[bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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[bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » mar. 27 juillet 2010 à 19h51

Nimbre, fille de l'absurde

La Folie D'Eloi


[ image externe ]
Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini.
J'aimais ça.

Chapitre I
Mon frère pouvait rester des heures à observer les flammes d’un feu carbonisant le bois innocent. Il disait de temps à autre quelques mots à l’intention des braises, leur intimant leur beauté ou son avis à propos des charmes qu’elles créaient autour d’elles.

- Mes belles...Vous rendez vous compte à quelle point vous êtes magnifiques ? Vous savez rendre les gens heureux avec vos yeux luisant de force et d’intelligence. Regardez la pièce, grâce à vous, elle reluit aussi de sérénité et de convivialité... Vous êtes si merveilleuses...

Son regard était si statique que l’on aurait pu croire que sa pensée continuait d’exaucer milles paroles pour les braises quasi cendre.

- Sans bois, vous mourrez. Sans air je meurs. Nous sommes pareille...

L’on me disait: "Ne reste pas si près de lui! Sa tête est folle!" ou alors " si tu continues de le côtoyer ainsi, tu deviendras comme lui!", oh merveille! Lui ressembler! Pourquoi le prenait-on pour un garçon insensé?

Comme d'habitude, je restais assise en tailleur à côté du fauteuil sur lequel était assis Eloi. Mes oreilles l'écoutaient, ma bouche silencieuse. Mon admiration mûrissait au fur et à mesure que ses mots s'élançaient dans l'air. Chacune de ses paroles glissaient vers moi en une grâce si mesurée que j’en restais toujours béate.
Le voir ainsi parler au feu me transportait ailleurs. En effet, sa manière de parler me faisait penser à cette sainte ambiance que procurent les cérémonies du temple.
Mon imagination voyait cela: revêtu d'une grande toge blanche et de broderie d'or, Eloi élevait ses bras, alors que sa voix portait en échos à travers la salle de son auditoire attentif. Dans mes rêveries, je me voyais aussi, debout, les yeux écarquillés devant ce jeune prêtre ayant tant de talent et de savoir... Eloi.

Je ne le considérais pas de manière normale, c'est ce que disait ma grand-mère, il y a peu. Évidemment que je ne l'ai jamais vu comme un simple frère! Il était si différent des autres qui entouraient ma jeune vie, et comment! En comparaison de ces idiots de mômes qui crachent en haut des ponts, Eloi, lui, restait toujours calme, parlait de choses toujours intéressantes et connaissait la magie des mots! Comment devoir se comporter en petite sœur banale, avec un frère ayant une personnalité si riche?!

- N’oublie jamais d’ancrer dans ta mémoire les sensations. Touche tout, écoute tout, goûte tout, hume tout, regarde tout. Les sens sont précieux. Imagine si tu perds un jour la vue, ou si tu te coupes les mains. Tu perdras les sensations. Avec ma méthode, tu auras toujours ton jardin de sensation dans ta tête...

Mon frère n’avait que dix ans. Mais à force de rester cloîtré entre quatre murs, il n’avait que bouquin à lire pour s’occuper. La méditation était son passe-temps favori. Pour mes parents, Eloi n’était pas normal, un enfant de dix ans aurait dû jouer, même en état de maladie.

- Nimbre, mon confort.

De six ans mon aîné, et de plus, atteint d’une maladie inconnue, il s’autorisait tous les droits sur moi. Son caractère ne m’est resté que bien flou, mais mon esprit candide se souvient d’une personne très curieuse et agréable à vivre, exigeant néanmoins. Du haut de mes quatre ans, je lui obéissais toujours très adroitement.

Je me levais alors pour aller quérir le coussin de son lit et alla le lui placer derrière son dos.

Tout le monde pensait qu'il était contagieux, parfois même j'entendais autour de moi de court murmure: « C'est la sœur du possédé...Ne t'en approche pas… !».
En fin de compte, j’étais la seule qui acceptait de bien vouloir lui tenir compagnie. Je pense que s’il n’avait pas été mon frère, je lui aurais sans doute lancé des boules de neige comme le faisaient la plupart des bambins du voisinage, les rares fois qu’il sortait de la maison...Et cela, sans culpabilité ! Je n’aurais pas connu la formidable épopée du sens contraire de la vie. L’absurdité du courant de pensée des gens autour de nous... Les mots seraient restés pour moi, un système de langage. Et rien d’autre. Non pas un trésor à donner aux gens.

Mais les autres ne savaient pas l’intelligence de mon aîné. Ils se cachaient tous derrière une barrière d’égoïsme : un malade devait mourir le plus vite possible, avant d’éparpiller à tous, son état pitoyable.

Il était donc fou pour la grande majorité de gens.
Et j’allais donc devenir folle.


Chapitre II
Je me souviens très bien de l’expression qu’avait Eloi ce matin-là. Il s’était réveillé sans quinte de toux, ni soubresaut habituel d’issue au cauchemar. Ses tempes n’étaient pas humides de sueur, son front n’était pas chaud. Ni froid. Normal.

Il s’était redressé, assis. Tout simplement. Il fixait l’âtre du feu en face de lui. Sans sourire. Le bouillon chaud et l'immonde tisane au tilleul placés sur le plateau que tenaient mes deux petites mains se retrouvèrent ridiculisées toute la journée. Eloi ne mangea pas ce jour-là.

Ses premiers mots avaient été : «Il s’éteint ». Je lui avais répondu que non, le feu brûlait bien. Il ne me regarda pas et tourna la tête vers la fenêtre de sa chambre.

- Nimbre..., murmura-t-il.

- C’est moi, répondais-je en retour.

Il observait le manteau blanc qui recouvrait le cerisier du jardin. Je le regardais avec inquiétude.

- Va dehors compter les flocons pour moi.

Je restais un moment, le plateau encore en main, pour détailler dans ma tête ce qu’il me demandait de faire. La proposition effaça mon anxiété concernant son étrange réflexion sur le feu: l'absurde demande me plaisait bien trop! Une fois le plateau posé, mes pieds glissèrent dans mes bottines et mes bras se logèrent dans le petit manteau de lin.

Le vent emmenait la neige en une petite valse douce. Mon intrusion à sa danse dû l’agacer car il me gifla de son glacial salut. J’enfonçais mes bottes dans la lourde poudre blanche, décidée à ne pas me laisser intimider. Le milieu du jardin avançait petit à petit vers moi. J'apportais un regard vers la fenêtre où mon frère se trouvait: il me regardait d’un air neutre, passif. Mon travail débuta après avoir soigneusement salué mon frère en de larges signes de bras. Le menton relevé, les minuscules cristaux de neige me semblèrent tout d’abord insupportable. Leur contact aussi froid que leur meneur venteux, s'étalait sur ma peau. Mes cils furent bientôt des éventails à neige. Je clignais des yeux deux fois toute les trois secondes pour ne pas transformer ma vue en regard de bonhomme de neige. Les flocons semblaient venir de si loin que je ne savais où commencer. Je me décidais de fixer un seul point. Les petits fragments de neige n’auraient qu’à venir d’eux même vers ce point de rassemblement.

Je commençais à compter. Ces charlatans ne venaient pas en rythme. Il était dur pour moi qui n’avais que quatre ans de compter aussi vite. Je devais rendre hommage aux heures d’intenses études que mon frère m’avait imposées. Je m’efforçais de faire de mon mieux. Je restais aussi longtemps que le chiffre le plus haut que je connaissais.

- Septante-six ! m’écriai-je.

Mes jambes ne firent pas long pour courir vers la porte de la maison, tant elles tremblaient de rage envers mon entêtement de calcul.

- Alors, combien ? me demandai mon frère.

- Septante-six !

- Étonnant, répliqua mon frère d’une voix basse, j’en étais certain. Qu’en retires-tu ?

Mes sourcils se froncèrent pour réfléchir.

- Il y en a beaucoup, concluais-je.

- Penses-tu les avoir tous vus ?

- Non. Je ne pense pas.

J’ôtais mes bottes, puis au même moment ma mère arriva dans la chambre, alors qu’Eloi continuait :

- En effet, il y a...

- Par Einhasad mais d’où viens-tu comme ça ?! coupa notre mère avec effroi. Tu es bleue comme... Comme...

Elle paniquait et ne trouvait plus ses mots. Elle ôta mes vêtements et m’emballa vite dans une couverture. J’essayais de lui expliquer le sens de mon excursion si longue dans la neige, mais rien ne pût lui convaincre du sens que cela avait. Elle gronda mon frère avec une voix si imposante de culpabilité que je m’en voulais d’avoir compté si lentement.

- Souhaites-tu que ta sœur te rejoigne dans tes douleurs !? Aie un peu de bon sens, bonté divine ! Tu ne penses qu’à toi ! Cela t’amuse de la voir approcher la mort ainsi ?!!

Je fermais les yeux devant le feu. Je n’eus même pas le temps de me réchauffer les mains que ma mère m’emportait en dehors de la pièce.

- Ne reste pas vers lui ! Il va t’amener à la mort ! Sa démence t’envahira bientôt !

Ses phrases me déchiraient le cœur. Elle ne comprenait rien. Personne ne comprenait mon frère. Sauf moi.
Ce jour-là, je ne mourus pas de froid.



Chapitre III
Je survécus. Et par mon égoïsme j’évacuais mon froid dans le corps de mon frère. Lui qui avait eu l’air de s’éveiller en bonne santé ce matin-là. Je m’en voulais une fois de plus de l’entendre gémir de douleur, ainsi.
Plus la journée avançait, plus les degrés de son corps montaient. Ma mère m’interdit formellement d’entrer dans sa chambre. Seul le médecin et ma mère pouvaient y accéder. Je n’allais donc jamais savoir pourquoi mon frère m’avait fait compter les flocons. Car toute action qu'il me demandait avait un sens et un but.
Peut-être voulait-il vérifier que je savais compter... ? Ma tête semblait vouloir exploser. A cinq ans je savais faire tant de chose grâce à Eloi. Soudain ma mémoire s’activa.

- Il s’éteint !

Mes petits pas devinrent élans de fenrir, je tambourinais la porte de mon frère derrière laquelle se trouvait ma mère. Mon père arriva derrière mon dos et posa une main calme sur mon épaule.

- Ne t’inquiète pas, Nimbre. Eloi a juste une crise. Tu sais que cela lui arrive souvent.

Hors de moi je me débattis de sa main affectueuse.

- Non ! Il va mourir ! Je dois luis parler ! Laissez-moi entrer !

Mon père m’emprisonna de ses bras.

- Nimbre ! Calme-toi ! Le médecin s’occupe de ton frère ! Ne fais pas tant de bruit !

Suites à de nombreux débats dans l’étreinte forte de mon père, je me calmais, puis éclatais en sanglots. Le monde était injuste, je haïssais tout le monde, le médecin était un troll et ma mère une morue et mon père un elpy des... Enfin bref...

Le soir, mon frère mourut.

Son souffle avait cessé de combattre la chaleur qui l’avait envahie vers les six heures du soir. Je me souviens de ce silence atroce. Jamais la maison n’avait arrêté de craquer ses planches aussi longtemps. J’étais certaine que tout le jardin même avait stoppé ses mouvements.

Honneur à mon frère.

Ce garçon qui observait et détaillait tant de choses qu’aucun n’apportait d’importance.
Ce garçon qui avait pris son temps pour m’apprendre la curiosité et l’étendue de l’esprit.
Ce garçon qui avait fait d’une fillette de quatre ans, une cultivée de la vie, non commune.

Honneur à mon frère. Et silence intense.

Mes parents ne parlèrent jamais plus de l’excursion flocons de neige. Surtout ma mère. Elle se sentait coupable de la mort d’Eloi. L’avoir grondé était maintenant la raison de sa mort. Il était fou et n’avait pu supporter un tel poids d’émotion.
A nouveau, mon peu d’âge ne pût convaincre ma mère qu’il l’avait su, le matin même.

Il s’éteint. Son corps s’éteint. Son cœur s’éteint. Ses yeux s’éteignent. Son esprit s’éteint. Sa vie s’éteint.

J’en voulu toute ma vie à mes parents de ne m’avoir pas laissé voir mon frère alors qu’il était tout juste encore vivant. Aujourd’hui encore. Mais je suis infiniment reconnaissante envers Eloi de m’avoir instruite. Mes yeux se sont développés différemment de ceux des autres petites filles. Et depuis, la vie est bien différente qu’à ceux que je côtoie.

Après l’enterrement de mon frère, je ne parlai plus à personne. Choc émotionnel d’après les médecins et ma mère. D’après moi, colère aigüe envers ma famille ; car je continuais de parler, mais aux braises et à bien d’autres choses...

Les humains m’agaçaient et manquaient totalement de bon sens de mon point de vue. Plus je grandissais, plus je me rendais compte que le monde entier était absurde. Et plus je grandissais, plus le monde entier me trouvait absurde.

Les rumeurs couraient que j’avais hérité de la folie de mon frère.

J’étais donc folle.
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La réflexion est importante. N’oublie jamais d’y remédier. Si un jour tu es prévoyante, c’est que tu deviens une personne comme toutes les autres.
Eloi


Chapitre IV
La folie ne me quitta pas.
A vrai dire, je ne pensais pas l’atteindre à ce point.
La vie continua, sans parole ni réelle émotion. J’étais comme amorphe à ce qui m’entourait.
Même la guerre à Gludin et Giran ne me toucha pas réellement.
Je la savais présente, mais jamais la peur ne m'atteignit. Comme si je ne la réalisais pas.

Raison de la guerre ou inconscience...Mon corps s’arrêta de mûrir à l’âge de quatorze ans. Comme si le deuil d’Eloi resurgissait du passé pour venir alerter mon corps qu’il avait été quelqu’un d’important dans mon enfance.
Dans ma vie.
Je ne devais pas l'oublier.
Au fond de moi, je le savais, je ne voulais pas grandir, je ne souhaitais pas paraître plus vieille que mon aîné, disparu.

