Age : 20
Race : Humaine
Classe : Pretresse
Alignement : Chaotique Neutre
La loi de l'équilibre
La vie est le pendant positif de la mort. Les sages enseignent qu’allumer une lumière, c’est aussi créer une ombre. Alors le mal sera-t-il toujours de notre monde ? Amanthia est de ces personnes qui cherchent la réponse à cette question.
Tout commence le jour de sa naissance quand le principe de l’équilibre s’appliqua au travers de sa mère. En effet celle-ci mourut en couche en donnant naissance à sa fille.
Tout commence le jour de sa naissance quand le principe de l’équilibre s’appliqua au travers de sa mère. En effet celle-ci mourut en couche en donnant naissance à sa fille.
Un être s’éveille, un être s’éteint.
Loin d’être orpheline, elle fut tout fois confiée à un ordre religieux. Il est en effet dur de voir dans les yeux de son enfant, à la fois son épouse disparue et celle que l’on tient pour responsable de sa mort. Les dieux sont parfois joueurs et c’est dans ce dogme qu’Amanthia allait grandir. Et quand on grandit au sein d’un ordre religieux, on se retrouve souvent prédisposé à rejoindre cet ordre. L’orpheline commença donc à chercher les réponses aux mystères de la vie et de la mort dans les textes saints.
Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ?
Alors que l’enfant grandissait et commencait à trouver les réponses à l’équation de sa vie, un événement troublant la marqua au plus profond de son être. Une nuit alors qu’elle était au port de Giran, des corps surgirent des flots. Dans un mélange de curiosité et de peur la jeune prêtresse regarda cette scène sans logique. Des corps de marin mort revenaient à terre pour une raison qui dépassait sa vision religieuse de la vie et de la mort. Mais ce n’est que lorsque la lune joua sur les corps des marins que la peur prit le dessus sur la curiosité. Le corps des marins avait atteint un état de décomposition laissant paraitre les os, la chair à vif et les organes des malheureux. Rien ne serait plus blanc ou noir dans la vie de la jeune prêtresse.
Un monde en gris
Bouleversé par ces événements la jeune prêtresse replongea dans les livres cherchant un sens, une logique ou une raison à ces aberrations. Comment la mort et la vie pouvaient être lié ? Nécromancie… le mot résonna durant des jours dans sa tête. S’il y avait des gens pour rendre la vie aux morts, il était normal qu’ils y aient des gens pour rendre la vie aux morts. Mais pourquoi ?
La route de l’inquisition
Dans les montagnes de livre que la jeunes prêtresse lu, elle tomba sur le témoignage d’un adepte au service d’un cardinal qui était, d’après les mots de l’adepte, capable « d’invoquer le jugement des dieux sur les morts vivants »
Un matin alors que son mentor revenait d’un pèlerinage à la cours du roi, elle décida de lui parler de ces gens capables de juger les morts.
- Ma fille, les gens qui choisissent cette voie ne sont plus jamais les même. Nous sommes des gens de compassions et de soutien, pas guerrier ou de magicien. Les inquisiteurs, appelons les comme cela pour la forme, ont fait le vœu de purifier la terre des aberrations qui sont des affronts aux créations des dieux.Un matin alors que son mentor revenait d’un pèlerinage à la cours du roi, elle décida de lui parler de ces gens capables de juger les morts.
Le grand prêtre marqua un silence. Il était clair qu’il ne disait pas toute la vérité, ou du moins il ne disait pas tous ce qu’il savait.
- Mon père, j’ai besoin de savoir… je cherche la réponse à l’équilibre depuis que je suis toute petite. Si des gens s’amusent à bouleverser l’ordre établit par les dieux, je dois me lever devant eux pour rééquilibrer la balance : les morts avec les morts, les vivants avec les vivants.- C’est que …
Le prêtre mordilla son indexe comme par réflexe.
- Non…. Non ce n’est pas bien nous sommes des hommes de paix. les inquisiteurs sont malsain… ils …La jeune prêtresse agrippa le grand prêtre par les épaules.
- Je dois savoir. Il le faut. !Le grand prêtre échappa à la poigne de la prêtresse.
- Tu ne sauras plus rien de moi Amanthia. Tu veux en savoir plus ? Vas chercher les réponses par toi-même. Et puissent les dieux te pardonner!Le grand prêtre murmura ces derniers mots en un mélange de pitié et de colère. Amanthia ne cilla pas et quitta l’église à la recherche de réponse sur les inquisiteurs.
- Qu’il en soit ainsi mon père.