Le Clan Shimaï.

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Odia
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Le Clan Shimaï.

Message par Odia » mer. 7 avril 2010 à 13h27

Spoiler:
* On-dit
∆ Érudits
■ Disponible dans quelques bibliothèque sombres. Si vous voulez en connaître l'histoire, adressez-vous directement aux personnes du clan Shimaï.
Ouvrage poussiéreux pouvant se trouver dans certaines bibliothèques sombres.
Le Clan Shimaï
Mode de vie, phylosophie et croyances


Extrait du journal d'Alletsiel - Erudit sombre solitaire



Au commencement...

Avant toute chose, avant de se lancer plus loin dans cette étude qui prendra finalement plutot la forme d'un récit, il est bon de préciser que ce qui suit n'est en rien une vérité exhaustive. Cette étude s'est faite au hasard d'une rencontre singulière et reste la vision que j'ai pu me faire d'une communauté pour le moins toute aussi singulière.
D'autres voyageurs pourraient venir renforcer certaines constatations, en d'émentir d'autres ou encore dévoiler d'autres secrets.
Maintenant que, vous, lecteur assidu, êtes mis en garde, il vous appartient d'entrer dans ce monde si particulier qu'est la vie au sein du clan érant des Shimaï, filles et fils de Shilen, vagabonds des terres, puissants des chemins détournés.


Rencontre insolite. Un peuple hors du peuple.

La première idée que l'on peut se faire du clan Shimaï est d'être face à une communauté gitane, quasi exclusivement sombre. Vêtements aux couleurs vives, attitudes extraverties, réactions vives et voir même rustres sont leurs premiers visages.
Seuls ceux prenant le temps de regarder au-delà du masque peuvent espérer parvenir à les approcher ou les comprendre.Ces sombres sont très protecteurs envers les leurs, ne laissant que difficilement approcher ceux ne faisant point parti de leur cercle. Mais une fois les preuves -et épreuves- passées, une amitié sincère peut se mettre en place, laissant alors découvrir un visage tout autre, basé sur le respect, les traditions et la cohésion.

J’ai pour ma part eu la chance de faire cette rencontre pour le moins insolite. Au départ simples vagabonds à mes yeux, un rassemblement et une concertation furtif me permirent de deviner qu’autre chose était présent au-delà de cette image. Les approcher ne fut pas aisé. Voyageurs se mêlant aux populations de toutes races, ils ont au fil des générations développé une forme de protection sociale visant à rebuter, puis décourager les trop curieux.
Tout au long de mon périple en leur compagnie, j’ai pu voir nombre de personnes tenter cette approche, bien souvent par intérêt, cupidité ou malveillance. Je fus le seul sur près d’une décennie a avoir réussi à intégrer leur communauté. Mais la présence visible de nikan dans leur clan -ainsi que la mienne- prouve bien que ceci est loin d’être un évènement isolé.


Origine ancestrale. Mémoire vivante.

L’histoire de ce clan, bien qu’oubliée de la communauté sombre, reste bien vivace dans les esprits de ceux qui le composent. Leur savoir et leurs traditions sont basés sur une mémoire collective et orale. Leur choix de parcourir les routes ne leur permet plus de conserver, comme pourrait le faire une Maison traditionnelle, une bibliothèque de
savoir.
C’est ainsi que les jeunes et moins jeunes sont instruits par le biais de contes et légendes prodigués de manière ludique en journée ou le soir au coin du feu. Même si la tache de perpétuer ce savoir est dévolue à certaines personnes plus spécifique dans le clan, tous détiennent la mémoire de la collectivité et sont capable de retracer leur histoire, leurs connaissances, leurs valeurs.

Ne plus conserver ? Maison traditionnelle ?
Ces mots ne sont pas ici choisit à la légère. Car en effet, leur origine remonte au peuple sombre, et le savoir évite l’oubli, évite de commettre à nouveau les erreurs du passé. Mais laissez moi vous retranscrire cette histoire telle qu’elle m’a été contée.

