Amos

[amos]

Le ciel était gris, il allait presque pleuvoir, Kelgorian et Munduus revenaient sur le lieu du combat. Munduus indiqua à Kelgorian que le combat avait eu lieu ici même, on pouvait apercevoir du sang mélangé à la terre, et des traces de pas qui menaient jusqu’à la berge non loin. Ils s’approchèrent du lac, et ils ne furent pas très surpris car ils s’y attendaient un peu, Aiolos gisait sur la rive un rayon de soleil perça quelques secondes les nuages comme si les cieux voulaient eux aussi voir cette scène éprouvante. Puis un instant après il commençait à pleuvoir peut être que cette fois le ciel voulait masquer les larmes de Kelgorian. Ils prirent le corps, l’identifièrent et le ramenèrent au repaire. Alors qu’ils ôtaient son armure un papier tomba. Kelgorian la prit et commença à lire :

Mon cher frère,

Voila longtemps que nous n’avons pas discuté toi et moi, la vie est courte tu es en âge de venir me rejoindre maintenant, essaye de me trouver ou si tu ne me trouves pas prends contact avec Kelgorian il te mènera jusqu’à moi ou moi jusqu’à lui. Nos idéaux à toi et moi sont les mêmes tu nous rejoindras, je te le dis la mort suit de près Kelgorian tu pourras assouvir comme moi ta soif de combat. Nous fréquentons souvent la ville de Giran ou les terres glacées non loin de Schuttgart tu pourrais aussi nous trouver au monastère du silence. Et beaucoup de monde nous connaît tu n’auras aucun mal à nous retrouver. Je t’attends pour que nous croisions le fer ensemble afin de voir comment tu as grandi et qu’enfin nous puissions nous battre côte à côte. Amos mon cher frère je t’attends…

Aiolos

PS : Je me présente Kelgorian nous avons retrouvé cette lettre dans l’armure de ton frère, il est mort au combat, dans un rude combat où 4 êtres se sont attaqués à lui lâchement, il ne s’est pas battu au maximum apparemment il avait quelque chose en tête peut-être toi. Quoiqu’il en soit nous t’attendons toujours, les armes et l’armure de ton frère t’attendent, prends les et venge le. Nous te donnerons la trace de ses assassins quand tu arriveras…

Amicalement Kelgorian

Les quelques mots que Kelgorian avait rajouté avaient pour but de l’attirer encore plus et d’attiser sa haine, ainsi il pourrait être prêt pour le dur combat qui l’attendait. Au dos de la lettre il avait écrit un lieu une date et une heure pour se rencontrer.


Amos s’éveillait, il ôta les draps qui le couvraient et se vêtit rapidement de quelques vêtements qui traînaient par ci par là. Il ouvrit les volets qui offraient une magnifique vue du haut de sa colline sur la forêt et au loin la ville. Sa maison il l’avait construite à l’écart de la ville il était de nature solitaire, et n’aimait pas avoir d’attache, qui pour lui était symbole de faiblesse.
Une heure plus tard il était prêt en armure lourde, ses épées à la main et l’arc dans le dos, il fallait traverser la forêt s'il voulait rejoindre la ville, et la forêt n’était pas l’endroit le plus sûr qu’il connaissait. Il était habitué à combattre et cette forêt n’était qu’un des éléments routiniers de sa vie après tout.
Arrivé en ville il n’était pas discret avec son armure et ses armes rangées on l’aurait pris pour un soldat de la garde royal. Il alla voir le crieur de la place publique pour avoir les dernières nouvelles celui-ci lui déballa les quelques derniers meurtres, viols et autres immondices dont ce monde était inondé. Et au moment de partir une voix l’interpella :

_ « Sir Amos ? » criait la voix
_ Qui le demande ?
_Une lettre de votre frère Aiolos, j’ai eu ordre de vous la remettre en personne, on m’a dit que vous veniez voir le crieur tous les matins…
_Je me passerai des détails je connais bien mes habitudes merci

Amos tendit la main pour recevoir son dû, le coursier s’exécuta et sortit une lettre avec un sceau de dragon.

