[BG] Linthel

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Coutsait
Princess Molrang
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[BG] Linthel

Message par Coutsait » sam. 9 juin 2007 à 23h27

Etude sur les comportements anormaux.
Tomme V
Chapitre II


Propos d’un aventurier recueillis par un étudiant de la Tour d’Ivoire.


Je me rappelle de cette mélodie. Un joli petit air caressant ma sensibilité, une douce musique mère de joie et de sourire. Elle pénétra mon être entier et me guida jusqu’au fond d’un vestibule peu éclairé. A chacun de mes pas battant la mesure, elle se rapprochait de ma personne. Etrange sensation puisse que c’était elle qui m’entraînait et non le contraire.



Etrange sensation certes…


Avec le temps, la musique, devint chant, puis murmures. Finalement mon corps entra dans une chambre tout aussi étrange. Un parfum de sucreries rendait l’atmosphère bien plus agréable qu’il ne l’était au début, la couleur rose des murs capitonnés, une dizaine de jouets empilés ou débordant d’un coffre moisi, un rehausseur vide. Cette chambre semblait être celle d’un enfant.


Mais, contre toute attente, je vis sur un lit, un elfe noir aux longs cheveux sombres, assis sur ses genoux, la tête tombante, les mains suspendues et nouées à d’épais rubans bleus ciels. Il se donnait pour rôles celui de chef d’orchestre et de musiciens, seul maître de l’air, fredonnant sans cesse dans mon esprit.


L’ambiance malsaine et oppressante qu’il dégageait s’opposait au rythme paisible qui me guida jusqu’en ces lieux. Alors, je fis volt face afin de retourner d’où je venais pour finalement abandonner cette idée lorsque je vis un deuxième enfant de Shilen me barrer la route.
Il se tenait sous l’encadrement de la porte, grand, fier.
Ses courts cheveux blancs en bataille, me rappelait à quel point ces êtres, fidèles à la déesse incestueuse, vivaient dans un monde chaotique. Une monde de fourberies, de traîtrises. Un monde tout aussi dangereux que ces deux sombres paraissaient l’être.

Le sombre arrêta de fredonner l’air enfantin et interrogea de sa voix douce et posée le frère de sang.

«Mon air ne plairait il pas à l’humain ? - Il se tenait droit, derrière moi, les bras soutenus et articulés grâce aux rubans de soie, comme s’il n’était qu’une vulgaire marionnette

_ Il faut croire mon ami - répondait il d’un ton neutre, ne partageant pas son propre avis, comme le ferait un militaire - votre hymne en l’honneur de Mère n’a su le retenir en votre demeure.


_ L’ouie de notre invité devrait s’affiner, elle ne sait percevoir l’exactitude des sons –mordillant nerveusement son index long et fin, sa voix devenant irrégulière – je devrais sans doute… Chanter plus fort, placer les notes bien plus hautes, faire éclater les cristaux ? »

Le chevalier fidèle à Shilen, se contenta de sourire comme seule et unique réponse. Il se moquait de ce qu’il adviendrait de ma personne. Mais, n’appréciant guère le spectacle qui m’attendait, il se tourna et pria sa Déesse.

Mes yeux se portèrent alors vers l’étrange poupée organique, détaillant chacune de ses expressions.
Ses traits à l’origine fins s’effacèrent, des rides profondes se creusèrent dans sa peau qui, elle-même s’éclaircit jusqu'à devenir aussi pale que le marbre est froid. Les paupières battantes, les veines apparentes, il semblait se concentrer. Puis, il ouvrit la bouche lentement et, bien que retenu par les rubans noués aux lustres, il bondit vers moi et hurla de toute ses forces. En un rien de temps, le sombre devint un véritable monstre, une baenshee diront certains, car je fis face à un autre chant, bien plus dévastateur cette fois ci.
Les cristaux éclatèrent avant de tapisser le sol, le capitonnage se creusait sous la force des ondes, le bois du lit criait tout en se déformant, le rouge a lèvre de mon hôte coula le long de ses lèvres, de son cou, alors que ses yeux se convulsèrent.

Je pliais tel un roseau face au vent, et, perdant peu la raison, je regardais, à droite, à gauche, cherchant une issue, vite !
Je fus surpris de voir que le chevalier ne fléchissait pas. Il priait encore et toujours, concentré sur les mots qu’il adressait à Shilen, sans doute désireux de voir son compagnon guérit de cette folie dangereuse qui l’habitait.
Comment faisait il pour… Peut être devrais je faire comme lui…

Trop tard, je sentais ma tête tourner, mon corps tomber, lourd, mes genoux percutant le sol.

Je ne sais trop si cela était un cauchemar ou autre et j’avoue ne pas comprendre le sens de celui ci, mais ce qui est sur, c’est qu’on me retrouva inconscient en terre neutre, sur la route menant à Gludio.
Une fois réveillé, je ne parlais plus l’humain mais le noir elfique.

Texte original partiellement brule a écrit :Usstan ajak nindol Linthel. Natha ssin'urn linthel ssinss ussta tejmook'cinkjuu, natha ssinjin m'sig, l' ilhar d' loff'tarien lu' sanwttdd.
Il resk'sultha lu' mrigg uns'aa 'zil feir 'zil biu tullus.
'zil verve 'zil ussta unboin m'sig draeval ,ol x'khat veirs ulu uns'aa. B'vecko tejmook'cinkjuu p'wal ol zhahus ol nindel nnabiss uns'aa lu' naut l' indarae

B'vecko tejmook'cinkjuu d' heen…

Jal reztorm l' draeval, m'sig doera linath, linath doera aadk. Ulu kku, Usstan sultha wun natha zenphe 'zil b'vecko 'zil l' tejmook'cinkjuu. Natha gow d' ssinjin morfelith l' tejmook'cinkjuu mzild yugho indarae a l' kre'jil, l' tala kluchud'ssussun reibe, bauth szith ste'kolen, uss kl'eril klez.
Nindol cuass'ili kluth tlu natha dalhar cuass'ili

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