À mes quinze ans, un mage de la ville me proposa d'occuper mes journées en étude. Apprendre l’art magique des soins m'aurait beaucoup plus car cela m'aurais permis de découvrir un remède contre cette maladie de nos jours, incurable. Juste pour Eloi, comme une espèce d’exigence que je m’imposais en échange de ce qu'il m’avait offert. Cependant, à ma plus grande déception, je n’étais pas très douée en magie. Je devais me concentrer et étudier longuement pour atteindre le niveau d’autres élèves.
Je gardais mes muettes ambitions pour moi, et suivis les cours avec discipline.

Les études durèrent huit ans. L’année suivante, je m'investis tout de même dans la recherche d'un remède. Hélas, je ne fus que très peu productive et de plus, l’envie de l’absurde devenait de plus en plus vitale pour moi. Avoir passé plus de huit ans cloîtrée dans mes études m'avait rendue tendue et encore plus renfermée. Je mis de côté mon devoir envers Eloi et choisit de sortir, loin. Avoir côtoyé les mêmes personnes durant toutes ces années, sans parler à personne sauf au mage n’avait pas été dur. Cependant, n’avoir pas eu accès à la liberté du monde extérieurs m’avait plus que manqué.

Une nouvelle envie emportait alors mon esprit : Analyser les réactions des citoyens du monde face à l’absurde, et surtout expérimenter le risque.
J’étais restée trop longtemps au petit soin entre quatre murs, il me fallait sortir et oser jouer ma vie!
Évidemment, je ne perdais pas le savoir qu’Eloi m’avait donné. Je l’utilisais chaque jour. Et chaque jour je lui adressais une pensée.

Je passai enfin mes examens, puis un certificat en main, je me dirigeai directement vers le monde extérieur.
Décidée.
J’apprendrais le monde.
J’irais prendre le risque à pleine dent.
Tout en restant analytique et absurde... Car ma vie était ainsi écrite.

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Pour toujours, un corps de fillette...


Chronologie et lieux de vie Nimbrique

An 16 Naissance d'Eloi~ Goddard
An 22 Naissance de Nimbre~ Goddard
An 26 Mort d'Eloi, Nimbre ne parle plus, si ce n'est qu'aux choses... ~ Goddard
An 37 Etude de magie des soins ~ Goddard
An 45 Départ vers l'absurde et le risque ~ Goddard
Aujourd’hui An 46 Nimbre vaque…~ Partout
Dernière modification par Mouette le jeu. 9 décembre 2010 à 12h28, modifié 8 fois.
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~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~
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Re: Nimbre fille de l'absurde [Humaine]

Message par Mouette » jeu. 29 juillet 2010 à 21h48

FICHE PERSONNAGE

[Ma fiche sera toujours remise à jour si son physique/caractère change suite aux rp...]

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Le regard statique, l’observation passive relève l’intuition d’un être fou pour autrui dans ce monde.
Nom: Lendart
Prénom: Nimbre
Âge: 24 ans
Race: Humaine
Profession: Aucune pour l'instant, elle étudie la psychologie
Alignement: Neutre
Rapport religieux: Nimbre a été éduquée au sein d'une famille croyant fortement en d'Einhasad. Elle n'a pas spécialement d'opinion contre la croyance en cette déesse qui aurait créé les humains et n'applique pas réellement les cultes pour cette déesse. Elle ne se préoccupe à vrai dire que très peu de la religion. Tout ce qui l'intéresse pour l'instant, c'est la psychologie, et elle porte que peu d'importance si son interlocuteur croit en un autre Dieu qu'Einhasaad...

Description physique:
Comme énoncé dans le BG, Nimbre a gardé un corps de fille de quatorze ans environ. Nul ne sait si cela a été provoqué par une maladie ou par la volonté de son esprit.
Enfant du nord, elle a une peau très pâle, et est habituée au froid. Elle est donc restée à son petit un mètre soixante-huit, son poids plume de 40 kilos et ses petits pieds de 18 centimètres. A croire qu’elle a du sang elfique dans les veines, son visage aussi est resté très jeune et enfantin. Des grands yeux bleu marine d'une immense curiosité brillent en permanence au milieu de son visage et ses tâches de rousseur masquent toutes traces d’éventuelle apparition de ride. Ses lèvres, souvent relâchées en une mimique sérieuse et concentrée, restent un émerveillement unique lorsqu’elles s’étirent en un sourire dévoilant des dents de perle blanche parfaitement alignée.
Sa poitrine est à peine apparue.
Nimbre est donc très peu musclée, fluette.
Ses cheveux sont bouclés, bruns virant presque sur le noir, coupés récemment un peu plus court, une frange en V cachant désormais son front.
Nimbre a un visage de l'innocence même, elle vous paraîtra enfantine jusqu'au bout des ongles. Pourtant, vous pourrez distinguer une lueur d'intelligence qui reflète au fond de ses pupilles...
Elle porte toujours des robes, assez simple et peu couteuse. Elle n'a pas l'air de rouler sur l'or. Vous pourrez même parfois vous demander si elle ne vaque pas éternellement dans les rues...

Description psychique:
Une description risquerait d'être difficile. Si vous avez lu le BG, vous remarquerez que Nimbre s’est habituée à voir les choses différemment que ce que le monde entier voit. Elle a donc des attitudes autres que la normalité.

Cette jeune femme reste quelqu'un d'apparemment très gentil et calme. Elle reste très réservée et n'expose que rarement ses pensées internes ainsi que ses impressions.
Elle fait toujours preuve de forte franchise et de spontanéité. Elle vous paraitra peut-être folle car ses actions ou paroles sortent souvent de l'absurde et bien des fois, en dehors du contexte qui l'entoure.

Certains disent qu'elle est muette, d'autres sourdes. Ou alors qu'elle a perdu la raison, ou que son corps et son esprit son resté enfantin...
Nimbre est certes en tout cas, une malade, bien originale.

Autres détails :

Les parents de Nimbre la croient malade et lui donnent chaque mois une somme d’argent afin qu’elle puisse vivre sans vraiment travailler. Combien de temps cela va-t-il durer ? Nous verrons bien quand est-ce que la générosité et la patience des parents tiendront...
Le père de Nimbre est menuisier.

Sa mère tisserande.

Nimbre ne porte ni sac ni arme.
Elle aime le froid et cela n’est pas rare que vous la trouviez à Goddard, très peu vêtue.

Elle n’apprécie pas les lits et préfère les dos. Elle y dort d’après elle, mieux et rêve d’avantage... Elle saute donc souvent sur le dos d’inconnus. Quelques soit la race et quelques soit les mésaventures qu’elle risque ensuite...
Dernière modification par Mouette le mer. 4 août 2010 à 11h47, modifié 3 fois.
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Re: [bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » ven. 30 juillet 2010 à 20h21

Chronique Nimbrique

[Je place ici quelques phrases, questions et réponses de diverses discutions faites IG, surtout pour moi-même pour le souvenir de rp assez sympathique.
Évidemment, ce que Nimbre dit peut être totalement faux, elle croit ce qu'elle pense... Et elle reste une folle aux yeux de nombreuses personnes...]

[ image externe ]
Seule.
N'est-ce pas mieux ainsi?
Aucune attache.
Nul autre soucis que celui de sa propre personne...?

