Mathias

[Ezeckiel]

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Je préviens ce texte peut contenir des scène un peu dégoutante à lire, mais aucuns animal n'a été blessé pendant l'écriture.

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Nom: Mathias Cromwell
Race: Humain
Âge : 19 ans
Métier: Pilleur, meurtrier.
But: Rien en particulier si ce n’est l’accomplissement de ses désirs du moment.
Signe particulier: Ne se sépare que très rarement des deux sceptres à lame qu’il porte à sa taille. Ceux-ci renfermant un mécanisme permettant d’allonger leur portée, devenant donc des armes d’hast.

Histoire :

-Pitié!!! Pitié!!! Arrêtez!!!Ahhh!!!! Po…pouuuu…pourquoi??

Je l'observe le jeune homme. Il venait de se marier. Un bon début de vie ça tient. Sauf qu'ils sont tombés sur moi. Sa femme est déjà morte à mes pieds. Je l'ai égorgée après l'avoir violée sous les yeux de son mari ligoté. Il n'a pas cessé de hurler. J'ai dû lui lancer quelques poignards histoire de le faire taire, mais rien à faire. Pourquoi on en est là? Je l'ignore. Sa femme était plutôt jolie... Et j'avais envie de sang cette nuit. Pourquoi il me supplie? Surement parce que j'approche. Je vais finir mon travail lentement. J'ai toute la nuit.

-Pourquoi? Tu veux vraiment savoir pourquoi? Et bien je vais te raconter...Puisque de toute façon...c'est la dernière histoire que tu entendras...Alors, prêtes y une oreille attentive...

C'est ce que je lui ai dit avant de lui en couper une d'oreille. Il n'a pas arrêté de crier le pauvre bougre. On commençait à peine.

-Je suis né à Gludin... Tu connais Gludin non? Bien... Tu vois, j'ai toujours été seul de mémoire. Je ne me souviens pas avoir de parents. À l'époque je vivais de petits cambriolages pour un homme du nom de Melbar.

Je lui coupe un bout de chair sur le bras. Je déguste lentement en continuant mon récit.

-Ce vieux Melbar...Pas mauvais ta viande mon vieux... Tu vois... Il aimait bien profiter de nous. Il prenait la plus grosse part de ce qu'on ramenait pour ses putains. J'ai toujours détesté les putains...Pas toi? Ta femme elle avait l'air d'en être une...

Il ouvre la bouche...Hum non...J'enfonce ma main pour aller chercher cette petite langue frétillante... Je n'ai plus envie de l'entendre... Il va me faire perdre le fil... Je l'arrache. Ah oui mais... Il va perdre connaissance si je le laisse comme ça...Heureusement le foyer est juste là. Je récupère une braise avec le tisonner et lui enfonce dans la gueule pour cautériser la plaie.

-Ne t'endors pas mon vieux! C'est là que ça devient amusant...Toi qui voulais savoir pourquoi...Alors, donc...Ah oui... Les putains du vieux Melbar. J'en avais assez de me faire marcher sur les pieds à 12 ans tu vois. J'étais un grand! Je méritais un salaire de grand. J'ai pris les choses en mains. Par les choses j'entends bien sûr les tripes de Melbar. Cet imbécile cachait l'argent sous son matelas. J'ai donc récupéré tous les profits de mes anciens compagnons aussi. Oh et si tu crois que tu souffres...Laisse-moi te dire... Le vieux Melbar a connu pire...J'ai encore faim pas toi?

Je prends un bout de cuisse cette fois. La chair est tendre à cet endroit.

-Enfin maintenant que le vieux Melbar était mort. Plus de raisons de rester à Gludin non? Je suis donc parti. Vers Gludio à pied. La route est plutôt longue...J'ai cru que j'allais mourir de faim. Mais j'ai eu de la chance. Un marchand et ses deux ânes qui traînaient la carriole m'a fait voir ce qu'il transportait. Faut dire. Qui se serait méfié d'un gamin d'à peine 12 ans? Je l'ai tué et je l'ai mangé. Il était gras. C'était bon. Ses ânes m'ont traînés jusqu'à Gludio après. Tu vois les animaux...Aucun respect pour leur maître...

On dirait qu’il va tomber endormi. Je lui plante une de mes piques dans le pied.

-Hey debout! Je te raconte une histoire là! Espèce d'ingrat. Alors, je suis arrivé à Gludio. Petit village bien sympathique. J'y ai trouvé un boulot comme forgeron. Même que le patron me laissait forger mes armes. Tu vois...C'est là que j'ai développé ce système...

Mon autre sceptre s’allongeant jusqu’à effleurer sa gorge.

-Pas mal non? Je savais que ça te plairait!J'étais un peu plus près je t'aurais percé la gorge... Tu as eu de la chance.

Je lui crève l'oeil. Il me regardait bizarrement. Je suis sûr qu'il a douté de l'utilité de ma création. Il n'arrête pas de hurler. Bon j'en ai marre. Une aiguille et du fil à coudre. Parfait. Je vais lui fermer sa grande gueule une bonne fois pour toute.

-Mais tu ne veux pas arrêter de bouger idiot! Tu te fais plus de mal qu'à moi! Voilà. Comme t'es joli. Bref...J'ai travaillé à Gludio pendant 6 ans environ. Je passais mes pulsations dans les ruines voisines au village. Torturer des zombies c'est moins drôle qu'un humain mais c'est quand même le pied! T'es doué en calculs? J'ai dix-neuf ans là. Donc il manque quelques mois non? Ouais! Bravo. Ça c'est les mois où j'ai tracé ma route jusqu'à Giran. Y compris ceux que j'ai passé à t'observer toi et ta petite amie derrière. Elle n'est pas trop bavarde, elle ne me demande même pas pourquoi ni de m'arrêter elle. Tu l'as bien choisi. Toi tu as compris une femme qui se tait c'est une bonne femme!

Je me trouve hilarant parfois. Il n'a pas l'air d'apprécier mon humour. Bon ce n'est pas grave. Je vais quand même lui faire manger ce qu'il aurait voulu avoir le temps d'unir au corps de sa femme. Histoire que ça ne soit pas une perte totale. J'avais oublié que je lui avais cousu les lèvres, tiens... Bon je fais quoi avec son... Je le jette un peu plus loin. Je crois qu'il a perdu conscience. C'est moins amusant quand on ne les entend plus crier... Je finis le travail rapidement, ça ne m'amuse même plus. Je les laisse là et je m'en vais après m'être changé. Ils seront sûrement retrouvés d'ici quelques jours. Dans ce quartier, la garde ne s'aventure pas trop. Les meurtres sont fréquents. C'est un peu le paradis des gens comme moi. Ce n'est pas comme s'ils pouvaient tous nous chasser. Ici c'est notre loi. Tant qu'on ne dérange pas leur territoire, ils ne nous emmerdent pas. Je sors par la fenêtre. Comme je suis venu. Elle donne sur une ruelle c'est le deuxième étage. Un peu douloureux à l'atterrissage mais bon. C'est plus discret. Je m'en vais. Et je retourne dormir un peu. Ça me crève tout ça.

[Ezeckiel]

[ image externe ]

[hrp]Voila ce à quoi il pourrait ressembler et c'est pour cela qu'on ne le verra pas souvent sur les places publiques mais plutôt dans les quartiers violent et les ruelles des cités. Sauf sous certains déguisement ou autres.[hrp]

[Ezeckiel]

La nuit venait de tombée sur Aden. Mathias chantait tranquillement sa chanson tout en se dirigeant vers la demeure avec une sombre. La mission était simple, tué un vieillard. Elle passa par derrière puis plus rien. Mathias attendait tranquillement. Il chantait sa chanson en imaginant ce qu'il pourrait faire avec ce livre. C'était un vieux nécromant qui étudiait le pouvoir des illusions.