_« Vous êtes sûr que c’est ma lettre ? Ce sceau ne me dit rien »
_« Sûr et certain » lui répondit sans hésiter le coursier

Amos sortit quelques pièces de sa bourse et les donna au coursier en le congédiant. Il mit la lettre dans son plastron et alla faire comme tous les jours, s’entraîner… il avait aussi l’habitude de gagner de l’argent dans les tavernes où se déroulaient des combats illégaux, ainsi était la vie d’Amos qui n’avait que pour but de se renforcer chaque jour.
Une fois arrivé chez lui il commença à lire la lettre, aucune larme ne coula de ses yeux à la lecture de celle-ci, peut-être les réservait il pour l’heure où il verrait les assassins de son frère à ses pieds. Il ne prit pas le temps de se reposer, il renfila son armure prit la lettre et toutes ses affaires qu’il jugeait nécessaire. Ce soir là de la ville on pouvait apercevoir une colonne de fumée qui s’élevait dans le ciel qui était éclairée du rouge des flammes qui consumaient la maison d’Amos. En effet il savait qu’il partait pour longtemps et qu’il n’avait plus besoin de cette demeure, et c’est ainsi qu’il se mit en route à la recherche de ce fameux Kelgorian…


Amos parcourait la ville de Giran du regard, il était l’heure comme c’était indiqué au dos de la lettre. Un sombre s’approcha de lui :

_Bonjour, Amos ?
_Vous êtes Kelgorian ?
_Qui pourrais je être d’autre ? Alle suis moi nous allons offrir une sépulture digne à ton frère, et je te parlerai de ce que tu es venu apprendre.

Amos eut les yeux bandés comme tous ceux qui étaient accompagnés au repaire du Cercle. Il n’y eut aucune émotion sur son visage quand il vit le corps de son frère enroulé dans des draps la tête seulement découverte. Amos ne le croyait pas vraiment jusque là mais maintenant qu’il avait la vérité en face des yeux il ne pouvait rien y redire, son frère était bel et bien mort et lui n’avait pas été là à ce moment. Il écouta le récit de Munduus sur la façon dont Aiolos était mort et qui étaient les assassins, il écouta ensuite Kelgorian ses idéaux ses ambitions son passé. Ils passèrent ainsi la journée ensemble jusqu’au soir où ils prirent le corps d’Aiolos et finirent de l’enrouler dans les draps. Ils partirent sur la berge et mirent le corps d’Aiolos sur un radeau auquel ils mirent le feu et ainsi le corps partit à la dérive jusqu’à ce que l’on ne voit plus à l’horizon que la fumée s’élevant. Ainsi il rejoignait le rang des nombreuses personnes qui périrent en suivant Kelgorian.

_Et maintenant ? S’enquit Amos
_Maintenant le temps est à la vengeance mon ami

A la vengeance… ces mots résonnaient dans la tête d’Amos. Et c’est ainsi qu’il prit les armes de son frère afin de tuer les assassins par les mêmes armes qu’ils avaient déjà combattu, puis il rejoignit les rangs de Kelgorian en imposant les mêmes règles que son frère auparavant. Il reprenait le flambeau aux côtés de son nouveau compagnon d’arme. Le Cercle avait une mission prioritaire dorénavant qui était de tuer les assassins d’Aiolos.

Dans un malheur, Amos trouvait un but à sa vie pour quelques temps, et peut-être qu’après tout le Cercle lui donnerait d’autres buts, bien sûr sinon pourquoi son frère l’aurait suivi lui Kelgorian ?

« Mon frère je resterai au côté de ce Kelgorian comme tu l’as fait… »

[amos]

Des mois passèrent en la présence de Kelgorian. Nous passions des moments inoubliables pendant de nombreux combats. Je pensais que ces moments dureraient toute mon existence mais toutes choses a une fin. Un beau jour, j'allais au repère, comme d'habitude rejoindre mon ami mais je ne le vis plus. Je fis de nombreuses recherches de villes en villes et de tribus en tribus mais je ne le retrouvais point. J'ai dû donc quitter ces lieux et me reconstruire dans les forêts désertes comme à mes débuts. Je laissais un dernier message au repère qui s'adressait à Kelgorian en lui disant que j'étais parti du Cercle du a sont absence .

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso