Résumé des Events : Les Titans et l'Apôtre.

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Ashern
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Résumé des Events : Les Titans et l'Apôtre.

Message par Ashern » mer. 8 juin 2011 à 08h23

Livre Premier — Chapitre I : Le Phoenix.




Introduction,
Les Portes de Shilen venaient de s'ouvrir. Du moins, c'est ce que la Grande Illusion de Noct laissait penser, par un amas de cauchemars et de rêves trompant la réalité. Néanmoins, les menaces en émanant était une certitude, laissant cette ouverture dégueuler des Dragons d'une rare violence sur le Globe, menaçant grandement Aden et le reste du monde. Le Dragon des Ténèbres, dont le simple nom provoquait folie à sa prononciation, approchait lentement de la Réalité ; ayant gagné assez de force durant ces années. Son avancée était imminente, et l'Armageddon détruisant toute espèce humaine n'était plus qu'une affaire de temps.

Le début de la fin venait d'être écrit.

Prélude — Premier : La Lyre Purgatrice,
( . )
L'Espoir ne semblait être plus qu'un joli nom pour rassurer les gens, sans véritablement de sens même de portée. A sa prononciation, ce simple mot constitué de lettres agissait tel un baume sur le cœur du peuple, lui redonnant des vibrations autre que celles provoquées par la peur. Mais au final, ce mot n'était qu'un mot — et quiconque s'en souvenait bien quand l'obscurité de la nuit les rattrapait chaque jour.

Mais peut-être celui-ci n'était-il point encore mort. Du moins, c'est ce que des combattants du monde entier osait encore penser, avec l'arrogance de leur jeunesse et la prétention du lendemain. Et c'est cette main tendue que certaines divinités, pencher au-dessus des nuages pour contempler l'horreur qui se tramait sur Ether telle une histoire en plus actes, remarquèrent pour peut-être la saisir.
Un d'eux s'en saisit.
Alors que l'aube couvrait le monde de son châle réconfortant, le temple de la Très Sainte Mère d'Aden fut étrangement animée. En effet, la Haute-Prêtresse Mariel d'Azryaël tomba brutalement évanouie au sol — comme frappée d'une maladie étrange et létale. Les autorités religieuses s'inquiétèrent alors de voir cette représentante du culte s'affaisser de la sorte, mais sa respiration encore régulière leur fit comprendre que sa vie n'était un danger. Elle semblait endormie ; dans un songe paisible trahit par un fin sourire à son visage, mais tout autant inquiétant par les palpitations de son cœur.

Quelques heures plus tard, cette dernière se réveilla sur un tapis de plumes immaculées. Les prêtres poussèrent alors des cris d'étonnement, en découvrant ces phanères apparaître autour de son corps endormi pour se poser délicatement sur sa peau de porcelaine. Était-ce un miracle ? Même elle ne le savait point, comme fortement étonnée par cet étrange son qu'elle venait d'avoir. Mais cela était un soucis qu'elle occulta rapidement de sa pensée en ne prononçant qu'une seule phrase qui résonna dans la structure de pierre pour résonner en écho aux oreilles des fidèles :
« Nous ne sommes pas seuls. »
Le lendemain, alors qu'Aden était encore frappé d'étranges rumeurs sur les évènements de la veille, la Haute-Prêtresse organisa une réunion auprès des autorités de la cité. En effet, dans son rêve qu'elle nomma régulièrement « vision », un certain être ailé s'apparentant à une chouette lui aurait ordonné de se rendre dans un Temple Où le Bruit n'Est Permis. Alliés comme amis, bien qu'étonnés et sceptiques quant aux dires de dame d'Azryaël qui parlait telle une prophète, se décidèrent de l'épauler dans ses recherches.

Et au petit matin, hommes et femmes quittèrent la cité Adenoise avec des torches.
Espoirs indomptables crépitant au bout de morceaux de bois.


Prélude — Second : Le Promontoire de l'Aube,
( . )
La Lumière les avait mené ici, mais nul n'encore ne savait qu'elle en était la raison. Le lieu était certes idyllique, par son horizon bleuté et cette merveille architecturale se trouvant non loin ; mais pourtant… Quel en était le but, et pour quelle raison ? Le doute planait, et cela avait quelque chose autant effrayant qu'excitant.

Un vulgaire promontoire muré d'un mysticisme. Cette immense statue, main levée et l'autre maintenant un épais grimoire, semblait inspirée une puissance et une quiétude incomparables. Une femme, au visage aux traits angéliques, qui inspirait bien des choses mais qui n'était au final qu'un corps de gravas. Et pourtant... A son contre-bas se trouvait une cascade, dont l'eau semblait ô combien pure et remarquable. Une marque était apposée derrière sa chute, représentant un ange finement en relief englobé dans un cercle à la courbe parfaite. La marque dont Elle leur avait parlé. A cette vision, ils se rassurèrent.

Pourtant, ce petit groupe ne parvenait à trouver le repos. Ils savaient qu'une chose devait être trouvée dans ce lieu, mais ils n'en connaissaient encore aucunement l'aspect, ni même la couleur. Les recherches se passèrent sans qu'aucune indication ne semblait pointer. S'étaient-ils trompés ? Avaient-ils commis une erreur, pour au final faire disparaître cette lueur qui pointait à l'horizon ? Dans l'inconnu, le doute s'installait.
Et là était le pire mal qui pouvait demeurer.
Néanmoins, l'avenir semblait être indulgent avec eux. Non, ils ne s'étaient trompés. Non, aucune faute ne fut commise. Mais les yeux ne sont forcément la réalité, et peuvent parfois jouer de biens mauvais tours. Alors, très chers, n'ayez point peur de cette dame de pierre qui observe l'océan de son promontoire. Baisez là de vos lèvres endolories, serrez-la de vos bras fébriles, aimez-la de vos cœurs ecchymosés.

Car à l'Aube se dessinant à l'horizon, le Passé n'est guère loin.
Et ses ruines serviront à construire le Futur.


Chapitre I — Premier : L'Oiseau en Cage,
( . )
Et la dernière pièce du puzzle s'inscrivit dans l'orifice.
La Sauveuse leur ouvrit l'océan, portée par l'Espoir qu'ils avaient tous réussis à ramener en son sein. L'intrigue et la stupéfaction s'emmêlaient, comme des danseurs d'un ballet aux pas précis et millimétrés. Mais la confiance veillait au grain, assurant le couple que leurs déplacements étaient fluides et sûrs. Et, porté par ce triangle amoureux, ils avancèrent dans la direction qu'Elle indiquait.

La Porte ne fut qu'un passage pour ouvrir vers un monde aussi dangereux qu'attirant. Mais les armes en main et le courage couvant le cœur, rien ne semblait arrêter la petite troupe d'aventuriers qui se frayèrent un chemin malgré les épreuves et les doutes. Les Bribes du Passé avaient beau se dresser, le Cerbères les menacer de ses trois gueules sous l'œil avisé du Sablier et le Bourreau leur crier à leurs visages la Folie — rien ne pouvait retenir les rayons de la Lumière qui ne cessait de filtrer dans chaque rainure.

Et le Passé leur ouvrit enfin ses secrets, dévoilant l'horreur dans la Bataille sous le ciel ombragé du Panthéon. Les Dieux et les Mortels avaient beau se déchirer ; plus rien ne semblait avoir une importance ici-bas si ce n'est qu'Eux, et Elle. Elle. Si pure et si innocente, mais pourtant si meurtrie — telle une plume immaculée tombant sur un champ de bataille ensanglanté. Ils se dressaient, bravaient les dangers, défendaient Sa vie ; mais rien ne semblait pouvoir arrêter le Destin — et celui-ci possédait des ombrages dont bien la Lumière ne pouvait percer.

Mais au fond, cela n'était rien. Car même lorsque la Lueur se brise, tout ce qui reste n'est que des petits faisceaux lumineux virevoltant dans les airs. Et l'Aqua les réceptionna entre ses bras attendris, dans l'espoir qu'un jour, ils renaîtront dans l'Unité.
L'oiseau avait beau être en cage, Il veillait.
Et les Souvenirs murmurèrent que sa Clef se forgerait dans le Présent.


Chapitre II — Second : La Rosée (Partie I & II),
[ image externe ]
( . ) ( . )
Le Passé était souvent source de savoir pour le Présent, et matière pour forger le Futur. Pourtant, là demeurait un dosage dont il ne fallait point se tromper — l'user à bon escient demeurait de mise pour ne pas sombrer dans les rainures laissées par son passage. Et là, bien des gens l'oubliaient. Certains désiraient ombrager le Passé pour ne vivre que dans l'actualité car « les souvenirs ne servent à rien ; que l'avenir compte ». Peut-être. D'autres, au contraire, préféraient se plonger corps et âmes dans ces réminiscences pour panser une plaie fortuite ; pour « se rassurer de ce futur incertain ». Pourquoi pas. Un peu de vrai et beaucoup de faux ; voilà le parfait dosage.

Et lorsqu'ils furent replongés dans celui-ci contre leur gré, tous réagir à leur façon. La panique, la colère, l'intérêt, voire même la joie. Ils revivaient ensemble une bribe d'un passé lointain où une quête de la plus grande importance reposait sur leurs frêles épaules — celle de sauver Ether. Oh, bien souvent, ils pensaient avoir combattus pour la survie de l'Espèce ; mais jamais un périple ne fut aussi littéral que ces souvenirs là. Ensemble, unis autour d'un point de gravité qu'Elle demeurait, ils forgèrent un chemin.

Le but était un Lac, et le chemin cabossé. Ils tentèrent de prendre les routes les moins sinueuses, mais les Dragons ne semblaient point en vouloir ainsi — de leurs pas lourds, Eux-même bâtissaient les chemins à arpenter. Mais ils ne faiblirent point, guider par Sa voix. Frêle humaine à la foi si pure et aux lyres si pieuses. Certains périr, d'autres vécurent — là était le prix pour caresser du bout des doigts les Souvenirs.

Et finalement, la Rosée les réceptionna en leurs bras à deux reprises. Pour offrir la douleur de l'Avarice, et pour embrasser l'Espoir. Peut-être l'un était-il nécessaire pour comprendre l'autre ? Nul ne le savait encore, quand les flots se déchirèrent en deux pour laisser apparaître l'Entité. La lumière incarnée dans la chair terrestre.

La rosée était un plaisant souvenir.
Pansage de l'éphémère sur la peau d'Ether.
Actuellement en vacances jusqu'à début septembre.
( Merci d'adresser vos questions et autres demandes à mes collègues. )

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