[BgElfe] Silmaethyr

[Kal]

[ image externe ]

Nom : Inconnu
Prénom : Silmaethyr
Titre : Premier esclave de Sildeis Amyrlin
Age : 98 ans
Sexe : Mâle
Race : Elfe pâle

Métier : Esclave de Sildeis Amyrlin
Compétences :

• Combat : Assez bon au sabre et avec des dagues
  Magie : Nada, de toute façon c'étaient pas ses maîtres qui allaient lui apprendre, non ?

Métamorphoses : Il se change en petite créature servile et émerveillée dès qu'il est en présence de Sildeis.

Alignement : Loyal mauvais
Allégeance au Dragon : Noct, par défaut, comme sa maîtresse... mais il ne se souci pas de religion.
Langues parlées : Commun, sombre, et un elfique étonnement hésitant qui laisse présager un usage peu fréquent

Description physique :
Silmaethyr est un elfe de taille moyenne, séduisant et visiblement très jeune. Il n'est pas nécessairement habillé de riches vêtements, mais toujours avec une certaine classe qui sied à son rang : il ne faudrait pas entacher l'image de sa maîtresse en étant sale ou négligé, n'est-ce pas ? Il a des cheveux si pâles qu'ils en semblent blancs, coupés aux épaules, des yeux bleus et un visage somme toute classique pour un elfe. Il a quelques cicatrices discrètes reçues lors de ses premiers combats ainsi qu'un tatouage discret, à l'intérieur du poignet gauche : la marque de la famille Amyrlin. S'il porte des bijoux, ceux-ci sont forcément des cadeaux de sa maîtresse.

Caractère :
On pourrait penser, par réflexe, que Silmaethyr est une victime, malheureuse, déprimée et ne rêvant que de liberté. Ce serait faire une grave erreur. Certes, Silmaethyr est un esclave, mais Silmaethyr est aussi un connard de la pire espèce.

Egoïste, orgueilleux et vain, Silmaethyr ne vit que pour deux choses : sa maîtresse adorée et son plaisir personnel. Silmaethyr estime qu'il partage la gloire de Sildeis et espère donc sincèrement qu'elle deviendra très riche, très puissante et dirigera le monde, puisque cela lui assurera une place de choix. Il pense également qu'elle est la plus merveilleuse créature qui ai jamais existé, et si parfois son caractère de petit con laisse penser qu'il ne la respecte pas, c'est plus par manque de discipline personnelle que par insolence ; Silmaethyr donnerait sa vie pour elle, et ce sans qu'elle le lui demande. Ca et parce qu'il aime la voir un peu énervée/agacée.

Silmaethyr aime tout ce qui a de la valeur, par pure envie. Il aime détruire ce à quoi tiennent les autres, par pur plaisir. Il a un goût prononcé pour le sadisme (tant que ce n'est pas sale, les trucs sales, c'est pour les gens inférieurs) et le masochisme. Il méprise 90% des gens et les 10% restant sont des elfes sombres, la meilleure race que les dieux aient pu créer. Enfin, pour lui, la liberté est absurdité, et le monde se porterait beaucoup mieux si les gens cessaient d'être libres et de se taper dessus comme des idiots. L'ordre est beaucoup plus important que l'individualisme... surtout pour tous ces inférieurs.

D'un naturel très jeune-chien-fou, Silmaethyr estime qu'il lui arriverait un tas de choses horribles si sa maîtresse n'était pas là pour le discipliner et le forcer à prendre de bonnes décisions de temps en temps. Il est aussi convaincu que Sildeis l'aime beaucoup et lui fera jamais de mal... et pourquoi le ferait-elle, alors qu'il l'aime si sincèrement ?


Situation financière : Dépend de celle de Sildeis et de sa générosité en cadeaux.
Comportement social : Soumis et obséquieux avec les sombres, méprisant avec les autres, Silmaethyr adopte un comportement un peu plus "elfique" lorsque lui et sa maîtresse se trouvent dans des terres non sombres, afin de ne pas provoquer des étrangers qui ne comprendraient pas son choix de vie.
Type d’éducation reçue : Eduqué par la famille de Sildeis, Silmaethyr est capable de passer pour un elfe normal... dans une certaine mesure. Quand on gratte le verni, on se rend assez vite compte que c'est un inculte en la matière. On ne peut pourtant pas dire que Silmaethyr a reçu une éducation sombre, car ce ne serait pas vrai ; il y a un tas de choses qu'on apprend pas à un esclave. Il ignore donc tout de la magie noire et n'a qu'une connaissance très rudimentaire de la politique et de la religion sombre, qui sont des choses dont un esclave pâle n'a pas à se soucier.
Pensée politique : La Liberté, c'est mal. L'Ordre, c'est bien.

Croyances : Demandez à sa maitresse.

Liste de chansons (officieusement écrites) par Silmaethyr :

Spoiler:

• Le complot du soupirant
• Le bouffon et le chasseur
• Le chevalier de la dame
• Le roi la hyène

Source de l'image : Darth-coco

[Le BG arrive... plus tard !]

[Kal]

Silmaethyr ne sait rien de ses origines.

Il sait qu'il y a ou a eu un père et une mère quelque part, peut être même des frères et soeurs. Mais le fait est qu'il s'en fiche : il ne souvient pas de sa famille et n'a aucune envie de la connaitre. Ses parents sont probablement des imbéciles naïfs et sans intérêt.

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, il a toujours appartenu à des sombres. D'abord à une famille dont il ne retint pas le nom, puis aux Amyrlin, comme cadeau d'anniversaire pour la petite Sildeis. Couvert de velours et de soies au couleur de la famille, il garde un souvenir plaisant de ce jour, où il fut paradé devant toute la compagnie. Après cela, il devint l'éternel compagnon de jeu de Sildeis, comme un chiot toujours attaché aux talons de son maître. Plus jeune qu'elle, il fut aussi souvent victime des tours plus ou moins drôles des enfants plus âgés ; sa maîtresse, cependant, avait un sens de la propriété assez développé pour le protéger du pire. Le petit garçon pris donc l'habitude de se reposer sur elle pour éloigner les gêneurs, même quand il était lui même la cause de ses problèmes avec eux. Il grandit pour devenir un adolescent irresponsable, avide de tous les cadeaux que pouvait lui donner Sildeis et incapable d'envisager quoi que ce soit d'important sans elle.

Il reçut une éducation raffinée mais à trous. En tant que pâle et esclave, il fut bien évidemment privé de tout enseignement de la magie et son éducation politique se limita à apprendre à ne rien entendre et à n'avoir d'avis sur rien. Sur le reste, toutefois, sa "famille adoptive" pris grand soin d'autres aspects : Silmaethyr parle un sombre parfait, un bon elfique quoi qu'un peu trop formel. Il connait bien la poésie classique même s'il affirme qu'elle l'ennuie. Il a appris à jouer de la harpe, puis de la flûte quand le premier instrument commença à lasser Sildeis. Il apprit également à utiliser des armes telles que la dague ou l'arc pour veiller à la sécurité de Sildeis, bien qu'il soit bien moins capable qu'elle en combat. C’est un serviteur dévoué tout à fait capable quand il s’agit de repriser des vêtements, d’entretenir une maison ou d’assurer un service lors d’un diner ; toutefois, Silmaethyr est trop conscient de sa valeur pour s’en satisfaire : il est un elfe pâle, pas un vulgaire humain, très conscient de sa valeur marchande extrêmement élevée et donc du fait que, lorsque Sildeis aura de nouveau une maisonnée complète, il en sera évidemment à la tête.

La spécialité de Silmaethyr est le grattage de dos de Sildeis ainsi que d'autres formes de massage approchant. Il a bien été tenté d'apprendre d’acuponcture, mais du fait d'un sens de la paranoia typiquement sombre, Sildeis a mis fin à cette passion par peur d'une tentative d'assassinat à bas d'aiguilles empoisonnées... ou juste parce qu'elle ne voulait pas servir de cobaye aux lubies de son esclave. Elle lui a toutefois promis, que lorsqu'elle aurait des cachots ou des esclaves il pourrait s'entrainer dessus.

Avec la chute des Amyrlin, Silmaethyr resta attaché à Sildeis. Il ne lui est jamais venu à l'idée de profiter de la faiblesse du clan pour tenter de fuir. Sa place est auprès d'elle, et il ne saurait s'imaginer autrement.

Lors de leur errance, lorsque Sildeis fut contrainte de camper, Silmaethyr dû apprendre les rudiments de la chasse (pour la nourrir, parce qu'il est hors de question qu'elle se contente de vieux biscuit de voyage), du montage de camp (parce qu'il est hors de question que Sildeis monte une tente avant d'avoir un sort pour le faire), de la lessive en pleine nature (parce que quelque soit la situation, Sildeis ne lavera jamais son linge elle même, et juge indigne de tenter de créer un sort pour le faire) et d'autres arts plus ou moins classieux. Pour contrer l'ennui du voyage, Silmaethyr apprit également à composer des chansons qu'il chantait lui même pour le plaisir de sa maîtresse, et qui impliquaient généralement ses opposants dans des situations ridicules et honteuses. Bien qu'aujourd'hui Sildeis ne voyage plus que par téléportation, Silmaethyr a gardé le goût des chansons déplorables et d'un haut niveau littéraire. Lorsqu'il n'est pas requis pour faire le ménage de Sildeis ou la servir d'une quelconque autre façon, il aime aller entonner des chants satiriques et mensongers à l'autre bout du continent, déguisé pour ne pas être reconnu.

