Krask

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Krask
Elpy
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Krask

Message par Krask » ven. 20 juillet 2007 à 21h14

Kralit, un poing sur les hanches, l'autre tenant fermement les rênes de son wyverne observait l'armée ennemi de son point d'observation privilégié. En dessous de lui était disposée l'armée que le grand chef lui avait octroyée.
Une multitude de braves rassemblés en un gigantesque troupeau dépenaillé. On voyait quelques volutes de fumée ; des pipes bourrée d'herbe orc étaient en train de circuler dans les rangs.
Chaque orc avait une tenue différente. Certains parmi les familles plus riches, avaient des armures lourdes et des armes de toutes sorte forgées par les nains. Les moins chanceux et les plus pauvres devaient, eux se contenter d'une épaisse peau d'ours en guise d'armure, et d'une grossière lance faite avec la première branche venu. D'autres avait aussi fixe une lourde pierre à l'extrémité d'un épais morceau de bois.

Kralit soupira, l'armée ennemi constituée à la fois de vermine elfique et d'humaine était a l'opposé de l'armée orc. Il y avait pret de cent mille hommes et elle était formée de 11 unités.
Les unités formaient toutes des rangs serrés et disciplinées. Et pas un des freluquets qui se veulent guerriers, ne semblait échanger un mot avec son voisin. Ils avaient, dans chaque unité, tous la même posture, la même armure et les mêmes armes.

Et oui! L'armée de vermine était largement équipée par ces traîtres de bas du cul ! Il y avait deux unités d'archer, trois de cavaleries, cinq unités de fantassins, et une dernière ne contenant que quelques centaines de femmelettes habillées de robes. Kralit ne pouvait voir qui constituait cette dernière unité mais il aurait mis sa main à couper qu'il s'agissait d'elf ; des foutues magiciens !
Là résidait le principal danger pour l'armée orc, les lopettes elfs pouvaient considérablement réduire la vitesse des fiers guerriers orcs, ou encore lancer des sorts pouvant blesser plusieurs orcs a la fois. Et il doutait que les quelques minables chamans qu'il avait emmené avec lui puissent y faire grand chose.




Alors que son oncle marquait une pose dans son recit, le regard de Krask se fixa sur la grande peau ornant le mur du fond. Elle représentait Kralit, un Orc imposant qui devait l'être même parmi les siens.
Il avait des jambes puissantes et arquées, il portait un short d'acier qui cachait sa virilité, ainsi qu’une tenue de maille qui lui collait le corps et le recouvrait jusqu'aux avant bras. On pouvait deviner que le torse et les épaules devaient être impressionnants à la vue des énormes bras musclés qu'ils devaient supportées. Ceux-ci étaient ornés de bracelets dorés qui lui taillaient les muscle, son cou avait tout du taureau ; impossible a étrangler tellement il était large. Quand à sa tête on était irrémédiablement attiré par le front anormalement bombé.
Et Kralit était représenté sa hache sur l'épaule, et la jambe gauche fléchit, prenant appui sur une montagne de tête humaines et elfiques. Un ciel rouge au dessus de lui et un champ de bataille récent l'entourant. Une esquisse tout à fait dans le goût orc.

Krask dirigea alors lentement son regard sur Kramn, son oncle, qui portait les mêmes bracelets dorés que Kralit, et que bientôt il devrait porter lui même. Il remarqua alors que Kralit et Kramn avait les mêmes traits physique, Kramn était de stature imposante au milieu des autres orcs et il avait aussi le front bombé...C'était un descendant direct de Kralit...Tout comme Krask, celui-ci était fait comme les deux autres orcs... La semence de Kralit est puissante, elle perdure même à travers les âges se plaisait à dire son entourage.

Selon la légende orale Kralit avait pris pour femme une guerrière orc fougueuse et stupéfiante d'habileté avec sa légère rapine qui l'égalait presque au combat. Son nom était Progma.
Ils eurent une fille ensemble, ce que Kralit espérait, et une fois sa fille en âge de se reproduire, il introduisit de force son sperme en elle pour que sa lignée reste la plus pure possible.
Sa femme quand elle l'apprit fut secoué d'une terrible colère et elle en vint à prendre les armes contre son mari. Le combat qui s'ensuivit fût aussi bref qu'intense, en effet un combat entre une imposante hache et une fine rapine ne pouvait durée guère plus que de quelques minutes.

Le coup fatal fut porté par Kralit après plusieurs coups donnés dans le vide, grâce aux remarquables esquives de sa femme, il mis au point une stratégie. Il arma sa hache pour montrer qu'il allait porter un coup puissant et horizontal, ce qu'il fit.
Comme il avait prévu sa femme se baissa pour esquiver le coup, et au moment ou la lame de la hache passas au dessus de la tête de Progma deux choses se passèrent : la femelle orc se redressa et se fendit, touchant Kralit au niveau du rein droit, son épée le traversant de part en part. Quant à Kralit, il mis toute ses forces à arrêter le mouvement de sa hache et a la faire repartir dans le sens inverse. Ainsi les lames de la hache rencontrèrent la gorge de Progma, qui s'affaissa peu après sa tête à ses pieds.

C'était ce genre d'extrait que Krask avait entendu de l'histoire orale, on l'avait bordé d'innombrables fois avec ces brefs passages de la vie de Kralit. Krask serra dans son poing le pendentif attaché à la lanière de cuir qu'il avait autour du cou, maintenant il était temps pour lui d'apprendre ce qui avait fait de Kralit un héros durant la grande guerre. En effet, cette nuit là symbolisait pour Krask son entrée dans l'âge adulte.


Le rite du passage dans la vie adulte.


Cela faisait 5 mois qu'il était partit, seul, pour les contrées enneigées. Avec pour seul bagage des vivres pour quelques jours, des vêtements chauds, une hache, et les dernières recommandations de son oncle :

- Rappel toi ! Il vaut mieux taper la vermine elfe et humaines avant de leurs parler, voire ne pas leur parler du tout. Les bas du culs eux sont inoffensifs, ils sont toujours du coté du plus puissant et du plus riche, comme lors des grandes guerres. Mais ils ne feraient rien qui puisse mettre leur vie en danger inutilement, comme attaquer un orc qui n'a rien sur lui.
Quant aux noireaud. Son oncle marque une courte pose. faut jamais que tu fasses confiances à ces maigrichons tout juste bon à planter des dagues dans le dos. Quand t'es en présence d'un noireaud faut tout le temps que tu sois sur tes gardes, ils t'attaqueront jamais de face. Maintenant va, et sois un digne descendant de Kralit !

Krask était alors partie du hameau que constituait son village, où résidait les derniers descendants de Kralit et de ses subordonnes les plus proches. Il avait donc marché à travers le plateau immortel, affrontant de nombreuses monstruosités sur patte mais qui ne l'inquietère pas la plupart du temps.

Toutefois, sa vie failli être prise une fois ou il avait attaqué plutôt suicidairement un regroupement de monstres, jugeant qu'il pouvait les vaincre mais que ça aller être serré, il les attaqua. Krask fût surpris ; c'était le premier groupe de monstres organisé qu'il avait rencontré. Ils l'avaient entouré et l'attaquaient tous en même temps, il ne put qu'encaisser les coups. Et au moment ou un monstre plus gros que les autres, qui semblait être le chef, lui fit sauter sa hache des mains il se décida à fuir, et les sema après une longue course sur les plaines dont les monstres se lassèrent d'eux même.

Mais le danger le plus grand se montra une fois arriv au pay enneigé. Il ne connaissait rien des conditions de survie dans ces contrées, et n'avait jamais connu auparavant un tel froid. Aussi lorsqu'il affronta sa première tempête de neige il faillit mourir de froid : il avait été prit d'une telle langueur qu'il s'était soudainement allongé dans la neige, juste histoire de dormir deux ou trois minutes avant de poursuivre son chemin... Des nains l'avaient sauvés alors qu'il était aux portes de la mort, ils l'avaient emmenés dans leur village et l'avaient soignés.

Lorsqu'il fut rétablit on l'emmena devant celui qui représentait l'autorité dans le village nain:

- Et bien tu as eut de la chance, si mes nains ne t'avaient pas trouvés au retour de la mine, tu ne serais plus de ce monde l'orc.

- Peuh ! j'aurais pu très bien me passer de vous, si vous croyez que j'aurais eut besoin d'une bande de putains qui se vendent à la vermine pour me sortir d'une minable tempête vous vous mettez le doigt dans l'œil. Et si vous attendez de la reconnaissance de ma part, vous pouvez vous la foutre au cul, que vous avez bien bas !

Tous les nains présents dans la pièce tirèrent leurs armes et eurent un regard haineux pour Krask. Cependant leur chef fit des gestes de la main vers ses guerriers en signe d'apaisement.

- Allons, allons. Ca serait idiot de le tuer alors que nous venons de lui sauver la vie. Son regard se fixa sur Krask. Tu es jeune et tu l'ouvres beaucoup mais tu as raison. Le chef nain sourit. Nous faisons toujours payer nos services, aussi pour t'avoir soigné, tu travaillera pour une durée de deux mois dans notre mine.

- Cours toujours bas du cul.

Et Krask se carapata vers la sortie avec l'espoir de s'enfuir. Mais les nains se placèrent devant la porte et essayèrent de s'emparer de l'orc qui donnait force de coup de pied et de coup de poing pour tenter de se dégager.
Un nain arma son bras et frappa Krask a la tête avec le plat de sa lame. L'orc finit par s'évanouir, on l'enchaîna et le traîna jusqu'à une cellule d'ou il ne sortait que pour rejoindre la mine sous bonne garde.

La bas il finit par prendre sur lui, et vit le travail comme la punition qu'il devait accomplir pour s'être fait aidé par des nains. Aussi il travailla avec acharnement gagnant le respect de certains nains qui considéraient toujours bien les travailleurs.
Il lia même quelques liens avec les nains qui formaient son équipe. Au milieu de la journée, durant la pose journalière un nain alla même jusqu'à lui proposer :

- Tu veux un peu de ma bière l'orc ?

Krask accepta et fit un geste de la main en guise de remerciement.

- Si tu veux ,vu que tu travailles bien malgré l'incapacite de ta race a manier la pioche, et comme t'es nouveau j'peux te faire un prix ! Seulement pour 10000 adenas par jour et j'partage ma bière avec toi. Si ca c'est pas une affaire !

Krask accepta, doutant qu'il puisse rembourser un jour le nain. De plus il avait la même façon de voir l'argent et le moment qui vient après avoir enfourché une femelle orc : si elle restait, tant mieux à condition de pas se faire envahissante. Si elle partait, il en trouverait toujours autre part.
Et chaque jour le nain lui montrait une reconnaissance de dette que Krask signa " Kra " en écriture orc, le seul mot qu'il savait ecrire, sans trop savoir à quoi servait ce bout de papier.

-Au fait je m'apelle Morui, content de faire affaire avec toi l'orc.

-Krask. Répondit simplement celui-ci en portant à ses lèvres la bière.


Quelques jours plus tard, grâce à l'appui de ses nouvelles connaissances naines, il put même manger le soir avec tout les nains de la communauté. Le chef accepta facilement ayant déjà remarqué que Krask ne comptait pas s'enfuir à nouveau.

Le grand repas du soir se faisait dans la " grotte au nectar divin " : une salle creusé par les nains dans le flanc de la montagne qui protégeait leur village d'une grande partie des rafales de neige. Elle faisait environ 60 pas d'orc de long et 20 de large. Une gigantesque table constellées de siège trônait au milieu de la pièce.
Sur un pan d'un des murs qui composait la longueur il y avait des feux qui crépitais dans des cheminées creusées de main de nain. Il y' en avait à intervalles régulier éclairant ainsi toute la pièce.
Sur le mur d'en face Krask remarqua que des citernes y étaient creusées et en dessous de chacune d'elle un robinet était encastré dans la pierre.

- C'est quoi ces trucs ? Demanda Krask à Morui
.
- Des réservoirs mon gars, on y laisse reposer la bière dedans. Elle te donne un goût que pas une autre bière te donnera. Dit-il en embrassant brièvement ses bouts de doigt. T'es un privilégié tu sais p'tit, y'a pas tout le monde qui peut dire qu'il a bu de not' bière.

- T'appelles ca un privilège toi boire une saloperie infecte ? Dit Krask sur le ton de l'humour, il ne refusait en effet jamais la chope tendu par Morui durant la pose.

Le nain répliqua sur le même ton :

- Bah ! T'es trop p'tit pour pouvoir aimer les choses que les vrais hommes savourent. Non mais regarde, t'as même pas de poil au menton p'tit gars.

Krask répondit en grommelant une insulte plus du tout amicale qui fit rire aux éclats Morui et qui lui valut une claque énergique dans le bas du dos.

Puis le dîner commença, Krask s'assit à même le sol, le mobilier n'étant pas adapté à sa stature. Ce repas ainsi que les autres qui suivirent se faisaient sous l'égide de la bonne humeur général et de l'alcool à volonté, aussi Krask ne s'y sentait pas un étranger, et il y prit goût rapidement.

Un soir, ils s'étaient même lancés dans un concours de blague ; tout le monde y participa et ,fidèle aux habitudes naines, une cagnotte était mis en place pour le vainqueur ; chaque participant donna 50000 adenas. Krask signa une énième fois un petit bout de papier, et la somme totale alors obtenue frisait les 3 millions d'adenas.
Le concours débuta, et toute la soirée des éclats de rire retentirent de la grotte au nectar divin.

Une de celle qui avait fait rire le plus longtemps l'assemblée avait était dite par un des nains qui composait l'équipe de Krask :

- Alors c'est un nain qui est dans une ruelle garnie d'humains, et là il en voit un qui pique la bourse d'un autre. Il s'écrie alors " hey ! toi l'humain ! " le nain mimait en même temps les gestes : il avait les poings sur les hanches et le visage courroucé Et là t'as tous les humains qui ont entendu le nain qui se retournent vers lui, Le nain imita parfaitement un humain avec l'air ahuri, la barbe en plus , et qui demandent " Qui ca ? moi ? "

Alors que Krask se contentait d'un ricanement, tous les nains explosèrent de rire, certains tapèrent leurs chopes sur la table causant un terrible raffut.

- Attendez, attendez elle est pas finie! Le temps que le nain réponde " mais non pas vous, lui ! " le voleur s'était enfui.

Le vacarme augmentant alors d'un cran, un miracle si une avalanche ne c'était pas déclenchée.
Krask avait du mal à saisir toute la portée de l'humour nain, mais les fou rires de ses compagnons de tables étaient contagieux. Aussi se joint-il volontiers à eux.

Puis vint le tour de Krask :

- J'vous prévient elle est assez longue et subtile pour une bande de bas du cul comme vous. Essayez de suivre malgré votre cerveau rendu lent par les trois petites chopes que vous avez bu.

- Faisons un concours de biére, on entendra sûrement moins ta grande gueule.
Lança un nain déclenchant quelque rire.

- On fera ca demain bas du cul, je voudrais pas d'une victoire facile alors que t'es plus qu'à une chope de ce que tu peux boire normalement.

Apres une brève hilarité générale Krask enchaîna :

- Bon, écoutez bien! C'est l'histoire de trois sages elfs qui sont au bord d'une rivière, et ils se demandent comment la traverser. C'est alors que l'autre là... euh... leur déesse apparaît

- Shilen ?

- Ouais voilà Shilen, et donc l'autre Shilen leur dit " Je vous accorde à chacun un vœu mes chers petits ". Alors le premier sage dit " je voudrais être plus savant et sage que je ne le suis et pouvoir traverser la rivière ". L'autre agite alors la main, le transforme en poisson et il traverse la rivière.

Tous s'esclaffèrent . Krask soupira bruyamment :

- Z'etes fatiguant à la longue ! Attendez la fin avant de rire par Pa'agrio !

Une fois le calme revenu il continue :

- Bon le deuxième elf dit " je voudrais être encore plus savant et sage et pouvoir traverser la rivière " L'autre agite encore la main et l'elf coupe un arbre et s'y creuse un radeau, au bout d'à peine 6 heures de travail il finit par traverser la rivière.

Certains nains ne purent s'empêcher de pouffer, mais les regards assassins que Krask lança ramenérent le silence.

- Le troisième dit alors " Je voudrais être encore plus sage et plus savant, et pouvoir traverser la riviére " L'autre agite encore et toujours sa main et le transforme en orc, et là l'orc prend le pont.

Les nains hurlérent de rire, certains tombant même de leurs chaises.

Apres un long moment les fous rires se calmérent et le chef prit la parole, les larmes aux yeux :

- Excellente blague l'orc ! Excellente ! Même si je vois pas ce que fait cette histoire de pont dedans. Mais j'crois bien que t'as remporté le concours, ca faisait longtemps qu'une blague ne m'avait pas fait autant rire. Z'êtes d'accord les gars ?

Il n'y eut aucune objections et Krask ramassa la cagnotte. Heureux même si aucun ne semblait avoir réellement compris son histoire.



Puis vint le jour où la dette le travail de Krask prit finalement fin, le chef le convoqua à la " grotte du nectar divin ".

- Et bien l'orc, tu t'es bien acquitté du paiement de tes soins. Et puis comme je n'aime pas voir quelqu'un travailler pour pas un adena, pour tes deux mois de travail je te paye 2 million d'adenas. Ajouter au 3 million de l'autre soir, tu repart avec 5 million d'adenas ! Ca fait une belle somme tout ca !

Le chef tout sourire lui tendit une bourse pleine à craquer, Krask tendit la main trop heureux d'avoir gagner tant d'argent en si peu de temps

- Mais ! Le chef haussa le ton et retira la bourse de la portée de Krask. Tu t'es pas acquitté de la nourriture, de la boisson et du logis ! Vu que tu manges comme 3 nains mais que tu ne bois même pas autant qu'un jeune nain n’ayant pour barbe qu’un duvet, je te fait un prix. Seulement 4 millions d'adenas !

A ce moment Morui se rapprocha portant sous son bras une centaine de feuilles :

- J'ai la des reconnaissance de dette de l'orc chef.

- On t'écoute.

- Et bien, pour toutes les fois ou j'ai partagé ma biére avec lui, il me doit 600 milles adenas, et pour toutes mes pioches de rechange que cette brute m'a cassé pas loin de 500 milles adenas! Le nain prit un air grognon T'as même pas assez de sous, bon ben j'prend le million restant et vaux mieux que tu me rapportes les 100 mille adenas restants avant 1 an. Sinon y'aura des intérêts, et vaut mieux pas pour ta bourse. Dit le nain avec un sourrire narquois.

Krask rit de bon cœur, et donna une claque dans le dos de Morui :

- T'inquiète pas mon p'tit bas du cul, j'aime pas devoir quelque chose à quelqu'un. Krask rit de plus belle. C'est bien la première fois que je vois autant d'argent disparaître aussi vite, me méfierais maintenant quand j'aurais à faire avec un bas du cul. Vaut mieux que je partes tout de suite, moins on passe de temps avec vous mieux c'est pour nos adenas.

Et Krask se dirigea vers la sortie de la grotte. Laissant des nains au sourire amical derrière lui.

- Attend ! fit le chef. Sans armes c'est assez dangereux dehors, viens j'vais t'en donner une.

- Et combien ca va me coûter encore ?

Le chef sourit :
- Nos haches nous les vendons cher pour ceux qui ont le cul trop haut, mais un jour un elfe nous a laisser sa lance en reconnaissance dette. Ca fait 13 ans qu'il ne l'a pas réclamé donc pour moi il ne reviendra pas la chercher. Pour seulement 2 millions d'adenas elle est à toi. Sans attendre la réponse de krask le chef continua. Tu me les rapportera quand tu reviendras payer, viens avec moi.

Le chef l'emmena chez lui et sortit la lance d'un coffre.

- J'crois qu'elle est comme un peu spécial.

En effet la lance pulsait d'une en quelque sorte d'énergie. Elle rayonnait d'une lumière diffuse bleutée.
Le chef et Krask échangèrent une poignée de main chaleureuse.

- Allez va mon gaillard, tu peux partir. Mais rappelle toi de revenir avant un an ! Un nain se souvient et se fait toujours payer ce qu'on lui doit. Quit à ce que ce sois tes descendants qui payent pour toi !

Et Krask quitta le village nain, le pas léger et confiant afin de poursuivre la quête qu'imposait le rite de passage dans la vie adulte.



(To be continued...)

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Lotradas
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Re: Krask

Message par Lotradas » dim. 30 août 2009 à 18h15

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso