[Event] Troubles de Giran / Portes de l'Enfer [Terminé]

[Morathi]

Des badauds agglutinés à l'entrée du temple Einhasad retenus par un cordon de gardes Hoplite.

Un enfant est quand même parvenu a grimper sur un contrefort pour voir ce qui s'y trame à l'intérieur. On y aperçoit un capharnaüm d'objets renversés, de meubles éparpillés, les murs souillés d'inscriptions et de signes.
Des moines essaient de nettoyer tant bien que mal, pour faire disparaître les traces de ce saccage.
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Vous demandez à un garde en faction ce qui s'y passe.

- Interdiction formel d'accéder au temple jusqu'à nouvel ordre!


[HRP/ Ce soir dans les environs de 21h Giran Ce RP se fera sur deux jour, aujourd'hui et lundi soir. Les caisses et le gardes risquent de partir à cause de la Maj.. RP parlant ils y seront toujours. /HRP ]

[Morathi]

Les gardes Hoplites, semblaient maintenir le blocus du temple. Les rumeurs allaient bon train, La reine sanglante aurait envoyé ses rejetons pour faire un sacrifice, ou même une secte. Un moine bien en chair, escorté par des gardes, vint parler au peuple agglutiné sur la place.
-Mes fidèles ! fit-il sachant qu’il n’y avait que peu de fidèle d’Einhasad. Ceci, n’est qu’une grossière farce. Notre Déesse a bien été bafouée, mais ce n’est pas seulement au temple mais toute la cité de Giran, nos hommes sont en ce moment même d’enquêter pour trouver les coupables pour les châtier comme il se doit !

Un garde s’approcha du moine et lui murmura quelque chose à l’oreille. Le Moine reprit plus fort.
-Je vous rassure personne n’a été tué ce n’est que de la peinture !

-Pourtant les moines derrière l’église n'avaient pas l’air de transporter des pots. Fit un homme en armure noire.

Le Prêtre sembla blêmir sous cette accusation. Il espérait que sa remarque passerait inaperçue. Mais ses mains commencèrent a trembler lorsqu’une jeune elfe parla.
-J’ai entendu dire qu’il y avait des morts et plein de sang partout…

L’humain accusateur reprit tout haut, voyant son offre d’achat de son silence refusée.

-Ce sont bien des chiens déchirés et traînés par vos moines…

Se voyant décrédibilisé il fit disperser, soudain, la foule par la garde Hoplites.

Avant de partir il se fit interpeler par un orc qui lui demandait comment se portait le haut prêtre Maximilan, le prêtre lui répondit prestement ce que l’orc voulait entendre et se retira hâtivement.

-Il y avait bien eu meurtre, mais pourquoi de chiens ?
-Le Temple avait-il mentit même à ses gardes ?
-Que leur veut-on ?

[Taranis]

-De bien étranges rumeurs que tu me rapportes la Urtikere....
-En effet, je ne sais pas trop quoi en penser.
-Ecris à Maximilian, une lettre officieuse en mon nom pour prendre de ses nouvelles, et exige une réponse signée de sa main.
Ce vieil humain mérite bien ça....

Et propose lui mon aide, au cas ou.
Il n'en usera pas, mais chez les humains c'est poli. Alors....

[Morathi]

La lettre deumera sans réponse..

Les moines semblent s'être cloîtrés dans le temple. La garde Hoplite, suivant les ordres, continue a garder sans poser de questions.

Mais le doute commence a germer dans le chef de la Garde du temple..
-Pourquoi nous tenir à l'écart..? d'abbord les chiens, ensuite ils s'enferment.

Il decida d'en parler à quelques personnes qui voudront bien l'ecouter.

[Event ce soir a 21h environ]

[Morathi]

Des inscriptions ornent quelques murs de la ville.

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[Morathi]

C’est un garde du nom de Tylian qui vint parler à la foule. Expliquant aux personnes qui voulurent l’entendre, comme quoi des indices avaient sans doute échappé à l’enquête qui était au point mort.
Des personnes comprenant que la ville avait besoin d’eux ou par simple appât du gain se lancèrent à la recherche de ces indices. Beaucoup ramenèrent des rats et des souris quelques pétards. Les gens étaient divisées sur les suppositions avancées. Une personne soupçonnait que c’était des chats, étrangement quelques jours avant, ces petits commerçants de médailles et autres commodités avaient disparu de la ville. Personne ne voulut le croire avant qu’un autre releva qu’il en avait vu un rodant aux alentours.
Un miaulement de surprise les firent se retourner.

Trois chats écoutaient la conversation, ils avaient été surpris par un Sombre qui s’était approché d’eux sans qu’ils s’en soient aperçu.
Les trois chats détalèrent en miaulant et zigzagant entre les personne qui tentaient de les attraper ou autres Orcs qui voulaient les écraser.
Les chats fuirent de la ville et leurs poursuivants les prirent en chasse avant de tomber devant un Gang entier de chats révolutionnaires.
Certains d’eux semblaient doués de paroles. Le plus grand d’entre eux prit la parole et revendiqua qu’ils en avaient assez de travailler pour des ingrats comme les habitant de cette ville. Ils voulaient entre-autre être payés plus , travailler moins et être respectés. Sinon ils feraient grève et Giran mourrait de la peste apportée par les souris qui commençaient a envahir les quartiers.
Comptant sur leur supériorité numérique les vaillants habitants de la ville n’hésitèrent pas à mater cette rebellion par les armes !

Les chats sagement capitulèrent malgré leurs sept vies. Ils laissèrent donc la parole régler ce conflit.
Le Gang avait agit ainsi, par représailles aux maltraitances que le chat du haut prêtre, Macbof, avait subit. Il semblait que ce Macbof avait changé ces derniers jours, En plus d’avoir mis à mal son chat il avait menti à la Garde Hoplite, pourquoi ca ?

Compromis trouvé, chacun rentra de son côté les chats apaisés, et les citoyens emplis de doutes.
La garde décida d’ouvrir les portes du monastère malgré les ordres.
La stupeur parcourut les rangs, le Temple était vide en son centre un immense pentagramme était tracé au sol.
On retrouva finalement les moines endormis derrière la statue de la Déesse, mais lorsqu’ils se réveillèrent, tous s’aperçurent qu’ils étaient frappés d’amnésie et ne se souvenaient pas des événements qui s’étaient déroulés dans le temple. Mais le pire était à présager : Maximilan avait disparu ainsi que Macbof.

[Taranis]

-Khak, l'accès au temple est libre...
-Bien. Conduis moi alors.

L'aveugle avance jusqu'à l'autel du vieux prêtre: personne.


Maximilian!
-Chut on ne cris pas dans un temple quand même. S'insurgea avec courage un jeune religieux.
-Sans prêtre cette place n'est plus qu'un tas de cailloux, ou est Maximilian ?
-Heu... je .. je sais pas. Preferant laisser l'affaire a des gens plus en clin a faire taire l'orc, le religieux s'en alla.

L'aveugle attendit statique devant l'autel pendant assez longtemps, mais le temps ne manque pas chez les orcs.

Puis il s'en alla sans un mot.

[Morathi]

L'espion disait vrai mais quelle est cette magie?

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[Morathi]

Les rumeurs semblaient bien fondées, les Portes de l'Enfer étaient bien là, à Giran...

Deux êtres abjects, portant ces armes démoniaques appelées, Zarich et les diabolique Akamana, étaient surement à l'origine de ces manifestations infernales. Un Dragons semblait les suivre, soufflant son haleine fétide, grognant gravement.

Les vaillants défenseurs de Giran aidés par la populace, essayèrent de repousser ces engeances dans leurs abîmes. Malgré l'élévation de barricades, et le renfort de la garde Giranaise, ils ne purent que contenir, cette vague, au quartier du collège de Magie.

Encore maintenant des braves gardes tentent de contenir l'invasion, le courage de la ville de Giran et de ses habitants semble être mis à rude épreuve.

[Morathi]

Une étrange troupe se dirige vers la cité de Giran, des Guerriers, suvit par d'étranges êtres diformes et hurlants. Ils se feraient appeler "Chasseurs de Démons".

Les enjeux sont tels qu'on aurait fait appel à cette fameuse phalange? Il semblerait... Pauvre Maximilan... ésperons... *tousse* rien n'est impossible...

[Taranis]

-Ne revenez qu'avec des nouvelles du grand pretre humains.
L'aveugle s'adressait grave à Kajira et Xelos.
-Bien Khak.
-Nous vous ramèneront ce que nous trouverons.

[Morathi]

Les démons ont effectué une percée , mais l'honorable garde Hoplite tient bon.

Il y a quelques heures la troupe de Chasseurs de démons a fait son entrée en ville. Le temps est compté.

[Morathi]

Une bien étrange troupe se présenta aux portes de la cité de Giran. Flanquée de quatre gardes en armure lourde, une femme à l’allure athlétique, mais hautaine et le visage tendu.
Son armure d’adamantine est finement ouvragée de signes cabalistiques, et de pentacles.
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C’est en posant un regard inquisiteur sur la place qu’elle demanda le chemin du collège de magie à un orc. Un silence s’abattit sur le quartier lorsque l’orc l’informa que l’école était emprise de trouble d’origine démoniaque. Elle se contenta de répondre froidement : -Je sais, conduisez moi.

