La conquête :
- Nouveau seigneur -
En l'an 1870 de l'ancien calendrier l'île parlante avait retrouvée son calme, et sa population. Après avoir fêté avec entrain la fin de la guerre fratricide de l'île et le vaillant jeune noble qui l'avait gagnée, il retourna a ses occupations. Les champs n'avaient pas été moissonnés, le bois de chauffage commençait à manquer, et les dégâts matériels liés aux combats devaient être au plus vite réparés.
Evalt, acclamé pour son courage, ses actes de bravoure autant que sa sagesse, soutenu par la plus grande part des jeunes nobles et les guerrier qui le respectaient pour sa valeur au combat, fut nommé Duc et seigneur incontesté de l'île parlante par toute la noblesse survivante.
Ses premiers actes furent de pardonner les nobles ayant suivi l'ancien Duc, pour peu qu'ils aidaient financièrement et physiquement à la reconstruction du Duché. La présence militaire dans les forêts et la forteresse elfe avait permise de repousser la plus grande part des monstres présents sur l'île, dont leur jeune Duc en avait, d'ailleurs,taillé en pièces une grande part et souvent en première ligne. L'île vécut pendant trois ans dans une paix qui n'avait été ressentie depuis fort longtemps.
Jusqu'à ce que vienne une missive signée du conseil des nobles du continent, et du "roi fantôme" d'Aden lui-même. Celle-ci, indiquant clairement que le nouveau Duc était considéré traitre à la couronne, demandait instamment qu'il soit livré à la justice du Duché de Gludin pour être jugé.
Evalt apprit alors, de la bouche des ses conseillés, que la femme de l'actuel Duc n'était ni plus ni moins que la sœur de l'homme dont-il venait de prendre la place.
Or, autant les nobles, que les soldats, le peuple avait appris à respecter leur jeune Seigneur durant ses trois années de paix. Lorsque la nouvelle fut apprise dans l'île, une véritable marée de colère et d'indignation la parcourut d'un bout à l'autre.
Il n'était point question de céder leur nouveau et si noble Duc à qui que ce soit.
Evalt, ayant pris goût à sa tâche et à sa place, persuadé qu'il n'y aurait nulle personne plus apte que lui à protéger et aider son nouveau Duché, répondit par retour de lettre manuscrite qu'il ne se livrerait, expliquant les origines de ce conflit, faisant ainsi comprendre qu'elle était sa nouvelle place. La lettre, accompagnée d'une autre missive du conseil des nobles de l'île et contresignée par chaque Maison, fut envoyé dès le première marée.
Persuadé que l'affaire en resterait là, il se remit à son travail de gestion de sa petite île.
- Invasions -
Deux semaines plus tard, un galion et trois petits lougres remplis de soldats gludinnois arrivèrent en vue de l'île, battant pavillon de la Maison Ducal de Gludin pour aller accoster dans une crique proche de la ville. Aussitôt la petite armée en descendit et se mit en position de combat, visiblement dans un but inamical.
Evalt, à la tête d'une maigre force composée de sa garde personnelle, des trois quart de la milice de la ville et d'une bonne centaine de civils ayant participé à la révolte quatre années plus tôt, vint à leur rencontre et se positionna en surplomb. Les civils, pour la plupart armés d'arcs, s'installèrent sur les flancs fortement pentus de la crique, tandis que les soldats de métier, Evalt et sa garde bloquaient la pente douce, en son centre,afin de protéger la vallée où se dressait la citée.
La tentative de négociation du jeune Duc échoua très vite, et la bataille s'engagea.
Très rapidement, elle tourna au désavantage de la force d'invasion, qui, bien que plus nombreuse et lourdement armée se trouvait dos à la mer, et en contre-bas.Elle fut forcée de prendre d'assaut l'élite de l'ex résistance pour ensuite s'occuper des archers qui les décimaient.
La fougue, l'habilitée désormais presque légendaire du jeune Duc, associées à celles de ses compagnons d'enfance fit que le centre ne plia, ni-même ne recula. Si la milice de la ville était bien moins aguerrie et les divers mercenaires les ayant accompagnés n'avaient aucune discipline, ils n'en tinrent pas moins bon.
L'issue devint rapidement évidente, d'autant que la totalité de l'armée de Gludin ne pouvait débarquer faute de place. La victoire d'Evalt devint certaine quand une flottille de petits bateaux venant du port de l'île, bondée des gardes des nobles du Sud, apparut et s'en prit aux quatre navires, quasi désertés: la plupart des soldats étant sur la plage ou en train d'y débarquer.
L'armée d'invasion se rendit quelques minutes plus tard.
Evalt, acclamé par la population, rentra dans sa ville aux côté de ses nobles qu'il avait jadis graciés et qui lui avaient, ce jour, donné la victoire et suivit de l'armée gludinnoise enchainée, qui semblait ne pas en mener large. Un conciliabule entre toutes les forces en présence se tint, un peu plus tard sur la plage entre la mer et la ville.
Nul ne sut ce que le jeune Duc dit à ses officiers, non plus aux petits nobles de Gludin. La seule chose qui fut retenue, est que la plus grande partie de leurs ennemis du matin jura allégeance à Evalt ce soir-là. Il fut alors déclaré Grand Seigneur de Guerre par l'armée coalisée.
Deux semaines plus tard, le galion et deux des trois lougres, battant pavillon écarlate, signe de leur victoire entrèrent dans le port de Gludin. Qu'elle ne fut pas la surprise du Duc Alcandre de Gludin d'en voir descendre celui qui devait lui être amené prisonnier, libre et armé, à la tête de son armée personnelle et commandant visiblement les soldats gludinnois
Aussitôt, la garde personnelle du Duc Alcandre se replia en tirant les armes. L'alarme ainsi donnée, alerta in extenso les forces armée de la ville, qui se joignirent , sabre au clair, au Duc Alcandre. Le port fut investi et rapidement, Entval et son armée se trouvèrent couverts d'acier. Les anciens soldats de la ville, désormais fidèles à Evalt laissèrent, malgré tout l'arme au fourreau, et se contentèrent de dresser leur boucliers au cas où. Evalt, suivi de sa garde s'avança alors et demanda à voir le Duc de la citée, qui, soutenu, par sa propre garde, sortit des rangs. Au fur et à mesure, d'aucun pouvait voir les rangs de l'armée d'Alcandre grossir lentement au fur a mesure que les troupes des différents postes de garde arrivaient. La conversation s'engagea entre les deux partis se regardant de par et d'autre des quelques mètres qui les séparaient.
L'annonce d'un coursier au Duc de Gludin, qu'une importante force armée avait pris le contrôle de la porte Sud afin d'investir tout un quartier de la ville sans le moindre combat, décida de la bataille. Seul Evalt et quelques rares officiers de son armée surent vraiment à quel point l'attaque avait été un coup de dé. En effet, si l'armée de Gludin qui avait rallié sa cause avait accepté de ne pas lever les armes contre le jeune seigneur et sa garde, ainsi que de jouer cette comédie, il avait aussi clairement été dit qu'ils ne voulaient verser le sang de leurs frères. Si le Duc de Gludin n'avait pas sitôt donné se reddition et avait tenté de combattre, le jeune Duc Guerrier se serait retrouvé avec sa seule garde face à toute l'armée de Gludin, les soldats derrière lui se contenant de regarder sans intervenir pour l'une ou l'autre des parties.. Mais le plan avait parfaitement marché.
Et c'est presque sans avoir versé une goutte de sang que le nouveau Duc de l'île parlante et de, désormais de Gludin se coucha se soir là dans son nouveau palais.
- Maître de guerre -
Pendant les trois mois qui suivirent, Evalt consolida son pouvoir sur les terres environnantes. Car si la ville était rapidement tombée en son pouvoir, les grandes Maisons vassales du Duc Alcandre n'avaient, pour leur part, pas baissés les armes.
Trois mois de batailles presque ininterrompues, durant lesquelles le nouveau Seigneur de Guerre vit sa réputation en tant que tel grimper rapidement auprès de ses adversaires. Car quelques soient les situations, la différence de force parfois importante entre ses troupes et celles de l'ennemi, il vainquit à chaque fois, sans perdre plus que quelques poignées d'hommes. Et lorsqu'il lui semblait impossible de vaincre sans sacrifier ses soldats en nombre il n'hésitait pas a se replier. C'était un seigneur prenant soin de la vie de ses hommes, et de leur humeur. Et pour cela, la plupart d'entre eux furent très rapidement subjugués par lui, et l'auraient suivi où qu'il aille. Quand un des Vicomte s'allia aux clans Oel Mahum de la montagne, Evalt se mit dans une colère folle, et délaissant toute prudence, se battit une nouvelle fois en première ligne, sa garde pourpre a ses côtés. Les clans repoussés, deux de leurs seigneurs abattus de la main même du jeune seigneur, ils lui donnèrent le titre de « loup sanglant » et jurèrent de ne plus jamais se battre contre lui.
Après cette bataille, les derniers nobles de la région qui lui était encore opposés rendirent les armes, et lui jurèrent allégeance.
Evalt pris alors le nom d'Entvald "le conquérant", Grand Seigneur de Guerre de l'ouest. Ne faisant en réalité qu'entériner ce qui était déjà dit de lui par ses alliés comme ses ennemis.
Les mois qui suivirent, nombre de mercenaires, de compagnies guerrières et de nobles sans terre le rejoignirent, gonflant considérablement son armée. Ses nouveaux soldats furent pour la plupart mêlés aux troupes régulières pour renforcer leurs rangs mais afin, surtout, d'éviter d'avoir sur les bras trop d'hommes indisciplinés se livrant au pillage, voir pire.
Le roi d'Aden, ayant entre temps déclaré la guerre à ce nouveau Seigneur de Guerre, Entvald s'attendait à voir débarquer sous peu les armées conjugués de Dion, Giran et Gludio toutes proches et renforça au plus vite ses défenses, postant de nombreux petits groupes d'éclaireurs à ses nouvelles frontières afin de ne pas être pris au dépourvu.
Disposant désormais d'une marine militaire convenable, celle de Gludin, il l'envoya patrouiller les côtes et autant pour s'assurer de ses arrières, que de faire s'entrainer ses troupes et qu'en songeant à « son » peuple il lança une grande campagne d'éradication des créatures nuisibles des environs. Les tribus sauvages d'hommes lézards furent repoussées loin de ses terres, celles plus civilisés signèrent des traités clairs définissant leurs territoires de chasse, tandis que les monstres et morts-vivants présents ici et là étaient renvoyés en terre, et les lieux bénis afin qu'ils ne se relèvent pas de nouveau.
Les campagnes, toujours un peu dangereuses dans ses terres loin de tout, redevinrent propices à accueillir les fermiers, éleveurs et autres pécheurs. Ils commencèrent à monter nombres de petits villages sur la côte.
Sa réputation de guerrier s'enfla et s'y ajouta celle d'un homme bon pour son peuple, et soucieux de ses intérêts qui le rendit particulièrement populaire dans ses contrées mal famées.
Il n'eut pas à lancer d'offensive, et n'en reçut pas de la part de ses voisins avant que l'hiver ne vienne et par sa seule présence, il empêcha toute campagne d'envergure. Il put donc se reposer, et finir d'entrainer sa nouvelle armée durant les quatre mois suivants, en prévision des batailles du printemps.
Durant cette période, un messager provenant de Gludio vint informer Entvald que la plus grande partie des seigneurs de la citée et le Comte Laégar étaient près a se ranger à ses côtés, pourvu que la ville ne souffre nulle attaque, et qu'aucun pillage ne soit fait dans les campagnes environnantes.
La plupart des membres du conseil militaire jugèrent la possibilité trop belle pour être vraie, et craignait un piège, ce en quoi Entvald les rejoignit.
Il renvoya le messager avec un message amical, mais commença aussitôt à former divers plans de bataille au cas où il s'agirait bel et bien d'un piège.
Puis la neige fondit et il leva le camp pour se diriger sur Gludio, et l'assujettir avant qu'elle ne prenne les armes contre lui, persuadé que la ville était en pleine préparation de guerre au vu des rapports reçus durant l'hiver.
Et en effet, la ville l'était, une petite armée l'attendait lorsque ses troupes arrivèrent en vu de la plaine où se dressaient les bâtiments de Gludio. Les forces d'Entvald , une nouvelle fois séparées en deux groupes distincts arrivèrent par terre et par mer, pour ainsi prendre la ville et ses éventuels défenseurs en tenaille. Mais il n'y eut nulle bataille ce jour-là. Une délégation menée par le seigneur Comte Laégar de Gludio et ses nobles vint à sa rencontre, portant drapeau blanc.
La proposition d'alliance n'avait pas été un piège, et dans la plaine, un campement d'envergure avait été mis en place pour accueillir les troupe du Seigneur de Guerre, ainsi que du bois de chauffage et des chariots de ravitaillement. Entvald , suivi de sa garde pourpre toujours vigilante, accepta donc de suivre les nobles dans une tente dressée afin de pourparlers.
L'accord fut rapidement conclu, et désormais vassale d'Entvald , tout en conservant nombre de privilèges, la ville de Gludio s'ajouta à ses conquêtes.
Une semaine plus tard, l'armée réunie partit investir Dion, qu'elle prit en à peine trois jours d'un violent siège qui vit la destruction d'une bonne part des remparts de la ville, et la fuite désorganisée de trois des dix corps d'élite de l'armée du Roi d'Aden.
Le bourg de Floran, ainsi que les nombreux petits villages alentour se rendirent très rapidement, et toute la partie du sud-ouest du continent fut alors entre ses mains.
C'est alors, que, sur ses arrières, les elfes et leurs cousins sombres s'abattirent sur les petites Baronnie et Comtés du nord de Gludio, en réaction à divers actes de pillage perpétré par les troupes mercenaires de l'armée d'Entvald . La situation s'envenima rapidement, et laissant sur place une importante force d'occupation, le Duc de l'île parlante et de Gludin se rendit sur place à la tête d'un de ses régiments d'élite, et de la plus grande partie de sa cavalerie.
- La prise de cefedeleen -
La force de frappe d'Entvald parvint rapidement sur place, et, à l'aide des troupes des petits seigneurs locaux et, grâce à sa rapidité, intercepta le plus gros des petites unités de guérilla des elfes et de leurs cousins sombres.
Navré de l'attitude de ses propres troupes et conscient que sa propre armée était à l'origine de ce début de conflit, Entvald fit parvenir aux deux camps une proposition diplomatique pour une rencontre entre les trois groupes afin de mettre un terme à cet inutile conflit.
Les elfes et les sombres acceptèrent après quelques semaines de tergiversation, qui vit les attaques surprises s'intensifier brièvement, avant de décroitre et de cesser. Puis la rencontre eut lieu.
Entvald , parfaitement conscient d'être dans la plus mauvaise position, n'hésita pas à faire des concessions importantes aux deux peuples, afin de s'excuser du comportement indigne des mercenaires de son armée. Les sombres, pragmatiques et intéressés signèrent sans peine une cessation des combats contre une importante somme en monnaie sonnante et trébuchante et diverses avantages commerciaux.
Mais les elfes, trop fiers et rigides refusèrent tout compromis, et déclarèrent alors officiellement la guerre au Duc de l'île parlante, Duc de Gludin et de Dion, seigneur de Gludio et Grand seigneur de guerre de la Côte.
Evalt, qui avait lui-même organisé une campagne accès sur la guérilla, savait parfaitement qu'il lui serait impossible de combattre les elfes véloces et furtifs avec son noyau d'infanterie et sa puissante, mais trop peu nombreuse force de cavalerie. Il ne doutait pas un instant de voir ses troupes fondre comme neige au soleil lors d'embuscades rapides, sous les pluies de flèches de guerriers qui, insaisissables, disparaitraient aussitôt.
