[bghumain] Warog

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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[bghumain] Warog

Message par Snowkills » sam. 21 janvier 2012 à 01h42

Nom : de Stygian.
Prénom : Warog.
Age : 26.
Sexe : Masculin.
Race : Homme.
Naissance : Noblesse.
Spoiler:
Métier : Roi d'Aden.
Compétences :
  • Combat : À une lame.
    Magie : Mage des eaux.
Métamorphoses : Aucune.

Alignement : Neutre bon.
Langues parlées : Commun & Patois île natale.

Caractère : Affable.

Situation financière : Aisée.
Comportement social : Généralement cordial.
Type d’éducation reçue : Militaire.

Croyances :
  • Einhasad : Respectée.
    Gran Kain : Ignoré.
    Eva : Respectée et priée.
    Shilen : Ignorée.
    Sahya : Respecté.
    Pa’agrio : Respecté.
    Maphr : Respectée.
Relations extérieures :
Il ne possède aucun à priori sur les races ; mais il a une fascination pour les elfes.
Description physique :
Discret, sobre et élégant. La qualité de sa condition transparaît sur son habit, tandis que sa naissance s’exprime sur le visage. Mesurant un peu plus de 80 pouces, il présente une musculature relativement développée. Des cheveux châtains clairs ondulent le long de sa figure.
Dernière modification par Snowkills le ven. 3 mai 2013 à 19h21, modifié 7 fois.

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Re: [bghumain] Warog

Message par Snowkills » sam. 21 janvier 2012 à 10h34

Chapitre I, Tout commence par là
« Tiens ! » Il m’assène un coup de poing en plein milieu du visage et, tandis que je m’écroule, ses pieds prennent la relève de sa main. Les autres, insensibles à la méchanceté de leur camarade et raillant l’inconfortable position dans laquelle je me trouve, s’agglutinent autour de moi. J’ai envie de hurler, d’occire tous ceux qui, indifférents, m’observent mais je m’efforce de ne pas gémir. Je prends sur moi, tout en essayant vainement de me défendre. Et intérieurement, toujours, je maudis celui qui me frappe et m’humilie. Ce petit prince, à peine plus âgé que moi et qui terrorise déjà son école. Oui, il s’agit bien de son école, car ici tout lui appartient. Il fait partie de l’ancienne noblesse de l’île, et son père, à présent, dirige le royaume d’une main de fer. Moi, je viens d’une autre famille, mais pas la bonne. La mienne s’est retrouvée soumise et a prêté allégeance au nouveau roi. Sachant cela, le petit prince en profite, et il prend d’autant plus de jouissance à me frapper que mon père a inquiété le sien par le passé.

La bastonnade s’achève enfin lorsqu’un responsable vient nous séparer. Le prince jure qu’il fera écarteler ceux qui l’empêchent de me régler mon compte, et moi, je reste seul, en sanglot et étalé sur le sol. L’un des responsables me demande de me relever. Je n’y arrive pas. Je crois que ma dignité n’est pas la seule à être atteinte, je dois bien avoir quelques côtes brisées.

« Bon, tu te relèves ?
Je n’y arrive pas, Monsieur.
— Attends je vais t’aider. »

Il me soulève, et me prie de lui indiquer où j’ai mal, ce afin d’éviter d’accentuer ma douleur. Je lui réponds que c’est mes côtes qui me mettent dans cet état. Il grimace, puis appelle un de ses compagnons.

« A la trois, on le soulève, c’est entendu ?
— T’en fais pas, j’ai déjà soulevé plus d’un blessé. »

On me transporte à l’infirmerie, mais je ne peux plus me retenir d’hurler, la douleur est trop vive. Sur le chemin, je perds connaissance.

Chapitre II, La question du changement
« — Tu n'es pas assez rapide, ton ennemi n'aura pas la même patience que moi ! »
L'instructeur lève sa lame vers moi et je m'efforce de parer. Une tâche qui s'avère en réalité bien compliquée lorsque celui d'en face possède le double de votre gabarie.

Voilà quelques semaines que j'ai changé d'école. Celle-ci est plus ancrée sur la maîtrise martiale et mon père a jugé bon que j'apprenne à me défendre. J'en conviens, et ce n'était pas trop tôt. Pendant cinq ans, j’ai dû subir les railleries et les attaques, au quotidien, du prince héritier, sans rien pouvoir dire. Mon père a tenté, en vain, de faire sanctionner ce garçon, mais quand on est fils du roi, rien ne semble interdit. Le seul capable le recadrer restant le roi lui-même, sauf que celui-ci est bien trop occupé par les conflits qui s’annoncent. C’est un homme sage mais il est peu aisé de gérer un royaume en même temps que sa descendance.

Pour ne rien n’arranger, ma famille et la sienne sont rivales depuis des décennies. Il paraît donc invraisemblable que Père rende visite au roi pour une quelconque doléance, même s’il s’agit de son fils. Ainsi, l’on m’a envoyé ailleurs où j’ai pu étudier en paix. Seulement, je n’ai jamais réussi à me défaire de l’image de ces incessantes humiliations. Plutôt impassible de nature, je n’ai jamais répliqué contre Beregond, je me suis simplement contenté de recevoir ses coups, de les encaisser, tout en prévoyant la vengeance à laquelle je pourrai, un jour, me livrer.

« Bon ?! Tu rêvasse en plus ! C'est pas le moment bon sang. » Mes pensées reviennent vers le combat, il me désarme et pointe sa lame vers ma gorge.
« Ben mon petit gars, t'es pas encore prêt, c'est moi qui t'le dis.
Je vais faire un effort Monsieur, c'est promis. »

Chapitre III, De l’agitation
La guerre a éclaté, les soldats sont mobilisés et les hommes de notre domaine n’en sont pas exempts. Mon père n’est toujours pas dans les grâces du roi, au contraire. Celui-ci a fait réquisitionné plus de la moitié de nos possessions pour préparer, nourrir et entretenir ses armées. Beregond l’a beaucoup conseillé, et cela s’est traduit par un durcissement du régime, surtout envers notre famille, en laquelle la sienne voit toujours un ennemi potentiel. J’ai choisi moi aussi de combattre pour protéger nos provinces et, même si je déteste ceux qui la dirigent, je n’ai pas l’intention de trahir ma terre, ni mon île. Père, lui, semble plus hésitant et il a déjà entamé des pourparlers secrets avec l’Ennemi. Il s’agit d’ailleurs de l’un de mes points de divergences avec lui. Il voit en l’Ennemi le potentiel garant de la chute de Valendil. Les discours de mon père me font craindre que l’acharnement du roi nous mène à la sécession du domaine. Je n’en suis pas maître et mon père m’accorde de moins en moins sa confiance. Il paraît comme aveuglé par les promesses de l’Ennemi, toujours plus alléchantes.

Je préfère partir, fuir, loin de cette folie qui s’empare de tout le monde. Cet enthousiasme aveugle qui précède toutes les batailles et qui rend leur chute toujours plus horrible. J’ai entendu que Beregond s’en allé, ou plutôt réfugié ailleurs. Qui sait, peut-être nous recroiserons-nous sur cet autre continent que l’on nomme Ether.

Et à ce moment là, je te ferai regretter toutes les atrocités dont tu t’es rendu coupable.
(cas où, pour les curieux, Perceval et moi sommes deux perso IRL distincts)
Dernière modification par Snowkills le sam. 8 juin 2013 à 17h55, modifié 1 fois.

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Message par Snowkills » mer. 25 avril 2012 à 17h51

Chapitre IV, L'Astrée
Voilà bientôt un an que je sillonne le continent. J’y suis arrivé perdu, sans aucun dessein, sinon celui de me protéger des conflits qui sévissent en Arda, mon île natale.

En mère accueillante, Gludin m’ouvrit ses bras puis m’accorda sa confiance, m’honorant du titre de Brigadier. Des semaines durant, je participai du mieux possible à sa défense, lui rendant ce qu’elle m’avait si généreusement offert. Néanmoins, le hasard ordonna ma rencontre avec le Chevalier de Montault. Progressivement, nous devînmes amis, préparant les ébauches d’un projet commun.

Aujourd’hui, nos plans se concrétisent et l’armée dionnaise m’a salué du poste de Lieutenant Général. Je ne peux malheureusement pas me préoccuper du sort des deux cités, lesquelles n’en seraient que moins bien défendues. Aussi, je me suis vu contraint de délaisser celle qui avait pourtant bercé mes pas. Non pas par ingratitude, mais par nécessité. Dion a besoin d’effectifs nombreux et disciplinés, tandis que Gludin en est désormais pourvue. Mon savoir et ma formation doivent être partagés et ce, afin de préparer nos nouvelles recrues. Avant de le rencontrer, je n'avais nullement foi en l'avenir, celui-ci s'étant montré toujours plus sombre ; mais les mots du Chevalier ont soulevé en mon cœur l'espérance d'une nouvelle ère. Dion se reconstruit. Cependant elle n'est qu'un symbole matérialisant la renaissance, l'espoir et la vertu réanimés.

J’ai pleinement confiance en l’instigateur de cette réaffirmation dionnaise. Par de nombreux faits, il m’a montré sa capacité à gérer les crises majeures. Son éducation, reçue à Aden du temps de son éclat, assure la sincérité du personnage. Je le suivrai en n'importe quelle circonstance, pourvu que ses aspirations restent les mêmes.
Mon camarade, mon ami, mon frère.
(Màj entrée dans l'Astrée)
Dernière modification par Snowkills le sam. 8 juin 2013 à 17h57, modifié 2 fois.

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Message par Snowkills » dim. 3 juin 2012 à 19h28

Chapitre V, Sentiments
Cela fait déjà quelques semaines que je m’occupe de l’entraînement et du recrutement des gardes de Dion. Mais un jour de Brûleblé, tout bascula étrangement. Jamais je n'aurai pu imaginer que ma vie allait tant changer.

Je revenais alors de mon entraînement quotidien. Je vis une elfe contempler la cité, non loin des ruines de la basilique. Je ne pus m’empêcher de lui demander si elle avait besoin de renseignement. Elle m’expliqua, après de brèves présentations, qu’elle était venue à Dion pour voir comment les travaux de reconstruction avançaient. Je discernais sans peine quelque chose de différent, et pour le moins inhabituel, dans son propos.

Mes doutes se levèrent une semaine plus tard. Elle était revenue pour observer à nouveau l’avancée des travaux, disait-elle. Me prenant à son jeu, je la suivie pour faire un tour plus poussé de Dion, avec pour motif la protection des visiteurs de la cité. Celui-ci s’acheva à la porte est. C’est à ce moment précis qu’une lutte d’un nouveau genre commença, une bataille de sentiments.

Les miens, parfaitement rangés pour l'engagement, résistèrent avec une difficulté inattendue aux premiers chocs. En un sourire, elle ouvrit une brèche dans le bloc formé par ceux-ci. L'ensemble ne tarda pas à plier entièrement, noyé par ses attentions répétées. En moins d'une heure, l'accrochage était perdu. Je l'aimais.
Dernière modification par Snowkills le sam. 8 juin 2013 à 17h51, modifié 1 fois.

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Message par Snowkills » sam. 25 août 2012 à 10h53

« Tu m'apprendrais ? — Bien sûr, si tu le souhaites. Il va falloir passer des heures dans de vieux grimoires, tu ne le regretteras pas ? — Jamais. Si cela me permet, en outre, d'allonger mon espérance de vie et passer plus longtemps à tes côtés, cela vaut bien quelques mois perdus dans une bibliothèque. Non ? — Soit. »

[...]

Motivé par mon affection pour l'enseignante, j'avais tôt fait – enfin, si on peut « dire tôt fait »pour plusieurs mois – d'apprendre les bases de cet enseignement. Je ne maîtrise pas encore l'eau comme les disciples d'Eva, mais je commence à me défendre. Il est vrai que la tâche de Général n'est pas des plus reposante, et elle a affecté considérablement mon assimilation de ce savoir. Enfin, qu'importe. Cela commence à venir, je le sens.

Ce Don est fabuleux, l'eau m'obéit par instant ; mais elle est bien plus capricieuse que mes soldats, j'en conviens. Je suis certain qu'avec un peu d'entraînement elle sera bien moins difficile à dompter que les traînes-patins de la Milice Dionnaise, à ses débuts.

(sub SpS)

A chaque fois que j’avais un peu de temps libre, je filais à Heine pour la revoir. Nos sentiments avoués, je pris la résolution au bout d’une année de la demander en mariage, ce qu’elle accepta sans hésiter. Ce jour marqua un tournant dans ma vie… Cette demande, est-ce elle qui a provoqué cela ? Je ne pourrais pas l’affirmer aujourd’hui…

Quoi qu’il en soit c’est à ce moment qu’elle disparut pour de nombreux mois. Parallèlement je fis la connaissance de Nolwaen, que je me mis en tête d’aider afin de la rendre à nouveau heureuse. Pendant que mon amour envers Malia souffrait terriblement, je trouvais chez elle le réconfort et l’affection qui me manquaient tant.

