Perceval

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Ezeckiel
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Perceval

Message par Ezeckiel » mer. 19 août 2009 à 12h31

Prénom : Perceval
Nom : L’orphelin.
Race : Humain
Âge : 36
Métier : Paladin déchu.
Alignement : Loyal mauvais.

Caractère : Il n’a qu’un code d’honneur, ne pas tuer les femmes et les enfants. Calme, n’aime pas lorsque c’est trop bruyant. Courageux lorsqu’il doit défendre quelque chose, il n’ira pas provoquer le combat simplement pour combattre.

Physique : Quelque peu grisonnant, il prend soin de sa barbe. Quelques cicatrices sur le visage et le corps, traces des combats qu’il a menés. Il a une bonne carrure, habitué à encaisser les dégâts que ses ennemis lui infligent.

Compétences : Chevalier, il est formé au maniement de l’épée à une main et à deux mains. Il est aussi habitué au port du bouclier. Son père adoptif, l’a éduqué et formé au niveau scolaire. C’est donc avec lui que Perceval apprendra à manier la magie pour procurer des soins, pour lui-même et pour ceux avec qui il combat.

Portrait :
[ image externe ]

Histoire :

Renaud, marchand de tissus, était un bourgeois de la cité d’Hamel. Il était petit et trapu, son nez crochu lui donnait un air étrange. Il lui arrivait souvent de prendre de l’opium ou d’autres drogues. Celles-ci le rendaient parfois nerveux, voir agressif. Sa femme, une couturière, tenait son échoppe dans le commerce voisin. Tous deux avaient un revenu plus que satisfaisant. La femme de Renaud avait une aventure avec un de ses clients réguliers. Le seigneur Melgand qui possédait de nombreuses terres non loin d’Hamel. Renaud battait sa femme fréquemment. Même lorsqu’elle lui annonça qu’elle attendait un enfant. Les pensées de l’homme étaient trop souvent affectées par la drogue pour s’en soucier, lorsque Melgand appris que Verlonia était enceinte, il la ramena chez lui. L’isolant de son mari un peu trop violent. Melgand avait le physique d’un guerrier. Son statut en plus de sa carrure ferait fuir Renaud.

Malheureusement, Renaud était de ces hommes stupides qui refusent de se voir vaincu. Il engagea deux mercenaires qui se trouvaient en ville. Il les guida jusqu’au manoir de Melgand. Le serviteur ouvrit la porte. Dans un hurlement de sauvage, un des mercenaires empala le portier sur sa lance. Le cri alerta tout le monde dans la demeure. L’agitation régnait à présent. Les mercenaires profitaient de l’inexpérience au combat des servants pour les tuer un à un. Ils les pourchassaient dans le manoir. Jusqu’à ce qu’une porte s’ouvre. L’un des mercenaires qui courait dans le couloir n’eut pas le temps de réagir. Le bouclier de Melgand s’était déjà abattu contre son torse. Tombant sur le dos, le souffle coupé, le mercenaire ne vit que la lame de l’épée de Melgand venir se planter dans sa gorge.

L’autre mercenaire au bout du couloir, s’élança comme un berserk. Sa hache en main, il frappa en direction de l’épaule de Melgand. De tels combattants n’avaient aucune chance face à un membre de l’ordre du Phénix tel que Melgand. Le chevalier para le coup en frappant avec le plat de sa lame sur la main du mercenaire, celui-ci échappant son arme. Enchaînant avec un coup de poing sur le nez. Le mercenaire tomba à la renverse.

-Alors…Qui vous a envoyé…?

Le mercenaire éclata de rire. Melgand n’avait rien vu venir. Renaud était derrière lui, pointant une arbalète. Il tira, Melgand n’avait pas pris le temps d’enfiler son armure. Le carreau lui perça l’épaule. Dans un élan, le chevalier fonça vers Renaud. Le petit homme trapu tenta de charger l’arbalète à nouveau rapidement, mais il était trop tard. Il se retrouva empalé sur la lame de Melgand. L’autre mercenaire ayant repris son arme, profita de la distraction pour foncer sur le chevalier à nouveau. Melgand voyait flou. Le dard était empoisonné. Dans un dernier effort, il trancha la main de son adversaire avant de l’achever. Le poison s’infiltrait en lui rapidement. Il s’effondra à son tour, lâchant son arme. Verlonia vint voir ce qui se passait. En voyant, la scène elle eut un haut le cœur. Elle s’écroula doucement dans le couloir, observant les trois cadavres au loin. Sa vie venait de s’éteindre. Elle n’était plus qu’un corps sans âmes.