Elle avait visiblement combattue lorsqu'elle fût de retour. Elle hésitait à lui donner le livre, mais l'appel de l'or était plus fort qu'elle. Elle le déposait par terre pendant que Mathias s'approchait pour prendre son gain. Elle n'était plus la seule a travaillée pour lui, ou du moins avec lui. Plusieurs personnes rejoignaient son désir de chaos. Ils venaient de partout et de toutes les races. Ils s'unissaient tranquillement pour formé ce qu'ils appelleraient le cirque. Les représentation pourront bientôt commencer.

L'alchimie était son passe-temps favoris. Il s'enfermait souvent dans son laboratoire pendant des heures. IL développait de nouveaux poisons, étudiait le livre des illusions et récemment il avait fait une transcription du compendium des démons. Il n'allait tout de même pas donné le seul exemplaire à l'orc.

Lors de ses études sur les illusions, il apprenait à leurrer l'esprit des autres hommes. Leur sens serait bientôt tromper par sa magie. Bien qu'un simple contact permettrait de comprendre qu'il n'est pas réellement ce qu'il représente. Pour le moment, les formes humaines étaient trop compliqué à imitée, une forme d'animal grossière tout au plus. Avec le temps tout viendra à point.

La création du cirque était très proche. Le message de l'arrivée en ville de celui-ci avait été lancé. De nouveaux talents venait le voir. Celui qu'on connaissait maintenant sous plusieurs noms, le comique, Mathias, le clown ou encore l'Arlequin. Il faisait ses essais. C'était à leurs risques. Le chaos régnera bientôt.

[MaJ pour le cirque et introduction des transfos]

[Ezeckiel]

Après de longue heures d'étude sur le livre des illusions, Mathias se décidait enfin à passer aux tests. Il faisait divers expérimentation face à un miroir. Malheureusement, le miroir n'avait pas de sens à tromper. Il fallait donc trouver des gens avec qui tester. Il enferma un vieillard dans sa cave et commença les tests. Le vieux avait vomi dès la première. Visiblement le résultat n'était pas fameux, mais Mathias n'abandonnait pas, voir les réactions sur le visage du vieillard l'amusait.

Mathias devenait de plus en plus recherché. Le besoin de se dissimuler se faisait de plus en plus urgent. La première illusion eu lieu à la taverne. Il devait tout de même tester sur ses hommes avant d'aller ainsi au grand jour. Bill avait une drôle de tête en voyant une panthère blanche sortir de la cave.

-Pa...tron?
-Mrawww

Suivi d'un éclat de rire typique. Mathias ne pouvait leurrer que la vue. Son rire résonnait dans toute la pièce, le tavernier l'accompagnait pour ne pas le vexer.

-Alors alors comment tu me trouves?
-Oh patron c'est euh...blanc...et pantharesque...

Un nouveau rire

-Pantharesque j'aime bien!

L'illusion se dissipait déjà. Il devrait encore y travailler. Il fallait beaucoup de concentration pour garder le sort en place. Il s'en allait dans sa cave a nouveau. Il sorti avec une armure lourd, cachant son visage avec un heaume, une bure rouge et blanche. Impossible de deviner qui se cachait sous cette armure. Si ce n'est un rire particulier qui s'échappait parfois du heaume.

[MaJ pour les Transfos]

[Morathi]

L'explosion fut d'une joyeuseté incroyable pour l'esprit de Mathias. Il riait il se tordait, bien que ses sbires le tiraient en arrière pour l'éloigner des flammes qui embrasaient le chapiteau. Mais depuis le début il insistait, puis il s'empara d'un morceau de charbon encore ardent et écrivit quelque chose sur la planche qu'il tenait depuis tout à l'heure.

Puis riant toujours entreprit de suivre les membres qui avaient jadis fait partie de sa ligue, de son spectacle. Mais les chemins de chacun étaient semblables, mais différents. Le sien ne faisait pas exception. C'est dans les les montagne du nord que son destin l'emmena.