[bgelfe] Morwen de la Lorìen.

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Claus
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[bgelfe] Morwen de la Lorìen.

Message par Claus » mar. 30 novembre 2010 à 20h57

Spoiler:
Maison : de Lorìen.
Prénom : Morwen.
Âge : Cent soixante-dix huit ans (≈ 18 ans)
Race : Haute-Elfe (caste supérieure des sylvains, reclus d'Elmoreden).
Profession : Citoyenne.
Don : Les Hauts-Elfes possèdent, par leur immortalité sommaire et leur grande sagesse, un don qu'ils apprennent à développer avec les âges, tel un sixième sens. Morwen, quant à elle, à la capacité de guérir la plupart des blessures et des maladies par un simple contact prolongé avec ses mains. Néanmoins, la mort était le cycle naturel de la nature, les pouvoirs accordés par celle-ci ne l'empêchent, préférant mener l'âme en paix.
Description physique : Comme tous les Hauts-Elfes, Morwen se différencie de ses confrères sylvains par une très grande grâce presque hypnotique, laissant penser aux petits-peuples qu'une aura pure l'entoure. Elle possède des longs cheveux blonds parsemés de petites tresses joliment ornées, et des yeux bleus tel l'océan. D'une grande beauté, elle n'en possède pas moins pour autant l'aspect d'une grande sage, toujours vêtue d'habits nobles qui sont partiellement cachés par une cape se mourant au niveau de son cou par une capuche béante tombant sur ses épaules.
Croyance : Eva et la Nature.
Langues parlées : Elfique, ancien elfique, commun.

Prélude.


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I. Döfn Nöldorìn.

« Ma fille... Encore cet étrange songe ? »

La sylvaine regarda son père, portant encore le masque de l'effroi sur son visage. Elle porta son regard sur le livre qu'elle était en train de lire auparavant qui avait glissé de ses doigts pour rejoindre le tapis de feuilles mortes. Pendant quelques instants, elle resta songeuse en contemplant la danse gracieuse de ces tristes végétaux autour de la couverture cuivrée, avant que la main de son père sur son épaule la ramène à la réalité.

« Oui, Père. » susurra-t-elle au vent, sans détacher son regard.

Elle cru percevoir un soupire. Quiconque savait en Lorìen que lorsque Dìrhael se laissait aller à celui-ci, cela était que bien des maux le tiraillaient. Morwen regarda alors le sylvain se dressant à ses côtés, alarmée par ce maigre son. Il regarda de ses yeux bleus son enfant, avant de baisser la tête, en proie à bien des réflexions. La jeune haut-elfe se tourna alors vers lui, prenant entre ses mains douces comme la soie et blanche comme une perle celles de son père, en tentant de capter son regard.

« Père, nous ne pouvons rester aveugle à ce qu'il se passe en Bas....
— Morwen, cette histoire ne concerne point les nôtres. Souffla-t-il, évinçant ses propos. »


La sylvaine regarda Dìrhael en silence, avant de baisser la tête en signe de respect. Cela ne fut que de courte durée lorsque celui-ci la rappela à elle en passant sa main sous son menton pour qu'elle le regarde.

« Nos confrères Elfes sont des êtres de confiance. Je sais qu'ils feront ce qu'il faut pour cela.
— Et s'ils échouent ? Le Mal ne tardera point à venir à nos portes. »


L'homme se releva lentement, laissant sa longue tunique tomber jusqu'au sol pour emporter dans sa démarche quelques feuilles. C'était un elfe grand et noble, agissant avec très grande grâce et sagesse propre aux Hauts-Elfes. Ni un mot de trop, ni un trait d'émotion trop exacerbé ; tout n'était que perfection pour rendre hommage à sa beauté insolente. Il déposa ses mains sur le balcon, contemplant la magnifique architecture elfique se dresser sur les amonts de cette crique, l'horizon bleuté se mourant au loin. Un doux vent laissa ses mèches noirâtres voler autour de sa peau diaphane, caressant ses fines tresses joliment ornées. Morwen se résigna, se relevant du grand canapé de velours où elle s'était reposée dans le belvédère surplombant la Lorìen. Elle serra délicatement son châle autour de sa poitrine, en posant sa main dans le dos de son père pour lui caresser amoureusement.

« Père, comprenez mes craintes... Vous même m'avez dit de ne point ignorer mes visions.
— Je le sais, Morwen. Mais l'ère est aux Hommes. Ce monde-là n'est plus pour nous. Soupira-t-il en perdant son regard dans le paysage, presque mélancolique.
— Je ne compte point changer les choses, Père. Si la Nature se meurt, nous tomberons avec Elle. Nous ne pouvons demeurer inactifs. »


Dìrhael se tourna vers elle, posant ses deux mains sur ses épaules pour laisser tomber entre eux les deux pans de ses manches finement brodées. Son regard plongé dans le sien, il laissa un silence demeurer entre eux avant de prendre la parole dans un murmure.

« Morwen, je refuse que tu te rendes là-Bas. Je ne veux que ta vie soit en danger, ou même que tu perdes ta longévité par la Folie des Hommes qui souille Ether. »

La Haute-Elfe baissa la tête, comprenant que ses paroles n'étaient point des conseils mais un ordre. Celui-ci, voyant la tristesse sur le visage de sa fille, lui déposa un baiser sur le front avant de se détourner, disparaissant en silence dans la brume matinale.
~
« Sang ô sang noir de mes frères, vous tachez l'innocence de mes draps, vous êtes le sueur où baigne mon angoisse, vous êtes la souffrance qui enroue ma voix. »
Spoiler:
Être Conseiller, ça a son charme ;

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Claus
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Re: [bgelfe] Morwen de la Lorìen.

Message par Claus » dim. 5 décembre 2010 à 16h11


II. Namarïe.

Morwen reposa sa plume dans l'encrier, cachant rapidement une larme qui était en train de naître. Elle ne pouvait faiblir maintenant, surtout après avoir prise cette décision qui avait rongée ses nuits durant bien des cycles. Peut-être était-elle dans l'erreur, ou peut-être faisait-elle le bon choix ; nul ne le savait, ni même elle. Mais elle demeurait persuadée que si de telles visions lui venaient, cela n'était point anodin — Eva elle-même attendait quelque chose d'elle, et ne point agir aurait été un affront.

Mais Dìrhael arrivera-t-il à lui pardonner ?

La Haute-Elfe prit son baluchon qu'elle accrocha à Arthelias, sa fidèle monture à la robe immaculée, avant d'enrouler sa grande cape montrant l'art elfique autour de son cou. D'un geste lent, elle mit sa capuche pour cacher de nouvelles larmes qu'elle ne pouvait retenir. Elle regarda la Lorìen se dessiner devant elle dans l'aube, du haut du belvédère.

« Namarïe… Souffla-t-elle dans un murmure. »

Elle monta alors son destrier avant d'accorder un dernier regard à ce qui avait fait sa vie, pour disparaître au galop dans l'horizon, ne laissant derrière elle qu'un doux parfum et les volettements de sa cape.
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