Reyzen

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Hesiode
Elpy
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Reyzen

Message par Hesiode » jeu. 12 mars 2009 à 20h16

Un soir d’hiver, par un temps nuageux et sous une tempête de neige, deux silhouettes sorties de nulle part font leur apparition… … La première doit être un orc, vu son charisme, mais au fur et à mesure de son avancement on peut distinguer deux bosses au niveau de la tête pouvant faire croire qu’il s’agit d’un elfe, ou d’un sombre. Ce qui est sûr, c’est que la seconde âme est un animal, la petite silhouette laisse paraître quatre pattes, peut être un chien, peut être un loup, ou un félin.

Elles continuent à avancer vers une vieille femme sombre, toute petite, enroulée dans un drap noir, une canne en bois à la main.

« Serai-je là au bon moment… ? Au bout de toutes ces années, il serait temps, mon corps n’est plus aussi jeune qu’avant, je sens mon énergie partir, mes muscles s’engourdir, j’espère vraiment que le jour est arrivé, je vais enfin honorer ma promesse. »

La personne avance encore vers la vieille femme, le vent balance dans tous les sens la longue cape de cuir qui l’enroule...Il est maintenant à portée de vue, il s’agit bien d’un homme, mais sa race est encore indéfinissable, il porte un capuchon relié à sa cape ainsi qu’un foulard noir ne laissant paraître que ses yeux qui sont d’ailleurs fermement fermés. La couleur de peau qui entoure ses yeux est bien trop claire pour dire que c’est un sombre, et bien trop foncée pour affirmer que c’est un elfe.

Le loup, d’un noir profond, se met à grogner, sentant la vieille femme assise sur un rocher au milieu de cette grande plaine de neige. Ses poils s’hérissent, ses crocs apparaissent et alors que l’on aurait pu croire qu’il allait attaquer, le mystérieux homme sortit une main de sa cape et fit un signe à l’animal qui stoppa net. Un long moment de silence s’installa…même le vent se calma, les deux personnes séparées d’une vingtaine de mètres ne se regardaient pas, pourtant chacun savait que l’autre était là. La femme se leva de son rocher et s’éloigna, l’homme comprit qu’il était invité à la suivre et il se mit à avancer, laissant une distance derrière elle, toujours accompagné de son animal.

Ils arrivèrent dans une grande grotte, en haut d’une colline, la femme s’installa autour d’un feu qui flambait déjà, ce lieu devait déjà être habité depuis un moment. Quelques barils d’aliments de première nécessité dans un coin, l’homme resta debout à l’entrée, l’animal à ses côtés.

« Viens t’assoir auprès de moi Reyzen » dit la femme sur un ton amical, tendant le bras sur le côté.

L’homme, au son de son prénom releva la tête, entrouvrit un œil et approcha. Il prit place à l’endroit indiqué.

- « Je vois que tu es toujours très silencieux même si je suis agréablement surprise que tu m’aies suivi » dit la vieille femme tout en attisant le feu avec sa canne.
- « Vous étiez sur ma route, à m’attendre, je vous ai suivi et vous avez l’air de me connaître »

La femme rétorqua « Je pense mieux te connaître que tu ne te connais toi-même, cela est vrai »

La femme ouvrit sa couverture, pour mieux absorber la chaleur du feu, et retira sa capuche. Il s’agit d’une très vieille sombre. Le temps avait courbé son dos, accentué ses rides et rendu ses mouvements imprécis.

Elle prit une forte respiration et commença à parler :
- « Tu te nommes Reyzen Ator, fils d’une dame sombre, Elfina Adona, et d’un orc, Jaraxe Ator, je me trompe ? »
L’homme ouvrit sa cape et enleva sa capuche, il s’agit bien du croisement entre un orc et une sombre, sa carrure s’apparente à celle de son père, fortement musclée, mais son visage est bien celui d’un sombre, seule la couleur de la peau est étrange, elle est bien claire, alors que ses cheveux sont d’un noir profond avec quelques mèches rouges. Il ne souhaite pas se mettre à l’aise mais veut montrer qu’il a la main sur son épée afin de répondre :
- « Tu as l’air d’en savoir bien trop vieille dame. Fais attention aux prochains mots que tu vas prononcer car il se peut que ce soient tes derniers. » Tout en ouvrant doucement ses paupières faisant apparaître des yeux d’un noir aussi profond que ses cheveux.

