[BGHumain] Mae

[Fyfy]

Déscription :

Jeune femme d'un tempérement agréable, toujours souriante.
Seul signe de son passé tumultueux son regard d'une grande tristesse.
Ses Cheveux son gris, comme une vieille femme, et ce dès son plus jeune âge.
D'une grande timidité mais très aventureuse.

Son histoire :

Née dans la grande et belle ville des humains, il y a 25 ans, d’une mère servante dans une famille bourgeoise du village et d’un père, qui avant, était un valeureux guerrier… Aujourd’hui, il n’était valeureux que dans la rapidité avec laquelle il descendait ses verres à la taverne. Mae dans sa jeunesse l’avait beaucoup admiré et voulait lui ressembler, imitant en secret chacune des ses techniques de combats. Mais du très vite se débrouiller par elle-même.

Elle voyageait seule, non pas par obligation, mais par choix. Elle s’était souvent aventurée au-delà de son village, des fois pendant plusieurs jours ne suscitant aucune inquiétude de la part de ses parents. Aventureuse et intrépide, elle eut à maintes reprises quelques ennuis… Souvent détroussée de part sa solitude, voir même agressée… Malgré toutes ses mésaventures Mae garde sur son visage un visage radieux, dans son regard en revanche nous pouvons lire une très grande tristesse… Ses voyages ? Sa vie dans son village ? Personne ne pouvait répondre à cette question, personne ne s’intéressait vraiment à cette gamine sale et que tous prenaient pour une sauvage.

N’ayant qu’une seule source de revenue, ses parents espéraient qu’elle partirait peut être bien un jour définitivement… A chacun de ses retours Mae était accueillie non pas à bras ouverts mais par un long soupire.

Mae constitua en secret un vrai trésor pour son âge et ses moyens, des armes et armures, des vivres et habits… Elle préparait sa première vraie expédition dans le plus grand des secrets. Souvent, elle rêvait en regardant la mer des personnes qu’elle découvrirait, de sa vie de bohème…

Un matin, alors que sa mère allait partir pour travailler et que son père dormait en ronflant bruyamment au pieds de l’escalier, probablement incapable de monter se coucher… Elle lui annonça :

- Mère, je vous remercie pour le gite et le couvert durant toutes ses années. Aujourd’hui je prends la route.

Sa mère la regarda un instant, puis un sourire se dessina sur son visage :

- Bien ma fille. Peut-être que nous nous reverrons ou peut-être pas… Si tu deviens riche n’oubli pas de nous rembourser…

Sans ajouter un mot, ni même l’embrasser avant de partir, sa mère disparue hors de la maison. Mae la regarda partir, son visage sans sourire…

Mais elle se ressaisît très rapidement, déposa une couverture sur son père et sortit de la maison. Elle chantonnait lorsqu’elle passa à côté des soldats qui gardaient les portes, la vie s’ouvrait enfin à elle ainsi que la liberté. Après avoir récupérer toutes ses affaires soigneusement dissimulées elle embarqua sur un bateau à destination de Gludin.

L’aventure commençait...

[Fyfy]

Mae débarqua dans le port de Gludin ainsi que d’autres voyageurs, tous plus pressés les uns que les autres, ne se donnant pas le temps de découvrir du regard les paysages. Mae le prit longuement, ce qui lui valut d’être bousculée par les pressés.

Elle s’en alla d’un pas lent le museau s’agitant de droite à gauche, vers la grande ville de Gludin. Sur son chemin Mae, s’interposa vivement entre un homme et son fauve qu’il battait à l’aide d’une canne car celui-ci refusait d’avancer.

- Arrêtez !!! Lun ne vous mordrez pas !!!! Laissez-lui le temps de se reposer.

L’homme la regarda un instant furieux avant de lui aboyer dessus :

- Mais de quoi j’me mêle !!! Continues ton chemin Gamine avant que je ne retourne ma canne contre toi !!

D’un ton calme et sans craintes, elle lui répondit en le regardant fixement :

- Allez-y si cela peut vous soulager et éviter que vous ne tapiez cette malheureuse bête.

L’homme leva sa canne, puis se ravisa le sourire aux lèvres /

- Je vous la vends puisque son sort vous intéresse autant.

- Combien ?

L’homme la toisa :

- Que cachez-vous dans ce sac ?

- Mon équipement de chasse

- Volé ?

- Nullement Monsieur, il est à moi.

- Je vous l’échange entièrement contre cet animal.


Mae hésita quelques secondes, l’échange n’était pas équitable. Puis croisant le regard de cette louve apeurée et tremblante, accepta tendant sans un mot son sac à l’homme. Il s’en saisit le regard brillant lorsqu’il découvrit le contenu.

- Elle s’appelle Kouna. . J’espère ne plus la revoir. Quant à vous venez me voir quand vous voulez pour un autre échange.

- Je doute qu’on se revoit Monsieur.

L’homme parti accompagné de son rire gras et sonore.

Mae approcha doucement sa main de l’animal apeuré, après de longues minutes de patience et d’immobilisme elle se laissa caresser.

Toutes deux reprirent la route d’un pas tranquille. La louve semblait avoir déjà bien vécue, le poil gris et sale. La louve se révéla être une compagne de route très agréable, lui procurant la sécurité qui lui manquait, lui permettant de dormir sur ses deux oreilles la nuit.

Un matin en se réveillant, Mae caressa sa louve. N’ayant aucunes réaction de sa part Mae se leva et découvrit avec un immense chagrin que sa louve avait rendu son dernier soupir durant la nuit, la vie avait poursuivit son cours… Mae resta longtemps allongée sur Kouna, pleurant, ne se résolvant pas à l’enterrer dans ce lieu où elle ne reviendrait surement jamais. Après deux jours où Mae chercha une solution pour ne pas l’abandonner ici, la dépeça et fit de sa peau un manteau, gardant ainsi à jamais sa louve avec elle. Elle enterra son corps au pied d’une cascade.

Affublée de ce manteau, on lui lançait des projectiles lorsqu’on croisait son chemin, non pas par craintes mais plus par jeux de la traiter comme un animal, c'est-à-dire n’ayant droit à aucuns témoignages de respect. Rejetée de par son apparence, Mae ne se fixait dans aucunes villes, vivant aux alentours, revenant uniquement pour troquer quelques matériaux et objets trouvés pendant une chasse.

[Fyfy]

Mae depuis son départ avait bien changée … Elle s’était endurcie … pour ce faire elle se tourna vers la sorcellerie, non pas pour l’utilisation de sorts occultes mais pour manier le pouvoir du feu … Feu qui lui permettait lors de ses nombreuses expéditions à la recherche d’objet de se défendre ou de tout simplement faire fuir les bêtes qui s’approcheraient trop de son campement la nuit tombée.

La rencontre d’Aoeva, lui facilita ce changement … En effet, lors d’un de ses rares passages en ville, Mae fit la rencontre pour une fois amicale d’Ao, qui ne fut pas repoussée ni par l’odeur nauséabonde de Mae ni même par la peau de loup qui la recouvrait. Avec douceur et patience, elles s’apprivoisèrent mutuellement devenant ainsi complice, amie et finalement sœur de cœur. C’est ainsi que Mae laissa Aoeva lui retirer la peau de sa louve tant chérie pour la nettoyer et l’enfermer dans son coffre … La séparation lui fut douloureuse et pénible … souvent la nuit elle se réveillait en sueur cherchant à tâtons la peau si réconfortante… Beaucoup de nuits se succédèrent avant qu’elle ne puisse lâcher prise …

Ao était chaleureuse et souriante en permanence avec Mae qui continuait minutieusement et avec précaution la transformation de celle-ci. Bains et retrait des guenilles… Mae commençait peu à peu à ressembler à une vraie jeune fille … attirant même parfois le regard … Ce qui la mettait fort mal à l’aise n’étant habituée qu’aux insultes et moqueries.