Lors de mes visites à Heine, on me disait que Malia devait rester à l’ambassade et qu’elle ne pouvait pas en sortir. Je finis par convaincre des gardes de lui remettre une lettre, en ayant recours à des menaces. La réponse ne tardât pas. Cette lettre où elle m’expliquait ce qui se passait, ne me marqua pas sur le coup. Mais en la relisant quelques jours plus tard, je remarquais que quelque chose y manquait cruellement… des sentiments.

Je n’étais pas le seul à en souffrir. Nolwaen m’aimait, ça se voyait, mais elle prit du temps à me l’avouer. Tristement elle me demanda de mettre fin à nos relations.

L’aveuglement de l’amour que je portais pour Malia finit par se dissiper… C’est là que je décidais de lui envoyer une seconde missive pour lui annoncer la rupture.

J’étais à nouveau libre, libre d’aimer cette personne, que je m’étais persuadé d’aider. Depuis ce jour, le bonheur éclaire mes journées ainsi que celles de l’elfe dont j’ai fini par faire ma femme.
Dernière modification par Snowkills le sam. 8 juin 2013 à 17h50, modifié 2 fois.

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Re: [bghumain] Warog

Message par Snowkills » sam. 8 juin 2013 à 18h45

Chapitre VI, Une once de changements
Adalbert a été assassiné, personne au sein de l’Astrée ne souhaite reprendre sa succession. Je décide donc de suivre la volonté de l’empereur, espérant trouver rapidement quelqu’un d’assez digne pour me remplacer. Mais ce n’est pas parce que je le fais à contrecœur, que je ne ferais pas de mon mieux. Le peuple d’Aden a besoin de moi. Heureusement je ne suis pas seul dans cette tâche.

Beaucoup semblent avoir du mal à me comprendre. Un roi malgré lui, dur à y croire, mais c’est bien la vérité.
Aider les adenois est devenu ma priorité.

J’essaye même de donner une chance aux plus démunis, en utilisant des stratagèmes qui pourraient me couter cher, s’ils venaient à se découvrir. Mais je prends mes précautions, en n’en parlant qu’à peu de personnes. Des choses dont même Zaraki n’est pas au courant.

Il va me falloir du temps pour me faire à la vie au château. Mais celle-ci m’offre de nombreuses occasions pour m’enrichir personnellement. C’est comme ça que je me suis mis à l’arc.

L’arc, une manière d’affuter mon regard et ma précision. Elle laisse encore à désirer, mes flèches ne touchant que rarement la cible. A mon grand bonheur les murailles du château m’évitent de tirer sur quelqu’un par accident. Les instructeurs sont compétents, si je m’y mets régulièrement les progrès ne devraient pas tarder à être visibles.
(sub Phantom ranger)

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Re: [bghumain] Warog

Message par Snowkills » sam. 8 juin 2013 à 22h32

Chapitre VII, Inauguration et bonne résolution
En ce 10 Blancheterre de l’an 57, nous fêtons l’inauguration des trois nouveaux villages elfiques. Un projet que Nolwaen avait à cœur et dont la Silmë lui a donné la responsabilité. Ces villages sont l’œuvre de plusieurs années de travail supervisés par l’architecte Shunsui, qui se charge également de la construction de la grande muraille de la cité d’Albâtre.

Les festivités commencèrent par un jeu de piste pour faire visiter les trois villages. S’en suivis un banquet durant lequel le concours de poème auquel je m’étais mis en tête de participer, a eu lieu. Pour un premier poème, je suis plutôt fier, même s’il n’a pas fait l’unanimité.
(Texte inachevé)
Quinze années se sont écoulées depuis la victoire sur Krakatur. Mais le peuple sombre nous a une nouvelle fois réservé une surprise à la hauteur de leur folie. Un grand sacrifice a eu lieu et le monde a changé. Que pouvons-nous véritablement faire à présent ? Seulement survivre, rassemblés sur l'Île des Murmures avec les ruines d'un autre monde comme voisines. Après un autre cataclysme, la vie reprend petit à petit et notre nouvelle ville est devenu un endroit sûr, stable, et hétéroclite, mais le seul désormais vivable.
Notre seul foyer, à tous.

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