La femme se mit à sourire,
- « Je comprends que tu sois surpris, mais comme je te l’ai dis, je te connais mieux que tu ne te connais et je doute que tu ne me tues avant que j’ai fini de te dire ce que j’ai à te dire. Pour te prouver que je suis de ton côté, ce qui ne doit plus t’être familier, je vais me présenter. Je me nomme Alomena Adona. »

L’homme fronça un sourcil et elle reprit :
- « Oui, je porte le même nom que ta mère, je suis sa grande sœur… »
Reyzen dans un mouvement brusque sortit son épée et vint la lui mettre sous la gorge.
- « Ne te moque pas de moi vieille femme, mes parents et toute la famille ont été exécutés ! »

Avec un sourire indéconcentrable, la vieille femme dit :
- « Tu n’es pourtant pas mort toi ? Et sais-tu au moins comment tu as pu survivre à cette tuerie ? Et pourquoi tes parents ont-ils été sauvagement tués ? »
L’homme abaissa son épée et elle se remit à parler.
- « Tes parents étaient de braves personnes, trop peut-être à la vue de leur race respective et même des autres. Le point commun de leur amour était en grande partie dû au fait que l’un comme l’autre ne supportait pas l’image que leur race respective avait aux yeux du monde. Leur alliance était prohibée car leur race ne pouvait pas engendrer la vie. Je pense que tu ne dois pas savoir comment cela c’est produit. Cela remonte donc à plus d’une centaine d’années…. »



Nous voilà donc projetés cent ans en arrière dans une petite forêt éloignée de toute vie, où se trouvent deux âmes de races différentes…

- « Tu es donc venue ma belle et douce Elfina, cela m’emplit de joie…
- Je n’aurais loupé ça pour rien au monde mon amour. - Tu es sûre de bien vouloir faire ça ? De renoncer à ta vie et à ta famille ?
- Si notre amour à leurs yeux est impossible, ça veut dire qu’ils ne m’aiment pas assez pour me comprendre, je n’ai donc pas de scrupules à te suivre Jaraxe… »

Les deux amoureux se serrèrent fort, appréciant ce doux moment de retrouvaille.

- « Il nous faut nous hâter mon prince. Ma tante nous attend à la sortie de la forêt avec une diligence, elle nous comprend et nous accompagnera. Elle possède une petite maison où, selon elle, nous pourrons nous retirer en toute tranquillité. »

Le couple partit donc en direction de cette maisonnette, accompagné par la tante… Les jours passèrent et les semaines s’écoulèrent aussi… Jusqu’au jour où…

- « Mon ami, mon ami !!! »

La douce Elfina courrait, descendant la colline où nichait la petite maison, vers son mari qui cultivait son jardin. Le fort Jaraxe, inquiet, jeta sa bèche pour prendre dans ses bras sa dulcinée.

- « Que se passe-t-il ma mie ? »

La femme, essoufflée, reprit son souffle et se mit à sourire…

- « Ca a marché… L’impossible a réussi, les dieux ont bien voulu reconnaître notre amour et nous donner un enfant….Je…
- Tu… ?
- Oui...
- Tu es enceinte ?
- Oui »

Elle sauta à son cou et les deux partirent en larmes et en rires de joie.
Neuf mois ont passé et un jeune mâle vit le jour…

- « Toute mes félicitations ma nièce, c’est un miracle de la nature, un joli petit homme… »
Tout en le prenant dans ses bras elle dit :
- « Je suis si heureuse de te rencontrer …. Reyzen. »

Des mois et 5 années passèrent jusqu’au jour où, alors que le jeune Reyzen allait jouer dans les bois, adorant la compagnie des animaux, un jeune sombre vint à le croiser…
Le petit s’approcha de Reyzen qui était surpris de voir quelqu’un et il dit :

- « Bonjour, t’fais quoi là ?
- Euh…je joue…
- T’es tout seul ?
- Oui…j’habite pas loin et toi ?
- Moi chuis en voyage avec mon papa et maman…et là on fait une pause… »

Une voix retentit au loin appelant le petit garçon qui dit :
- « J’arrive m’man…. au r’voir. »

Le jeune Reyzen ne fit pas attention à cette rencontre, alors que c’était la première personne qu’il croisait hormis ses parents et sa tante. Mais ce qu’il ne s’imaginait pas c’est que c’était pour lui la grande erreur.
Quelque semaines passèrent et, un soir, après le coucher du soleil, des torches firent leur apparition au loin dans la vallée et la tante Alomena passa la porte comme une furie, transpirant, essoufflée et avec une voix de panique elle dit :

- « Ils sont là, en bas de la colline, ils nous ont retrouvé, et ils doivent savoir, par quel moyen je ne le sais pas mais ils arrivent. Il vous faut fuir. Vite, hâtez vous ! »
Le couple se regarda un long moment et parlèrent d’une seule voix à la tante :
- « Nous restons, nous allons les résonner et leurs dire que nous vivons simplement notre amour ici, et que Reyzen n’est jamais né. Prends le, et fuis. S’il nous arrivait malheur nous comptons sur toi pour prendre soin de lui. »

Ils donnèrent la main de l’enfant à la tante et sortirent pour attendre la troupe de personnes en haut de la colline. Des voix dans les hurlements de la troupe ressortaient « Tuez le monstre, tuez le fruit du démon, tuez les géniteurs ! ».
Au bout des lances était accrochés les têtes des parents, des frères et des sœurs de Jaraxe et de Elfina, mais jamais dans l’action les voix du jeune couple ont pu retentir.

Alomena partit avec le jeune Reyzen sans se retourner au travers de la forêt dans la plus grande discrétion.

- « Voilà Reyzen, tu sais tout, tu ne te souviens peut être plus mais je t’ai emmené au village elfique et je t’ai confié à une famille qui avait une dette envers moi et qui, comble du malheur avait perdu leur fils quelque semaine auparavant. » Tout en se levant pour aller chercher un peu de bois logé dans un coin pour le feu. « Je devais aller me retirer aussi car j’étais à mon tour recherchée pour être mise à mort. »

Reyzen, silencieux, avait lâché son épée depuis un moment et avait refermé à nouveau ses yeux. Cette histoire ne semblait pas trop le troubler mais il prit la parole :
- « Vous êtes donc ma tante… Et mon nom de famille est donc Ator. Je comprends que vous deviez me laisser ce soir là… »

Le guerrier avait décidé de la vouvoyer, lui prouvant son respect. Pendant le récit de la vieille, le loup était venu se coucher au pied du feu. La femme remit du bois dedans, posant au passage un trépied pour en accrocher une marmite. Un petit silence s’installa avant que la dame ne se décide à parler.
- « Je ne pouvait revenir dans ce village, ma tête était recherchée même au delà des terres sombres. Donc, dis-moi Reyzen, comment cela s’est-il passé ? »

Après un petit moment d’hésitation, l’homme se racla la gorge. Habitué à ne jamais dire grand-chose, il s’apprêtait à parler à son tour. Mais, à la différence d’Alomena, il ne comptait faire un aussi long discours.
- « Je ne me souvenait pas de votre partie déjà… Mon esprit a dû refouler cette épisode avec le temps… De ce que me permet ma mémoire, mon plus vieux souvenir, je savais déjà parler l’elfique et cette famille m’avait donné leur nom de famille, même si il ne m’avait jamais caché que ma famille avait été tuée et que je n’étais pas des leurs. Bien qu’ils me considéraient vraiment comme leur véritable fils ils devaient m’appliquer un maquillage de leur invention chaque matin pour que ma peau s’éclaircisse et que je ressemble à un elfe. »

Pendant qu’il parlait, la vieille sombre servait sa soupe, une mixture indescriptible mais surement nourrissante.
- « Les années passèrent, et ils m’initièrent à la magie d’attaque et de soins. Le problème c’est que je n’avais pas de don pour ça, alors que dans mon coin, à la vue de personne, je m’entraînais au maniement de l’épée. »
La femme était attentive à ses dires et elle le fixait captivée.
- « Les années passèrent relativement vite. Je ne me sentais pas à ma place même si je savais que cette famille m’aimait mais le regard des gens méfiants à la vue de mon physique était un poids sur moi, un véritable fardeau… Après une cinquantaine d’années à leurs côtés, je suis tombé amoureux d’une fille du village, elle était magnifique, des yeux d’un bleu profond, un regard d’ange et d’une gentillesse à toute épreuve… Enfin… C’est ce que je croyais. J’étais persuadé qu’elle m’aimait de tout son cœur, quoi que je puisse être mais… Quand je lui ai dit ce que je savais de la vérité, j’ai bien vu que son amour n’était pas aussi fort pour moi que le mien pour elle, et elle est partie en courant… Je ne l’ai jamais revu… Et elle a dû aller parler en plus de ça, car il ne fallut pas attendre très longtemps pour que les emmerdes reprennent. »

Il prit un moment de pause, buvant de sa soupe que la vieille dame venait de lui tendre mais la pauvre ne pouvait attendre :
- « Continue, je t’en pris » dit-elle
- « … hum…Cela n’a rien de différent avec votre histoire, du monde arriva en pleine nuit et on me pria de fuir. »
Il leva le doigt, comme se souvenant d’une chose.
- « Humm oui… en partant par l’arrière porte, dans les buissons, après que ma seconde mère me donna une vieille épée et quelques aliments, j’ai entendu la voix d’un homme disant qu’il savait que le monstre, progéniture de Jaraxe était ici et qu’il m’avait recherché pendant ces cinquante ans. Mais… Je n’ai pas pu entendre le reste… J’espère juste que cette famille d’accueil n’a pas péri dans l’assaut.
- T’as donc un homme à tes trousses, je m’en doutais.
- Donc à partir de ce moment j’ai commencé… »

La femme coupa Reyzen dans ses paroles,
- « A partir de là je t’ai toujours observé à ton insu, j’ai toujours été près de toi.
- Comment ça ? » reprit le guerrier étonné.
- « N’as-tu jamais eu la sensation que tu étais observé constamment ?
- Maintenant que vous me le dites… Peut être…
- Je devais te protéger mais je sais que tu ne fais confiance en personne depuis ta sortie de ce village, que tu vis les yeux fermés pour ne plus voir la misère des gens de ce monde et parce que l’on voit mieux avec le cœur et l’esprit qu’avec les yeux, et tu ne le sais peut être plus mais c’est ton père qui t’a enseigné cette technique. »

L’homme ne disait plus rien, on pouvait voir aux mouvements de ses sourcils que la femme tombait juste sur tous les points et elle continua.
- « Et comme je savais cela, je ne pouvais pas me montrer à toi sous cette forme » l’homme ouvrit les yeux, montrant son intérêt à ses dires. « J’ai donc dû faire de mon mieux pour t’envoyer des épreuves, rallier des monstres contre toi progressivement afin de t’entraîner au combat pour que le jour où je ne pourrai plus être là, tu puisses te défendre par toi-même… Donc les bizarreries comme des pierres qui te tombent dessus, des empoisonnements, des attaques de montres… Tout cela était prévu pour te fortifier le corps et l’esprit. »

Reyzen fronça les sourcils mais il ne savait pas s’il devait s’énerver ou comprendre que c’était un mal pour un bien. Mais il prit la parole.
- « Si vos paroles sont vraies, comment se fait-il que je ne vous ai jamais vu ? Comment se fait-il que maintenant vous vous montrez ? »
Elle se mit à sourire malicieusement et elle désigna un anneau d’or accroché à son oreille du bout de son doigt.
- « vois-tu ceci ? C’est un anneau magique, c’est un héritage familial qui se transmet de génération en génération, je l’ai hérité de mon père, ton grand père, car j’étais l’ainée mais comme je n’ai jamais connu l’amour, que je te considère comme mon fils aussi, et comme il pourra te servir bien plus qu’à toute les personnes qui ont eu ce pouvoir, je vais te le confier. Il permet de se transformer en animal… La transformation dépend de l’esprit qui la porte. Au moment de la transformation, l’anneau, et ça c’est le petit truc qui est très pratique, évapore tes vêtements et les absorbe pour ensuite, à la reprise de ton corps normal, que tu puisses les récupérer. »

Malgré qu’il ne soit pas très convaincu par cette excuses… il ne put la nier car elle en savait bien trop et il ne l’avait jamais senti, jamais vu. Mais il n’en oubliait pas sa seconde question.
- « Soit, considérons que ce que vous dites est vrai, pourquoi maintenant ? Pourquoi vous montrer que maintenant ? »
Elle baissa les yeux, perdit son sourire et prit une voix très sérieuse, regardant le fond de son assiette presque vide.
- « Comme je l’ai promis à tes parents, j’ai pour rôle de veiller sur toi jusqu'à ma mort. Et comme tu peux le voir je ne suis plus très jeune maintenant… et… et… Je sens mon énergie sortir de mon corps, je sens mon dernier jour avancer à grand pas et je dois te donner ton héritage… »

Une froide ambiance s’abattit autour du feu, la femme, d’un simple coup de doigt décrocha l’anneau de son oreille, le regarda un instant, le visage nostalgique pour enfin lui tendre. Reyzen le prit délicatement, doutant encore de ses capacités. La femme, alors qu’il l’observait, lui dit :
- « Je sais que tu préfères la compagnie des animaux à ceux des pensants, que tu veux vivre caché ou dans l’anonymat, cet anneau te sera d’une grande utilité, et si tu acceptes de m’accompagner jusqu’à mon dernier jour, tu pourras te servir de cette grotte paisible après.
- En quel animal le pouvoir de cet anneau vous transformait ? » demanda Reyzen.
- « Je ne sais pas si c’est bien important de te le dire mais je pouvais vivre dans le corps d’une louve. »

L’homme après un instant d’hésitation porta l’anneau à son oreille et la perça en l’enfilant. La souffrance de sa vie de vagabond l’avait endurci et il ne grimaça même pas à la douleur de ce trou fait à vif. La femme tourna son regard sur le côté.
- « Tu vois cette armure, ce bouclier et cette épée dans le fond ?... C’est l’équipement de ton défunt père, il te revient donc de droit. Prends-les et ton héritage sera complet. Jusqu’à ma mort, je me forcerai à t’apprendre à contrôler ta transformation. »

Ils continuèrent la soirée en parlant des détails de leur vie, Reyzen habituellement silencieux avait tellement de questions qu’ils ressassèrent.

Les jours, les semaines et quelques mois passèrent, quand un soir, le temps était si calme et la femme était couchée sur une paillasse, Reyzen à côté d’elle, lui appliquant des chiffons mouillés sur le front. Alomena sentait sa fin arriver, Reyzen lui prit la main. Et elle prononça ses derniers voeux :
- « Survis en homme…Vis en animal… »
Ses yeux se figèrent dans un dernier souffle et une larme tomba de l’œil fermement fermé de Reyzen, tout en lui fermant les yeux il répondit :
- « Vous avez été ma dernière famille, ma plus belle rencontre. Reposez en paix ma tante, vous avez tenu votre promesse, allez rejoindre notre famille… Je survivrai grâce à vous »

