La suite est en cours d'écriture. Je souhaite juste poster le début pour m'amuser, et vous faire travailler des méninges :)]
Nom : Lucassen
Prénom : Arjen (se prononce Arsen)
Alignement : chaotique
Race : Humain
Age : 45
Profession : Alchimiste, Chimiste. Il à une passion pour les chats et l'observation des étoiles.
Divinité : Arjen ne croit en aucune divinité propre, ses croyances sont fondées sur l'existence d'un architecte universel, une puissance infinie qui aurait enfanté l'univers autour d'elle.
Caractère : Arjen est un homme assez instable, tantôt rêveur, tantôt terre-à-terre. Il faut apprendre à danser au grès de son humeur capricieuse. Il aime se faire discret, même si, parfois, lorsqu'une personne l'intéresse d'un point de vu intellectuel, il n'hésite pas à aller à sa rencontre, quitte à se montrer trop avenant et se découvrir un peu trop.
Physique : Arjen est un homme d'âge mûr, de taille moyenne, légèrement trapu. Il aime s'habiller avec une certaine classe discrète.
Ses cheveux, d'un gris anthracite présentent les premiers signes caractéristiques de la vieillesse, ils ont la fâcheuse tendance à se clairsemer et blanchir sur le sommet de son crâne. Bien que le cuir chevelu d'Arjen puisse être classé comme catastrophe naturelle, ses yeux gris clair pétillent de malice et d'appétit intellectuel. Son regard espiègle est soutenu par de fins sourcils bruns, rendant son regard encore plus expressif. La plupart du temps, un fin rictus est accroché sur le visage de l'homme. Il arrive, parfois que celui-ci se transforme en une moue de réflexion ou alors en grimace de dégoût. La plupart du temps, lorsqu'il constate l'ignorance des gens.
Son visage en général est assez peu ridé et agréable au regard. En se concentrant sur celui-ci quelques instants, on peut entrevoir le jeune homme qu'il était auparavant.
***
Le rêveur de l'infini.Le bruit de la mer, le matin. Quoi de plus rassurant et de relaxant ?
C'est principalement pour ces deux raisons que j'avais choisi cette petite maison, en haut de la colline, surmontant l'océan.
Pour voir la brume du matin, chassée par l'imperturbable soleil. Puis observer cet astre rougir, enfler et se coucher dans le bain miroitant de l'océan. Entendre le flux régulier des vagues, l'eau tomber sur l'eau lors des longues averses d'automne.
Sentir l'odeur du sel exciter mes sens dès le réveil. Frémir de la bise hivernale contre ma peau frigorifiée.
Goûter aux mets de la nature, poissons et crustacés, ravissant mon palais, remplissant mon estomac réclamant la pitance.
La vie à l'écart de la civilisation avait un goût de paradis, un goût de liberté infinie...
...Liberté qui m'était interdite.
Cette maison, cette mer, ce matin, ce soleil rassurant. Tous n'étaient que des inventions de mon esprit, dernier élément de liberté qu'il me restait. Je doutais même s'ils n'avaient jamais existé.
Mon corps était enfermé dans une pièce austère d'une infinie petitesse, seule l'ombre baignait l'atmosphère. Cette atmosphère était elle-même agrémentée d'une odeur d'humidité et de sueur. Ma sueur...
Seuls subsistaient la faim, amie traîtresse qui m'affaiblissait de ses cris silencieux, et le froid qui mordait mon corps nu.
Les jours et les nuits s'étaient confondus il y a maintenant une éternité, le soleil, repère naturel ayant disparu. A jamais...
Cette cellule sans porte ni fenêtre était devenue ma demeure, ma chambre... Mon tombeau.
Vivre à l'écart de la civilisation à un goût de paradis n'est ce pas ?
Le reclus infini, l'absence de contact humain, le peu de nourriture m'ont détruit. Je ne suis plus qu'une enveloppe, un point noir dans un océan d'obscurité... Une entité fantomatique, d'une masse négligeable, oubliée de tous dans cette pièce... Oubliette.
Mais mon esprit, impénétrable, vivace et caché, derrière cet horizon des évènements qu'est mon corps est toujours là. Il ne lâchera rien, et tiendra. Jusqu'à la fin de la fin.
C'est vrai, la fin est déjà arrivée... Mais même la fin a une fin...et elle n'est pas encore arrivée, pas tant que mon imagination sera toujours la.
Les yeux rivés sur le vide, je regarde, j'observe l'immatériel... L'infini... Dieu.
Ma vue miroite dans le noir, deux points blancs apparaissent, puis trois... Une infinité de blancs.
Happé dans ce rêve, je me noie... Et perds/prend connaissance. ∞