[BGNain] Hamish

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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[BGNain] Hamish

Message par Sendo » sam. 28 avril 2012 à 16h28

Nom : Guinmar
Prénom : Hamish.
Age : 124 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Nain.
Spoiler:
Métier : Commerçant & Chercheur de Trésors.
Compétences :
  • Combat : Maîtrise de la Hache, de la Lance et du Marteau.
    Magie : -
Alignement : Chaotique bon.
Langues parlées : Nain & Commun.

Description physique :
Au premier abord, le physique d'Hamish peut déranger, une grosse cicatrice traverse son visage au niveau du nez, et un regard dur se dégage de ses yeux noisettes.
Sa grosse barbe blanche ainsi que ses longues moustaches tressées sont portées avec fierté comme il en est coutume chez les nains. Ses cheveux sont attachés sous la forme d'un grosse natte jetée à l'arrière afin de ne pas gêner durant les combats.
Son corps râblé donne une impression de force et de solidité. Hamish a tous les attraits du nain vigoureux et infatigable.
Caractère :
Hardi comme un lion depuis son plus jeune âge, Hamish a le don pour se mettre dans les situations les plus délicates qui soient. Toujours a l'affût d'une nouvelle richesse, il n'a de cesse de fouiller encore et encore les moindres recoins du monde qui l'entoure.
Il est friand d'aventures et de nouveaux exploits, de manière générale il s'en sort plutôt bien, notamment grâce à sa bonne maîtrise des armes lourdes tels que la hache ou le marteau.
Comme tous les nains, Hamish ne refuse pas une bonne chope de bière pour fêter ses nouvelles trouvailles.Il aime la compagnie de ses frères commerçants.
Situation financière : Aisée.
Comportement social : Aventurier.
Type d'éducation reçue : Basique.

Croyances :
  • Einhasad : Respectée.
    Gran Kain : Respecté.
    Eva : Respectée.
    Shilen : Crainte.
    Sahya : Respecté.
    Pa’agrio : Respecté.
    Maphr : Respectée & vénérée.
Relations extérieures :
  • Elfes : Intéressées.
    Humains : Intéressées.
    Kamaels : Intéressées.
    Nains : Cordiales & amicales.
    Orques : Intéressées.
    Sombres : Intéressées.
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Re: [BGNain] Hamish

Message par Sendo » sam. 28 avril 2012 à 16h56



Le premier Marka du mois d'Astredoux de l'an 52, un bourg de Gludio, où naquit l'auteur de la Légende de Frajani, semblait être en ébullition. Plusieurs bourgeois, voyant s'enfuir les femmes du côté de la Route Principale, entendant les enfants crier sur le seuil des portes, se hâtaient d'endosser la cuirasse et, appuyant leur contenance quelque peu incertaine d'une masse ou d'une hache, se dirigeaient vers l'auberge du Fier Forgeron, devant laquelle s'empressait en grossissant de minute en minute, un groupe compact, bruyant et plein de curiosité.
En ce temps-là les paniques étaient fréquentes, et peu de jours se passaient sans qu'une ville ou l'autre enregistrât sur ses archives quelque événement de ce genre. Il y avait les seigneurs qui guerroyaient entre eux ; il y avait les mortels qui faisaient la guerre à l'Immortelle ; il y avait les races secondaires qui faisaient la guerre aux mortels. Puis, outre ces guerres sourdes ou publiques, secrètes ou patentes, il y avait encore les voleurs, les mendiants, les vampires, les démons et les serviteurs qui faisaient la guerre à tout le monde. Les bourgeois s'armaient toujours contre les voleurs, contre les vampires, contre les démons — souvent contre les seigneurs et les races secondaires — quelquefois contre l'Immortelle, mais jamais contre les mendiants et les mortels. Il résulta donc de cette habitude prise, que, ce susdit premier Marka du mois d'Astredoux de l'an 52, les bourgeois, entendant du bruit, et ne voyant ni la roulotte du laitier, ni l'étendard du Crieur Public, se précipitèrent du côté de l'auberge du Fier Forgeron.
Arrivé là, chacun put voir et reconnaître la cause de cette rumeur.
Un Nain ... Traçons son portrait d'un seul trait de plume : figurez-vous un Nain aussi hardi que petit dont le regard effilé comme une hache saisi toutes valeurs potentielles. Un Nain à la moustache et la chevelure tressées, revêtu d'un pourpoint de laine dont la couleur bleue s'était transformée en une nuance insaisissable de lie de vin et d'azur céleste avec à ses côtés une hache qui pendue à un baudrier de peau, battait les mollets de son propriétaire quand il était à pied, et le poil de sa monture quand il était à dos de mulet. Car notre Nain avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu'elle fut remarquée : c'était un mulet de Floran, âgé de dix ou onze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux faisait également ses huit lieues par jour.
Malheureusement les qualités de ce mulet étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue que, dans un temps où tout le monde se connaissait en monture, l'apparition du susdit mulet à Gludio, où il était entré il y avait un quart d'heure à peu près par la porte Ouest, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu'à son cavalier.
Et cette sensation était d'autant plus pénible à Hamish Guinmar (ainsi s'appelait le Nain ), qu'il ne se cachait pas le côté ridicule que lui donnait, si bon cavalier qu'il fût, une pareille monture ; aussi avait-il fort soupiré en acceptant le don que lui avait fait M. Guinmar père. Il n'ignorait pas qu'une pareille bête valait au moins deux cent mille adenas ; il est vrai que les paroles dont le présent avait été accompagné n'avaient pas de prix.
C'est ainsi qu'à son arrivée à l'auberge de Fier Forgeron, les murmures caustiques s'élevèrent chez les villageois, suivis des bourgeois. Or, après être descendu de sa monture, au moment où Hamish fixait son regard sur le gentilhomme au pourpoint pourpre, le gentilhomme faisait à l'endroit du mulet Floranais une de ses plus savantes et plus profondes démonstrations, ses deux auditeurs éclatèrent de rire. Insulté pour de bon, il enfonça son casque sur ses yeux, et tâchant de copier quelques-uns des airs de cour qu'il avait surpris à Hindemith chez des seigneurs en voyage, il s'avança, une main sur le manche de sa hache, l'autre appuyée sur sa hanche. Malheureusement au fur et à mesure qu'il avançait, la colère l'aveuglant de plus en plus, au lieu du discours digne et hautain qu'il avait préparé pour formuler sa provocation, il ne trouva plus au bout de sa langue qu'une personnalité grossière qu'il accompagna d'un geste furieux.
  • — Eh ! Monsieur, s'écria-t-il, Monsieur, qui vous cachez derrière ce volet ! Oui, vous, dites-moi donc un peu de quoi vous riez, et nous rirons ensemble.
Le gentilhomme ramena lentement les yeux de la monture au cavalier, comme s'il lui eût fallu un certain temps pour comprendre que c'était à lui que s'adressaient de si étranges reproches ; puis, lorsqu'il ne put plus conserver aucun doute, ses sourcils se froncèrent légèrement, et après une assez longue pause, avec un accent d'ironie et d'insolence impossible à décrire, il répondit à Hamish :
  • — Je ne vous parle pas, Monsieur.
Il achevait à peine qu'Hamish lui allongea un si furieux coup de hache, que, s'il n'eût fait vivement un bond en arrière, il est probable qu'il eut plaisanté pour la dernière fois.
Le premier Marka du mois d'Astredoux de l'an 52, le nom d'Hamish fut enregistré dans les archives de la garde et après avoir séjourné une journée et une nuit à Gludio aux frais de la ville, il reprit son mulet et poursuivit sa route.
[> Rename de Crios.]
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