En chemin quelques badauds suivirent l’étrange concession. Le guide orc tenta quelques questions qui ne rencontraient la froideur du silence de la demoiselle. Arrivé en vue des barricades et du chaos que tentaient de repousser les valeureux gardes Hoplites. La femme lâcha enfin :-C’est bien lui.
-Vous savez de qui il s’agit ? demanda un sombre.
-Un démon Majeur… c’est d’ailleurs la cause de ma présence, mon métier.

Un murmure parcourit la foule amassée : … chasseurs…. Démon… clergé…. Libération ?...

Elle se retourne enfin et déclara : Nous aurons besoin d’aide, pour ceux qui décideront de nous suivre, la cité de Giran seront généreusement récompensés.
Avec quelques phrases persuasives les rangs s’étoffèrent alliant certains réticents à la cause de la cité. L’assaut était imminent, fascinée par la combativité soudaine que pouvait engendrer quelques mots, elle se lança à la suite des soldats. Sous la puissance de l’avancée les démons inférieurs furent renvoyés dans les limbes du monde.
La chasseuse de Démons, Irène Malgré, de l’ordre Inquisitrior Expeditionarus, n’était pas seulement efficace au combat, mais elle connaissait la bassesse des Démons.
–Trop facile, il y a autre chose… se dit-elle tout en inspectant le bâtiment qu’ils avaient reprit.

Les aventuriers allèrent porter secours à deux vieux prêtres, dont un était à terre, ce dernier, suivant les dires, s’appelait « Maximilian ».

Les gardes l’emmenèrent à l’air libre. Une poignée de seconde après que le groupe soit sortit, un cri fit frémir tout le monde c’était Maximilian qui c’était réveillé :
-Attention Macbof c’est un Dé… ! Avant de replonger dans l’inconscience.

En entendant ces cris Irène sortit arme au clair, sa légion sur ses talons. A peine avait-elle passé la porte que Mac bof fut pris de violents spasmes accompagnés de cris qui devenaient inhumains.
Le prêtre Macbof était donc finalement l’hôte du démon. Malgré le consentement de l’hôte la transformation en forme originelle en faisait une victime. Quelque soit les pouvoirs qu’il avait promis au prêtre en pactisant avec lui, le démon avait surement caché ses vraies intentions.
La tunique du prêtre se déchira laissant apparaître des boursoufflures, sa peau rougissait a vue d’œil.
Les défenseurs reculèrent plus par surprise que par peur. La simple vue d’une transformation est assez pénible pour qui n’est point habitué.
L’incompréhension de l’hôte, la souffrance, mais surtout la mutation du corps en celui du démon passablement laide en général et l’émergence de la conscience démoniaque.
Avant même que le démon n’émerge totalement Irène s’élança et cria :

- Pour votre Cité ! Abattez-le !!!
Certains hésitaient, d’autres foncèrent dans ce combat qui promettait d’être sanglant.
Après de longues minutes de combat le démon fut immobilisé. Maintenu dans un pentacle avec l’aide de plusieurs mages, Irène incanta les longues paroles de bannissement du démon.
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Le démon sombra dans un portail qui se matérialisa comme une mare boueuse sous ses pieds. Disparaissant du monde matériel.

Sans un mot les acolytes ramassèrent les quelques restes ayant appartenu à Macbof, Après de bref salutation, Irène et sa Légion disparurent dans les rues bondées de Giran sous leurs longs manteaux.
Maximilian se fit raccompagné par quelques fidèles, promettant à ceux-ci qu’il lèverait le voile sur cette affaire.

Le vieux prêtre tint sa parole quelques jours plus tard devant une assemblée de curieux et de fidèles. Comme les chats rebelles l’avaient laissé entendre Macbof avait changé ces derniers temps, il avait entre autre maltraité son chat, se qui les avaient conduit a s’en prendre au temple ou œuvrait Macbof.
La disparition de Maximilian et l’apparition de démons au collège de magie était bel et bien lié. Macbof ayant pactisé avec le démon devant les yeux horrifiés de Max, prisonnier des légions infernales.
Lors du Chaos de l’attaque ses geôliers étaient partit le laissant une ouverture pour de libérer, mais Macbof s’en rendit compte et l’assomma avant que la garde Giranaise fasse son entrée dans le collège.

Ainsi se terminent les troubles de Giran.