Discussions avec Paresse :

[...]
- C’est...dans vos habitudes de toucher ainsi les inconnus ?
- Dans mes habitudes... J’aime bien. C’est important.
- Ah oui ? Pourquoi donc ?
- Parce qu’il faut tout mémorer.
[...]

[...]
- Juste là... Ce sont les locaux de la Vindicte.
- Vindicte ?
- La Vindicte Ecarlate. Il gardent en quelques sortes la ville. Avec les Templiers.
[...]

[...]
- Je vivais dans la rue jusqu’il a peu. J’ai trouvé refuge au Gîte de Dion.
[...]

[...]
- Paresse.
- C’est cela même.
- Tu aimes rêver ?
- Un peu, oui. Mais je préfère parler aux voyageurs.
[...]

[...]
- Au moins, tu sais ce que tu veux.
[...]

[...]
- Et que viens-tu faire à Giran, satisfaire ta curiosité ?
- Oui.
- Je vois...Tu es curieuse donc ?
- On le dit. Oui.
- Fais attention à ne pas trop l’être, tu finirais comme moi.
- Tu es comment toi ?
- Pourchassé.
[...]

[...]
- Tu es le premier qui comprend. Ou qui semble comprendre.
- J’aime comprendre les gens que je croise. Quel sens sinon ?
[...]

[...]
- Tu aimes bien la nuit ?
- Oui. Il y fait plus froid que le jour.
[...]

[...]
- On ne peut vendre une émotion ou une sensation que notre seul corps comprend.
[...]

[...]
- Cela t’intéresse vraiment de savoir les petits détails, les tiques et les manières d’insolites inconnus ?
- Oh oui !
[...]

[...]
- Tu considères donc faire un travail que les autres ne comprennent pas ?
- Je travaille, mais pas pour les autres.
[...]

[...]
- J’ai pas grandit. J’ai pas voulu.
[...]

[...]
- « Jardin de sens », hein... * sourit *
[...]

[...]
- Je n’aime pas ceux qui ne restent pas à leur place.
- A leur place ?
- Oui... Qui font des choses qu’ils ne devraient pas faire.
- Ça change le courant des choses. Cela peut être bien, de temps en temps.
[...]

[...]
- Tu n’aimes pas sentir le vent attraper...les minutes autour de toi.. ?
[...]
- Tu aimes ...être...essoufflée ?
- Quant il fait froid, c’est encore mieux !
[...]

[ image externe ]
Je ne sentais plus mes jambes. J'aimais sentir ce froid qui s'empreignait de mon corps.
Le souvenir de mon pacte avec lui refaisait ainsi surface.
Le froid, les flocons, la glace.
Son héritage.
Ma reconnaissance.

[...]
- *Fixe un brin d’herbe plus haut que les autres * Il y a partout des vainqueurs... Ayant la grosse tête.
- *Sourit en la regardant *
[...]

[...]
- A t’entendre, certaines personnes ont juste besoin de temps pour apprécier mes dessins.
[...]

[...]
- Hé bien, tu ne t’ennuies pas toi ! Ça t’arrive, des fois, de t’ennuyer ?
- Parfois l’ennui vient. Mais il est nécessaire pour pouvoir activer sa volonté à faire quelque chose.
- Même toi, il t’arrive de combattre l’ennui, donc.
- Combattre est le mot juste. Je gagne souvent. Comme le brin d’herbe : vainqueur à la grosse tête.
[...]

[...]
- Tu sais un jour...J’ai croisé quelqu’un qui m’a dit que je ne devrais pas m’appeler Paresse. Mais « Contemplatif ».
- Contemplatif, c’est un joli nom.
- Je pense qu’il t’irait bien mieux à toi qu’à moi, désormais.
- Contemplative alors.
- C’est juste.
[...]

[...]
- On est tous destiné à la mort.
- Oui, enfin, j’aimerais pouvoir te parler davantage avant ta mort.
[...]

Discussions avec Amarand :

[...]
- Dîtes ? C’est à « vous » ?
[...]

Discussions avec Lans :

[...]
- Je vous remercie, Chevalier servant d’être mon larbin en cet instant !
[...]

Discussions avec Paresse et Amarand :

[...]
- Je ne colle pas.
- Tu ne... colles pas ?
- Oui.
- D’accord.
- Les étoiles s’en vont. Respirer l’air d’ailleurs.
- Non, elles sont toujours là. On le voit plus très bien, mais si tu fais attention en regardant le ciel, tu en verras quelques unes.
[...]
- Une bien curieuse personne, non ?
- Probablement celle qui me ressemble le plus. Mais par curieuse, entendiez-vous son attrait pour la curiosité ou l’originalité de sa personne ?
- Un « tout »...
[...]
Discussions avec Quinn :

[...]
- Vous n’êtes pas allé chasser donc ?
- Pas vraiment, non.
- Vous êtes allé manger ?
[...]
Paresse : Ne lui faites pas de mal je vous prie. Elle est inoffensive, juste curieuse.
[...]
- Ton sang chuchote beaucoup, il a beaucoup de chose à dire...
- Il chuchote pas... Bordel mais t’es quoi toi ?
- Nimbre Lendart. J’ai déjà dit.
[...]
Dernière modification par Mouette le jeu. 9 décembre 2010 à 13h18, modifié 5 fois.
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Re: [bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » mer. 4 août 2010 à 11h54

Chronique Nimbrique II
[ image externe ]
Déjà à cinq ans je ne parlais que peu.
Plus je grandissais moins je parlais.
Aujourd'hui, je parle de plus en plus.
Changement?

Discussions avec Seryn et Cala :

[...]
- J’observe. Je ne parle pas souvent. Mais je vais bien.
- Vous observez quoi ?
- * Murmure, à peine audible, sûrement juste pour Nimbre * Très belle attitude...
- Tout.
[...]

Discussions avec Kyarn :

[...]
- Disons que...la manière dont vous le faîtes est peu commune.
- Je n’aime pas le commun.
- Alors ne restez pas là à me parler..., voyez-vous, je suis AFFREUSEMENT commun !
- Tout le monde l’est...
- Si vous le dîtes...
[...]

Discussions avec Eileen :

[...]
- Ça pourrait, et il n’y a guère de période pour ça.
- Pas monotone au moins.
- Il n’y a rien de monotone ici.
[...]

Discussions avec Lehran, Reyson, Elyana et Allen:

[...]
Reyson : Mon frère, tu as une admiratrice.
Elyana : * Arbore un léger sourire à la vue des jumeaux, croisant les bras *
Lehran : *Se tourne en entendant la voix* Oh, Reyson. Apparemment, oui...
Nimbre : * Reste figée sur le vêtement, approche son doigt vers le bout de l’oreille du sombre *
Reyson : Hm. * Ne peut retenir un sourire * Bien la première fois que je vois ça.
Nimbre : Toucher signifie...admirer ?
Lehran : * Un peu perplexe * Euh...Sans doute oui...
[...]

