étrange me parcourir quand il serra mes hanches avec ses mains d’épéiste. Malgré ma volonté à refuser une telle offre, je m’abandonnais à son souhait et il m’emmena dans une grange non loin des terres familiales. Oui, un homme. L’amour n’était-il pas un sentiment commun à tous ? Pourquoi deux personnes du même sexe n’auraient pas également droit à ressentir de telles choses ?

C’est ainsi que mon cher père me punit, refusant cependant de me tuer. Après avoir été battu violemment à coups de lanières de cuir – dont je garderai à vie les stigmates –, l’on m’attela à un destrier. J’avais pour seul choix de mander le prêtre du temple, situé à quelques kilomètres de là. J’eus à me confesser, et le fervent d’Einhasad me confia aux religieuses. Celles-ci me conduisirent jusqu’à une des chambres du couvent. L’on fit ma toilette et s’en suivit alors de longues minutes d’exorcisme, le prêtre s’acharnant à chasser le soit disant «mal» qui était tapit en moi.

Était-ce de ma faute si la nature m’avait comme qui dirait bien gâté ? N’était-ce pas les dieux qui m’avaient fait ainsi ? J’étais perdu, déchiré entre le désir de m’échapper et celui d’obéir à mes aïeuls. Je n’avais pas d’autre choix que d’attendre, et me lamenter sur mon triste sort. Je perdis peu à peu la foi, croyant tout bonnement qu’aucun Dieu n’existait pour laisser un adolescent se faire battre pour un soi-disant «crime».

J’eus la chance de rencontrer durant mon séjour au temple un archer. Cette femme était si belle et féminine, et pourtant elle s’adonnait à vivre en pleine nature et ne se préoccuper que d’elle-même. Je n’eus aucun mal à l’aborder, celle-ci abhorrant fièrement son armure de cuir. Fasciné, je pus en apprendre plus sur cette vocation et elle me proposa de la retrouver à chaque coucher de soleil dans les écuries afin de faire mes armes. Grâce à elle, je pus parfaire mon entraînement.

Dans les jours qui suivirent, l’épais manteau sombre qui recouvrait peu à peu le ciel étoilé et les plaines environnantes s’abattait bientôt sur les vitraux de l’église einshadienne. Le calme des couloirs du monastère me laissait sans voix et je me décidais à sortir de ma couchette. Cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas quitté ces lieux saints. Vêtu d’une simple chemise en lin blanche qui me seyait parfaitement la musculature, je déambulais, rêveur, entre les épis de blé. Les champs n’avaient pas encore été coupés mais la récolte n’allait pas tarder. Celle-ci promettait d’être fructueuse pour les quelques fermiers restant. Le silence de la nuit était reposant. Pourtant, je sentis bientôt une présence. Une sensation étrange qui me parcourut le corps au moment où une main glacée vint caresser tendrement ma nuque. Lorsque je me retournais, le visage grisâtre de l’inconnu n’était qu’à quelques centimètres du mien. Dans cette position, je pouvais aisément percevoir ses yeux à la couleur de l’océan qui me fixaient avec désir. L’envie était telle que j’en tremblais de peur, pour la première fois de ma vie. Cependant, je restais tout de même littéralement subjugué. Je m’en souviens d’ailleurs comme si c’était hier…

De sa douce voix, entre ses fines lèvres violacées, il me demanda si je voulais bien lui accorder une danse. Étrange question qu’il m’avait posée là. Mais pour je ne sais quelle raison, comme poussé par une force inconnue, j’acceptais. Amoureusement, il me prit par les hanches, me faisant virevolter. Je me laissais aller, le laissant totalement gérer la situation. Il se débrouillait à merveille.

D’un geste doux, sa main vint caresser mon cou. Il était si proche de moi, sa bouche effleurant ma peau, mais je ne percevais aucun souffle. Comme s’il n’existait pas. Comme si c’était un rêve. Mais pourtant, il était bien réel.

Toujours de sa douce voix, il m’avoua qu’il m’épiait depuis quelques temps et qu’il avait eu vent de mes actes. Je tremblais alors de plus en plus. Cependant, à mon grand étonnement, il fut ravi et se mit à sourire délicatement. Il me demanda si je pouvais lui accorder un baiser... «Un langoureux baiser pour l’éternité.», m’avait-il annoncé. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, je goûte au plaisir du sang humain.

Au bout de quelques temps, juste après qu'il eut faite mon éducation de nouveau-né, nos chemins durent se séparer, poursuivis par des démons et en conflit avec notre race. L'heure était grave et nous devions nous éloigner l’un de l’autre. Nous nous sommes retirés dans des contrées lointaines, où j’entrais pour ma part dans une torpeur de deux siècles.

A présent, l’appel de mon créateur et de la faim étant trop insupportable, je me réveillais lentement, affaibli par ces années de léthargie. Un long voyage m’attendait pour rejoindre mon Père.

Dernière modification par Raphael le dim. 27 juin 2010 à 19h27, modifié 3 fois.

Avatar de l’utilisateur
Lotradas
Tyrannosaurus
Messages : 2028
Inscription : dim. 5 avril 2009 à 15h42

Re: [bgvampire] Raphael

Message par Lotradas » mar. 23 novembre 2010 à 16h05

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité