[hrp] il s'agit d'un bg destiné à un rename nécessitant un changement de race[hrp]
Isaya est une jeune femme de 23 ans environ. Elle porte les cheveux relativement courts avec une natte. Elle est généralement vétue d'une armure de cuir sombre qui si elle ne l'embellit pas, dévoile une musculature fine développée par des années d'entrainement. Elle ne se sépare jamais de son épée qu'elle porte attacher dans son dos.
Sa manière de se mouvoir est pleine de grâce et de félénité, on la devine endurante.
LIBERTE
La montagne se dressait devant eux, toute de roche et de glace. Son sommet blanc se dégageait sur le ciel bleu. Rien ne troublait la scène si ce n'est quelques tourbillons de neige que le vent soulevait. Il leur fallut encore trois heures pour arriver à son pied.
La température baissait régulièrement au fur et à mesure de leur progression.
Il ne sera pas facile d'arriver à son sommet, dit Isaya, les yeux rivés sur les couloirs de glace et les falaises vertigineuses les surplombant
Moins que tu ne le penses, c'est pour cette raison que j'ai choisi de te compliquer la tache, répondit son maitre
Il ouvrit son sac et en sorti des chaines. Isaya recula d'un pas.
N'y pensez même pas, les guerriers d'Aulakiria ne se laissent pas enchainer
C'est vrai, sauf lorsque son maitre à qui tu as juré obéissance le demande
Sans les chaines, l'ascension aurait été difficile. Avec les chaines, elle était pratiquement impossible. Isaya était épuisée: par le poids des chaines, par les mouvements limités qu'elles lui imposaient,par l'idée qu'elle était enchainée.
Elle tendit le bras, jura quand la chaine bloqua son mouvement.Elle repensa son geste, se décala, monta d'un mètre, juste un mètre ...
A quoi jouait son maitre ? Pourquoi lui enseigner la fluidité, la souplesse, la beauté des gestes pendant toutes ces années pour l'entraver ainsi comme un cheval de trait? Pourquoi briser cette harmonie si longue à acquérir ?
Jamais elle ne s'était sentie aussi maladroite. A ses côtés, son maître montait sans à-coups, il ne disait pas un mot, se contentant de l'observer parfois lors d'un passage particulièrement difficile. Elle préférait tomber que lui demander de l'aide. La neige, la glace compliquait l'ascension, elle glissait, s'enfonçait, ne s'en sortait qu'au prix d'efforts surhumains.
Ne se rendait il pas compte qu'elle n'apprenait rien ? que c'est impossible lorsque l'on est contraint ? Avec ces chaines, son maitre lui volait sa condition de guerrière. Elle se figea soudain, les doigts verouillés sur une une arrête, les pieds sur une minuscule enfractuosité.
Une ombre commença à se dissiper dans son esprit. Sa condition de guerrière dépendait elle de chaines ou de son état physique ? L'était elle moins lorsqu'elle se reposait dans un lit, blessée ?
Guerrière d'Aulakiria, voilà ce qu'elle était, libre ou enchainée, valide ou blessée, jeune ou vieille .. Elle resterait une guerrière.
Mais son corps ? elle lui devait le respect mais sa condition de guerrière d'Aulakiria prenait naissance bien au-delà des limites de celui-ci ... Blessée, affaiblie, brisée, elle serait toujours une guerrière .
Elle tourna son regard vers son maître.
Merci
Il ne répondit rien. ll faisait froid, très froid, assez froid pour que la larme qui coula sur le visage de son maitre se transforme en perle de glace.
Il leur fallut deux heures pour atteindre le sommet, deux heures durant lesquelles Isaya livra une bataille contre la montagne, deux heures sans échanger le moindre mot, deux heures de joie.
Après une ultime traction, il n'y eut plus rien au-dessus d'elle, juste l'infini du ciel. Elle se leva lentement, elle avait l'impression qu'elle pouvait toucher le soleil. Son maitre se tenait près d'elle et dans ses yeux brillait une lumière nouvelle , forte et douce , une lumière de bonheur et de tristesse.
Doucement, il lui ota ses chaines.
Tu es libre, Isaya
Elle voulut sourire mais le sens des mots explosa dans son esprit.
Que voulez vous dire ?
Ton apprentissage est achevé. Je n'ai plus rien à t'apprendre.
Mais c'est trop tôt .. Ce n'est pas possible ..
Elle aurait du éclater de joie mais ne ressentait que du vide.
Dix ans, Isaya, tu m'as suivi dix ans. Ce qui te manque, tu devras le découvrir seule. Il y a en toi une force que je ne possède pas, et si tu réussis à l'apprivoiser, elle fera de toi une guerrière de légende.
Elle voulut parler, renonça, elle était incapable de mettre des mots sur les sentiments qui se bousculaient en elle. Une larme coula sur sa joue, elle l'essuya rageusement mais d autres surgirents, irrepressibles ..
Son maitre fit un geste qu'il ne s'était jamais autorisé en dix ans: il lui ouvrit les bras. Elle vint s'y blottir.
Je ne veux pas vous quitter
Isaya, tu ne me quittes pas. Dans la fraternité d'Aulakiria, maitres et élèves sont liés pour l'éternité.Nous nous séparons aujourd'hui mais une partie de nos âmes restent mélées. Où que tu ailles , quoique tu fasses... Même la mort ne peut nous séparer, nous marcherons pour toujours l'un à côté de l'autre.
Puis il la tint longuement serrée contre lui, silencieux.
Elle finit par se dégager, il lui posa un doigt sur les lèvres avant qu'elle ne puisse parler.
Nous allons descendre chacun de notre côté, Isaya. Offre moi un cadeau, offre moi le bonheur de te voir t'envoler
S'il te plait , dans un murmure.
Elle lui sourit, le caressa du regard une dernière fois et commença la descente. Il ne pleura que lorsqu'elle fut hors de vue
Isaya
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Isaya
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Où pouvait elle bien se trouver ? Elle était hors d'haleine et perdue au-delà de toute espérance.
Elle tendit l'oreille mais elle n'entendit que sa propre chamade et au loin ... un suintement , un goutte à goutte ...
Elle reprit sa marche, une lueur rougeatre émanait des murs comme du sang en dégouttant.
Elle entra dans une nouvelle grotte ... Au fond, elle distinguait une ouverture , elle se dirigea vers elle ...
Un feulement se fit entendre .. Du fond de la pénombre, des yeux se tournèrent vers elle, innombrables ...
Elle devina les silhouettes, les longs crocs, les ailes ..Elle ferma les yeux une seconde .
Calme comme l'eau qui dort,
Intrépide comme une louve,
Forte comme un ours
Souple comme une soie d'été
Un pas .. puis un autre .. la sortie se rapprochait ... Un muffle lui barra le passage, aucune aggressivité, juste une barrière . Elle tenta de le contourner, un autre se dressa devant elle .. Elle fit demi-tour mais elle était encerclée, elle s'assit ...
Un dragon vint poser sa tête contre elle.
Les heures passèrent , elle essaya de se lever, le dragon utilisa son muffle pour la forcer à se rassoir ... De nouveau, les yeux la fixèrent , braises rougeoyantes dans la pénombre ...
Elle effleura la gueule à ses côtés, ses doigts dévalèrent une dent noire, aigüe comme un poignard forgé dans un morceau de nuit.
Elle ferma les yeux, elle ne se sentait pas en danger, ni prisonnière, il lui fallait trouver la clé ...
Une pensée l'envahit, étrangère, puissante
Eau ... Vent ... ne sont jamais prisonniers ... Ne résiste pas ... Découvres ce que tu es ...
Son souflle se fit plus profond, elle s'impregna du silence, un croc se planta dans son épaule comme pour prélever un bout de chair .. elle ne réagit pas, laissa faire ..
Rejoins nous , Fille de l'Eau et du Vent .. Prend vraiment ton envol .. Dragonne
De nouvelles sensations l'envahissaient, ses sens s'ouvraient, elle se sentait plus forte, plus libre, plus sauvage ... Elle rouvrit les yeux ... Toute pénombre avait disparu, elle pouvait les voir tous, si puissants, magnifiques ...
Elle se redressa, ils ne l'empèchèrent pas, elle leva une patte vers ses yeux, une flamme sauvage traversa son regard ... elle alla se frotter contre le premier s'étant mis sur son chemin ... Un feulement sorti de sa gorge ...
Elle prit son élan, bondit vers la sortie ...
et se réveilla.
Elle fit part de son rêve à son maitre, celui-ci la questionna longuement puis il n'en parla plus durant plusieurs jours. Ils avaient repris leurs errances et elle son entrainement. Une tour se présenta devant eux, ils y pénétrèrent, son maitre lui demanda de l attendre à l'entrée et il disparut dans les étages. Deux heures passèrent, un mage vint la chercher, envoyé par lui.
Il lui presenta une sombre et lui dit qu elle allait passer les prochains mois avec elle, qu'elle partagerait son savoir avec elle .
Cela se passa comme il l'avait dit
Elle apprit ... la liberté
[hrp] apprentissage des transformation [hrp]
Elle tendit l'oreille mais elle n'entendit que sa propre chamade et au loin ... un suintement , un goutte à goutte ...
Elle reprit sa marche, une lueur rougeatre émanait des murs comme du sang en dégouttant.
Elle entra dans une nouvelle grotte ... Au fond, elle distinguait une ouverture , elle se dirigea vers elle ...
Un feulement se fit entendre .. Du fond de la pénombre, des yeux se tournèrent vers elle, innombrables ...
Elle devina les silhouettes, les longs crocs, les ailes ..Elle ferma les yeux une seconde .
Calme comme l'eau qui dort,
Intrépide comme une louve,
Forte comme un ours
Souple comme une soie d'été
Un pas .. puis un autre .. la sortie se rapprochait ... Un muffle lui barra le passage, aucune aggressivité, juste une barrière . Elle tenta de le contourner, un autre se dressa devant elle .. Elle fit demi-tour mais elle était encerclée, elle s'assit ...
Un dragon vint poser sa tête contre elle.
Les heures passèrent , elle essaya de se lever, le dragon utilisa son muffle pour la forcer à se rassoir ... De nouveau, les yeux la fixèrent , braises rougeoyantes dans la pénombre ...
Elle effleura la gueule à ses côtés, ses doigts dévalèrent une dent noire, aigüe comme un poignard forgé dans un morceau de nuit.
Elle ferma les yeux, elle ne se sentait pas en danger, ni prisonnière, il lui fallait trouver la clé ...
Une pensée l'envahit, étrangère, puissante
Eau ... Vent ... ne sont jamais prisonniers ... Ne résiste pas ... Découvres ce que tu es ...
Son souflle se fit plus profond, elle s'impregna du silence, un croc se planta dans son épaule comme pour prélever un bout de chair .. elle ne réagit pas, laissa faire ..
Rejoins nous , Fille de l'Eau et du Vent .. Prend vraiment ton envol .. Dragonne
De nouvelles sensations l'envahissaient, ses sens s'ouvraient, elle se sentait plus forte, plus libre, plus sauvage ... Elle rouvrit les yeux ... Toute pénombre avait disparu, elle pouvait les voir tous, si puissants, magnifiques ...
Elle se redressa, ils ne l'empèchèrent pas, elle leva une patte vers ses yeux, une flamme sauvage traversa son regard ... elle alla se frotter contre le premier s'étant mis sur son chemin ... Un feulement sorti de sa gorge ...
Elle prit son élan, bondit vers la sortie ...
et se réveilla.
Elle fit part de son rêve à son maitre, celui-ci la questionna longuement puis il n'en parla plus durant plusieurs jours. Ils avaient repris leurs errances et elle son entrainement. Une tour se présenta devant eux, ils y pénétrèrent, son maitre lui demanda de l attendre à l'entrée et il disparut dans les étages. Deux heures passèrent, un mage vint la chercher, envoyé par lui.
Il lui presenta une sombre et lui dit qu elle allait passer les prochains mois avec elle, qu'elle partagerait son savoir avec elle .
Cela se passa comme il l'avait dit
Elle apprit ... la liberté
[hrp] apprentissage des transformation [hrp]
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Isaya
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Leurs actions n'avaient servi à rien. Malgré les avertissements prodigués, ils étaient arrivés trop tard et le chateau était tombé . Elle se tenait devant celui-ci, observant tranquillement les allées et venues des gardes: elle se demandait quelles offenses à Eux pouvaient se perpétrer à l'intérieur.
Sheinen avait du fuir les Cryso, il n'avait pas été écouté lors du simulacre de jugement. Il lui fallait trouver un autre informateur.
Elle réfléchit longuement, arriva à la conclusion qu'elle devait s'exposer elle-même. Le danger serait grand et une position de repli serait nécessaire: les possibilités étaient nombreuses, l'une d'elle était même évidente, trop sans doute.
Elle en était là de ses reflexions quand une cloche sonna en ville, l'air vibrait de la dernière volée lorsqu'elle se leva. L'équilibre devait être préservé mais de quel côté penchait aujourd'hui la balance ? Il n'y avait qu'un moyen de le savoir .. Sa décision était prise, elle se dirigea vers Gludin.
Eowyn connaissait une partie de ses intentions, elle ne serait pas surprise par sa demande. Elle était présente dans son manoir, la seconde des Corsaires était là également: une sombre versée dans les arts de la mort, Isaya se demanda avec amusement quelle pouvait être l'opinion de Rwild sur celle-ci. Eowyn semblait fatiguée, peut être même légérèment malade.
Après une rapide présentation, elle présenta sa demande, la réflexion des deux Corsaires fut courte, Eowyn se dirigea vers une armoire, en tira un objet qu'elle lui tendit: Ainsi, elle pourrait se faire connaitre des Corsaires et de leurs alliés si nécessaire, ses arrières étaient maintenant assurés. Prenant congé, elle les gratifia d'un sourire économe.
Son sourire disparut dès qu'elle eut franchi la porte: ainsi Sheinen avait rencontré Eowyn plusieurs fois, elle lui avait demandé de lui transmettre un message ... Pourquoi ne lui en avait il pas dit un mot : oubli ... circonstances ... autre chose ... ? Oren attendrait un peu.
[hrp] En aucune manière, Isaya n'est identifiable comme membre des Corsaires [hrp]
Sheinen avait du fuir les Cryso, il n'avait pas été écouté lors du simulacre de jugement. Il lui fallait trouver un autre informateur.
Elle réfléchit longuement, arriva à la conclusion qu'elle devait s'exposer elle-même. Le danger serait grand et une position de repli serait nécessaire: les possibilités étaient nombreuses, l'une d'elle était même évidente, trop sans doute.
Elle en était là de ses reflexions quand une cloche sonna en ville, l'air vibrait de la dernière volée lorsqu'elle se leva. L'équilibre devait être préservé mais de quel côté penchait aujourd'hui la balance ? Il n'y avait qu'un moyen de le savoir .. Sa décision était prise, elle se dirigea vers Gludin.
Eowyn connaissait une partie de ses intentions, elle ne serait pas surprise par sa demande. Elle était présente dans son manoir, la seconde des Corsaires était là également: une sombre versée dans les arts de la mort, Isaya se demanda avec amusement quelle pouvait être l'opinion de Rwild sur celle-ci. Eowyn semblait fatiguée, peut être même légérèment malade.
Après une rapide présentation, elle présenta sa demande, la réflexion des deux Corsaires fut courte, Eowyn se dirigea vers une armoire, en tira un objet qu'elle lui tendit: Ainsi, elle pourrait se faire connaitre des Corsaires et de leurs alliés si nécessaire, ses arrières étaient maintenant assurés. Prenant congé, elle les gratifia d'un sourire économe.
Son sourire disparut dès qu'elle eut franchi la porte: ainsi Sheinen avait rencontré Eowyn plusieurs fois, elle lui avait demandé de lui transmettre un message ... Pourquoi ne lui en avait il pas dit un mot : oubli ... circonstances ... autre chose ... ? Oren attendrait un peu.
[hrp] En aucune manière, Isaya n'est identifiable comme membre des Corsaires [hrp]
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Isaya
- Zombie Lord Farakelsus
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- Inscription : mer. 3 décembre 2008 à 10h20
Re: Isaya
Mourir ... Affronter la mort ... la vaincre pour ne plus la craindre ...
Celle qui serait bientôt ma soeur avait accepté de me la donner pour enfin m'accueillir dans sa famille.Elle n'attendrait pas la réponse de ses frères, elle pratiquerait le rituel elle-même.
Le moment approchait, je me tenais face au soleil, une brise légère faisait bruisser les arbres. Je tournais sur moi-même, observant le monde qui m'entourait une dernière fois de mes yeux de mortelle.
Es tu prête ? me demanda t'elle.
J'acquiesais silencieusement. Elle me prit dans ses bras, murmura un au-revoir à mes oreilles. Elle avait sa dague à la main droite. Je fermais les yeux .
Un coup, un seul , en plein coeur , les derniers battements ... puis le silence ...
Silence d'un coeur qui a cessé de battre ... Plus de battements pour trahir mes émotions ...
La faim ... dévorante ... urgente ... Ma langue passa doucement sur mes crocs, testa leur pointe ... des instruments conçus pour déchirer , pour percer , pour permettre de m'abreuver ... de sang .
Bienvenue ma soeur. Que la mort te soit douce
Elle me posa un masque sur le visage, j'ouvris les yeux et souris à celle qui serais ma soeur pour l'éternité.
La faim ... la soif ... dévorante ... Je cherchais du regard la sombre , elle était restée,curieuse ... Ses yeux réflétaient la crainte ... Elle croisa mon regard , voulu fuir ... trop tard ...
Je plongeais mes crocs dans sa gorge, déchiquetant la peau, déchirant les veines , aspirant son sang. Un frisson de plaisir parcourut mon corps, je la relachais , elle tomba ...exsangue ...
Ma soeur me regardait souriante, elle me tendit la main.
Viens , la nuit nous appartient
Celle qui serait bientôt ma soeur avait accepté de me la donner pour enfin m'accueillir dans sa famille.Elle n'attendrait pas la réponse de ses frères, elle pratiquerait le rituel elle-même.
Le moment approchait, je me tenais face au soleil, une brise légère faisait bruisser les arbres. Je tournais sur moi-même, observant le monde qui m'entourait une dernière fois de mes yeux de mortelle.
Es tu prête ? me demanda t'elle.
J'acquiesais silencieusement. Elle me prit dans ses bras, murmura un au-revoir à mes oreilles. Elle avait sa dague à la main droite. Je fermais les yeux .
Un coup, un seul , en plein coeur , les derniers battements ... puis le silence ...
Silence d'un coeur qui a cessé de battre ... Plus de battements pour trahir mes émotions ...
La faim ... dévorante ... urgente ... Ma langue passa doucement sur mes crocs, testa leur pointe ... des instruments conçus pour déchirer , pour percer , pour permettre de m'abreuver ... de sang .
Bienvenue ma soeur. Que la mort te soit douce
Elle me posa un masque sur le visage, j'ouvris les yeux et souris à celle qui serais ma soeur pour l'éternité.
La faim ... la soif ... dévorante ... Je cherchais du regard la sombre , elle était restée,curieuse ... Ses yeux réflétaient la crainte ... Elle croisa mon regard , voulu fuir ... trop tard ...
Je plongeais mes crocs dans sa gorge, déchiquetant la peau, déchirant les veines , aspirant son sang. Un frisson de plaisir parcourut mon corps, je la relachais , elle tomba ...exsangue ...
Ma soeur me regardait souriante, elle me tendit la main.
Viens , la nuit nous appartient
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Isaya
- Zombie Lord Farakelsus
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- Inscription : mer. 3 décembre 2008 à 10h20
Re: Isaya
La Proie de l'Ombre
Elle écoutait son maitre:
« Cœurs brisés, promesses brisées, gens brisés ,,, J'ai été brisé et j'ai brisé en retour, Isaya.
Chaque souffrance engendre une réaction, une vengeance, la colère. Je pensais auparavant qu'il y avait un point d'équilibre mais je ne le crois plus maintenant.
Je pense que ce que j'ai fait était disproportionné par rapport à ce que l'on m'avait fait. Mais c'est dans la nature de la vengeance, elle enfle, elle se nourrit d'elle-même, elle génère la colère et de la colère nait le mal.
Une souffrance engendre une autre souffrance, et ainsi de suite jusqu'à ce que la souffrance initiale soit oubliée et qu'il ne reste plus que la colère …
J'ai été un vengeur, Isaya. Je ne le suis plus.
Mais le monde est plein de choses brisées .
Ne laisse jamais la colère l'emporter, jamais. »
Les jours s'écoulaient lentement dans la prison. Au début elle y était indifférente mais après l'indifférence vint la frustration et après la frustration monta la colère... .
Depuis qu'elle était enfermée, elle n'avait jamais tenté d'utiliser la magie mais son ombre était présente, tapie dans l'obscurité de la cellule. Elle était assise au bord de la paillasse, le menton niché entre ses mains, elle semblait perdue dans ses pensées mais elle parlait à son ombre et son ombre lui répondait. Un observateur attentif aurait peut être entendu un léger sifflement mais celui-ci était couvert par les grognements, les toux , les bruits des chaine. Aucun de ces bruits ne gênaient Isaya car les mots s'imprimaient directement dans son esprit.
«écoute la ténébreuse musique de ton cœur, laisse la foudre couvant en toi éclater
nourris toi de moi, survis dans ta colère, dans ma colère
unis toi à moi et je serais le catalyseur qui te permettra d'apposer sur tes ennemis ton sceau
libère la Bête et laisse là nous abreuver de leur sang
et nul ne te jugera »
L'ombre s'approcha lentement de la femme, elle tournait autour d'elle, les cercles se resserrant. Elle ne cessa de tourner que lorsqu'elle eut enveloppé Isaya.
« sois sans crainte, amie des ombres,
avance dans les ténèbres,
regarde le secret des enfers
et ce monde sera le tien »
Ses dernières barrières cédèrent, l'ombre pénétra en elle. Elle bascula en arrière sur la couche et son corps se arqua sous l'emprise des transformations qui affectaient son corps. Elle avait l'impression que les flammes de l'enfer la dévoraient, elle voulait hurler mais elle ne le pouvait pas.
Puis,
Tout cessa,
Elle flottait au dessus de la paillasse miteuse, elle passa ses mains sur son nouveau corps, attentive aux changements qui s'étaient produits en elle. Un sourire naquit sur ses lèvres.
Au fond de la cellule, la Bête gronda, elle la fit taire.
Elle se mit dans le recoin le plus obscur de la cellule qui ne pouvait pas être éclairé de l'extérieur.
Elle appela à l'aide d'une voix plaintive.