[...]
Lehran : Eh bien, je ne dois pas être plus fort qu’un autre...
[...]
Lehran : Je ne suis pas plus fort qu’un autre je t’ai dit...
[...]
Elyana : Elle profite, je la comprends.
Allen : Monsieur Lehran avec une fille ! * Amusé *
Lehran : Mais...Mais arrêtez ! * Gêné *
[...]

[...]
Elyana : Etrange individu.
Lehran : Je la trouve plutôt sympathique.
Elyana : L’un n’empêche pas l’autre.
[...]

Discussions avec Paresse :

[...]
- J’aime comprendre les esprits.
- J’aime bien te parler. Tu as des réponses toujours simples et concises.
[...]

Discussions avec Velik :

[...]
- Quand une personne du sexe féminin s’approche d’une personne du sexe opposé, qu’elle le touche et le regarde, aussitôt, ceux qui l’entourent croient en une attirance. N’est-ce pas absurde ?
- Je pense que la majorité des gens ne se fient qu’aux apparences. Mais ce que je trouve absurde est plutôt notre position actuelle. * N’a pas lâché le doigt, le tenant en l’air *
- * A le bras en l’air, ne s’y opposant pas, le niant quasiment *
[...]
- Vous pouvez parler si vous voulez... Il n’y a pas de lois sur la discution.
- Si. Mais elles ne sont pas écrites.
[...]
- Je ne tiens pas votre doigt pour rendre ex-æquo, je garde ce doigt là où je sais où il est. * Son propre bras dans une attèle *
- C’est vrai, il a tendance à partir en promenade.
- J’ai remarqué.
[...]

Discussions avec Velik et Allen :

[...]
Allen : * Arrive et les observe dans leur drôle de position * Tu fais quoi ? * A Nimbre *
Nimbre : J’étudie.
[...]

[...]
Nimbre : J’ai des fourmis dans le bras.
Velik : Je les ignore.
Nimbre : Vous avez raison. C’est gentil et intelligent les fourmis.
Velik : Mais je ne tiens pas à laisser filer quelqu’un d’aussi intriguant que vous-même.
Nimbre : Baissez votre bras alors.
Velik : * S’applique *
Nimbre : Vous êtes plutôt aimable.
Velik : Flatteuse. *sourit*
Nimbre : * A toujours les fourmis au bout du doigt qu’il tient *
[...]

[...]
Nimbre : Moi j’ai rien. * inclinant sa tête vers le haut, dévoilant sa gorge *
Velik : Je n’ai rien demandé ?
Nimbre : Ai-je dit que tu m’avais demandé quelque chose ?
[...]
Nimbre : * S’approche de lui et touche ses cicatrices qu’il a autour du cou * Moi j’ai rien. * se touchant son propre cou *
Velik : * Lâche un petit rire * Tu passes du coq à l’âne à une vitesse hallucinante.
[...]

Discussions avec Allen :

[...]
Nimbre : C’est chouette il fait froid !
Allen : Tu aimes le froid ?
Nimbre : Oui ! * nageant dans l’eau du lac de Giran, glacé *
Allen : Moi le froid et le chaud ne me dérange pas trop.
Nimbre : * S’accrochant au loup pour nager *
[...]
[ image externe ]
Je crois en l'eau.
Je crois en sa glaceur.
J'ai confiance en elle.
Purifiante.
Évasion.
Discussions avec Seryn :

[...]
- Tu es étrange, tout de même.
- Décris-moi le mot étrange.
- Inhabituelle, qui sort du lot, qui attire l’intérêt, qui intrigue.
[...]

[...]
- Une drôle de personnalité, qui ne reflète en rien l’apparence physique. Un peu comme moi, peut-être.
- * Se tourne sur le dos et fixe le plafond, semblant ignorer tes phrases * A croire qu’il va nous tomber sur la tête...
[...]

[...]
- J’aurais du m’analyser avant. * Allongée dans la neige, sa peau nue devenant un peu bleue*
- Laisse-moi le faire...Enfin, essayer. C’est étrange, il y a toi... et une sorte de masque incohérent qui recouvre ce toi.
- * Maigre sourire *
- Tu n’as pas froid ?
- Continue.
- Seule, incomprise, étrange, bien plus grande d’esprit que de corps... Mais jusqu’à quel point ? * la regarde * Et tu aimes le froid... à m’en faire frissonner....
[...]
- La neige devrait te brûler, mais il n’en est rien. Tu es bleue...
- Me brûler ?
- Tu grelottes, mais tu ne souffres pas.
- Parce que j’ai choisit qu’il ne me ferait pas de mal.
[...]

[ image externe ]
Un masque...
Ai-je réellement un masque sur ma peau?
Devant mes yeux?
Devant ma volonté?
Suis-je moi?

[...]
- Grande force mentale....Maîtrise du corps. A ton âge, c’est impressionnant.
- Quel âge ai-je ?
[...]

[...]
- Pour y faire quoi ?
- Pour le froid. Et les risques.
- Et qu’aimes-tu dans le risque ?
- Les battements du cœur. Le visage des gens. Les paroles étranges. Tout est tellement compliqués que je ne comprends plus rien et que pour finir, je ne sais plus ce qui se passe. Comme un rêve qu’on ne comprend pas. Qu’on ne suit pas.
[...]

Discussions avec Vhid :

[...]
Nimbre : Qu’est-ce le mieux, être pris pour une bête ou un idiot ?
Vhid : * Sourit doucement * Une bête je dirais.
Nimbre : Vous avez raison. Un idiot reste humain.
Vhid : Les idiots sont loin derrière, derrière les sombres d’ailleurs.
[...]

[...]
Nimbre : Conditions... J’aime pas les conseils. Les conditions non plus.
[...]

[...]
- Je suis, ce que je suis.
- On est tous ce qu’on est.
[...]

[...]
Vhid : J’ai l’impression d’être une bête depuis que je suis ici. Etonnant tiens. Il avait raison l’autre fou.
[...]

[...]
- Tu es libre, même lié. C’est chouette.
- Si je veux ne plus être lié, je dois être emprisonné, drôle de façon d’être, n’est-ce pas ?
[...]

[...]
- Une fille qui aime les risques, tu ne tiens donc pas à la vie ?
- J’aime la vie.
[...]

[...]
- Aussi, c’est pourquoi j’ignore lorsque l’on me dit : « il ne faut pas le côtoyer ».
[...]

[...]
- Il y a de bonnes choses à découvrir en étant plus...âgé.
- Ma façon de voir le monde n’aurait pas été compatible en ayant un corps d’adulte. Je passerais encore plus pour une insensée. Ma jeune apparence le pardonne. Parfois. Et le corps des femmes me...dégoûte un peu.
- Tu es peut-être bien plus tranquille ainsi oui. Dégoûte ? J’apprécie moi.
- Je sais. Peut-être qu’un jour je regretterais. Je ne sais pas.
[...]

[...]
- Pas besoin de s’attacher pour ce genre de chose... * Roule des yeux *
- H... * Ne dit rien, n’ayant jamais pensé à cette solution *
[...]

[...]
- Tu vis au jour le jour, pas vrai ?
- Oui. Mais je cultive mon jardin de sens tous les jours.
[...]
Discussions entre Francis, Adelaïs, et Kerash'Leïga :

[...]
Francis : C’est quoi ça ? * désignant Nimbre *
Adelaïs : Euh... *regarde la gamine en question * C’est un koala.
Francis : Un koakoi ?
Adelaïs : Un Koala, c’est Kerash qui a dit ça. Ca doit être une sorte de divinité Orc.
Francis : * Regarde Ade * Et vous croyez que c’te gamine c’est une divinité Orc ? *Observe Kerash *
Adelaïs : Je vais aller vérifier ça.
Francis : D’accord. Je regarde.
Adelaïs : * S’approche de Nimbre, venant la regarder droit dans les yeux *
* Francis, à Kerash’leïga* C’est une divinité Orc, le Koala ?
Kerash : Non... C’est une sorte de bestiau qui s’accroche aux arbres...
Adelaïs : O déesse ! je vous salue ! * lève les mains vers le ciel *
Francis : Ah... ? Ben pourtant, elle a pas l’air assez forte pour s’accrocher.
[...]

Discussions avec Kizzt :

[...]
- Les sensations de ton pied sur le sol ?
- Tu n’as jamais marché pieds nus ? Les sensations de tous ce que l’on ne voudrait pas sous ses pieds nus... Et qui sont quand même là, mais qu’on cache par un masque idiot, qu’est... les chaussures.
- Si je pense. Ah... * ôte ses bottes * Même sans avoir les pieds mouillé, on sent mieux le sol.
- Mais en ayant les pieds mouillés, tout se collent aux pieds. J’aime bien.
[...]
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Curiosité des sens.
Impressions.
Boue, froid et nudité.
Dernière modification par Mouette le jeu. 9 décembre 2010 à 12h30, modifié 1 fois.
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~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~
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Re: [bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » mer. 4 août 2010 à 14h00

Chronique Nimbrique III

[ image externe ]
Je touche tout.
Ecoute tout.
Hume tout.
Regarde tout.

Et le goût?
Discussions avec Perseides :

[...]
- Bon c’est assez gênant en fait. Tu pourrais arrêter ?
- Vous n’êtes pas satisfait de l’image que dégage votre personne ?
[...]

[...]
- A vingt-quatre ans, tu aurais compris que certaine chose ne se font pas.
[...]

[...]
- Je n’aime pas les principes de bases.
- Tu sais pourquoi les principes de bases ont été établis ?
- Pour que nous soyons pareilles et stables.
- Pour éviter les ennuis. Tu sais combien de sœurs j’ai perdu à cause de ce non respect ?
- Je respecte tout le monde... A ma manière, je n’ai jamais eu d’ennui.
[...]

[...]
- Si tu veux faire cela en intimité avec ton amant, pas de soucis. Mais avec un étranger, ça ne se fait pas.
- Tout le monde vous contrarie alors. Tout le monde vous observe.
- Tu manques de manière, c’est tout.
- On me l’a déjà dit. Je préfère observer en vrai, que de laisser sous-entendre. Les sous-entendus des yeux sont malpolis pour moi.
- Écoute, pense ce que tu veux, va faire ça à Goddard, à mon avis tes yeux ne verront plus jamais rien.
- Si vous êtes bien en vous-même, je ne comprends pas pourquoi cela vous dérange que l’on vous observe... Goddard ? J’y viens. J’ai habité là-bas depuis l’enfance... Froid, j’aime bien.
- D’accord, ceci explique cela. Nous n’avons plus rien à nous dire.
- ... * Le regarde partir * Les œillères. Pourquoi les gens sont si renfermés... ?
[...]

[...]
- *Vient s’asseoir à côté de l’humain *
- J’ai dit qu’on avait rien à se dire.
- Je veux comprendre pourquoi.
[...]

[...]
- J’accepte les choix des gens. Je cherche juste à comprendre.
- En attendant, fille de Goddard, vis dans la méchanceté.
- Méchanceté ?
[...]


Discussions avec Demiian :

[...]
- Qu’est-ce pour vous la méchanceté ?
- C’est ce qui fait naître la tristesse chez quelqu’un...
- Je ne suis pas triste... ? * Pensive *
[...]

[...]
- Et...que pensez-vous des habitants de Goddard ? C’est quoi les rumeurs sur eux ? Qu’ils sont méchants ?
- *Montre son insigne * Parfois il en faut peu à certains pour être violent. Mais vous avez raison, sans cela, ça n’aurais aucuns sens.
- Ah, c’est la politique.... Je comprends mieux. Merci.
[...]


Discussions avec Perseides :

[...]
- Le jour ou tu t’élèvera contre cette injustice, là tu pourras peut-être avoir ma confiance.
- Venir montrer sa colère sur une fillette de quatorze ans, instaurera la justice à Goddard ?
[...]


Discussions avec Meneleas :

[...]
- Elle est née avec déjà un lourd passé ? *Observant l’écharpe *
[...]

[...]
- Voyons... Peut-être qu’elle aurait pu recevoir un poids soudain ? Comme un homme en armure lourde qui s’y serait assis violemment ?
- Vrai.
[...]

[...]
- Elle devrait agrandir sa haine de vengeance, elle est encore un peu petite. * Observant la fissure *
- Oh, je pense qu’elle ne veut pas prendre le risque de blesser un innocent, sans doute ! Sans doute !
[...]

[...]
- Je vois que vous avez le sommeil rapide mais léger !
- Court et profond plutôt...
[...]

[...]
- Raisonnable. Décrivez-moi ce mot.
- Quelque chose qui soit dans le sens de la raison ? Qui n’est pas folie ou dangereux ou...
- *Manque de glisser sur la mousse humide des roches *Hou !
- Hou ?
[...]

[...]
- Euh...Mademoiselle ? Vous êtes toujours là ?
- ...
- ... Mademoiselle ? * Ton plus inquiet *
- * De l’autre côté d’un rocher, s’y accrochant, analysant l’effet de sa paume sur la surface de l’eau de sa main libre *
- Ah ! Oh ! * se détourne * Vous êtes là.
[...]

[...]
- Vous n’avez pas froid ainsi ?
- Si. Mais j’aime le froid.
- Alors venez, je vous am... * soupire * Et vous allez attraper froid, oui !
[...]

[ image externe ]
Lac de Giran.
Contact glacé.
Aide.

[...]
- * porte ses vêtements colorés, trop grand pour elle *
- Eh bien, eh bien, cela n’est pas mieux que d’être mouillée ?
[...]

[...]
- Du lait.
- Chaud ? Froid ?
- Froid.
- Froid ! * Au nain * Mais non, pas le thé ! Le lait !
[...]

[...]
- *Fixe les chaussettes rouges qui piquent *
- Eh bien, eh bien, elles vous plaisent ?
- Très.
- *Sourit * Je vous les offre alors.
[...]

[...]
- Eh bien, eh bien... Vous n’avez jamais porté de chaussettes, ou bien ?
- Si. Mais là, elles sont couleur sang. Et leur matière gratte.
- ...Ah. * se gratte la nuque *
[...]

[...]
- Ils ont des dos ?
- Euh... Ils ont des lits ?
- Ah.
- Ou mon dos, à la limite... * se frotte la tête *
- A la limite de quoi ?
- Euh....eh bien... * réfléchit à comment il peut dormir et elle aussi * Je peux toujours dormir sur le lit...et vous sur mon dos, sur le lit... * parle pour lui-même *
[...]