Douze ans plus tard.

-Hey sale gosse! Rends-moi ma bourse!


Perceval dégaina son épée courte.

-Dégage le vieux ou je t’éventre sur place.

L’homme leva les mains prenant peur.

-Bien bien tu peux garder…

Perceval n’aimait pas sortir son épée, mais il avait besoin d’or pour survivre depuis la mort de sa mère. Les gens n’appréciaient pas forcément se faire dérober leur bourse. Il forçait les choses parfois. Il avait rejoint rapidement un petit groupe de jeunes brigands. Parfois son attitude le dégoûtait lui-même, mais le choix était fait rapidement. Mourir ou piller pour vivre.

Après deux ans de pillages, le jeune homme avait vu beaucoup de cités. Voyageant sans cesse avec les brigands pour éviter d’être capturé par la garde. Jusqu’à ce jour, où leur plan ne se passa pas comme prévu.

Les cris de douleurs le poussèrent à se retourner. Un de ses compagnons était en train de battre à mort la femme du marchand qu’ils pillaient. Perceval s’élança pour plaquer son compagnon un peu plus âgé.

-À quoi tu joues Percy?!
-Toi à quoi tu joues balourd! Je croyais qu’on ne tuait que pour se défendre! Tu veux faire un autre orphelin comme nous peut être George?!
-T’as pas de couilles Percy. Tu vas me faire quoi si je la tue hein? Tu vas me tuer?

Après un long rire, George donna un coup de sa hache en direction de la femme. Perceval n’était pas assez rapide pour sauver la femme, mais il l’était suffisamment pour la venger. Il planta sa lame dans le torse de George. Celui-ci stupéfait de la réaction de Perceval recracha un filet de sang, ses yeux roulant dans leur orbite, il tomba lentement au sol. Perceval lâcha sa lame immédiatement, réalisant ce qu’il venait de faire. Les autres vinrent se rassembler comme un troupeau autour de la scène. Perceval les bouscula pour s’enfuir en courant.

En courant, il n’observait plus où il allait, c’est à ce moment qu’il entra en collision avec le garde d’un des nobles de la ville. Il tomba au sol sous le choc. Couvert de poussière, la garde et le noble jetèrent un œil. Le noble se pencha lentement pour relever le jeune homme.

-Allons mon petit…Venez prendre un bain chez moi…

Perceval resta au milieu des gardes, ne sachant trop quoi faire.

Huit ans plus tard.

-Percy!
-Oui mon seigneur?
-Percy…J’ai une tâche importante à te confier. Tu nous as bien servi ces dernières années, mais maintenant. C’est l’heure pour toi de passer à autre chose.
-Je ne suis pas sur de vous comprendre mon seigneur.
-Le roi organise une joute. Les meilleurs hommes seront retenus. Il organise une croisade. Il m’a demandé de lui envoyer mes chevaliers les mieux entraînés. Tu es comme mon Fils Percy…J’aimerais que tu représentes mon emblème là-bas. Ta sœur n’a rien d’une combattante et je sais que le roi récompensera ceux qui l’aideront dans sa quête. Je ne t’ai jamais rien demandé en retour de tout ce que j’ai fait pour toi, mais aujourd’hui je te le demande. Va et gagne ta place dans cette croisade.

Perceval hésita un instant. Il est vrai que Torbunsar avait fait beaucoup pour lui. Il se contenta d'acquiescer lentement.

-Ah mon fils…Je suis si content…Bien va…va… Les joutes commencent dès demain!

Arrivé au château, l’immense portail s’ouvrit pour former le pont lui permettant de pénétrer l’enceinte de celui-ci. Perceval observait à gauche et à droite. Des chevaliers de tous les coins du pays se tenaient là. Portant les couleurs des nobles qu’ils représentaient. Le roi était au balcon. Il prit la parole.