Le garde de nuit s'approcha, il ne se méfiait pas de la prisonnière, elle paraissait si faible. Elle appela de nouveau. Plissant les yeux, il essaya de percer l'obscurité:
« Qu'avez vous Dame ? »
Il dégagea le trousseau de clés de sa ceinture, en engagea une et fit jouer le penne.
Il pénétra dans la cellule.
« Dame ? »
La Bête bondit …
(hrp:maj bg pour transformation divine sumonneur)
Elle écoutait son maitre:
« Cœurs brisés, promesses brisées, gens brisés ,,, J'ai été brisé et j'ai brisé en retour, Isaya.
Chaque souffrance engendre une réaction, une vengeance, la colère. Je pensais auparavant qu'il y avait un point d'équilibre mais je ne le crois plus maintenant.
Je pense que ce que j'ai fait était disproportionné par rapport à ce que l'on m'avait fait. Mais c'est dans la nature de la vengeance, elle enfle, elle se nourrit d'elle-même, elle génère la colère et de la colère nait le mal.
Une souffrance engendre une autre souffrance, et ainsi de suite jusqu'à ce que la souffrance initiale soit oubliée et qu'il ne reste plus que la colère …
J'ai été un vengeur, Isaya. Je ne le suis plus.
Mais le monde est plein de choses brisées .
Ne laisse jamais la colère l'emporter, jamais. »
Les jours s'écoulaient lentement dans la prison. Au début elle y était indifférente mais après l'indifférence vint la frustration et après la frustration monta la colère... .
Depuis qu'elle était enfermée, elle n'avait jamais tenté d'utiliser la magie mais son ombre était présente, tapie dans l'obscurité de la cellule. Elle était assise au bord de la paillasse, le menton niché entre ses mains, elle semblait perdue dans ses pensées mais elle parlait à son ombre et son ombre lui répondait. Un observateur attentif aurait peut être entendu un léger sifflement mais celui-ci était couvert par les grognements, les toux , les bruits des chaine. Aucun de ces bruits ne gênaient Isaya car les mots s'imprimaient directement dans son esprit.
«écoute la ténébreuse musique de ton cœur, laisse la foudre couvant en toi éclater
nourris toi de moi, survis dans ta colère, dans ma colère
unis toi à moi et je serais le catalyseur qui te permettra d'apposer sur tes ennemis ton sceau
libère la Bête et laisse là nous abreuver de leur sang
et nul ne te jugera »
L'ombre s'approcha lentement de la femme, elle tournait autour d'elle, les cercles se resserrant. Elle ne cessa de tourner que lorsqu'elle eut enveloppé Isaya.
« sois sans crainte, amie des ombres,
avance dans les ténèbres,
regarde le secret des enfers
et ce monde sera le tien »
Ses dernières barrières cédèrent, l'ombre pénétra en elle. Elle bascula en arrière sur la couche et son corps se arqua sous l'emprise des transformations qui affectaient son corps. Elle avait l'impression que les flammes de l'enfer la dévoraient, elle voulait hurler mais elle ne le pouvait pas.
Puis,
Tout cessa,
Elle flottait au dessus de la paillasse miteuse, elle passa ses mains sur son nouveau corps, attentive aux changements qui s'étaient produits en elle. Un sourire naquit sur ses lèvres.
Au fond de la cellule, la Bête gronda, elle la fit taire.
Elle se mit dans le recoin le plus obscur de la cellule qui ne pouvait pas être éclairé de l'extérieur.
Elle appela à l'aide d'une voix plaintive.
Le garde de nuit s'approcha, il ne se méfiait pas de la prisonnière, elle paraissait si faible. Elle appela de nouveau. Plissant les yeux, il essaya de percer l'obscurité:
« Qu'avez vous Dame ? »
Il dégagea le trousseau de clés de sa ceinture, en engagea une et fit jouer le penne.
Il pénétra dans la cellule.
« Dame ? »
La Bête bondit …
(hrp:maj bg pour transformation divine sumonneur)