[...]
- Vous êtes très confortable.
- Euh...Et bien... C’est la première fois qu’on....Me fait ce compliment. C’est...gentil. * Tendu *
- * s’endort profondément *
- * respire plus calmement, se disant que c’est comme ‘sil berçait une gamine...de 24 ans, selon elle, soit. Mais bon...*
[...]

[...]
- A votre avis ?
- Les lucioles.
- Des lucioles ? * Observe le ciel *
- On les voit briller.
- Ça se pourrait oui, c’est une possibilité.
- Elles doivent être énormes pour briller de si haut...
[...]

[...]
- Et jusqu’ou vous êtes-vous laissé guider cette fois-ci ?
- Une valise. Qui était en faite, un jardin. Un jardin de champignons.
- Oh oh ! Voilà qui est fort intéressant ! Si je pouvais avoir un jardin de champignons dans une valise, cela m’intéresserait fort beaucoup !
- Il y en avait de très grand...Aussi grand qu’Antharas !
[...]

[...]
- En parlant de champignons géants... Cela vous dirait d’en voir des grands ?
-Heu... je ne dis pas non. C’est rare que je sorte des villes.
- Eh bien, voilà une occasion de vous balader en forêt !
- Vous allez m’amener à la forêt des miroirs ?
- Vous êtes perspicace, oui, oui, vers la forêt.
- C’est bien, c’est dangereux... * large sourire *
[...]

[...]
- Comme dans le rêve ! * observant l’immense champignon *
- Et la taille de cet arbre ! Millénaire, au moins, au moins !
- C’était les mêmes !
- Bienvenue dans un rêve éveillé, en ce cas !
[...]

[...]
- Des fantômes, des miroirs... Attention, ils sont dangereux.
- Fantômes des miroirs. Joli nom.
[...]

[...]
- *escalade habilement l’énorme arbre *
- N’allez pas trop haut !
- * récupérant des échantillons de mousse *
[...]

[...]
- * Glisse le long de l’arbre, se retenant juste juste au tronc *
[...]

[...]
- * En bas, les pieds et les mains tout écorchés *
[...]

[...]
- Comme pour le rhume, la fois dernière !
- Mais non. Je n’attrape pas d’infection. Ni de rhume...
- Bien sûr, bien sûr, comme vous n’attrapez pas froid.
- Voilà.
[...]


Discussions avec Seryn et Meneleas :

[...]
- Mais vous faites deux beaux oiseaux rares.
- Oiseaux rares ?
- * opine *
- Je ne sais pas voler.
- C’est un détail...
- Je pense que c’est une métaphore.
- Oui, je sais. * sourit, ses pieds pleins de sang, de poussière et de terre *
- Il est temps de voler un peu. Comme un oiseau rare que vous êtes. * Lui tourne le dos *
- * Observe le dos, la tentation étant grande *
- Eh bien, eh bien ? On se dépêche voyons !
- Pour aller ou ?
- Hors du sol, quelle question ! Hors du sol !
- J’aime bien le sol, quand je dors pas.
- Alors dormez sur mon dos, mais dépêchez vous avant d’abreuver l’herbe de sang.
[...]
- Vous êtes têtue mademoiselle. Vous montez ou vous prenez racine comme un champignon ?
- Oh ? J’aurais des racines vous pensez ? * amusée *
- Mais non...mais non. C’était une expression voyons.
- * rit, saute sur le dos *
- Les humains ne prennent pas racines...
- Hihi, je sais !
- Uhf !
- *Remue un peu la main et pourtant...Des racines emprisonnent les jambes de Mene *
- Eh bien, eh bien... ehhhhhhhh bien ? Qu’est-ce que... J’ai du me prendre les pieds dans...des racines ?
- Hm ?
- Comme c’est étrange, étrange.
- Ben alors pourquoi vous n’avancez pas ?
- Il semblerait que...j’ai pris racine.
- * rit *
- * Elles ne restent présentes qu’un temps...puis disparaissent *
- * Fronce des sourcils *
- Vous êtes comique quand vous voulez.
[...]


Discussions avec Meneleas:

[...]
- Chhh...Ca pique. * Comme s’il ne lui avait pas avertit *
- Je vous l’avais dit ! je vous l’avais pourtant dit !
[...]

[...]
- Une fleur des glaces.
[...]

[...]
- Tss ! On ne marche pas sans chaussure ! On ne marche pas du tout d’ailleurs !
- Ca fait plus mal qu’avant votre truc.
- C’est parce qu’il y a des produits pour nettoyer vos plaies, voyons.
- J’aime pas les produits.
[...]

[...]
- Mais j’aimais bien marcher.
- Pourquoi parler au passé ? une fois guérie, vous marcherez encore, pas d’inquiétude !
- Oui. Mais on m’a dit que je vivais au jour le jour.
[...]

[...]
- Bien.
- Bien ?
- Bien.
- *Baille * Biiiien alors.
- * Clignote des paupières *
[...]
[ image externe ]
Me voilà fin prête pour une série de jour tranquille.
Sans marcher.
Ni toucher.
Occasion parfaite pour intégrer mon jardin de sens...
Dernière modification par Mouette le jeu. 9 décembre 2010 à 12h33, modifié 1 fois.
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Re: [bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » dim. 21 novembre 2010 à 19h53

Chronique Nimbrique IV

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Émergence
Je m'étais éclipsée.
J'étais retournée dans ma grotte.
Sans rien dire à personne.
Ni même à Meneleas.
Je voulais que l'on comprenne que je ne m'attacherais à personne.
Le besoin d'espace vide et le silence.
Important.
Je restais seule longtemps.
Environ quatre mois.
Sans parler à personne.
Un besoin de solitude soudain...Qu'est-ce que cela pourrait désigner pour les autres de ce monde?
Une tristesse?
Un soucis intérieurs?
Une non-envie à la vie?
Une volonté au retour animal?
Un renoncement à la société?
Si j'étais ainsi partie, qu'allais-je retrouver à mon retour...?
Qu'allais-je découvrir...?
Un autre monde?
Des connaissances parties?
Une race décimée?
Des villes enflammées?
De nouvelles têtes à analyser...?
Absurde action.
Des inquiétudes créés?
Des soucis formés?
Qu'importe l'avis des autres.
Je ne suis que moi et mes actions ne sont que pour moi.
Les autres ne doivent pas penser à moi.
Aujourd'hui, j'ai toujours vingt-quatre ans.
J'ai toujours un corps d'enfant de quatorze ans.
Aujourd'hui, je suis maigre.
Je suis sale.
J'essayerais de me souvenir de qui j'étais, il y a quatre mois.
Je m'en rappelle...

[ image externe ]
Me revoilà.
Le nouveau départ commence pour moi.
Ou banal retour...?
Dernière modification par Mouette le jeu. 9 décembre 2010 à 00h18, modifié 1 fois.
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Re: [bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » jeu. 9 décembre 2010 à 12h47

Chronique Nimbrique V

[ image externe ]
Et si je commençais à m'ouvrir?

