Jusqu'au Temple
Un jour comme les autres dans une petite bourgade paysanne comme les autres, j’ouvrai l’œil paresseux sur les poutres de ma chambre. Toujours ces mêmes poutres au petit matin, en bois…
Oui, je vivais dans une ferme avec mes parents à cette époque, je la regrette presque cette époque. Pourtant il n’y a même pas six heures je courrais encore dans les champs et j’y appartenais. Comment peut-on changer de vie et d’espace si soudainement… comment est-ce possible ?
Le vortex se tient devant moi… Je serre mon épée, mon bouclier. Les prêtres derrière nous nous jugent, ils prient pour notre âme, pour notre mort prochaine. Ils savent notre âme condamnée, je le sais aussi…
Ô Einhasad, protège nous, je suis ton fils... protège tes fils.
Non… nous marchons vers le chaos… je jette un dernier regard sur mes amis… Branham, Silfieden et Artisnam. Le vide… La Rim…
- Riuuu ! Descends vite ! Tu vas être en retard pour ta propre cérémonie… mais quel fils fais-tu ?! Descend de là !
- J’arrive Maman ! *un bruit fend l’air et une lourde détonation sur les planches du paquet. Le jeune homme se retrouve face à la voix après avoir sauté de la mezzanine jusqu’au rez-de-chaussée* Me voilà ! Je pars tout de suite !
- Même le jour de ton entrée dans les ordres tu es toujours aussi dissipé… tu ne changeras jamais et prends au moins ton petit déjeuner avant de partir !
Ce jour là, était celui de toute une consécration, je me rendais à toute hâte à Giran sur le parvis de l’église, je devais y être ordonné. Oui j’étais un écuyer au service des chevaliers saints d’Einhasad, depuis plusieurs années, Le Sanctuaire rouge. Ces magnifiants guerriers saints, je les admirais je voulais moi aussi revêtir leurs armures et leurs armes. Et Chaque jour je recevais l’enseignement des chevaliers, l’étude des lettres, l’étude des chiffres, la théologie, la philosophie, de longues heures de prières qui marquaient de jour en jour ma dévotion la plus pure en envers ma déesse.
Puis les armes à la tombée de la nuit, lorsque les guerriers saints revenaient, ils nous offraient en héritage la science de la guerre. Passes d’arme en passes d’arme je devenais un homme, je me rapprochais toujours plus du paladinat que je convoitais tant.
Mais une chose est certaine parmi tout l’enseignement, c’est au combat que je suis le plus agile, épées et bouclier n’ont plus de secret pour moi et aucun aspirant à l’académie ne s’amuse autant que moi à porter des armes !
Epées, boucliers, épées jumelles, je sais que je suis doué pour ça, je sais que je ferai un grand guerrier.
J’apprenais, je défiais les maîtres d’arme du temple, les chevaliers aussi, les passes d’arme. Je me débrouillais plutôt bien, il m’arrivait même d’en battre rarement et je brandissais mes victoires haut l’épée fièrement.
Je n’étais pas le seul non plus à tenir le haut de la promotion en respect…Mes compagnons aussi semblent aussi doués que moi. Mes amis même… nous qui avons noué des liens d’amitié pendant nos classes.
Branham, un sombre puissant agile comme personne au maniement des épées jumelles.
Silfieden, un elfe dont les flèches sont plus véloces qu’un éclair et Artisnam, un ami plus sprituel, passionné par la théologie, inégalable dans la magie de soin.
A nous quatre nous étions prêts à refaire le monde !
Quelques deniers aussi, je recevais une petite solde d’aspirants chaque fins de mois, ce n’était pas grand-chose mais… ça permettait à ma mère et moi-même de vivre nos jours heureux. Fils de couturière cela nous aidait bien… et elle était fière de moi…son fils serait bientôt Paladin. La Rim… J’en frisonne, j’ai peur…
C’était pour ce soir…les résultats de nos classes, les résultats et la consécration. Je serai enfin ordonné ! Je serai enfin un chevalier, moi aussi, un fier et digne Paladin de la déesse !! La Rim se rapproche…
Un jour comme les autres dans une petite bourgade paysanne comme les autres, j’ouvrai l’œil paresseux sur les poutres de ma chambre. Toujours ces mêmes poutres au petit matin, en bois…
Oui, je vivais dans une ferme avec mes parents à cette époque, je la regrette presque cette époque. Pourtant il n’y a même pas six heures je courrais encore dans les champs et j’y appartenais. Comment peut-on changer de vie et d’espace si soudainement… comment est-ce possible ?
Le vortex se tient devant moi… Je serre mon épée, mon bouclier. Les prêtres derrière nous nous jugent, ils prient pour notre âme, pour notre mort prochaine. Ils savent notre âme condamnée, je le sais aussi…
Ô Einhasad, protège nous, je suis ton fils... protège tes fils.
Non… nous marchons vers le chaos… je jette un dernier regard sur mes amis… Branham, Silfieden et Artisnam. Le vide… La Rim…
- Riuuu ! Descends vite ! Tu vas être en retard pour ta propre cérémonie… mais quel fils fais-tu ?! Descend de là !
- J’arrive Maman ! *un bruit fend l’air et une lourde détonation sur les planches du paquet. Le jeune homme se retrouve face à la voix après avoir sauté de la mezzanine jusqu’au rez-de-chaussée* Me voilà ! Je pars tout de suite !
- Même le jour de ton entrée dans les ordres tu es toujours aussi dissipé… tu ne changeras jamais et prends au moins ton petit déjeuner avant de partir !
Ce jour là, était celui de toute une consécration, je me rendais à toute hâte à Giran sur le parvis de l’église, je devais y être ordonné. Oui j’étais un écuyer au service des chevaliers saints d’Einhasad, depuis plusieurs années, Le Sanctuaire rouge. Ces magnifiants guerriers saints, je les admirais je voulais moi aussi revêtir leurs armures et leurs armes. Et Chaque jour je recevais l’enseignement des chevaliers, l’étude des lettres, l’étude des chiffres, la théologie, la philosophie, de longues heures de prières qui marquaient de jour en jour ma dévotion la plus pure en envers ma déesse.
Puis les armes à la tombée de la nuit, lorsque les guerriers saints revenaient, ils nous offraient en héritage la science de la guerre. Passes d’arme en passes d’arme je devenais un homme, je me rapprochais toujours plus du paladinat que je convoitais tant.
Mais une chose est certaine parmi tout l’enseignement, c’est au combat que je suis le plus agile, épées et bouclier n’ont plus de secret pour moi et aucun aspirant à l’académie ne s’amuse autant que moi à porter des armes !
Epées, boucliers, épées jumelles, je sais que je suis doué pour ça, je sais que je ferai un grand guerrier.
J’apprenais, je défiais les maîtres d’arme du temple, les chevaliers aussi, les passes d’arme. Je me débrouillais plutôt bien, il m’arrivait même d’en battre rarement et je brandissais mes victoires haut l’épée fièrement.
Je n’étais pas le seul non plus à tenir le haut de la promotion en respect…Mes compagnons aussi semblent aussi doués que moi. Mes amis même… nous qui avons noué des liens d’amitié pendant nos classes.
Branham, un sombre puissant agile comme personne au maniement des épées jumelles.
Silfieden, un elfe dont les flèches sont plus véloces qu’un éclair et Artisnam, un ami plus sprituel, passionné par la théologie, inégalable dans la magie de soin.
A nous quatre nous étions prêts à refaire le monde !
Quelques deniers aussi, je recevais une petite solde d’aspirants chaque fins de mois, ce n’était pas grand-chose mais… ça permettait à ma mère et moi-même de vivre nos jours heureux. Fils de couturière cela nous aidait bien… et elle était fière de moi…son fils serait bientôt Paladin. La Rim… J’en frisonne, j’ai peur…
C’était pour ce soir…les résultats de nos classes, les résultats et la consécration. Je serai enfin ordonné ! Je serai enfin un chevalier, moi aussi, un fier et digne Paladin de la déesse !! La Rim se rapproche…