Chère Eowyn
Je t’envoie cette missive dans le but de t’informer du rapport ci-joint, à propos de notre consoeur dénommée Sabrina. Ceci n’est qu’une copie écrite a ton égard, une autre a été envoyée, à notre chef bien-aimé ainsi qu’à Alendo.
J’ai déposé moi-même ce rapport a la tour, d’Ivoire par soucis de sécurité, là ou sont rassemblé toutes nos archives. Les données sensibles y ont été codées, applique la procédure habituelle et tu y entreverras la vérité.
Je ne me fais pas d’illusion quand à la sincérité des archivistes chargés du secret de nos écrit, cela arrivera tôt ou tard… Si ce n’est pas ta nièce qui les a chapardé avant.
Soit, voila le rapport, si tu a des indications supplémentaires, fais le moi savoir.
A bientôt, avec mes amitiés.
Morathi
Rapport No: 2356 ---------- Cible: Sabrina -------------- Auteur: Morathi
Adepte du culte de Gran Kain, c’est a peu près tout ce qu’on est sûr d’elle. De son passé rien, presque rien. Même nous, de la confrérie, nous ignorons ou respectons, peut être son mystérieux passé.
Un passé sûrement très riche, mais qu’elle a choisi de ne pas dévoilé, par fierté ? Par honte ? Par Amnésie ? Personne ne le saura jamais…
Les curieux perdent toute leur témérité lorsque le nom de Gran Kain est énoncé, les plus observateurs s’abstiennent après avoir distingué les marques d’allégeance à son dieu.
Ce dieu si anciennement adoré, mais si souvent craint…
Parfois on l’aperçoit, discutant avec de rares amis, aux fins fonds d’une catacombe, ou un ancien champs de bataille. Dès que votre présence est perçue, le silence retombe, mystérieusement.
Elle porte sur son épaulette, notre blason, mais entre autre une moitié d’ancien insigne d’apparence verte strié de blanc. J’ai déjà vu ce blason mais je ne saurai dire où et quand…
Quant a ses apparitions soudaines, nul ne sait quand et pourquoi elle décide de rejoindre nos rangs pour défaire un dragon ou autres monstruosités. Ecoutant notre lien d’affinité qui nous lie entre Corsaires, mais n’y exprime jamais.
Quand à son logement, refusant sa suite qui lui est due dans le château, personne ne sais où elle loge.
Mais c’est au combat où toute sa grâce est mise en valeur, vêtue de son armure de Tallum et maniant les sabres samouraï, qu’elle chante accompagnée d’une danse aussi gracieuse que mortelle.
J’aime cette sensation qui vous submerge lorsque la mélodie monte de sa bouche. Une vague vous submerge, vos sensations sont quintuplées, une force traverse vos muscles, une énergie parcourt votre esprit.
Certains chants envoûtent a tel point que vous en restez de pierre, telle la méduse et son terrible pouvoir.
Voila son Art, La voix de la Mort
Bien que mes croyances, soient les mêmes, cela aurait pu nous rapprocher, mais je respecte son silence. Je clos ce rapport sur une note hélas, qui ne se termine pas, mais je crois qu'il en est mieux ainsi.
Seconde Des Corsaires de Sirus
Morathi