Silmaethyr occupant actuellement la place de majordome/cuisinier/sex toys/espion/ménestrel/autres de Sildeis, il dispose de capacités en cuisine plus qu'honnêtes. Sa spécialité est le sucre. En effet, il adore les sucreries quelles qu'elle soit et pourrait avaler des kilos de gâteaux. D'après sa maitresse, il cuisine les meilleurs cupcakes vanille de tout Sel'Oloth, même si elle n'admettra jamais en public son faible pour les petits gâteaux au nappage pastel.

[Kal]

L'aiguille se glissa entre les mailles noires, en ressortit, suivie d'un fil bleuté.

Le pâle devait broder le symbole du cercle plusieurs fois. Sur des badges de tissu à fixer sur des robes, des cols, ou directement sur certains vêtements, pour lui comme pour Sildeis. Le travail était long mais pas difficile : Silmaethyr maîtrisait les ô combien complexes arcanes de la couture, et en dehors de l'aspect un peu répétitif, cela ne le dérangeait pas. Coudre se faisait au sec, maintenant, avachi sur le grand canapé pourpre du salon ou dans sa petite mais confortable chambre. Rien à voir avec le ravaudage de chaussettes des temps passés, sous la tente, lorsqu'il devait plisser les yeux pour faire le travail correctement.

Broder lui laissait le temps de réfléchir et rêvasser. Rêver au fait que, désormais, il pourrait regarder de haut tous les étrangers de passage à Oren ou presque. Il savait qu'il serait un membre officiel de Sssiks Olath pour une seule raison : prouver au monde que Oren n'était pas une cité raciste.

Ah. Ah. Ah.

Cela ne changeait rien au fait que Silmaethyr pourrait cracher sur tout un tas d'inférieurs en tout impunité.

Il enfila la dernière maille mauve, noua le fil et cassa le surplus. Le badge de tissu rejoignit quatre de ses frères sur un repose pied matelassé. Puis l'elfe se leva et se dirigea vers sa chambre. Ses yeux, fatigués par des heures de couture, piquaient légèrement lorsqu'il referma la porte derrière lui.

Il avança la bougie en direction du bien le plus précieuse de toute la chambre. Le lit sobre, la table de nuit de bois clair, l'armoire et le coffre contenant ses vêtements ne suffisaient même pas à atteindre le prix de la seule cuirasse. La lueur chaude de la bougie soulignait les courbes sombres d'un éclat orangé. Silmaethyr glissa un doigt ému sur les bords polis. Il possédait déjà une armure, une belle pièce d'acier d'un style elfique classique. Sildeis l'avait commandée à leur arrivée à Oren et il n'avait, à vrai dire, pas eu beaucoup d'occasions de la porter. Mais celle ci... dénotait clairement leur ascension à tous les deux.

L'armure noire devait lui servir pour les cérémonies officielles du clan, si jamais Silmaethyr devait y participer et être visible. Il ne s'imaginait pas la porter en d'autres occasion, et certainement pas au combat de peur de la rayer ou de l'abîmer. Cela dit, les gantelets de métal pouvaient être très utiles pour gifler des gens, et les bottes pour botter des culs de mendiant.

Il plaça doucement une écharpe noire sur une épaule, la noua à la taille de la cuirasse, recula d'un pas. Même dans la pénombre, le cercle ressortait, gris pâle sur noir. L'elfe resta ainsi, subjugué par la beauté de son bien, de son cadeau, de son insigne du clan Sssiks Olath. Puis, comme ses yeux piquaient encore, il retira ses chaussures du bout des pieds, retira ses vêtements jusqu'à se trouver en sous vêtements, si glissa sous les couvertures et souffla la bougie.


[Maj Clantage : Sssiks Olath.]

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Quinze années se sont écoulées depuis la victoire sur Krakatur. Mais le peuple sombre nous a une nouvelle fois réservé une surprise à la hauteur de leur folie. Un grand sacrifice a eu lieu et le monde a changé. Que pouvons-nous véritablement faire à présent ? Seulement survivre, rassemblés sur l'Île des Murmures avec les ruines d'un autre monde comme voisines. Après un autre cataclysme, la vie reprend petit à petit et notre nouvelle ville est devenu un endroit sûr, stable, et hétéroclite, mais le seul désormais vivable.
Notre seul foyer, à tous.