[BgElfe] Lindalle Erilame

[_Andrealpha_]

Nom : Erilame
Prénom : Lindalle
Age : 635 ans
Sexe : Masculin
Race : Elfe

Métier : Templier, garde au temple de Cefedellen

Compétences :
Classes : Temple Knight
Subclasses :
Combat : Epée à une main et bouclier
Magie : Magie des soins

Alignement : Loyal Bon

Langues parlées : Elfe, Commun

Description physique:
Lindalle est un elfe de grande taille aux gestes et à la démarche martiale.
Quand il ne porte pas son armure lourde, il affectionne les tenues sobres portées près du corps.
Celles-ci mettent en valeur une musculature forgée à force d’entraînements au combat.
Torse nu, quelques petites cicatrices ici et là témoignent de combats menés par le passé.
Les courbes de son visage sont harmonieuses et les traits finement dessinés. Il est peu souriant.
Ses yeux verts émeraude pailletés d’or observent le monde qui l'entoure d’un regard mélancolique.
Ses cheveux sont d’un brun foncés parsemés de quelques mèches de couleur carmin. Ils sont portés mi long.
Une frange couvre partiellement le coté gauche de son visage sans que cela ne semble le gêner.
Taille : 1m79
Poids : 68Kg



Caractère :
D’une nature froide et détachée, Lindalle se comporte en soldat fanatique aux ordres de son clergé. Parce qu’il cache une douleur liée à la perte de son fils puis de sa femme, il lui arrive souvent de se montrer cynique, voir de s’emporter sans prévenir.

Situation financière : Moyenne

Comportement social : Cultivé

Type d’éducation reçue : Éducation stricte

Popularité et/ou influence : Aucune en dehors de Cefedellen

Pensée politique : Théocratique

Croyances : Dévotion totale à Eva, conscient de leur existence et de la menace de certains.

Relations extérieures :
Sombres : A tuer
Humains : Aversion
Kamaels : Aversion
Nains : Aversion, mais nécessaires
Orques : Aversion

[_Andrealpha_]

Histoire :

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Alors que les demeures de Cefedellen se parent de fleurs et de couleurs pour la fête du printemps, il en reste une dont les volets restent continuellement clos, dont aucune musique ne filtre, ni aucun rire. Voilà plusieurs années que la demeure Erilame présente le même aspect lugubre, depuis la chute d’Oren exactement.

Comment cela avait-il pu arriver ? Lindalle avait enseigné à son fils tout ce qu’il avait lui-même appris, tout comme son épouse Eleanor. Chevalier et prêtresse du temple, ils jouissaient d’une excellente réputation et, de l’avis général, avaient été de bons parents. Rien de pouvait laisser supposer que tout cela finirait ainsi. Il avait été leur fierté. Il était devenu leur honte, attirant l’opprobre sur le nom Erilame.

Si le bouclier trônait toujours au dessus de la cheminée, il y avait longtemps que les dernières flammes s’y étaient éteintes. La demeure était sombre et froide, tout comme ses pensées alors que son regard se perdait sur un horizon imaginaire. Plus personne ne porterait au combat le blason de sa maison. Sans descendance, la lignée s’éteindrait avec sa mort. Le temple hériterait alors de toutes ses possessions, il y avait veillé.

Des souvenirs heureux ne subsistaient plus que des brides. Quelques images de ses jeunes années à Cefedellen, la bienveillance de ses parents et de ses maîtres à l’académie. La rencontre avec Eleanor, son mariage puis la naissance de leur fils. Celui-ci l’accueillant de retour de mission en lui sautant dans les bras, les étreintes de sa femme une fois le petit endormi. L’un et l’autre étaient morts désormais, leurs rires à jamais disparus.

Ravagé par la peine, son cœur s’était lentement endurci. L’amour et la compassion y avaient disparu. Il avait haï ce qu’était devenu son fils, ce traître qui n’avait pas hésité à vendre son propre peuple aux sombres. Il avait éprouvé de la colère contre la Silmë pour l’avoir entraîné à cette extrémité par ses errements et ses compromissions avec les humains. Il haïssait sa belle-fille qui l’avait laissé se perdre avant de l’abandonner. Il était en colère contre son épouse qui l’avait abandonné. Il se haïssait lui-même pour n’avoir pas su trouver le courage de la suivre.

Il s’était replié sur lui-même, devenant froid et distant, rejetant ses anciens amis pour ne plus se consacrer qu’à son devoir, son Temple et sa Foi, abandonnant les activités qu’il jugeait incompatibles avec sa mission. Le jeu, la danse et autres amusements étaient des distractions puériles qui détournaient l’elfe de ses devoirs. A son image, sa tenue était des plus austères, sans autre distinction que la broche indiquant son rang parmi la garde du temple.
Il s’était tourné vers les plus extrémistes des membres du Clergé, ceux pour qui nul salut n’existait en dehors du Peuple d’Eva. Son libre arbitre s’était délité au fil des mois passés à écouter ceux et celles qui prêchaient en faveur d’une terre dirigée par le seul Peuple de l’Eau. Les autres peuples n’étaient là que pour servir les elfes.

Et ils serviraient, ces misérables rampants. A bien y repenser, tout n'avait été que de leurs fautes. La fréquentation des autres races corrompaient le cœur des Elfes et les rendaient plus avenants aux éléments extérieurs au point qu'ils les intégraient et que certains apprenaient des arts et coutumes indignes d'eux, puisqu'éminemment inférieurs. Au point même que certains Elfes se mêlaient aux Sombres, une faute qui avait absorbé sa propre chair ; que n'avait-il pas gardé ses distances ? Il n'avait pas été assez ferme avec lui, se laissant dominer par des tendresses qui n'avaient pas lieu d'être dans l'éducation d'un enfant. Que ne l’avait-on pas prévenu plus tôt ?