Mais la transformation ne faisait que commencer … Aoeva se fit rare après avoir procédé à la métamorphose de Mae puis disparue comme par enchantement… Nouveau bouleversement pour Mae … Le réconfort qu’elle avait trouvé auprès de cette sœur s’évanouit avec elle … Les cauchemars firent leur grand retour plus violents … Mae s’isola encore plus, souhaitant plus que tout le retour en vain d’Aoeva …

Une nuit, sans cauchemar mais un rêve, un doux rêve… Deux chemins s’offraient à Mae, un sombre, cerné d’arbres morts … Et l’autre, courait dans une jolie clairière ensoleillée, c’est tout naturellement que Mae se tourna vers celui-ci. Elle avançait joyeusement, chantonnant… Elle arriva devant deux miroirs… Le premier lui renvoyait un reflet d’elle, triste, sale, le regard vide … Elle-même mis un temps pour se reconnaître… Elle regarda rapidement dans le second et se reconnut tout de suite. En robe, bien coiffée et souriante, dans ses mains des épées, marchant en groupe… C’est à ce moment précis que Mae se réveilla… Il faisait encore nuit, mais la résolution était prise, elle reprenait sa vie en main… Elle s’habilla et partie à la recherche d’un maître d’arme susceptible de lui apprendre leur maniement.

Après moins d’une semaine de vadrouille errante, Mae rencontra la perle rare qui lui promit de faire d’elle une gladiatrice… mais refusant de connaître son nom et de lui donner le sien … Mae accepta. Les épées étaient lourdes, cet humain souriant après les entraînements mais très dur durant… Elle s’accrochait pourtant, son visage juvénile au fur et à mesure, se transformait pour laisser place à celui d’une jeune femme. Un visage où l’on pouvait lire que la vie ne l’avait pas épargnée… Mais ses yeux étaient rieurs et joyeux … Ce maître, après un entraînement lui signifia qu’il n’avait plus rien à lui apprendre, le reste viendrait-elle à force de patience et d’acharnement. Mae le remercia et rentra chez elle, le cœur léger.

Sur le chemin qui la ramenait dans sa petite cabane près de Giran, elle fit la connaissance d’un jeune homme de son âge qui allait bouleverser sa vie….

[Fyfy]

Maé discutait à Giran avec le HCR Iann, lorsqu’un Garde à l’armure cabossée fit son apparition demandant aide et soutien afin de défendre la ville d’Oren. Ni une, ni deux Iann avait bondit en direction du soldat le noyant sous un flot de questions. Maé dans un premier temps resta spectatrice puis s’approcha afin de prendre part à l’action qui se mettait en place pour la défense d’Oren.

A peine avait elle mis un pied sur le territoire d’Oren, qu’une nuée d’insectes vint englober l’équipée qui tenta tant bien que mal de les repousser. Maé fut chahutée, de droite à gauche, vers le haut, le bas … La bataille dès le départ fût rude mais la cause juste motivée toutes les personnes présentes qui malgré les blessures et la fatigue luttaient et se relevaient courageusement. Enhardie par leurs comportements, Maé poursuivit finement épaulée par une elfe qui patiemment la bénissait durant l’affrontement, lui tendant à maintes reprises sa main pour la relever.

Le groupe parvint finalement à la Tour d’Ivoire, les plus forts portaient les blessés. Bientôt, la salle ressembla au hall d’un hôpital. Gémissements et lamentations se faisaient entendre. Affaiblie par cette lutte acharnée, Maé chercha du regard une personne connue en quête d’un bref réconfort avant de poursuivre …


Iann ? Trop occupé … Mais rassurée toutefois de le voir sur ses deux jambes.
Zaraki ? Avec deux femmes blessées …
Lisiel ? Seule parmi la foule, le regarde dans le vide.

Maé se dirigea vacillante, d’un pas lent et mal assuré vers elle et prit place à ses cotés. Lisiel porta un inquiet vers elle et s’enquit de prendre de ses nouvelles et de lui apporter tout le réconfort dont elle était capable. Epuisée, Maé ne prêtait plus attention à la discussion qui déroulait, elle profita de ce moment pour se ressourcer, enveloppant ses jambes entres ses bras, elle ferma les yeux et n’entendit pas Lisiel lorsqu’elle s’éloigna pour faire place au HCR Iann. Lorsqu’il lui parla, malgré la douceur de sa voix, Maé sursauta et ouvrit les yeux et sourit en découvrant Iann. Inquiet pour elle ? Il semblerait. Il l’avait portée pour la mettre à l’écart et semblait soucieux de sa santé. Il tenta en vain de la faire rester à la tour avec les blessés. Il l’aida à se relever et après un sourire reprit la tête du commando.

[ image externe ]

Direction la mer des spores, le groupe s’était réduit, les blessés étaient restés probablement à la Tour … Malgré ses plaies sanguinolentes, la fatigue, Maé les accompagna. Sur la route, elle apprit qu’ils étaient en route pour tenter de vaincre Orfen… Cherchant régulièrement du regard Iann, elle suivait le groupe d’un pas automatique, son esprit flottant et essayant d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler ce lieu avant la guerre … Dans sa course, Maé ferma les yeux et imagina un très bref instant un lieu verdoyant et paisible, loin de cette vision désertique. Ils s’arrêtèrent finalement, Maé prit un instant pour observer cette créature et reprendre par la même sa respiration. Orfen était gigantesque … Toutes les personnes présentes commencèrent à s’agiter, l’excitation de combattre Orfen et ce qu’elle représentait … L’assaut fût lancé, Orfen était redoutable et n’avait pas l’intention de se laisser aussi facilement contraindre … La lutte fut longue et acharnée … Orfen finit par tomber, soulevant un nuage de poussière et dans un bruit assourdissant. Des cris de victoires retentirent … loin de plus en plus loin, Maé s’effondra à bout de forces.
Inconsciente elle fut transportée à l’hôpital d’Heine où elle séjourna quelques jours avant de rentrer chez elle. Elle avait appris durant son hospitalisation que la tour avait été attaquée et qu’il y avait eu de nombreux blessés. Durant sa convalescence, Maé pensa souvent aux blessés…

[Fyfy]

Rien n’est simple dans la vie de Maé. Lorsqu’elle commençait à s’acclimater aux habitants de ses terres et à se faire des amis, prendre ses marques... tout bascule. Un soir, ce soir là, à jamais gravé sur sa peau et dans sa mémoire... Comment cet homme avait-il osé, poser ses mains sales sur elle ? Comment avait-il osé user de sa force et de son expérience sur elle ? Il l’avait, alors qu’elle rentrait chez, coincée dans une ruelle de Giran et par la force l’avait contrainte à avoir des rapports avec lui. Elle avait pleuré, s’était débattue recevant de multiples coups… Une dague à la main, il lui infligea une profonde entaille qu’elle garderait probablement à vie, juste derrière son oreille… Elle entendit son rire raisonner lorsqu’il le fit. Quant à elle, aucun son ne sortit de sa bouche, elle était un pantin entre les bras de cet homme…. C’est le visage tuméfié et à moitié inconsciente qu’il l’abandonna aussi simplement qu’il l’avait trouvé. Elle mit de longues minutes pour remettre sur son corps meurtrit ses vêtements en lambeaux. Elle se redressa et porta la main à son oreille pour tenter de stopper l’hémorragie. Titubant elle sortit de la ville pour regagner sa ferme. En arrivant chez elle le soleil perlait à l’horizon, elle avait marché doucement et était sortie discrètement de la ville pour ne pas être vue des gardes… Honteuse.

Elle se dévêtit et brûla ses frusques, comme pour oublier cette nuit… Elle s’enveloppa ensuite dans une étole et se dirigea vers le lit de la rivière. Longtemps, elle baigna son corps, elle se frottait, se tapait et s’en voulait d’avoir été si faible. Mourir ? Elle y pensa à de nombreuses reprises… Lorsqu’elle revînt chez elle, d’un coup de pied elle ouvrit la clôture qui emprisonnait ses bêtes leur rendant ainsi leur liberté. Un rapide balluchon et prit la route laissant à qui voudrait sa maison ouverte.

Durant sa route qui la menait à Rune, Maé échafauda des plans de vengeances. Elle en voulait dorénavant à toute la population masculine… Elle se vengerait. Et Iann ? Iann, comme cet homme ce soir avait pris ce qui l’intéressait en Maé et était repartit séduire une autre moins prude. Elle se vengerait de ça aussi… Elle n’avait pas eu de retour quant à sa candidature au poste de conseillère royale, il lui faudra faire bonne figure lorsque devant Iann elle se trouvera pour lui demander… Les idées de vengeance se faisaient de plus en plus nombreuses… de plus en plus précises.

Elle prit une chambre à Rune et ne tarda pas à faire une rencontre qui changerait sa vie. Une sombre, « sa Minounette » comme elle l’appelait affectivement. Ce surnom lui avait été donné, lors de l’une de leurs nombreuses rencontres impromptues, elle lui donnait l’impression de voir une petite tigresse toujours sur la défensive. Mais combien attachante. Quel secret pouvait-elle bien cacher pour se dissimuler derrière pareille attitude ? Elle aussi cherchait le mien de se venger, mais à plus large échelle. Elle finit par la présenter à une autre sombre, plus avenante et douce, qui appartenait, il semblerait au même groupe. Et ce truc, ce machin vert puant et tellement prétentieux… tellement homme ! Elle qui voulait se venger de tous les hommes, l’insultait à chacune de leur rencontre et le diminuait verbalement… Difficile pour elle d’encaisser les coups de ce machin vert qui dénué d’intelligence, ne se servait que de ses poings…

Les deux sombres ne tardèrent pas à lui demander de les rejoindre afin d’accomplir certains desseins. Maé était ravie de ne plus être seule pour assouvir sa vengeance et décida de les rejoindre, elle du pour se faire être marquée… comme du bétail pensa t’elle. Mais, elle n’était plus seule, peu importait la marque, elle aurait des alliées … Seul point d’ombre à ce nouvel avenir qui se profilait, était ce truc puant vert… Elle décida de l’ignorer le laissant abattre ses coups sur elle, le temps qu’elle apprenne à le connaître et ainsi découvrir une faille en lui, qui lui permettra de le mettre au sol…

[Fyfy]

Lorsque Maé prenait le temps de se poser dans un lieu dont elle préférait garder le secret, elle observait ses blessures laissées par ce … cet … Elle ne parvenait pas à lui attribuer un qualificatif … Rien jusqu’à présent n’avait réussit à faire disparaître la marque apposée par son agresseur sur son bras … Le souvenir lui suffisait amplement pour assouvir sa vengeance. Personne dans le groupe qu’elle venait de rejoindre ne semblait suffisamment compétent pour la soigner…

Elle passa de longues heures dans différentes villes comme Goddard, Giran et Rune pour observer les badauds, espérant ainsi en apprendre plus sur les multiples techniques de soins et de réparations… Mais tout ce qu’elle réussit à capter fût de plates conversations, garnies de compliments et d’affections. Perte de temps !
Elle errait dans la basse forêt à proximité du village Elfique, lorsqu’elle rencontra une petite simplette et naïve Elfe. Elle s’en approcha d’un pas rapide, ayant retiré au préalable son couvre chef, elle arborait un large sourire. L’elfette en confiance attendit sautillant sur place. Maé s’attarda quelques secondes pour l’observer, détaillant sa tenue et ses armes…
Et avant même qu’elle n’ait eu le temps d’entrouvrir la bouche l’elfette l’assaillit de questions, dans un commun parfait :

• Oh mais vous êtes perdue ?
  Que faites vous là ?
  Besoin d’un renseignement ?
  Vous cherchez quelqu’un ?
  Ou quelque chose ?
  Vous …

Maé déjà agacée par ce comportement trop « social », elle la contraignit au silence en plaquant sa main sur sa bouche, d’un geste qu’elle souhaitait « gentil ».

• Tout doux, tout doux…

Doucement elle retira sa main, redoutant qu’elle reprenne son monologue… Mais rien, elle souriait bêtement… Maé pour se contenir se répétait mentalement :
« Tu peux être gentille … tu peux … elle n’est pas un homme … tu n’as rien contre les femmes … tu peux … tu peux … »

• Bonjour - souriant du mieux qu’elle pouvait –
  Bonjour Dame ! – Chanta l’Elfette joyeusement –

N’ayant, une nouvelle fois pas le temps de poursuivre … Difficile pour Maé de cacher son agacement … L’elfette s’interrompit, peut-être avait-elle remarquée qu’elle en faisait trop ?

• Nylwen, prêtresse de ma déesse et futur médecin itinérant. – elle s’inclina en direction de Maé de manière … trop … cérémonieuse -

Un sourire se dessina sur le visage de Maé, pour une fois depuis longtemps, il semblait sincère…

• Et bien … il y avait longtemps que je n’avais pas fait une aussi belle rencontre.
  Ah ? Oh ? Merciiii – sautillant une nouvelle fois sur place, affirmant ainsi sa bonne humeur – En quoi pourrais-je vous aider, dans ce cas, Dame … ?
  Lila, simple fille des rues sans attaches et sans famille.

Voilà, le mensonge qu’elle surinait sur son chemin pour attendrir, les naïfs et gagner leur confiance, pour … Ce qui semblait fonctionner avec cette naïve.

• Ooooh … Et bien vous ne l’êtes plus ! – elle l’avait dit de manière tellement autoritaire que Maé se mis à rire de bon coeur –

Elles discutèrent ainsi pendant quelques minutes. Maé avait en tête d’apprendre par l’intermédiaire de cette … de ce … de Nylwen ! L’art des soins elfiques réputés pour être puissant.

C’est ainsi que Maé s’exila durant quelques semaines, apprenant cet art, Nylwen était patiente et qui plus est ravie de transmettre son savoir. Plus les jours passaient, plus Maé se surprenait en constatant que tous les sentiments d’affections n’avaient pas déserté son cœur… Elle s’attacha à Nylwen, mais pas au point de lui dévoiler son parcours, ni même lui révéler d’où lui provenait ses blessures…

Maé se révéla ne pas être très douée pour cet enseignement… au lieu de produire une bénédiction visant à amplifier les compétences … elle ensorcelait Nylwen qui se retrouvait avec des pustules sur le visage ou divers autres désagréments. Mais l’elfette gardait sa bonne humeur et toutes deux riaient. Lorsque Maé s’en rendait compte, elle s’arrêtait et tentait bien souvent en vain de reprendre sa mauvaise humeur… Il fallait faire un effort, elle ne pouvait pas rester plus longtemps avec elle…

A force de volonté et de patience Maé arriva à un niveau correct ce qui rendait l’autre blondinette encore plus joyeuse …

Un matin, juste avant que le soleil ne fasse étinceler les gouttes de rosées éparpillées dans la vallée, Maé fit son sac et partit sans un remerciement, sans un au revoir… Après quelques pas… Elle revint déposer un mot et disparut dans la brume matinale.

[Fyfy]

A son retour en ville, Maé accosta, dissimulée sous son couvre chef, comme à son habitude… Un naïf, qui répondait au nom d’Anakhen. Elle se joua de lui dés le début en ne lui donnant pas son vrai nom… Il ne lui avait fallut qu’un ou deux sourires et le valoriser avec quelques compliments pour qu’il la suive à l’extérieur de la ville… Deux sombres étaient sommairement dissimulées derrière un arbre… La proie était dans la place… Maé dévoila son vrai visage à défaut de son nom en le giflant… Quelques coups plus tard, l’humain qui s’était révélé ne pas être très fort, tomba inconscient sur le sol … Maé regarda une sombre en soupirant visiblement déçue par son choix, la sombre semblait dans le même cas.

• Prend lui un peu de sang, j’en ai besoin. Quel sort pour lui ?
  Il est trop gentil
  Violence dans ce cas…

Maé approuva visiblement ravie de ce choix. Elle prit le poignard à sa ceinture et entailla la joue d’Anakhen en profondeur. Marque qu’il garderait probablement quelques semaines. Du sang s’échappa de la plaie comme ravi de pouvoir sortir, Mae en profita pour remplir une fiole, puis une seconde au cas ou… Une revînt à la sombre.
La sombre se pencha au dessus de l’humain qui peu à peu reprenait connaissance pour l’ensorceler… Avant qu’il ne reprenne entièrement connaissance, les trois femmes s’éloignèrent échangeant un rire.

Maé qui pensait Anakhen naïf, se rendit lors d’un passage en ville qu’il ne l’était pas tant que ça… Il se dirigea d’un pas décidé vers elle et la menaça, ce qui comme effet de faire rire Maé avant de s’éloigner… Il la suivait … encore et toujours … devenait agressif … Maé en parlera à qui de droit pour qu’il redevienne pur badaud ou souvenir ...