C’est un soir au coin du feu, lors de danses et festivités, que le clan s’est rassemblé. Le conteur de mémoire est déjà présent, et son regard perdu dans les flammes montre sa concentration, son esprit parti à la rencontre de son savoir. Comme si un signal silencieux avait été donné, chacun se pose, chacun se tait, venant chercher la caresse du feu et la chaleur des siens. Quelques minutes d’un silence profond s’installe, uniquement perturbé par les bruits de la nuit, plongeant l’esprit dans une sorte d’éveil et d’écoute, les yeux doucement hypnotisés par la flamme dansante. C’est alors qu’une voix profonde prend vie, venant emplir cette nuit de son témoignage
remontant aux origines.

Ils étaient le peuple brun, les fiers et combattifs elfes des marais.
Ils étaient les filles et les fils de l’eau, farouches et téméraires.
Les temps étaient glorieux alors que la guerre des orcs fut victorieuse.
Les temps étaient troublés, alors que les humains allaient se retourner contre leurs alliés.
Faibles ils étaient, fragiles et incultes, mais leur force était leur nombre ainsi que leur vivacité.
Instruits et renforcés avaient-ils été afin de rétablir l’équilibre rompu.

L’équilibre revint sur les terres originelles, mais il fut éphémère.
L’arme se retourna contre la main qui l’avait forgée et guidée dans la bataille.
L'arme mordit la chaire jusqu’au sang, se délectant, prenant une place qui n’était la sienne.
Le peuple elfe s’en retourna, affaibli et surpris.
Le peuple elfe se protégea, de ses vertes et majestueuses forêts.
Le peuple elfe se retira, tête basse et armes brisées.

Ils étaient le peuple brun, indignés et inflexibles,
Ils étaient les filles et les fils de l’eau, au cœur de revanche.
Le savoir sombre vint à eux, contre le gage d’une vie d’éternité.
L’arme de leur vengeance se forgea dans leur cœur, froide et acérée.
C’est tout puissant de leur nouveau pouvoir, qu’ils vinrent chercher leurs frères.
C’est par la toute puissance de leur nouveau savoir, qu’ils furent rejetés et condamnés.

Peur, colère et rejet furent les outils de leur propre malédiction.
Incompréhension, aveuglement et jugement furent artifices de leur condamnation.
Rejetés par les leurs. Condamnés dans le sang de leurs frères. Bannis de la lumière.
De la dignité et la gloire qu'ils voulaient rendre aux leurs, ils ne récoltèrent que ténèbres et mépris.
Ils étaient le peuple brun, puissants et coléreux, sacrifiés et maudits.
Ils étaient les filles et les fils de l’eau, enfermés et meurtris.

L’enterrement fut le seul salut, les ténèbres le nouveau soleil de leur vie.
La haine et la vengeance furent leur seul pain, nourrissant leur cœur détruit.
Les temps furent vêtus de tristesse et de désespoir.
Les temps furent bâtis sur la vengeance et la mort.
Ils étaient le peuple brun, qui disparu de la face du monde.
Ils étaient les filles et les fils de l’eau, ainsi naquirent les sombres.

Les générations passèrent. Les esprits se consumèrent.
La rage et la violence alimentèrent cette survie coutumière.
Le peuple fier et téméraire se durcit dans la corruption de leur essence.
Ils en appelèrent à Shilen, déchue comme leur descendance.
Ils étaient le peuple sombre, torturés et amères
Ils étaient les filles et les fils de Shilen, fervent serviteurs de leur Mère.

Dans ce chaos tourmenté, tous ne perdirent pas l’esprit.
Dans cette colère enflammée, tous ne succombèrent pas au mépris.
La Maison Shimaï poursuivit son chemin parmi les siens.
Elle forgea son devenir, apprenant du passé, menant son destin.
Ils étaient du peuple sombre, confiants et déterminés.

Ils étaient les filles et les fils de Shilen, apprenant de Son passé.
Chaque chose avait son temps. Ainsi la malédiction s’estompa.
Libérés de leur chaines, le peuple de nouveau se dévoila.
Le monde avait changé, tout comme leur essence s’était transformée.
Alors qu’ils s’abimèrent dans leur revanche, les Shimaï partirent vers leur destinée.
Ils étaient les Shimaï, parcourant contrés et chemins.
Ils étaient les filles et les fils de Shilen, prenant leur destin en main.

Ainsi la Maison devint clan, les grottes devinrent chemins, l’obscurité devint lumière.
Parcourant le monde, ils suivirent leur voie, affrontant les embuches de leur nouvelle vie.
Les temps ne furent pas aisés, mais leur existence plus libre et légère.
Forts de leur courage, loin de la haine et de la rage, tous bénis Mère.
Ils étaient les Shimaï, différents de leurs paires,
Ils étaient les filles et les fils de Shilen, incompris de leurs frères.

Toi qui écoute cette histoire qui vient du fond des âges, reste digne et fier.
Toi qui découvre ton origine, conserve ton esprit fort et ouvert.
Par le passé et l’expérience, nous traçons notre chemin dans l’adversité.
Par le savoir et la connaissance, nous forgeons de notre désir notre propre destinée.
Mais n’oublie jamais les enseignements de Mère,
N’oublie jamais qu’Elle enseigne la seule voie qui doit nourrir tes chaires.

Nous sommes le clan Shimaï, grande famille aux liens sacrés,
Nous sommes les filles et les fils de Shilen, libres et dévoués.

Vivre du souvenir. Apprendre de l’existence.

Ainsi les origines sont replacées, et permettent de mieux appréhender leur mode de pensé. Bon nombre de traditionnalistes pourraient immédiatement penser en les voyant qu’ils se sont détournés des enseignements de Mère. Il n’en est cependant rien, du moins, d’après leur manière de le concevoir.
En effet, si Shilen est et restera a jamais Celle qui guide leurs pas, Elle n’a en leur cœur la même image que Celle de la communauté sombre dans son ensemble. Lorsque la quasi-totalité du peuple perçoit en Elle la colère, la vengeance et la haine, les Shimaï poussent au-delà Ses enseignements, ne se limitant pas à l’histoire de Sa déchéance, apprenant de Sa vie et Ses actes dans son ensemble, tels qu’ils nous ont été transmis.
Certes, colère, vengeance et haine en font partie, mais ils n’en sont pas la finalité, et chacun d’entre eux ont leur prix à payer. Se pencher sur ceci nous mènera à l’étude plus approfondie de leurs croyances. Mais avant cela, laissons nous guider vers leur mode de vie.


Liberté d’agir. Respect mutuel.

Comme vous l’aurez sans doute déjà compris, les fondements de ce clan sont basés sur la liberté. Liberté de pensé, liberté de croyance, liberté de mouvements.
Chaque membre de cette communauté est tourné vers une même croyance. Dés leur plus jeune âge, les enfants sont instruits dans ce sens, mais sont également poussés à développer un esprit critique et à conserver une curiosité naturelle. Il est évident que la communauté ne peut survivre en ces temps qu’en étant proche et soudée. Cette force réside en leur croyance en Mère. Mais si au cours de son existence, un Shimaï estime que sa voie est ailleurs, il reste libre de quitter les siens, que ce soit de manière temporaire ou définitive.
Il n’est donc pas irrégulier de voir des membres partir pour une quête, qu’elle soit spirituelle ou physique, et d’en voir revenir d’autres partis depuis quelques années, décennies ou siècles. L’esprit de famille est primordial, et le clan restera toujours ouvert aux enfants Shimaï égarés ou perdus, tant que le respect est de mise et que Mère n’est pas blasphémée.

Ainsi, qui dit famille, dit enfant. L’enfant a parmi le clan une place centrale et incontournable. Il sera l’avenir de tous, sa force ou sa faiblesse. Il doit être protégé et armé pour l’existence qui l’attend, fier de ses origines et puissant de la conscience de son devenir. Ainsi, il est leur bien le plus précieux, et beaucoup feraient les pires folies afin de le préserver.
Mais attention, protéger ne veut pas dire céder à tous les caprices. Tous sont bien conscients des difficultés de l'existence, d'autant plus dans cette vie ambivalente qu'est la leur. Surprotéger pourrait le desservir plus que de raison. Ainsi le jeune devra vite apprendre les dures réalités de la vie, mais sans jamais être laissé à lui-même par les siens.


Mode de vie gitan. Communauté structurée.

A l’apparence chaotique et libertine, le clan Shimaï laisse généralement une première impression très illusoire. Mais qui se donne la peine d’observer plus attentivement se rendra bien vite compte que sous le désordre ambiant s’anime une véritable communauté organisée et structurée. Ainsi, ce clan a conservé tout d’une Maison, bien que les générations d’errance en aient modifié certains aspects.

Tout au sommet de cette organisation réside l’ancienne ou l’ancien. Généralement le ou la plus âgée du clan, cette personnalité centrale est explicitement désignée par Mère lors du dernier voyage de son prédécesseur. L’ancienne est le guide spirituel du clan, elle prend les décisions finales et organise la vie des siens avec le conseil et le soutien des sages.

Les sages sont quant à eux les deux autres plus anciens membres de la communauté. Leur expérience passée liée à la sagesse de l’ancienne permet de garder la cohésion du clan. Respectés, ils ont un statut particulier aux yeux des leurs.

Le reste de la communauté est ensuite répartie parmi cinq fonctions vitales pour la vie et la protection du clan. Même si un seul individu pourrait avoir ses compétences réparties dans plusieurs de ces fonctions existantes, il reste toujours principalement rattaché à l’une d’entre elles, celle où il se sent le mieux, celle où il est généralement le meilleur. Ainsi, sont présent :

~ les chanteurs de vie ~ Ils sont les guérisseurs du clan.
~ les conteurs de mémoire ~ Ils sont les érudits chargés de conserver et transmettre la mémoire vive du clan.
~ les danseurs de lames ~ Ils sont les guerriers du clan.
~ les cantateurs des vents ~ Ils sont les mages du clan.
~ les marcheurs d’ombre ~ Ils sont les espions du clan.

Ceci bien évidemment ne représente qu’une infime partie de leurs connaissances. En tant que « bons gitans » tels que les extérieurs les perçoivent, ils ont bien souvent des activités autres, comme jongleurs, danseurs, prestidigitateurs et autres saltimbanques.

Au-delà de ces cinq fonctions, peuvent être ajoutés deux autres catégories de personnes vivant au sein du clan Shimaï. Ainsi sont présent les enfants, et les nikan. Les nikan ne sont autres que les personnes qui, comme moi-même, viennent de l’extérieur du clan, mais ont su trouvé leur place dans la communauté. Sans être à part entière un Shimaï, ils n’en restent pas moins acceptés parmi eux et vivent pleinement en leur sein.


Dialecte propre. Symbolique visuelle.

Ainsi depuis la libération des sombres de leur malédiction, et le départ du clan Shimaï, ceux-ci ont vécu leur évolution propre. Mode de vie, pensée, structure de la communauté, ils sont sombres sans plus totalement l’être.
Il en va de même pour leurs moyens de communication. Assez vite semble-t-il, le clan développa son propre dialecte, équivalent d’un patois sombre. Certains mots sont saisissables pour tout sombre témoin d'une conversation, laissant une impression de déjà vu. Mais au final, la compréhension reste caduque ne permettant à aucun auditeur étranger au clan de comprendre l'échange.

De même, un Shimaï peut se reconnaitre grâce au foulard coloré qui ceint sa taille. Aux formes et couleurs diverses, les motifs sont multiples et au final très symboliques. En effet, pour tout initié, il est possible d’y lire nombre d’informations sur la personne le portant rien qu’en observant son foulard, comme sa fonction dans le clan, sa génération et certaines de ses connaissances.
Les membres étant susceptibles de venir et de partir au gré du vent et des chemins, cette reconnaissance apporte dans certaines situations une aide bien propice et favorable. C’est ainsi que tout étranger venant par la force des choses ou du destin à rejoindre les voyageurs ne se voit réellement intégré que lorsque un foulard lui est confié. Il est symbole d’acceptation et d’appartenance, offrant ainsi une reconnaissance et une protection comme pour n’importe quel membre de la caravane au même titre qu’un Shimaï de naissance.
De ce fait, toute personne trouvée en possession de l'un d'entre eux sans qu’il ne lui appartienne encourt de très gros risques. Une communauté ainsi soudée et protectrice n’est jamais bonne à prendre à rebrousse poil.


Croyances unique. Enfants de Shilen.

Tout cela nous mène au final à se questionner quand à leur culte. Aux yeux de la communauté sombre et des cultes plus traditionnalistes, ils paraissent bien souvent comme déviant, ce qui leur a valu par le passé et de nos jours encore nombre de rudes tensions.
Mais qu’en est il réellement ?
Lorsque vous interrogez un Shimaï sur son culte, ses croyances, il vous répondra toujours qu’il croit en Mère et suit ses enseignements. Mais à cela, la notion d’enseignement est à mettre au niveau de leur vision propre.
Alors que la communauté sombre conserve de Mère le vécu mouvementé et noir de Son histoire comme base de sa religion, les Shimaï reprennent l’ensemble de Son vécu, autant postérieur qu’antérieur à Son départ du domaine des Dieux. Ainsi, lorsque haine et vengeance sont les messages premiers qui guident tout bon sombre, ceux-ci sont nuancés voir laissés de cotés pour permettre à la raison, la protection des siens et l’ouverture aux
autres races de prendre le pas.

Pourquoi ce changement radical ?
Simple question théologique, alliée à une volonté d’avancer vers autre chose, vers un destin plus complet et plus valorisant. Théologique simplement par la lecture de l’histoire de Shilen. Ainsi, après avoir été chassée et avoir envoyé Ses nouveaux enfants vers ceux qui étaient les siens, Elle décida finalement de préserver sa descendance en renonçant à sa vengeance et sa haine, préférant la pérennité à la destruction totale.
De même, lorsque Sa sœur Eva perdit le contrôle de l’eau et que ces dernières envahirent le monde, Elle ouvrit ses enfers aux vivants qui menaçaient d’être emportés et détruits, sauvant ainsi nombre d’entre eux à la grande colère d’Einhasad.
Ce sont les actes de Mère, ceux souvent oubliés mais bien réels, qui conduisent les Shimaï sur le chemin de leur foi. A cela ajouté leur propre histoire et leur propre expérience.

Eux aussi apprirent le noir savoir afin de se venger des humains qui les avaient trahis. Eux aussi voulurent montrer aux elfes l’étendu de leur pouvoir lorsqu’ils furent rejetés par leurs frères. Mais comme Shilen, ils préférèrent se retirer du monde sombre pour construire leur destin au lieu de s’enliser dans d’éternels et stériles conflits qui n’engendreraient que plus de haine et de sang dans un cercle sans fin de revanche et de vengeance.

Ceci est un choix qui fut fait par le passé, et qui librement est consenti par les nouvelles générations. Il n’est pas simple et évident à suivre et à vivre chaque jour, créant bien souvent mépris, incompréhension et jugement hâtif, autant de la part des sombres que des autres races. Mais depuis des générations, le clan Shimaï vit et poursuit son
cheminement au gré des routes et des rencontres, vivant de leur foi en Mère et offrant à tous le témoignage qu’une autre voie est possible sans pour autant renier Ses propres enseignements.

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Re: [Livre Officieux] Le Clan Shimaï

Message par Odia » mer. 7 avril 2010 à 13h37

[Note HRP]
Spoiler:
Ce texte a été fait pour cadrer un peu plus le clan Shimaï tel qu'il avait été très succintement présenté dans le BG d'Assa.
Ce n'est en rien un clan officiel de Vae, juste un support de fond de certains rp. Assa est actuellement la seule représentante de ce clan sur les terres d'Elmoreden qui pour le moment est allé vadrouiller ailleurs en d'autres contrées, il ne fait donc que placer plus solidement le contexte dans lequel ce perso évolue
:delf2_28:
Il peut ainsi venir en soutien de certains rps si nécessaire, et même pourquoi pas, offrir une possibilité d'intégration à de nouveaux joueurs si le concept leur plait ou même être utilisé par des GMs si l'envie leur en prend. ^^
J'espère que la lecture vous a plu.
Bon jeu à tous !