[bghumain] Hössen

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Niyaven
Fairy Queen Timiniel
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Paresse, l'humain apathique.
Eönwë Hísielca, mage.
Asph de Graversay, chevalier.

[bghumain] Hössen

Message par Niyaven » jeu. 19 mai 2011 à 13h44

  • — Nom : Hoft
    — Prénom : Hössen
    — Age : 48 ans
    — Sexe : Masculin
    — Race : Humain
    — Classe : Nécromancien
    — Croyances : aucun culte suivi
    — Langues parlées : commun
Description physique : il s'agit d'un homme assez grand, 1 mètre 77, au poids assez faible. Il porte un haut de forme, et met parfois des lunettes rondes. Il semble avoir la peau sur les os, et ses cheveux sont très fins, tous raides, accusant un âge plus important qu'il ne l'est pourtant. Très excentrique, les traits de son visage changent très rapidement, passant d'une concentration apparemment très sérieux à un rire hilare. Il porte une longue robe qui lui descend jusqu'aux pieds, et traîne même un peu, ainsi que des manches très amples. À sa ceinture, il a quatre ou cinq crânes dans lequel il range toutes sortes de choses : des pommes, des adenas, du raisin, des phalanges… Il tient une canne à sa main, faite en bois tordu, sur laquelle il s'appuie pour se mouvoir.
Autres (particularités) : il boîte légèrement.

Je m'appelle Hössen Hoft, j'ai quarante-huit ans, et ma passion, c'est la mort. Je la cotoie tous les jours, et d'ailleurs, je m'en sers. La mort, c'est cette fin des choses si artistique, si belle, si envoutante et si attirante que certains n'ont pas la patience de l'attendre. Le délice exquis, le repos sans fin, le jour sans lendemain ; tant de doux noms pour elle. Ce moment où l'on rejoint son Créateur. La mort contrairement à ce que nombre de personnes pensent, ne dure pas qu'un instant, n'est pas brève. Au contraire, dans son grand aboutissement, nous rendons à la terre notre corps pour donner vie à de nouveau êtres, qui à leurs tours, mourront, et perpétueront ce cycle infini. Son délice, je l'étudie. Son parfum, c'est mon métier. Sa grâce, ma passion.

Alors, pour être au plus près d'Elle, j'ai suivi la voie de la nécromancie. Nombre de mes confrères mages s'en offusquent ; cet art est réservé aux Kainistes infâmes et souille le sacré de la mort. Arracher des mains de la mort un être, puis l'y renvoyer. Maudire, corrompre, ôter les bénédictions, amener à la mort quelqu'un. Ce plaisir est bien incompris. J'aime la mort, j'aime la répandre, j'aime jouer et négocier avec, m'en rapprocher et m'en échapper. L'appeler pour lui tourner le dos ensuite. C'est ainsi que je vis, chacune de mes journées : intensément. Je vis seul, mon seul amour est pour la mort. Ma famille me considère paradoxalement comme mort et m'ignore ; j'en fais autant. Je suis renié des miens, et l'on me fuit. On me dit fou, mais, je ne le suis pas.

Rares sont ceux qui comprennent mon loisir, mais, il fut un temps où un homme bon me prit à son service. Le maréchal Di Lamia. Alors je travaillais à Aden, parmi les autres mages. Bien évidemment, on me prenait toujours pour un fou et on ne me regardait qu'étrangement. Les gens dans les rues me fuyaient toujours un peu alors que je boitais. Mais, vous savez, ça m'amuse. Il est assez drôle de voir les gens décamper lorsque je braille en agitant ma canne. Je joue à ce petit jeu, je m'y plais et cela égaye un peu ma journée. Alors je ris. Et quand je ris, là, les gens me regardent encore plus étrangement. Ils ne s'en doutent certainement pas, mais je suis un homme à l'humour prononcé. Humour souvent noir, mais humour quand même. Ce n'est pas parce que la mort me fascine que j'oublie la vie. Au contraire, ce serait paradoxal, car les deux sont liés. Je pourrais même dire que les deux sont un.

Mais le temps d'Aden n'a pas duré. Le maréchal est devenu complètement fou — vraiment fou, pas comme moi — et du coup je ne suis pas resté. Peu de temps après j'ai appris qu'Aden avait été assiégée et vaincue. Moi en attendant, je me suis installé dans une catacombe, non loin des terres d'exécution. Mais les lieux là-bas sont devenus vraiment étranges et dangereux, alors j'ai dû partir. Je me suis alors dirigé vers Giran avant de me faire dégager à grands coups de pieds lorsqu'un templier a découvert ma réserve de phalanges. Oui, des phalanges, je m'en sers pour attaquer mes ennemis. C'est assez commode comme os, vous saviez qu'avec un humanoïde on peut déjà avoir quatorze phalanges gratuites ? C'est très économique. Mais des mages de mon genre ont développé des techniques d'invocation, appelant des os d'un autre monde. Je n'aime pas trop cette technique ; vous savez c'est comme un plat que l'on mange. Quand on l'a acheté, bon, c'est un plat. Mais lorsque l'on l'a préparé soi-même, hé bien on est un peu satisfait de soi.

On me dit souvent que je fais des comparaisons bizarres.

Mais avec tout ça, je ne vous ai pas dit où je vivais. En ce moment je vis dans les auberges. C'est très stratégique comme endroit, car parfois il y a des gens assez mal en point qui partent au combat. Je les repère, je les suis, et puis j'attends de voir comment ils s'en sortent. S'ils ne parviennent pas à tenir bon à leur chasse, hé bien, cela me fait quatorze phalanges gratuites. J'aime les pommes. En général je me cache entre deux feuillages et je ramène une pomme, et puis je regarde. De toute façon, même si j'ai pas mes phalanges, c'est amusant de voir ses adversaires mourir. Parfois je prends du raisin aussi, c'est bon le raisin.

Alors un jour, un monsieur de je ne sais où, lorsque je lui ai dévoilé ma passion, m'a dit : « Mais pourquoi ne travaillez-vous pas à la morgue ? ». Hé bien travailler à la morgue, c'est un peu comme un boulanger qui ne s'occuperait que de la cuisson. Ce qui est fascinant dans la mort, c'est de connaître un peu le vécu de la personne, la voir décéder, et ensuite la voir pourrir. La morgue hé bien… Oui on regarde le mort une fois le travail fait. Ce n'est pas très intéressant à mon sens, d'autant que je ne vois pas en quoi cela m'enjouerait. La mort est complètement dénaturée, le corps est conservé pour ne pas pourir, il n'est plus sur les lieux de son décès, ni même enterré. Franchement, quel intérêt ?

En ce moment c'est la guerre. C'est amusant ; je vais aux portes de Shilen parfois. Avec deux ou trois pommes. C'est si fascinant ! J'en profite pour me distraire en attaquant les créatures qui affluent. Certains se retournent et me disent : « Ah je savais que vous aviez bon fond ! Vous n'êtes pas si fou ! ». Alors j'écarte ma pomme de ma bouche et puis je souris. Et puis je continue à tuer. La mort dépend de l'être, et ces créatures sont très exotiques pour moi. Alors la leur donner, ça a une saveur assez… sucrée. Oui c'est très sucré.

Si je devais me décrire ? Oh, je dirais… Passionné, amoureux, distrait, bon vivant (et je serai bon mort), drôle. Mais surtout, incompris !
 /l、
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 l、۵ ΅ヽ
 じしf_, )ノ

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