[bghumaine] Iriséa Riveclaire

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Nilin
Elpy
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[bghumaine] Iriséa Riveclaire

Message par Nilin » mer. 21 août 2013 à 12h57


IRISEA RIVECLAIRE


Nom : Riveclaire.
Prénom :Iriséa.
Surnom :Iris.
Titre : aucun.
Age :18 ans.
Sexe :féminin.
Race :métisse mi-humaine, mi-elfe.

Métier :aspire a devenir aide-soignante.
Compétences :
  • Combat :aucune pour le moment.
    Magie :magie de soin, magie blanche.
Métamorphoses :aucune.

Alignement :neutre bon.
Langues parlées : commun, humain et elfique.

Description physique : Un bon compromis entre les deux races dont sont originaires ses parents, ayant pris un peu de chacune. Une hauteur moyenne de 165 centimètres, la taille fine, des courbes bien proportionnées sans tomber dans l’excès mais d'un naturel gracieux. Ses cheveux noirs corbeaux, lisses et long tombant jusqu'au bas du dos. Ses yeux sont d'un bleu azur semblables à la couleur d'un ciel d'été. Sa peau est claire et son teint légèrement rosé.

Caractère : D'un caractère assez calme, légère tendance à la timidité dans un premier temps et selon les individus. Ayant été élevée dans les traditions de la noblesse, est donc de bonne éducation, voire même stricte.

Autres : Ayant reçu une éducation destinée à faire d'elle une épouse exemplaire ainsi que la maîtrise de divers arts tels que la musique, le chant, le dessin. Mais également la gestion du personnel de maison, l'organisation de réceptions, etc.

Situation financière :ne possède pas de fortune propre (mis à part un petit héritage paternel) mais est issue d'une famille très aisée.

Comportement social :sociable, polie, discrète.

Type d’éducation reçue : Noblesse humaine. Education stricte, respect de l'étiquette et des conventions.

Popularité et/ou influence : sa famille est connue en Aden pour sa position sociale et sa fortune, Iris en elle-même n'a pas acquis cette popularité elle-même mais au travers d'eux.

Pensée politique : -

Croyances :
  • Einhasad : La respecte, sa mère ainsi que ses grands-parents lui ayant enseigné les bases de ce culte.
    Gran Kain :On les dits vicieux et menteurs, autant les éviter.
    Eva : La respecte énormément, ceci étant du à l'origine elfique de son père.
    Shilen :Craint son retour et le chaos qui pourrait en découler.
    Sahya :N'en connaît pas grand chose.
    Pa’agrio :Ils symbolisent l'honneur, cela s'arrête la.
    Maphr :Une déesse sage et intelligente, portant à l'intérêt.
Relations extérieures :
  • Elfes :Respecte la société elfique, s'identifiant parfois à ceux-ci puisque demi-elfe.
    Humains :Il y a de bons et de moins bons.
    Kamaels :Les connaît très peu.
    Nains :Ils sont sociables, habiles et plutôt sympathiques.
    Orques : En connait très peu.
    Sombres :Evitera de leur faire confiance trop rapidement.
Les rues la nuit, et même celles des plus belles cités, pouvaient s'avérer dangereuses selon la nature de celui qui les empruntaient. Cette nuit-là, un elfe rentrait chez lui, ne traînant pas et restant pourtant à la lueur des réverbères. Mais, dans sa malchance, il croisa un groupe de jeunes sombres quelque peu éméchés. Ceux-ci débutèrent par quelques plaisanteries douteuses concernant une soi-disant orientation sentimentale basée sur le même sexe et achevant en lui lançant quelques détritus afin le provoquer.

Bien que maniant le verbe aussi bien que l'épée, l'elfe nommé Egon Riveclaire ne se démonta point et continua sa route, traversant la place de la fontaine et bifurquant ensuite à gauche. Son absence d'empressement à répliquer agaçant le groupe de chercheur d'ennuis qui n'hésitèrent pas à presser le pas et le rattraper, y allant avec d'autres quolibets ainsi que quelques noms d'animaux afin de qualifier celle qui lui avait donné le jour. Cette fois, manque de chance, ils touchèrent à ce qu'il ne fallait pas et la lame jaillit du fourreau. Atterrissant sans prévenir sous le menton de l'un des jeunes sots. Tout d'abord, ces derniers firent mine de s'excuser de leur humour un peu particulier mais à peine l'épée fut-elle baissée qu'ils changèrent d'avis et se ruèrent sur le passant esseulé.

On l'amena plus tard aux bons soins du temple le plus proche dans un état critique. Battu et quelque peu souillé d'urine, ce fut une novice nommée Irénée Bremion qui eut à charge de le soigner et de le baigner. Tout cela grâce à son statut de nouvelle arrivée.

Mais même si cette histoire commençait un peu mal, elle déboucha finalement sur une bien jolie romance. Les jeunes gens s'éprirent l'un de l'autre et se marièrent dans l'année qui suivit. De la, naquit une jolie petite fille qu'ils nommèrent Iris. Irénée étant native d'Aden préféra pourtant rester vivre à Heine, ville si proche de ce que représentait leur couple.

Iris grandit donc, aussi heureuse qu'elle pu l'être, entourée de ses parents. Jusqu'au jour ou elles perdirent toutes deux l'homme de leur vie. Tristement, Irénée décida de retourner vivre à Aden avec son enfant et s'installèrent chez les grands-parents. Ceux-ci, notables et relativement fortunés, entreprirent d'éduquer la petite comme le fut leur propre fille et comme devais l'être une demoiselle qui se respecte, la promettant bien vite à un beau parti dès qu'elle serait en âge de convoler.