Il se leva et s’avança vers la sortie de la grotte. L’anneau à son oreille se mit à briller et son armure et tout ce qu’il portait commença à partir en fumée, aspiré par celui-ci. Dans un hurlement digne d’un prédateur animal, il commença à se transformer, ses jambes et ses bras se mirent à rétrécir, son nez et son menton à s’agrandir. Il commença à tomber en avant, posant ses main sur le sol pour arriver à quatre pattes, sur son corps nu il se mit à pousser des poils et avant que l’on puisse comprendre ce qu’il se passait, devant nous se dressait une sublime panthère noire, avec un trait rouge sur le front, les yeux d’un rouge sang profond. Le seul signe reconnaissable était l’anneau resté à son oreille. Il partit en courant hurlant la douleur de la disparition de sa dernière famille. Il était le dernier de son sang, tous avaient été tués par les races pensantes qu’il haïssait maintenant plus que tout.

Après avoir enterré sa tante il vécut paisiblement sa vie, retiré du monde jusqu’au jour où, allant s’abreuver à une rivière, assoiffé par sa chasse, dans son corps de substitution au fin fond d’une forêt. Il vit, sur le bord de l’eau, une belle femme allongée, évanouie. Elle était en armure noire, sa chevelure mi-longue mélangeant le violet et le noir. Normalement il n’aurait rien fait, il l’aurait laissée ici, sans rien savoir d’elle, la condamnant à son destin. Mais, pour une raison qu’il ne comprenait pas lui-même il décida de la sauver. Il prit sa forme naturelle et l’emmena dans ses bras jusqu'à sa grotte. Il posa la fille toujours inconsciente près d’un feu encore flambant.
Attendant son réveil, il se mit dans un coin après l’avoir recouverte d’une couverture, se demandant s'il avait vraiment bien fait. Que va-t-il se passer, ne serait-il jamais tranquille ?....
Dernière modification par Hesiode le dim. 15 mars 2009 à 02h20, modifié 1 fois.
On est pas le meilleur quand on le croi mais quand on le sait...

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Message par Neithania » dim. 15 mars 2009 à 02h51

J'allais valider ton BG mais j'ai voulu vérifier une chose avant : ceci =>

http://www.vae-soli.fr/forum/viewtopic.php?t=4804

J'ai eu du mal à le retrouver mais je savais que je l'avais vu quelque part.
Je suis désolée mais je vais voir avec mes collégues...

Désolée pour ce contretemps. Je pensais que c'était possible entre un orc et une sombre...

Je te tiens au courant.
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Message par Neithania » mar. 31 mars 2009 à 09h46

Toujours en attente suite au pm envoyé
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Message par Hesiode » lun. 6 avril 2009 à 17h03

J'ai recu aucun pm mais faut que je le face... En ce moment l'irl fait que je vais essayer mais je vais le faire, promis !!!
On est pas le meilleur quand on le croi mais quand on le sait...

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Re: Reyzen

Message par Neithania » mar. 30 juin 2009 à 13h04

Suite au retour du fofo, la mise à jour de ton BG a disparu et du coup il se retrouve dans l'oratoire.
As tu gardé une copie de tes modifs que tu avais faites ?

[MP envoyé ce jour pour prévenir ]
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Re: Reyzen

Message par Neithania » mer. 22 juillet 2009 à 20h36

Comme vu ensemble par pm, je vais le mettre en zone refusé. Préviens moi dès que tu l'as mis à jour :wink:
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Re: Reyzen

Message par Hesiode » sam. 25 juillet 2009 à 20h03

Carément, mais pendant l'été je travaille du lundi matin au samedi soir donc .... Je fais ma cure anti-geekage.
Merci en tout cas, gros byou
:D

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Re: Reyzen

Message par Lotradas » dim. 16 mai 2010 à 16h14

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso

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