-Noble chevalier, vous êtes ici par centaine pour passer un test. Vingt d’entre vous seront retenu pour le test suivant. Que les combats commencent.

Le roi se posa à nouveau. Tant de mystère, Perceval devait combattre dans le deuxième tour. Il observa les différents combats d’ici là. Plusieurs style, allant de la dague à la masse à deux mains. Le choix des armes était libre. Son adversaire prenait un poignard et des vêtements légers. Perceval s’équipant d’une armure lourde, un bouclier et une épée longue. Un combat facile pensa Perceval. Lorsque l’adversaire disparu de son champ de vision en un pas. Il sentait sa présence derrière lui, il se retourna vivement pour frapper avec son bouclier. L’autre esquiva d’un bond vers l’arrière. Il ne fallait pas le sous-estimer apparemment. Sur la défensive, Perceval attendait le prochain mouvement de son ennemi. Celui-ci ne se fit pas attendre. Il fonça en zigzag pour troubler Perceval, mais la tactique ne fonctionna pas comme elle l’aurait du. Perceval maintenant habitué au combat après ces années de services auprès de Torbunsar, frappa violemment l’homme au visage avec son bouclier, lui faisant perdre l’équilibre. Avançant d’un pas, il frappa violemment dans l’estomac avec son poing ganté. L’autre perdit souffle, tombant au sol. Perceval fut donc déclaré gagnant.

Enchaînant les combats, la journée se termina aux lueurs des torches éclairant les derniers combats de sélection. Les vingt étaient sélectionnés pour la prochaine épreuve. Perceval s’était démarqué par ses aptitudes défensives, ainsi que de soins. Puisqu’il n’avait pas de médecin envoyé par son seigneur, il avait soigné lui-même ses blessures avec ses sorts de soins.

Un grand buffet avait été organisé. Perceval n’avait jamais vu autant de nourriture. Il était presque au paradis. Le roi n’avait toujours pas parlé de l’épreuve du lendemain. Il avait seulement dit que demain, il ne resterait qu’un nombre incertain d’entre eux. Ceux qui sauraient prouver leur valeur au cours de cette épreuve seraient envoyés pour la croisade. Tous allèrent au lit. Perceval avait de légers doutes quant à tous ces mystères. Il décida de garder sa lame près de lui cette nuit. Au final, il n’arrivait pas à dormir. Quel coup de chance l’avait frappé. Au milieu de la nuit, il entendit un bruit provenant du foyer. D’un œil entrouvert il observa celui-ci pivoter. Laissant une ombre apparaître dans la pièce. Celle-ci levant un poignard luisant au clair de lune. Elle s’approchait lentement du lit. Perceval laissa passer. Puis une fois qu’elle fût suffisamment près de lui, il envoya ses jambes frapper dans celle de l’ombre. Elle tomba lourdement. Il se plaça rapidement par-dessus elle, retournant son poignard contre elle. Une voix de femme.

-Arrête!C’était la deuxième épreuve!Ne…Ne le fais pas!
-Comme si j'avais pu vous tuer…Quoiqu’il en soit…Je ne peux pas prendre le risque de vous laisser libre.

Il ligota les poignets de la femmes avec un drap puis l’attacha à un des pieds du lit. Ensuite, il s’installa face à elle et discuta jusqu’à l’aube. Un garde entra en trombe dans la chambre. Celui-ci surprit par la scène s’approcha pour libérer la dame. Perceval laissa faire.

-Alors c’était vraiment l’épreuve…Combien sont morts?
-Aucun sire. Les « assassins » ne laissaient qu’une marque à l’encre rouge sur la gorge de leur victime…
-Je vois. Combien ont échoué alors?
-Six mon seigneur. Votre déjeuner vous attend dans la grande salle.

Perceval prit donc ses affaires et se dirigea vers la grande salle pour aller manger avec les treize autres vainqueurs qui se recevront donc la mission.

Dix ans plus tard.

Perceval était vieilli par les combats. Ils revenaient de leur mission, victorieux. Il avait perdu quatre compagnons pendant l’aventure. Leur sacrifice n’avait pas été vain. Une fois dans la salle d’audience du roi, celui-ci les récompensa grandement. Couvert d’or et de terres ils retournèrent chacun auprès de leur seigneur pour faire leur adieu ou partager la récompense.

Perceval se rendit chez Torbunsar.

-Percy!!! Quel homme tu fais…Tu as bien vieilli depuis notre dernière rencontre…Alors…Raconte-moi tout!

-Non…Je suis venu pour effacer mes dettes. Je te laisse les terres du roi. Je te laisse son or.
-Pourquoi j’ai l’impression d’assister à des adieux mon fils?
-Je ne suis pas ton fils…J’ai payé mes dettes…Je suis libre…Je vais partir. Faire profiter de mes talents à d’autres terres. À tout ceux qui auront de quoi se les payer ou du moins où j’y trouverai mon intérêt.
-Bien…Je comprends...Tu viens dire au revoir au reste de la famille tout de même? Tu pourrais rester pour un dernier repas…
-Non. Je crois qu’on s’est mal compris vieil homme. Mes intérêts ont changé. Tu m’as bien aidé par le passé, alors je te laisse en vie. Maintenant ne compte plus me revoir.

Le vieil homme l’observa prendre la route avec une larme à l’œil. Les campagnes avaient tué son fils pour laisser un être qui n’était en rien ce bon garçon qu’il avait connu autrefois. La guerre fait des victimes même parmi ceux qui y survivent. Perceval voyagea longtemps sur les terres et les mers de différents pays. Combattant pour de l’or. Sa route le mena jusqu’à Gludin. Quelques années après son départ de ses terres natales à présent lointaines. Il emboîta le pas. Continuant sa route.

[HRP]Ce personnage sera un rename de Wulftan. [HRP]
Dernière modification par Ezeckiel le jeu. 20 août 2009 à 11h54, modifié 1 fois.

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Re: Perceval

Message par Ezeckiel » mer. 26 août 2009 à 10h32

Perceval retirait sa lame du corps du dernier homme qu’il avait à tuer. Il reprenait son souffle tranquillement après ce combat lorsqu’un applaudissement rompu le silence de la ruelle. Un rire caractéristique, les rumeurs parlaient de lui. Le clown psychopathe se trouvait derrière. Perceval lui fit face.

-Qu’est-ce que vous me voulez….C’était vos hommes et vous voulez y passer aussi?
-Mwah…T’as l’air sérieux…Non…Enfin si c’était mes hommes, mais tu as un certain talent pour en tuer trois seul. Ça m’intéresse.

Mathias observant Perceval avec son rictus habituel.

-Mes services sont à vendre. Vos hommes ont assassiné la mauvaise femme. Son mari avait beaucoup d’or.
-J’ai beaucoup d’or aussi…Ce n’est pas un problème. J’ai tout ce que tu peux vouloir. Pour peu que tu évites de me mettre des bâtons dans les roues…On devrait s’entendre.
-Allons discuter de tout cela alors…

Après une discussion dans la taverne du Sanglier qui fouette, un accord fini par avoir lieu entre les deux hommes. Les talents de l’un, contre les larges paiements de ceux qui auraient besoin de ses services. Ses talents avaient déjà fait leur preuve. Mathias n’aurait pas laissé filer une telle occasion. Et au final Perceval n’y gagnait que des clients plus fréquents sans y perdre sa liberté ni son indépendance. Il accepta donc de rejoindre le recueil de talent du Cirque.

[clantage cirque]

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Re: Perceval

Message par Morathi » ven. 16 octobre 2009 à 00h10

C'était ce qu'il avait attendu, c'est-à-dire pas grand chose. Pourtant la liberté n'avait pas manqué. Mais ses convictions n'étaient pas ébranlée par cette soit disant ligue. Il repartit la nuit du grand incendie, tout en sachant que ce n'était pas un incendie, mais bien une mise en scène, celle de l'arlequin... Leurs routes se se croiseraient plus ca il en était sur. Pourquoi donc était il si sur de ça? Était-ce à cause de ce pieu qu'il avait en travers du ventre? Que faisait-il sur cette plage? Ah oui ca lui revenait... mais s'éloignait en même temps, c'était étrange. Ces voix, d'où venaient-elles? De l'au-delà? ou de ce monde d'où la mort l'enlevait?