Le jour fatidique des noces imposées arriva bien vite et Iris s'en retrouvait fort mal à l'aise. Les invités les plus prestigieux connus de la famille Bremion attendaient dans le grand salon, diverses collations leur étant proposées afin d'attendre la mise en marche de la cérémonie.

Iris quant à elle était depuis le matin, devenue une sorte de mannequin que l'on habille, coiffe et maquille en vue d'une journée exceptionnelle. A ceci près que, si les dames défilant dans sa chambre semblaient toutes heureuses pour elle, elle-même ne l'était que fort peu.

Elle soupira et tourna la tête vers sa mère, celle-ci restait assise devant la fenêtre, voyant depuis son poste d'observation, s'amuser les invités ainsi que l'impétueux fiancé donnant des ordres et snobant le petit personnel. Iris savait qu'elle ne tirerait hélas aucun soutient de sa part. Depuis des années, elle n'était qu'une ombre soupirante ayant perdu l'un des êtres les plus chers à ses yeux. Tout ce qu'elle pouvait obtenir d'elle était un vague "Je te souhaite d'être heureuse tel que je l'ai été ma chère enfant."

Ne voyait-elle pas que rien de ce qui arrivait ne lui plaisait ?
Enfin, les dames quittèrent la pièce, la laissant au centre d'une immense robe blanche faite de soieries, de tulle et de dentelle, si serrée qu'elle en peinait à respirer. Sans compter la coiffure mirobolante et dardée de fleurs blanches aux parfums si entêtant qu'elle en ressentait comme un début de nausée. Iriséa regardait sa mère, ou plutôt le corps de sa mère dont l'esprit était restée auprès d'une tombe non loin de Heine. Elle se leva finalement et alla l'embrasser, s'excusant avant de s'extirper de la tonne de tissu et de garnir le parquet d'une myriade de pétales blancs.

Revêtant une robe simple et tout à fait illégitime pour un pareil instant, Iris quitta la réception, les invités, ses grands-parents, le fiancé non désiré, sa mère... tout. Qu'importait qu'elle soit déshéritée après cela, a vrai dire, elle n'y songea pas vraiment.

Lorsqu'on vint la chercher, l'orgue jouant la marche nuptiale étant déjà à son second couplet et que personne ne la trouvât, ils n'eurent d'autre réponse que celle d'une douce folle au regard vide : "Elle est partie. J'espère qu'elle sera heureuse tout comme m..."

Mais personne ne semblait se préoccuper de ce détail à cet instant et les employés, sous-fifres et tout ce qui pouvait recevoir des ordres se trouvant à cette place se virent lancés à sa recherche. Le tout sous les rumeurs et commérages des invités assez outrés.

Traversant les rues au hasard, il lui fallait un moment de réflexion afin de réfléchir à ce qu'elle considérait comme sage de faire à présent, juste quelques heures loin de tout cela. Un bien grand luxe. Car ne connaissant ni n'aimant ce futur époux, elle choisit donc une solution dont personne ne lui en avait donné permission: la fuite.

A ceux qui s'y seraient intéressés, elle aurait pourtant répondu avec franchise. Pourquoi refuser une union pouvant ne lui apporter que confort et vie paisible ? Simplement parce qu'elle n'en n'avait pas voulu. Du moins pas de cette façon. Même passant outre les qualités qu'elle même recherchait chez un futur époux ou, tout simplement, chez un homme alors qu'elle n'avait vécu que pour convenir à celui qui lui avait été choisi, elle aurait répondu avec candeur "sa première qualité aurait du être l'amour que je lui porte". Et de cela, il n'en n'avait jamais été question.

Iris était la, dans une porte cochère non loin de la grand place, à regarder la fine pluie d'été tomber sur Aden. Prenant enfin le temps de réfléchir à ce qu'elle désirait, elle. Et non de de se plier aux desseins d'autres personnes.

Bien qu'après sa naissance, sa mère n'eut plus beaucoup exercé la médecine, il en restait pour la petite fille qu'elle était, cette immense admiration que l'on porte à si noble profession. Fut-elle exercée par sa douce maman de surcroît, que cela en amplifiait davantage les qualités. C'était d'ailleurs un souhait d'enfant que de marcher un jour dans ces mêmes pas. Mais les grands-parents ne jugeant pas cela nécessaire afin de trouver un bon parti ayant bonne rente, ne firent rien en ce sens. Préférant les arts et ces multiples choses tellement indispensables et qui, aujourd'hui lui semblaient surtout fort inutiles pour survivre seule et sans époux. Heureusement, ils n'avaient encore rien fait à l'encontre de cette naissante vocation non plus, la laissant vaquer à ses livres et consulter les médecins pour quelques conseils avisés.

Le pluie tomba, plus drue, la forçant à se dissimuler un peu plus. Mais son choix était fait, elle était fille de templier, un elfe au tempérament fier et courageux, un homme dont elle ne pouvait qu'admirer malgré son absence éternelle et elle n'allait pas le décevoir, allant de l'avant dans la nouvelle vie qu'elle s'était choisi.
Dernière modification par Nilin le jeu. 22 août 2013 à 00h04, modifié 3 fois.

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