[bgelfe]Alassea

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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[bgelfe]Alassea

Message par Alassea » dim. 10 juin 2007 à 18h02

1ere partie:

Mon nom est Alassea. Je viens d’un petit village au cœur de la forêt verdoyante. J’y ai grandi au coté de ma mère et de mes frères.
Mon père, un vaillant guerrier est mort au combat, je ne l’ai pas connu mais on m’a raconté que des bonnes choses a à son sujet. Parfois dans mes rêves, je me vois à ses cotés combattant de grands monstres plus horribles et effrayants les uns que les autres. Et nous sommes toujours vainqueurs…
Mes frères plus âgés que moi, suivent le même destin que mon père et partent chacun leur tour dans des pays éloignés et hostiles. Lorsqu’ils reviennent, c’est pour me conter leur exploits. Et a chaque fois je les envie un peu plus…
Ma mère me parle de mariage, d’enfants, de vie de femme elfe. Mais je n’ai pas envie de leur ressembler. Je rêve de chemin de terre et de montagne, de forêts épaisses et de paysage sans fin, le soleil qui se couche et de jours qui s‘éternisent…je rêve de liberté, je rêve de marcher sur les trace de mon père, vivre sa vie pour le connaître…et me connaître.
Je grandis et plus le temps passe plus je sens que ma vie n’est pas ici mais dans les terres éloignées et hostiles au coté des monstres qui peuplent mes rêves…
Pour moi c’est clair: je serais une guerrière.
Lorsque j’en parle à ma mère, elle essaye de me retenir mais vois bien que c’est inutile. Elle me fait quelques recommandation et me regarde partir mon épée à la main…
Pas à pas, je m’éloigne de ma chère maison et chère mère, je n’ose me retourner de peur de la voir pleurer. Je regarde doit devant moi et me sens attirée par cette immensité…je frémis: le monde est si vaste et moi si frêle. C’est la première fois que je quitte mon village. Je suis déjà bien loin lorsque le soleil se couche mais je sens encore sur moi le regard de ma mère, ce regard qui va me suivre tout au long de mon périple…
Je marche toute la nuit de peur de m’arrêter et de ne plus avoir la force ni le courage de repartir.
Au petit matin, je vois apparaître dans les brumes matinales un village.
Plus je m’en approche, plus il me paraît étranger à celui que je connais.
Suis-je déjà si loin? Ai-je quitté la terre des elfes?
J’entre dans le village et me sens perdue…je m’assied et me plonge dans mes pensées, je me souviens de chez moi, ma maison, mon village, ma mère…et j’ai envie d’y retourner…mais au fond de moi il y a quelque chose qui me pousse à continuer, quelque chose que qui me dit que ma nouvelle vie, ma vie de guerrière va commencer ici..
Je prends une profonde inspiration et me relève…
Je fais quelques pas et me retrouve au milieu d’une grande place. Il y a beaucoup de monde autour de moi, des gens de toutes races, même quelques elfes…
Je fais le tour de la place avec mon regard et mes yeux se posent sur une jeune elfe noire qui me regarde intensément. Nos regards se croisent, elle me sourit. Je lui rends son sourire et elle s’approche de moi…
Je la regarde de haut en bas, elle est si belle…
Nous discutons un moment et partons ensemble, depuis ce jours nous nous quitterons plus.
Morathi, je te dois tout, tu m’as appris le combats et la vie dans ces contrées qui me sont étrangères.
Nous sommes sœurs de combats et amie pour la vie…
Je ne regrette pas ma nouvelle vie, j’ai encore tant de choses à découvrir…
Le monde est sans fin, une vie ne suffit pas pour le connaître, mais c’est aussi et surtout une quête sur moi même, si au bout de ma vie je n’aurais pas connu le monde, je me serrais connue moi et c’est l’essentiel…
Dernière modification par Alassea le mar. 12 juin 2007 à 20h32, modifié 1 fois.

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Message par Alassea » dim. 10 juin 2007 à 18h02

2ème partie

Localisation: le village d’Iladrill

Je me trouve un peu perdue au milieu de la place de ce village dans lequel je viens d’entré. Je regarde autour de moi et aperçois beaucoup de monde, chacun est occupé à diverses activités.
Une jeune elfe noire me regarde intensément et me sourit. Un peu intimidée, je lui rends son sourire.
D’un pas bien décidé elle se dirige vers moi. Je fais un pas en arrière, j’ai envie de fuir, mais quelque chose me retient.
Elle s’arrête devant moi:
-Bonjour!
-B…bonjour…lui réponds d’y je d’une voix peu sûre.
Je la regarde de haut en bas et la trouve vraiment très belle et bien sûre d’elle.
-Quelque chose ne va pas?
Je ne savais pas trop quoi lui répondre, je me sentais si loin de chez moi…
- Je ne sais pas trop où je suis, pourriez-vous m’éclairer?
-Je vois, vous êtes loin de chez vous?
-oui cela fait des jours que je marche…je dois être bien loin de chez moi.
En évoquant mon chez moi, je ressens une sorte de nostalgie, je sens les larmes me monter aux yeux, mais je prends sur moi et ne laisse rien paraître.
-Comment vous appelez-vous?
-Mon nom est Alassea, et vous?
-Morathi…Moi aussi je suis partie un jour de … non je crois pas que c’était chez moi. J’ai fait de grands voyages sur la mer de l’Ouest. J’ai atterri ici un peu par hasard.
-Vous devez bien connaître le monde alors?
-Je connais la mer surtout, mais ce pays ici m’est encore bien inconnu.
Cette jeune elfe noire m’a l’air d’avoir déjà beaucoup d’expérience, je sens que je vais apprendre beaucoup d’elle.
Je voulu en savoir un peu plus sur elle…
-Mais d’où venez-vous?
-J’étais capitaine d’une arche noire.
A ces mots, je frémis. Je me souvins d’une histoire terrible qu’un de mes frères m’avait contée alors que j’étais encore jeune enfant.
-j’ai quitté cette vie sombre et terrible.
Cette jeune elfe m’intriguait de plus en plus, je sentais qu’on avait des expériences de vie commune mais je ne pouvais dire lesquelles. Plus nous parlons ensemble, plus je me sentais bien à ces cotés et proche d’elle.
-Et maintenant que fais-tu?
-Je pars à l’aventure et toi?
-Je souhaite marcher sur les traces de mon père, un grand guerrier.
Le fait d’évoquer le souvenir de mon père, me redonna du courage et de l’assurance.
-Souhaites-tu te joindre à moi et faire un bout de chemin ensemble?
Sans hésiter une seule seconde, je lui réponds:
-Oui très volontiers!
Elle me prends par la main et m’emmène sur une colline, depuis laquelle je découvre une vue imprenable; des plaines verdoyantes à perte de vue, quelques arbres et je devine au loin des montagnes. Je reste stupéfaite devant la beauté de ce paysage.
Nous assistons à un couché de soleil magnifique et restons encore ici pour parler toute la nuit de notre passé, jusqu’à ce que nous tombons dans les bras de morphée.

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Message par Alassea » jeu. 27 septembre 2007 à 10h27

Chapitre 3

Je m’assis sur les marches devant le temple de Giran, un bout de parchemin et une plume dans la main, puis je me mis à écrire :


Chère mère,

Voilà tant de temps que je suis partie que je ne compte plus les lunes…
je m’assieds aujourd’hui et prend le temps de te donner de mes nouvelles.

Dans ma quête d’avanture et de nouvelles expériences j’en ai eu des bonnes et des moins agréables, je ne m’arreterais pas sur les détails mais vais te faire par de l’essentiel.

Le hazard m’a amener à rencontrer une charmante sombre qui porte le nom de Morathi, nous avons sympatiser et elle m’a parlé d’un clan. Un clan avec des idéaux de justice et de liberté.
Leur quête m’a séduite et je suis devenue Corsaire de Sirius.

J’ai appris à me battre, mon art n’es pas particulièrement les armes, mais j’ai appris des chant qui donne de la force, du courage et de la résistance.
Puis toujours en quête de nouvelles expériences (tu me connais…) je suis entrain d’apprendre la magie des hommes.

J’acquiert chaque jours de nouvelles compétances et fait de nouvelles rencontres toutes aussi riches les unes que les autres.

Il y a quelques lunes, j’ai rencontré un jeune humain du nom de Kelthen, il est charmant, nous nous entendons fort bien. Depuis peu à ma grande joie, il a rejoint les Corsaires.

J’aurais encore tant de choses à te raconter mais il se fait tard et on m’attend…

J’espère que tu ne m’en voudra pas de ne pas t’avoir écrit avant…

Bien à toi.

Ta fille Alassea




Je pose ma plume, soupir et relis ce que je viens d’écrire. C’est un peu confu, beaucoup de choses qui n’ont pas vraiment de lien entre eux, mais c’est pas grave j’avais tant de chose à raconter…l’essentiel y est.

Je ferme mon enveloppe et va la porter à un messager. Je le remercie pour le travail qu’il va accomplir et retourne à mes taches quotidiennes.

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Message par Alassea » mar. 8 janvier 2008 à 16h47

Chapitre 4 :

Me voilà aujourd’hui encore perdue dans mes pensées, mais que m’arrive-t-il ? je pense à lui…un humain…

Il dit m’aimer…mais qu’est-ce aimer ? je ne sais pas trop…si c’est être heureuse d’être avec lui, se sentir seraine lorsque je suis dans ses bras, espèrer le revoire vite lorsqu’il s’éloigne…alors je crois que je l’aime aussi…

Je suis assise sur la place de Giran, il fait beau. Je ferme les yeux et je sens le soleil sur mon visage.
Je rouvre les yeux et regarde les quelques personnes se promenant sur la place. J’en connais certaines, d’autres me sont totalement inconnues.

Puis soudain mon regard se pose sur une silhoutte qui arrive au loin, c’est lui…
Je regarde ailleurs l’air de rien….il se rapproche, puis me salue en souriant. Je lui rends son sourir.
Il s’assied à coté de moi et nous échangeons quelques banalités.
Puis son regard se pose sur moi, un regard avec une telle intensité que je ne peux détourner le regard, il continue de me sourir. Je ne sais plus quoi penser…
Puis il me pose une question qui me parait un peu bisard..il demande à voir une de mes mains…je regarde ces dernières et hésite quelque peu…puis timidement en lui demandant « pourquoi ? » je lui tend une de mes mains.
Pour toute réponse il me passe une bague au doigt et avec un grand sourir me dit « veux tu m’épouser ? »

Si je m’attendais à cela…je ne sais que répondre…et tout ce monde sur la place qui nous observe du coins de l’œil…

Je réfléchis encore un peu, puis lui dit que s’il m’aime et qu’il sera toujours là pour moi, alors je souhaite l’épouser. Il me prend dans ses bras et me murmure à l’oreille : « bien sur que je serais toujours là, je t’aime si fort »

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Message par Alassea » mar. 29 janvier 2008 à 14h29

Chapitre 5 :

Je suis assise au bord d’une rivière, l’endroit est calme et paisible, tout ce qu’il y a de plus propice à la méditation.
Me voilà donc encore une fois perdue dans mes pensées…

Hier soir, une nouvelle taverne à ouvert ses portes dans les environs de Giran, je cherchais déserpèrément Kelthen, pour qu’il m’y accompagne. Ne le trouvant pas je me résous à m’y rendre avec Hatsuri, Eowyn, Aeon ainsi que Winken, un charmant humain qui venait de m’être présenté par Eowyn.

Le carde de la terverne me plus beaucoup, je m’y senti vite bien. Nous nous installions rapidement une table déjà occupée par des connaissance de Winken. Tout le monde discutait joyeusement, moi je n’arrivais pas à me joindre à leur joie, mon esprit était ailleurs. Des yeux je ne cessais de chercher Kelthen.

Lorsque enfin je l’apperçus, je m’approcha de lui et l’aborda. Il me parut distant et changé, bizard même.
Nous échangêmes à peine quelques banalités, puis il dit vouloir prendre l’air et s’éloigna sans demander son reste.
Je suis restée quelque peu perplexte face à son comportement qui lui ressemble si peu.
Que ce passait-il donc ?

La fin de la soirée se passa sans couleur pour moi, à la première occaation je me suis éclipsée, j’ai marché un peu…

Et me voilà ce matin encore entrain de ressasser tout cela dans ma tête.
Il faut que je le trouve, il faut que je lui parle…

Je me lève d’un bond et cours vers Giran.

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Message par Alassea » mar. 29 janvier 2008 à 15h39

Chapitre 6 :

Après avoir parccouru la place de Giran des yeux, chercher dans quelques tavernes ou autres échoppes, je finis par trouver Kelthen. Enfin c’est plutôt lui qui me trouva…

Nous échangeons quelques banalités, tel bonjour, comment ça va…. Puis il me propose d’aller discuter dans l’endroit où nous avons l’habitude. Je lui réponds : « volontiers, je te suis ».
Mais il ne bouge pas et insiste pour que je passe devant, sous prétexte de galantrie…Je prends donc les devants, et sort de la ville. Nous marcheons jusqu’à cette petite plage à la sortie de Giran, là où nous avons eu tant de discutions…

Il s’installe les pied dans l’eau, je me rapproche et m’asseois à coté de lui. Il fait froid, je frissonne, il ne semble rien remarquer.
Je regarde Kelthen attentivement et dit :
-Tu as changé…tu n’es plus le même…
-Je te l’ai dit… Certaine choses me troublent…
-Mais quoi donc ? parle moi….
Son silence m’exaspère, je ne comprends pas. Je cherche mes mots mais ne sais pas quoi dire, il n’est plus le même…

Quand soudain il se relève, sortant de l’eau un bâton, il me regarde avec mépris, les traits durs, il me dit que tout sera bientôt règlé… je ne sais pas de quoi il parle, il me fais peur…

Je me lève d’un bond et recule de quelques pas.
-Que fais-tu ?
-Ce pour quoi je suis né…
-Tu dis n’importe quoi, dis-je en essayant de sourire.

Je recule encore de quelques pas et des larmes se mettent à couler sur mes joues.
-Je t’aime moi ! tu comprends ?
Il se mit à rire, il m’inquiète de plus en plus, je sors mon épée en espèrant de tout mon cœur à ne pas avoir à m’en servir.
-nous devions nous marier…
-mon plan est parfait, dit-il en souriant.
Je ne peux croire ce qui arrive, et pourtant il continue…
-Ta vie n’a que trop duré, il est temps…
Je me mets à pleurer c’est un vrai cauchemar…
Et il continue de parler…je ne l’entends presque plus tellement je suis noyée dans mon chagrin.

Je le vois s’étirer légèrement puis entends ces mots avant de m’écrouler de douleur : « maintenant meurt ! »
Je n’ai rien eu le temps de faire, une douleur attroce me cloue au sol.
Je croise son regard et je n’y vois que de la haine…j’essaye de parler mais aucun son ne vient, ma vue se brouille, je parts dans l’inconscience…

Lorsque je rouvre enfin les yeux, il est toujours là… il me regarde avec des yeux fous…. Dans un effort que me semble sur humain, je prends mon épée et lui donne un coup dans la cuisse, je vois son sang qui coule, je l’entends crier…alors c’est de la colère qui s’empare de moi et je crie à mon tour :
-Tu n’es pas digne d’être un des notres…
Il s’aggrippe à mes cheveux, me faisant crier de plus belle. Je tente de me relever maladroitement, j’ai si mal…..
Et lui…lui que j’aime tant, qui est là, qui me regarde avec mépris, un petit sourir cruel au coin des lèvres…il parle à nouveau…
-Qui crois tu être pour oser me toucher !
Puis je sens sa lame dans mes côtes, sous l’effet de la douleur je crie et tombe à genoux. Il me pousse du pied et je m’effondre de tout mon poids…
-Tu n’as que trop vécu, laisse moi mettre un terme à ta misérable vie…

Entre deux sangots et torturée par la douleur, je le maudis, je me maudis de m’être fait avoir… je sombre à nouveau dans l’inconscience…

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Message par Alassea » mar. 29 janvier 2008 à 15h40

Chapitre 7 :

Je repris connaissance, je ne sais pas combien de jours ce sont passés…peut-être quelques heures ou alors une éternité…peu importe…
Les derniers événements me reviennent en mémoire…il faut que je les prévienne…ils sont sans doute aussi en danger…
J’essaie de me lever, mes côtes me font terriblement souffrir, je serre les dents et fais quelques pas, ça va aller…je vais y arriver…

J’entre enfin dans notre salle de Rune, le chemin ne m’a jamais paru si long, je suis en sueur et épuisée…
Je m’ avance vers la table et ouvre le grand livre qui nous sert de journal de bord. Je l'ouvre à une page encore vierge et soupire....
Ma tête et mes côtes me font terriblement souffrir.. je suis t arrivée jusque là.. je ne dois pas me laisser aller.
En grimaçant de douleur, je prends la plume qui semblait m’attendre et me met à écrire:

Chers amis Corsaires, ceci est une mise en garde.

Me voilà aujourd'hui entrain de vous écrire pour vous prévenir... une chose terrible m'est arrivée, je suis blessée, mes pensées se voilent mais je vais essayer d'être claire.

Un de nos membres, Kelthen, est devenu fou, il ne semblait plus me reconnaitre, il disait des choses...des choses que je souhaite oublier mais que pour vous je vais retranscrire. Il disait vouloir me tuer, vouloir tuer tous les Corsaires tel était sa mission et qu'il y arriverait.

J'ai peur...peur pour vous....

J'espère de tout mon coeur que vous lirez ce message à temps... il faut l' arrêter, lui faire reprendre raison. il n'est plus lui...je veux savoir qui le guide.

Protègez vous, il est fou, ne le laissez pas vous, nous détruire....

Alassea


J'ai à peine eu le temps de poser la plume que je m'écroule au sol, je n'arrive plus à garder les yeux ouverts, je sens mon esprit qui s'évade... ma dernière pensée avant l'inconscience est: « je l'aimais... »

le livre resta ouvert, quelques gouttes de sang mèlées aux larmes la salissait....

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Message par Alassea » jeu. 27 mars 2008 à 09h59

Chapitre 8 :

Le temps passe et mes plaies se referment peu à peu.
Nous parlons longuement Kelthen et moi ; il me dit avoir été manipuler, ne pas avoir été conscient de ses actes et qu’il souhaite pouvoir effacer tout ça. Il me dit encore regretter…
Je n’ose le croire, mais je l’aime encore si fort…

-J’ai besoins de temps, encore… Je lui dit, il semble comprendre, je le regarde s’éloigner, mon cœur se serre.

Je l’aime si fort, nous devions nous marier, vivre heureux, mais les choses ont faites qu’il n’en est pas ainsi…Pourquoi ? mais pourquoi donc ??? je ne cesse de me poser la question et ne trouve pas de réponse…

Et pourquoi ne pas oublier et recommencer où on s’était arrêté ? c’est une idée tentante, mais quelque chose au fond de moi m’en empêche, quelque chose qui me dit que peut-être il n’a pas été manipulé et que c’est réelement sa mission. Je ne veux pas y croire, masi ne peux pas non plus fermer les yeux sur mon ressenti.


J’ai besoins de réfléchir encore…..

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Message par Alassea » jeu. 27 mars 2008 à 10h07

Chapitre 9 :


Quelques lunes sont passées, je retourne en ville. Peut-être sera-t-il là, peut-être pourrai-je lui dire, enfin si j’ose….

La place est presque vide, je m’assied sur les marche et me concentre sur le peu d’activité qui s’y déroule.
Puis il arrive, cette silhouette, tout là bas, de l’autre coté, ça ne peut être que lui. Mon cœur s’accélère ; je l’aime encore, nous pouvons recommencer, voilà ce que je vais lui dire..

Je fais un léger signe de la main, il s’approche. A son arrivée, je me lève et lui sourit. Son visage est grave, quelque chose ne va pas…
Mon sourir s’efface
-Qui a-t-il ?
-Viens il faut que je te parle.

Tout cela me semble être du déjà vu…. Je frémis. Je lui dit que je préfère rester en ville… nous discutons de tout de rien, nous rions, nous pleurons…

Je crois que notre amour a été plus fort que les démons qui l’on possèdé.

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Message par Alassea » jeu. 27 mars 2008 à 10h19

Chapitre 10 :

Je n’ai plus revu Kelthen depuis plusieurs lunes, ça n’est pas normal… je m’inquiète en secret, il faut que je le trouve….

Eowyn, Morathi et moi-même flânons en ville, lorsque je le vois arriver au loin, il vient directement vers nous et dit souhaiter nous parler, je crains le pire son visage est si grave…

Nous sortons de la ville, nos histoires ne regardent pas la terre entière….
Je m’aligne à Eowyn et Morathi, bien que je souhaite au fond de moi de me rapprocher de lui, mais quelque chose me dit que c’est mieux ainsi…

Eowyn lui demande ce qu’il a de si important à nous dire, Morathi le garde le regard froid, sans doute ne lui ont-elles pas pardonné…

Puis il se met à parler, je l’écoute mais ne peux pas croire ce qu’il dit : il dit qu’il va quitter le clan, qu’il n'est plus digne d’être un des notres et encore plein de chose dont je ne me souviens plus, dont je ne veux pas me souvenir.

Je n’arrive pas à dire un mot, en moi quelque chose se brise. Il m’a trahi encore une fois, il n’est pas digne de mon amour. J’ai eu tord de l’écouter, de le croire au fond il ne m’aimait pas, j’étais juste l’objet lui permettant de réaliser sa mission… je serre les dents : au fond de moi, je suis convaincue maintenant qu’il n’a jamais été manipulé, ce n'était que des mensonges comme son amour pour moi. Si il nous quitte maintenant c’est qu’il n’a pas le courage d’aller au bout de ses initiatives…

J’ai envie de lui crier à la figure que je le hais, que je le déteste, mais aucun son ne sort de ma bouche, je suis là mais plus vraiment là….

Les au revoirs faits, il s’éloigne, je le regarde partir… il faut que je l’oublie…..

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Message par Alassea » lun. 19 mai 2008 à 18h35

Chapitre 11 :

Alassea s’assit sous un grand arbreet sortit de son sac un cahier. Elle caressa amoureusement la couverture ; ce cahier lui était si cher : elle y écrivait ses pensées, ses rencontres, ses aventures, ses joies et ses peines et encore plein d’autres choses, tout ce que vous avez lu précedemment y est également consigné avec soins.
Elle y tient à ce cahier ; c’est une part d’elle-même, une trace qu’elle laissera lorsqu’elle disparaîtra.

Elle prit sa plume et se mit à écrire :
Moi petite elfe pationnée par la magie des humains… étrange dites-vous ? pourquoi cela ? c’est une magie comme n’importe qu’elle autre.
J’appris tout d’abord à me défendre et à me battre grâce à une magie du feu ; de la flammêche à la boule de feu, je suis devenue experte en la matière.

Toujours en quête de nouvelle connaissances, je me suis tournée vers une autre magie : certain la nomme la Voix Blanche. Il s’agit d’une magie de soins : je panse les plaies en tous genres et guérit tous les maux du monde, je suis même capable de ramener à la vie une ou plusieurs personnes à la fois.
Pourquoi cette voie ? pour guérir mes propres blessures... pour avoir de quoi combattre la mort si je la croise au contour d’une rue.

La mort ? cette chose qui me fait si peur… je suis encore jeune dites-vous, j’ai l’éternité devant moi….mais on ne sait pas de quoi est fait demain.
Et le temps, cet allié qui m’est si cher, peut aussi devenir un ennemi : quant il s’emballe, qu’il passe si vite qu’on a rien eu le temps de voir…
La mort…cette inconnue qui nous tend les bras…
Ramener à la vie, soigner, c’est jouer avec la vie et se jouer de la mort. Ca me fait peur, mais en même temps ça me fascine. Je la dompte et finirais par m’en faire une amie.
La mort c’est grâce à elle qu’il y a la vie… mais c’est injuste car lorsqu’elle nous prend, nous ne vivons plus…j’ai peur de mourir, j’ai peur de viellir, ja’i peur de ne pas arriver à faire tout ce que je souhaite faire….
Alassea leva sa plume et cessa d’écrire, son regard se perdit dans le vide de l’horizon. Il y a tant de pensées dans sa tête qu’elle n’arrive plus à les faire sortir en mots.

Elle soupire, range son cahier et sa plume dans son sac, se lève et retourne à ses occupations…

Il y a tant à faire, et si peu de temps…
Spoiler:
MaJ Sub Bishop

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Message par Alassea » mar. 30 septembre 2008 à 09h15

Chapitre 12 :

Les lunes passèrent, d’abord une puis deux, et encore une et encore et on arrêta de les compter. Alassea continuait son périple, elle arpentait la campagne d’un pas décidé, bien que probablement elle ne savait plus ce qu’elle cherchait ou ce qu’elle fuyait. Elle marchait droit devant elle, les yeux plissés, le regard sévère ; sa chevauchée ressemblait bien plus à une fuite qu’à une quête quelquonque.
Puis son rythme s’essouffla et ses pas la conduisirent à la civilisation, à Giran. Cette ville qu’elle aimait tant pour sa grande activité, cela lui permettait de passer incognito, elle aimait à se perdre dans la foule, à redevenir anonyme. Cette multitude la rassurait et pourtant elle y fit une rencontre qui l’affecta bien plus qu’elle ne le pensait.
Et aujourd’hui elle a repris le chemin, sa fuite éperdue jusqu’au bout du monde. Cet endroit qu’elle seule connaît, cet endroit où elle se sent en sécurité.
Elle s’assied en haut de la falaise, le regard perdu sur l’immensité de l’infini.
Elle soupire et sort son cahier ainsi qu’une plume, puis se met à écrire.

Chère cahier une fois encore j’ai besoin de me confier à toi, afin de m’allèger le cœur.
Aujourd’hui, je suis allée à Giran, je me suis assise sur les marches face au temple et je me suis perdue dans la contemplation de l’activité reignante sur la place en cette fin de journée.
Jusque là tout va bien, cette foule en mouvement m’enivre, j’entends des bribes de voix, quelques mots, mais impossible de comprendre aucune des conversations. Puis soudain une phrase claire s’impose à mes oreilles. Des mots si claires, si nets prononcés si près de moi, ne pouvaient que s’adresser à moi-même. Je tourne la tête et vois cet humain assis juste à mes cotés. Je mets quelques temps avant de me rendre compte ou de le reconnaître ; il s’agit de Kelthen, il revient hanter mes heures, oui hanter est le bon mot.

Je croyais l’avoir oublié, avoir gommé de ma vie la sienne, mais rien qu’à sa vue les vieux souvenirs se ravivent.
Qu’a-t-il fait de moi ? petite elfe qui ignorait tout des sentiments jusqu’au point d’ignorer le sens du mot aimer ?
Cette douleur que je ressens dans mon cœur est-ce un de ces mauvais sorts ? suis-je entrain de devenir humaine à trop m’approcher d’eux ?

Il me parle encore et encore et je lui réponds froide toujours plus froide, distante et même agressive,il souhaite se racheter, regagner ma confience. Je crois qu’il veux me soutirer des informations, me séduire pour se servir de moi à des fins mauvaises. Je ne veux pas, je résiste de toutes mes forces, il ne faut pas me laisser avoir. Pourtant une partie de moi souhaiterait le croire, et le suivre, c’est cette part humaine de moi, qui souhaite s’abandonner sur son épaule, cette part qui prétend savoir ce qu’est l’amour, la haine et toutes ses choses que les humains nomment sentiments. Mais il ne faut pas…

Il me pose des questions sur les Corsaires, il prépare un mauvais plan, je le sens alors je ne réponds pas. Je souhaite fuir, je me lève et il me suit, il ne me laisse pas partir. Je lui en veux terriblement. Je suis perdue, partagée entre le passé si doux à ses cotés et les souvenirs amers de sa trahison et de tous les maux qu’il m’a infligé.

Je n’entends plus ce qu’il me dit, je ne pense qu’à sauver ma peau et fuir, oui fuir le plus vite possible, pour oublier à nouveau, oui oublier, laisser le temps effacer et repartir comme si de rien n’était, voilà mon avenir.

Je pars, pour de vrai, la passeuse m’emmène loins, loins d’ici, loins de lui.
Et je cours, je cours nulle part, juste devant moi , juste où mes pieds me conduisent. Et mes pas me conduisent toujours ici. Ici ? pourquoi ici ? parce qu’ici je suis face à rien. Je laisse mon regard se perdre dans l’infini de l’horison, au plus loin que mon regard porte, il n’y a rien, rien que du vide, c’est mon avenir que j’ai devant moi ! du vide à remplir. A remplir je ne sais comment.

Alassea range son cahier et sa plume dans son sac et se lève, elle regarde au loin et laisse le vent lui caresser le visage, elle s’ennivre de ce vent frai, c’est comme s’il la lavait de tous ses souvenirs. Elle reste là un temps qui semble infini et repart finalement vers la vie, vers sa vie.

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Morathi
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Re: [bgelfe]Alassea

Message par Morathi » jeu. 19 août 2010 à 22h30

Les Corsaires s'étaient dissociés, sans laisser de trace, seules traces persistantes, la mémoires de ses membres. On est Corsaire pour la vie.

Elle se souviendra du temps passé en leur compagnie, malgré ses errances solitaire.

ELLE sera là pour veiller sur la fille du vent qu'elle est. ELLE, tout la haut, brillant de son éclat bleuté, Sirius... L'Étoile de Sirius.

Liberté!

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