Il rappela alors une grande part de ses troupes basées a Gludin et Gludio, ainsi qu'une partie de celle qui tenait Dion face aux armées du Roi d'Aden. Ses forces combinées, pour la plus grande part composée d'infanterie, mirent un certains temps à rallier sa position, temps pendant lequel il parvint à grand peine à garder le contrôle de ses terres faces aux incursions des elfes de plus en plus pressants, audacieux et meurtriers.
Mais enfin une armée conséquente fut réunie, armée qu'il déploya en un large cordon pour ratisser méthodiquement la forêt elfique, soutenue par des groupes plus importants de cavalerie et d'archers montés afin d'intervenir dès qu'une forte résistance leur était opposés. Chaque jour, l'armée gagnait du terrain et repoussait les elfes plus profondément, les enfermant bientôt dans leur sanctuaire ancestral. Chaque nuit, dryades, thréans et guerriers elfes sortaient et attaquaient en un ou deux points de la ligne, pour massacrer les sentinelles, puis ceux qui dormaient dans les tentes avant de se replier dès l'alerte donnée. Des deux côtés, les pertes étaient terribles, mais les elfes refusaient toujours de répondre aux requêtes d'Entvald de cesser cette guerre inutile.
Puis enfin l'armée humaine parvint au cœur du territoire des elfes, devant leur splendide citée au pied de laquelle une armée d'elfes s'était réunie en position défensive. Paladin d'Eva et thréans gigantesques en première ligne, lanciers habiles, archers à la précision meurtrière et dryades enchanteresses sur les flancs en un vaste cordon. Les mages et sorciers de guerre, accompagnés de leurs licornes évanescentes, mêlés des atterrisseurs et prêtres- guerriers se tenaient en seconde ligne.
Mais malgré ce rassemblement d' elfes, ils restaient à peine plus nombreux que le tiers de l'armée d'humains qui leur faisait face et sortait lentement de l'orée de la forêt pour se mettre en ordre de bataille.
Alors une nouvelle et dernière fois, Entvald envoya un messager portant drapeau blanc pour demander des pourparlers afin d'éviter le bain de sang. Et enfin, les elfes y répondirent positivement.
Ce jour les elfes capitulèrent devant le nouveau seigneur, tout en recevant le droit de continuer de se diriger eux-mêmes. Ils étaient désormais les vassaux d'Entvald , qui leur demanda en contrepartie de soigner ses blessés, et de pourvoir aux besoins en nourriture de son armée le temps qu'elle s'en retourne à ses quartiers.
Le bain de sang avait été évité de justesse, et les deux côtés s'en réjouissaient.
Entvald , pour sa part, resta sur place avec sa garde personnelle afin de finir de rédiger l'accord, tandis que son armée retournait dans leurs villes assignées. Il était, désormais, interdit aux elfes d'empêcher tout humain le désirant de pénétrer en leurs terres pour y faire commerce, ou simplement les visiter. Les elfes devaient également payer un tribut annuel en argent ou produit de leur industrie auprès d'Entvald , et les lois mises en place dans ses villes par Entvald prévalaient désormais sur celles des elfes pour ce qui était des représentants des autres races de passage sur leurs terres.
En contrepartie, les elfes gardaient le droit de maintenir leur gouvernement en place, ainsi que leur armée et leurs institutions.
Puis l'accord enfin rédigé et signé, Entvald repartit pour Dion avec sa garde pour préparer le siège de Giran, d'on le général en chef de l'armée avait profité de l'affaiblissement des troupes tenant Dion pour lancer maintes petites attaques ayant causé bien des dégâts.
Entvald savait pertinemment qu'il n'avait pas le choix quant à ses actes. Il devait finir d'abattre l'ancien royaume s'il désirait vivre en paix et ne pas voir ses terres -terres qu'il n'avait d'ailleurs, pas désiré- être incessamment attaquées par le roi d'Aden et la noblesse de l'est.