Il fallait absolument assainir le fruit, car la pourriture était déjà bel et bien présente. Ces rapprochements avaient été cautionnés par certains éléments de son propre Peuple. Des éléments corrompus, des ignorants, des illuminés ; tous ceux qui avaient oublié la traîtrise des Humains, la cupidité des Nains, l'horreur des Orcs, l'abomination des Kamaels et par-dessus tout l'ignominie des Sombres.
La précédente Silmë, morte désormais, mais qui avait laissé les humains profaner le sol sacrée, leurs accordant plus de droits qu’aux siens. Par elle avait germé la pourriture à Cefedellen.
L’ancienne épouse de son fils, partie se réchauffer dans les bras d’un humain alors qu’était encore chaud le corps sans vie de son époux. Par elle son fils avait été guidé loin de l’enseignement qu’il lui avait inculqué.
L’elfe Eowyn, abandonnant les siens pour se mettre au service d’une organisation dirigée par une sombre. Promise à un humain, prompte à magnifier les créations de ces rampants, à dénigrer sa propre culture.
Où que se portait son regard, le mal était là.

Aujourd'hui, quelques-uns appelaient à s'unir pour sauver le monde, fariboles. Que pouvaient-ils contre des Entités ? Leur action devait se jouer à l'échelle des Enfants. Il fallait les éliminer, un par un. Alors, le monde serait sauvé. Il n'y aurait plus rien pour honorer la Traîtresse et cette partie de l'histoire sombrerait dans l'oubli. La Race Sombre deviendrait un monstre de conte pour les générations grandissantes, incarnation de la dénaturation et du Mal. Ensuite, les autres suivraient.

Il se raccrochait désespérément à ce seul espoir. Son unique raison de survivre et de supporter les regards extérieurs. Il savait qu'il ne verrait pas l'avènement de la très chère Douce, mais il avait promis de s'y sacrifier, comme d'autres, pour permettre Son triomphe...

[_Andrealpha_]

Le soleil se couchait sur l’horizon, rouge, éclairant l’océan de mille feux, habillant les murailles du château d’Heine d’une robe sanglante.

« Encochez !... Visez !... Tirez ! »

Ces mots répétés en boucle depuis le début de l’après midi.
Lindalle s’appliquait avec ses compagnons d’entraînement, flèche après flèche. La cible située à deux cents pas ressemblait à une pelote d’épingles. Ses doigts et ses épaules commençaient à devenir douloureux, mais il continuait sans se plaindre. Comme tout elfe, il savait utiliser un arc, seulement, ce n’était pas suffisant aux yeux de celle dont il assurait la sécurité. En suivant cet entraînement intensif, il suivait les ordres de l’Orion.

Depuis plusieurs années, il avait suivi la progression d’Elenae au sein du clergé, jusqu’à ce quelle devienne championne d’Eva. C’est à ce moment qu’il avait été affecté à sa protection. Depuis, elle était devenue conseillère d’Heine. Il lui fut demandé de choisir entre demeurer à Cefedellen comme garde du temple, ou se rendre à Heine pour la servir et continuer à la protéger. Avec le temps, il avait appris à l’apprécier jusqu’à lui accorder sa confiance. Ils partageaient des buts communs, la même vision des autres races. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas rencontré une telle personne, digne de mener le Haut Peuple à la place qui était sienne. A cette fin, il lui arrivait de prier pour qu’elle accède au poste de Silmë.

Alors il répondit sans hésitation. C’est avec un sourire que la championne lui donna l’accolade, signifiant ainsi aux yeux de tous qu’elle l’acceptait au sein de la maison Nenyàna. En tant que templier, il était son bouclier, mais elle lui avait aussi demandé de devenir sa lame, enfin, plutôt sa flèche. Et c’est ainsi qu’il se retrouvait dans la cour du château, à s’entraîner avec des petits jeunots qui n’avaient même pas vu deux siècles.

La dernière flèche pour la journée. La corde tendue contre sa joue, les muscles relâchés autant que possible. Son regard rivé sur la pointe de la flèche tandis qu’il l’alignait avec la cible. Bloquant sa respiration le temps de quelques battements de cœur, il repensa à la réunion qui avait eu lieu la veille au château avec l’Astrée. Un instant, la cible devint la reine, son ancienne belle-fille. Ses doigts relâchèrent la corde qui frôla sa joue. Il suivit la courbe de la flèche qui termina sa course en plein centre du cœur peint sur le mannequin de paille. Alors que ses compagnons l’ovationnaient, son visage s’éclaira d’un sourire fugace…

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[HRP]
MAJ pour clantage Nenyàna
MAJ pour sub Silver Ranger

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Quinze années se sont écoulées depuis la victoire sur Krakatur. Mais le peuple sombre nous a une nouvelle fois réservé une surprise à la hauteur de leur folie. Un grand sacrifice a eu lieu et le monde a changé. Que pouvons-nous véritablement faire à présent ? Seulement survivre, rassemblés sur l'Île des Murmures avec les ruines d'un autre monde comme voisines. Après un autre cataclysme, la vie reprend petit à petit et notre nouvelle ville est devenu un endroit sûr, stable, et hétéroclite, mais le seul désormais vivable.
Notre seul foyer, à tous.