[BgHumain] Valdian (de) Mauville

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Eriengaal
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[BgHumain] Valdian (de) Mauville

Message par Eriengaal » jeu. 11 avril 2013 à 11h46

Nom : (De) Mauville
Prénom : Valdian
Surnom : à venir
Age : 17 ans
Sexe : Mâle
Race : humain

Métier : Barde
Compétences : classe : m'en fous pour l'instant/Subclasse : Swordsinger

Combat : Sans compétence particulière.

Alignement : Esprit libre (chaotique neutre)
Langues parlées : Commun
Particularités : ne supporte pas les voyages en passeuse.

Description physique : Grand de six pieds, son visage trahit une certaine jeunesse, et ses bonnes manières une certaine éducation. Il est assez exigeant sur sa tenue, et tient à être impeccablement chaque jour malgré son jeune âge, coiffé, quelles que soient les circonstances. Il est assez mince, voire maigre, et ne semble pas vraiment rompu à l'exercice. Il est châtain, les yeux marrons, un physique plutôt banal mais des traits agréables.
Caractère : épris de liberté, il a tendance à s'éloigner dès qu'il se sent face à une quelconque restriction de la part d'autrui. En ce sens, s'il a maintes connaissances et est toujours prêt à rendre service, il ne garde jamais très longtemps ses amis, et n'a jamais connu d'amour qui dure, ni de bataille, bien qu'il n'hésitera à chanter ni romance ni camaraderie ni combat épique.
Autres : C'est un mauvais combattant, il sait vaguement tirer à l'arc et se battre à l'épée, du fait de son éducation.

Situation financière : Il est issu d'une famille très riche, mais a choisi de tourner le dos à la vie facile qui lui était promise pour une vie de bohème, faite de voyages et de chansons.
Comportement social : Il est le dernier né d'une famille noble, et sait se fondre au milieu d'eux si nécessaire.
Type d’éducation reçue : En tant que puîné des héritiers Mauville, il a reçu une éducation digne de son rang. Armes, lettres, musiques, sciences. Il demeure néanmoins un dernier-né, et donc une voix ténue pour la noblesse.
Popularité et/ou influence : Infime.
Pensée politique : C'est l'archétype du libre penseur, il a fui les obligations éventuelles de son héritage pour choisir une vie sans contrainte.

Croyances : Sans nier l'existence des Dieux ouvertement, il n'y croit pas en son for intérieur. Pour une somme suffisante, il vous chantera que Shilen dansait en petite tenue dans les jardins d'Einhasad pendant que sa mère jouait de la viole.

Einhasad : élevé dans son culte, il ne croit pas vraiment à son existence.
Gran Kain : Il voit en lui un Père Fouettard un peu ridicule.
Eva : La gentille trouillarde de l'histoire qui le fait doucement rigoler.
Shilen : La pigeonne de l'histoire.
Sahya : Il l'aime bien, lui, dans l'histoire. Un esprit libre, comme lui. Le Sahya, dans la légende, c'est celui qui lui a inspiré son départ.
Pa’agrio : Le costaud de la bande, il s'en souvient, dans les livres.
Maphr : Pas bien de souvenirs, de celle-là.

Relations extérieures :

Elfes : Il n'en a connu que peu, des guerriers et des mages, ainsi que des membres de troupe de bardes. Il avait été enchanté par leur talent.
Humains : Ses semblables. Il en méprise la plupart, mais sait que certains valent le coup.
Kamaels : Jamais vu, ni entendu parler, mis à part quelques rumeurs
Nains : Des êtres somme toute sympathiques. Les cuisiniers et le forgeron de sa famille en étaient. De sacrés fêtards, évidemment, mais des êtres très fiers aussi.
Orques : Ils sont immenses, forts, et ils sentent fort.
Sombres : il n'a jamais vu de mâles, mais fantasme sur les femmes depuis son enfance et une danseuse vue en ville.
Dernière modification par Eriengaal le ven. 12 avril 2013 à 01h07, modifié 1 fois.
[Veuillez mettre ici une citation de votre choix, si possible d'un auteur célèbre, qui vous fera voir en moi un garçon cultivé, pertinent, drôle et un poil rebelle]

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Re: [BgHumain] Valdian (de) Mauville

Message par Eriengaal » jeu. 11 avril 2013 à 13h59

Jeriel, le 16 Brilleblé de l'an 56,
Mes chers parents, je pars. Je vous aime, mais je pars. Vous n'aurez plus d'enfant ce soir.

Depuis 17 ans, j'ai honoré la moindre de vos absurdes exigences. Lorsque Père m'a retiré de la nourrice à 7 ans pour que j'apprenne le maniement des armes, en bon fils, je n'ai pipé mot pour honorer mon Seigneur et père. Pas plus que je n'ai dit le moindre mot lorsqu'il vous a semblé bon de renvoyer un à un mes précepteurs, me privant tour à tour de toutes ces sciences qui me nourrissaient jour après jour. Mais contrairement à mes frères aînés qui ont eu la chance de recevoir une éducation jusqu'à l'âge avancé de 16 ans, c'est dès mes 12 ans que sont partis l'un après l'autre ceux qui m'ont éduqué à votre place. Ce fut tout d'abord les lettres, domaine où j'excellais, puis les mathématiques, et bien vite, vous décidâtes de me priver des cours de musique que vous saviez pourtant si cher à mon coeur. Tileas avait donc 17 ans, à l'époque, et comme moi, il souhaitait faire honneur au nom de son père.

Et c'est pour représenter notre famille qu'il s'est engagé dans l'armée, et pour représenter notre famille qu'il est parti combattre je ne sais quel ennemi du royaume, comme si la mort de votre second fils, Réthan, frère que j'aurais à peine connu, sous les ordres de Garius 8 ans auparavant ne vous avait pas suffi. Je n'avais encore que 4 ans, mais je me souviens de mère, effondrée, et de vous qui peiniez à retenir votre chagrin pour faire bonne figure. Et pourtant, vous avez laissé, une nouvelle fois, votre sang partir au combat. Tileas ne s'imaginait pas, alors, qu'il ne dépasserait pas les 20 ans. "Quand on n'a pas 20 ans, on imagine pas que l'on va mourir", m'avait dit un de mes professeurs. Grâce à vos erreurs, j'y pense depuis mes 5 ans. Grâce à vos erreurs, je vis dans la crainte du jour où ma mort viendra chercher, tour à tour, ceux que j'aime. Tileas s'est éteint sur un champ de bataille quelconque, en des terres reculées, deux mois avant d'avoir vingt ans. Les militaires venus vous annoncer la sombre nouvelle vous ont dit qu'une flèche ennemie l'avait touché au coeur, après qu'il fut héroïque au combat. Un fin admirable pour un fils admirable qui n'aura jamais vécu, comme le précédent. Vous vous étiez alors, dans l'éplorement, lamenté "Qu'avons-nous fait aux Dieux?".

Pardon, Père, Mère, mais vos Dieux n'y sont pour rien. Votre fils a été tué par le carcan de présupposés que l'on vous a, depuis toujours, inculqués, par vos bonnes manières, par ce besoin d'une image honorable que vous chérissez plus que vos enfants. Il vous aurait suffi d'un mot pour sauver vos deux premiers mainés, et vous épargner une affliction dont je n'ai jamais douté de l'authenticité, mais qui vous est apparue, absurde pis-aller, un fardeau moins lourd que l'opprobre de protéger votre sang des turpitudes de la guerre.

Mes deux frères bien aimés sont donc morts de n'avoir pas bénéficié de cette protection toute acquise à votre aîné, ce seul frère qui me reste, lui, censé reprendre le flambeau et porter haut le nom des De Mauville, qui n'a quant à lui connu que les joutes des tournois et les rixes prudentes de la mêlée. Je ne le jalouse pas, ni ne lui en veut, il suit comme les autres le destin que l'on vous a inculqué de lui tracer. Je pleure simplement que vous n'ayez pas eu la sagacité de réserver le même traitement à ses cadets.

Chacun apprend de ses erreurs, dit-on. Vous, malgré le deuil de deux fils, en semblez incapable. Ainsi, m'avez-vous permis de comprendre, lorsque vous êtes venu me voir dans ma chambre comme je répétais, seul puisque mon professeur de musique a été évincé voici 3 ans, pour m'annoncer que je devais arrêter la musique pour me consacrer aux armes, en vue de mon enrôlement dès mon prochain dix-huitième anniversaire, que jamais, en dépit de tous les maux que vous affronteriez, vous n'apprendriez. Tileas était un fin bretteur, Réthan, m'a-t-on dit, admirable une lance dans les mains. Je suis, de l'avis de tous, le parent pauvre de la famille en matière de joute, une lame quelconque, un archer moyen, une lance déplorable. Aucun de mes maîtres d'armes, jamais, ne m'a laissé me faire d'illusions à ce sujet. Qu'on me mette sur un champ de bataille, et mon destin est tracé. Et chacun d'entre nous ici le sait.

Non pas que je manque de talent; dussé-je pourfendre mon humilité, je manie bien les mots, sait jouer de mon esprit vif, et joue si bien de mes instruments que d'aucuns en notre maisonnée ont été maintes fois envoûtés par mes mélodies. Des talents qui vous échappent. Rien de si noble, bien sûr, que de mettre un terme à la vie d'un ennemi sur un champ de bataille, de faire des veuves, des orphelins, des parents éplorés.

Mais vous, mon Père, n'avez pas eu la force de vous retenir de faire de votre cadet l'égal de ceux qui vous ont volé vos fils. Vous, mon Père, avez été incapable de vous résoudre, malgré la perte de mes deux aînés directs, à éviter à votre fils à une mort certaine. Vous, mon Père, n'avez pas su prendre assez de grandeur pour vous élever au dessus de votre carcan de préjugés sur ce que doit être un homme de notre rang.

Je pars, donc. Je vous aime, mais je pars. J'aime la vie, et ne veut pas la perdre pour la bêtise d'un autre, fut-il mon père. La vie que je veux n'a de toutes façons jamais eu le moindre écho avec celle que vous me rêviez. Je rejoins le monde du bas-peuple, des petites gens, je vivrai me contenant de peu, mais heureux de ce qui me suffit et dont vous ne me laissez pas jouir. Il y a mille fois meilleure manière de faire du bien à autrui qu'en tenant une épée sur un champ de bataille. Je m'en vais, et porterai haut notre nom d'une façon autre que celle que vous avez connue. Ce nom, je le garderai, car j'en suis fier. Si vous souhaitez me répudier, faites-le, je renonce par cet acte à tout leg, tout droit de jouir des biens de ma famille. Vous remarquerez également que je n'emporte rien, ni argent, ni bien, sinon mon arc, et une lame d'entraînement. Ainsi, bien sûr, que mon instrument. Vous me verrez peut-être couard, ce serait une erreur, bien que je n'en ai cure. J'ai à cet instant le courage que Réthan et Tileas ont du regretter de ne pas avoir eu, lorsqu'ils ont rendu leurs derniers souffles.

Pardonnez-moi, mes chers parents. Il est temps pour moi de vivre.
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