[BgElfe] Narth

[alveon]

Nom : Eliwiel
Prénom : Narth
Âge : Dans la cent-quarantaine
Sexe :masculin
Race : Elfe

Compétences : Sword singer
Combat : De bonnes bases et de bons réflexes.
Magie : Aucun enseignement.

Métamorphoses : Aucune.
Alignement : Loyal bon.
Langues parlées : Elfique et commun.

Description physique : Mesurant dans les 1m85, Narth est un jeune elfe à la peau claire. Comme ceux de sa race, ses longs membres lui permettent une agilité certaine. Ses yeux clairs pleins de naïveté ne laissent d'ordinaire supposer que de bonnes intentions.
Caractère : Narth est un elfe généreux et plein de conviction. C'est quelqu'un de têtu, qui préfère découvrir par lui-même que d'écouter autrui. Sa naïveté l'entraine souvent dans des traquenards, bien qu'il ne soit pas benêt pour autant.
Situation financière : Pauvre
Comportement social : Vagabond.
Type d’éducation reçue : Éducation elfique.
Popularité et/ou influence : Aucune.

Croyances :
Einhasad : Un grand respect pour cette religion.
Gran Kain : Un profond dégoût.
Eva : Adoration de la déesse.
Shilen : Haine de cette Déesse et de ses disciples.
Sahya : Il ne s'est pas encore forgé d'opinion
Pa’agrio : Inquiétude, presque peur de ce Dieu.
Maphr :Beaucoup de curiosité à l'égard de cette religion.

Relations extérieures :

Elfes : Ouvert envers ses semblables, il se fait un plaisir de discuter avec dés qu'il en croise.
Humains : Il apprécie discuter avec eux, mais se demande s'il peut vraiment faire confiance à une race si égoïste
Kamaels : Il n'en a jamais rencontré, et n'a pas d'aprioris à leur sujet.
Nains : Il est très curieux de leurs coutumes et de leur mode de vie.
Orques : Leur carrure imposante et leur peau verte lui fait peur, il a donc tendance à les éviter.
Sombres : Il hait les Shilienistes mais estime que les non croyants n'ont pas choisi d'être ce qu'ils sont.

[alveon]

Âgé de 140 ans aujourd'hui, il est temps pour moi de quitter ma patrie
J'ai toujours rêvé d'explorer les terres inconnues, d'écrire enfin mon histoire
Mais on me rétorquait sans cesse que je n'étais pas prêt, que j'étais trop petit.
Peu m'importent leurs avis, ma décision est prise, je quitte le village dés ce soir.
Ce n'est pas pour m'éloigner des miens, que j'aime et qui me manqueront
Mais bien pour découvrir le monde, faire connaissance avec d'autres races
Rencontrer les humains et les nains, pouvoir enfin me forger une opinion
Père, je vous conterai mes exploits. Vous verrez alors que j'étais assez coriace !

Voilà maintenant des jours que je marche, je ne me suis jamais autant éloigné.
Mes provisions s'épuisent vite, mais j'ai eu une éducation digne de ce nom
Mon père m'a enseigné comment chasser et je dois dire que je suis plutôt doué.
Mes jambes fatiguent peut-être, mais ma soif de découverte, elle, tient bon.

Aujourd'hui j'ai croisé mes premiers humains. Ce sont des êtres très charitables
Ils m'ont fait monter dans leur charrette sans réclamer le moindre sou en retour.
Eux qu'on dit fourbes, ils n'en ont l'air. Les rumeurs ne sont pas si fiables
Et dire que j'ai pris ces bons hommes pour des fourbes, des vautours...

Ce matin, je me suis réveillé sur le chemin, avec une énorme bosse sur la tête,
Dépouillé de tous mes biens. Mon arc, mes provisions, ma bourse.. Disparus !
Escrocs, fumiers ! Je n'aurais jamais dû monter dans votre maudite charrette.
Je me suis fait avoir, et en beauté..Quel sot. On m'avait pourtant prévenu !
Ces saligauds ne m'auront laissé pour survivre que mon coutelas et ma volonté
Le voyage sera plus rude à présent, mais rien ne pourra refroidir mes ardeurs !
Je sens en moi les bonnes grâces d'Eva. Son soutien m'aidera à me relever.
La déesse m'aidera dans mon périple, j'en suis certain. Je la sens dans mon cœur.

J'ai enfin atteint une ville, je vais surement voir des nains vendant leurs créations
On les dit artisans hors-pair. J'ai hâte de voir leurs talents de mes propres yeux.
Finies les randonnées en forêt, j'ai suffisamment marché. Enfin la civilisation !
Je n'ai plus d'argent, pas de métier ni de foyer. Mais je ferai de mon mieux.

La ville était magnifique, le temple d'Einhasad resplendissait de milles éclats.
Les habitants se regroupaient autour des étals, admirant les œuvres des artisans
Et dans chaque rue, un jongleur faisait virevolter ses balles pour quelques adenas
Demain, il me faudra aussi mettre à profit mes talents pour gagner un peu d'argent.

Pour trouver un métier, encore faudrait-il que je détermine mes compétences
Je sais chasser, et cuisiner de bons plats raffinés, cela sera toujours utile.
J'ai des aptitudes au combat à l'épée, mais cela ne m'aidera en rien, je pense
Et je connais de magnifiques mélodies elfiques ainsi que quelques idylles.

Je chante depuis plusieurs jours maintenant des poèmes dans les rues
Les passants donnent peu mais sont nombreux, de quoi bien me nourrir.
Je n'ai pas quitté mon village pour devoir chanter ainsi dans la cohue
C'est pourquoi, après avoir rempli ma bourse, je compte bien repartir.

Aujourd'hui, visitant le marché, j'ai entendu derrière moi une voix rocailleuse :
« Épées, arrcs ou arrmurr, tout est de haute manufacturre ! » Était-ce un nain ?!
Du haut de son mètre-vingt, le visage caché par une longue barbe crasseuse
Il vantait les mérites de sa marchandise, et semblait amasser un beau butin.

Mes bagages sont faits et je repars sur les chemins, me dirige vers Heine
On m'a dit que c'est là que je retrouverai un plus grand nombre des miens
Et que là-bas, je pourrai surement m'intégrer et avoir une vie sereine.
Là bas surtout, je pourrai vouer mon existence à Eva, vivre en son sein.


En quittant notre village, je connaissais les conséquences
Alors comment expliquer cette amertume dans mon coeur ?
La nostalgie s'installe en moi, elle réclame votre présence
Et j'ai peur de ne pas pouvoir supporter une telle douleur.
Vos visages doucement s'effacent, laissant place aux ombres
Quant aux timbres rassurants de vos voix, ils se défigurent.
Vainement, je lutte. Mais me sens sombrer dans la pénombre
Descendre impuissant vers l'oubli est la pire des tortures.

Il n'y a qu'à travers les douces mélodies que j'ai apprises
Que je distingue à nouveau la beauté de notre village,
Et si cette amertume, grâce aux chansons, je la maitrise
Je ne désespère pas de pouvoir bientôt revoir vos visages.
Ce sont ces chants remplis d'amour et de compassion
Qui depuis toujours ont fait honneur à ceux de ma race
Qui aujourd'hui et demain me permettront de tenir bon
Déjà, les premières ombres noires de l'oubli trépassent

Mes souvenirs sont clairs à présent, tout m'est revenu
Du moindre détail de vos portraits au son de vos voix
J'ai pris soin de dessiner, pour que cela n'arrive plus
Sur un carnet chacun de vos visages, d'un trait adroit

Autrefois, j'aurais tout donné pour un simple sourire
Mais soudain, le chant me fait cet incroyable cadeau
Plus qu'un simple sourire, plus même qu'un souvenir
Il me permet de vous avoir à mes côtés de nouveau.
Ces mélodies sont bien plus pour moi qu'une passion
Elles m'apparaissent comme une oasis de sérénité
Ces chansons réveillent quelque chose de profond
Elles m'envahissent d'un intense sentiment de paix.