Le Background de Nimbre à été édité et a entièrement changé.
Discussion avec Sayuri :

[...]
- Vous êtes bien singulière, jeune demoiselle…
- Sin….g..gulière.
[...]

Discussion avec Léo :

[...]
- As-tu de quoi te changer ?
- Le vent.
[...]

Discussion avec Vélik :

[...]
- Que penses-tu du mensonge ?
- Très utile outil.
[...]

[...]
- Que apportes la neige ?
- Une toile blanche à peindre.
[...]

Discussion avec Drekthar et Velik :

[...]
- C’est qui la gamine là ? Tu fais dans l’enfant maintenant ? * L’air dégoûté*
- Chacun ses passe-temps… * Grimace à l’idée de la réputation qu’il va avoir *
[...]


Discussion avec Velik :

[...]
- Tu choisis ton apparence ?
- La volonté fait beaucoup de choses.
[...]

[...]
- Hmm…Je dois mal m’y prendre….
- Pour ?
- Le truc du cou.
- Quel truc ?
[...]

Discussion avec Elios :

[...]
- Viens Nimbre… * Lui prenant la main *
- * N’esquive pas sa main mais fait non de la tête*
- Nimbre ?
- Je reste moi. Rentre.
- Mais…tu ne peux pas…
- Si.
- S’il te plaît… * D’un triste regard * Je tiens à toi.
- * Hausse des épaules * Détache-toi des gens. Ça c’est dangereux.
- Mais Nimbre…
- * Tente de se séparer de la main d’Elios *
- * Essaie de serrer sa faible emprise *
- * Baisse son regard sur la main, clignote des yeux un instant *
- S’il te plaît Nimbre…Tu dormiras sur un dos, tu boiras du lait si tu veux…
- Je ne risque rien. Je suis déjà venue plusieurs fois.
- Mais… * Pose sa main libre sur le cou de Nimbre * Tu as déjà été blessée…On ne peut pas rester plus longtemps…
- Promis. Je serais vivante à notre prochaine rencontre.
- Si tu le promets…d’accord… * Lâche Nimbre * Je pars…
[...]
[ image externe ]
Emprise sur ma main…
Attachement.
Étrange sensation.
Je voudrais presque à nouveau un contact...
Ne pas céder…

Discussion avec Swann:

[...]
- On en serait pas là, si vous m’aviez laissé récupérer mes gamins…
- *Murmure * Mes… Il y a moi dans « mes » ?
- * Fixe Nimbre un instant * Elios voulait te protéger. Il t’a suivie. Je l’ai suivi. Il fallait vous ramener ensemble. Pour lui. Mais il est vrai qu’il aurait été plus correct que je dise « mon » .
- Je suis seule, et je me débrouille. Ne vous occupez pas de moi. Juste d’Elios. Il en a…besoin.
- Tu retiendras ma grande que ce gamin s’est attaché à toi. Alors s’occuper de toi, désormais, c’est s’occuper de lui, que tu le veuilles ou non.
- Je ne m’attache pas. S’il veut me suivre, il me suit. Et on se débrouille, oui. Je n’ai dit le contraire.
[...]

[...]
- Vous pouvez donner ça à Elios… * décroche une gourde à sa ceinture *
- Tu lui donneras toi-même. Tu as dit que tu le reverrais.
- Le hasard ne me permet pas d’avoir toutes minutes apprivoisées.
[...]
Discussion avec Velik :

[...]
- Cachotier.
- C’est totalement vrai.
[...]


Discussion avec Velyn :

[...]
- Folie absurde.
- Superbe ! La folie et la joie jointe à l’absurdité ! Magnifique !
- Tu écoutes les pierres ?
- Pas le moindre du monde. Je n’écoute que les gens.
- Alors tu écoutes les pierres.
[...]

[...]
- Décrivez-moi le mot « intriguant ».
- Utile à étudier bien évidemment !
[...]

Discussion avec Picare :

[...]
- Je venais titiller le risque.
- Aimes-tu le risque ?
- Le froid aussi.
- Bien…très bien.
- Et toi ?
- J’aime expérimenter. Tester de nouvelles possibilités…sur des êtres vivants.
- Analyser.
- En effet…Tu es lucide.
- * Restant à te faire dos, continue à observer sa propre main *
- Une source.
- Qu’est-ce qui en découle ?
- Une volonté.
- Et là-dedans ? * La main sur ta tête * Que sens-tu ?
- La volonté de s’attacher à cette source.
[...]
- Qu’aimes-tu d’autre ?
- L’Absurde. Le dos et le lait.
- Bien.
- En quoi ?
- Dans mes intérêts. Qui convergent avec les tiens.
- Décris-moi le mot intérêt.
- L’intérêt est ce qui pousse la volonté à agir. L’intérêt représente le dessein pour lequel on agit.
- Décris-moi ton dessein.
- Mon dessein est le progrès de le Science.
- Science.
- L’acquisition des connaissances, et le pouvoir de changement sur les êtres vivants.
- Pouvoir de changement. Et stabilisation ?
- La stabilisation peut être contrôlée. Mais ne serait-ce que dans le temps, tout évolue. En dehors de ce dernier contexte, c’est possible.
- Et conservation ?
- La conservation peut être assurée.
- Par ?
- Par la mise en place d’agents favorables à celle-ci.
- La volonté.
- Il suffit de les connaître et d’en disposer. La volonté fait partie de ces agents. Mais la volonté est aussi affaire de corps.
- Affaire de corps ?
- Oui…C’est par ton corps qu’elle agit.
- Autres agents ?
- Des composants chimiques la plupart. La volonté est organique. Mais ils en existent…qui me sont encore inconnus.
- En sommes…La volonté domine.
- En effet…
- Réfléchi.
- De quoi parles-tu ?
- Ta pensée.
- Certes. Si tu aimes le risque, le froid, l’absurde, les dos et le lait…Sache que tout cela, je peux te l’offrir. A volonté.
- Ou serait le plaisir de n’avoir à les chercher ?
- Préfères-tu payer un prix pour ces plaisirs ?
- Le prix de… ?
- Si tu acceptes de tester quelques produits pour moi, je peux te donner ce que tu cherches. Je peux te demander quelques tâches plus aisées, ou plus difficiles. Tout ceci est risqué, bien entendu…
- Pas de doute. Tentation. Je n’aide personne. Je n’échange rien. Je vis pour moi. Je suis moi. On verra.
- Soit. Si tu n’aimes pas l’aide…Tu peux considérer cela comme un effet secondaire. Quoi que tu fasses, tu influes sur le destin d’autrui.
- Non pas que je ne l’aime pas. Je ne le pratique pas.
- Je vois.
- Pas de ma propre volonté.
- N’oublie pas que j’aurais toujours de quoi te concéder ce que tu aimes.
- Esprit de chantage.
- C’est faux. C’est juste une proposition.
- Difficulté à trouver identité volontaire ?
- Je n’essaie pas lorsque l’échec est prévisible. Si tu ne veux pas, tant pis. Tu feras ce que tu veux.
- Ne pas parler avant décision prise.
[...]

[...]
- L’esprit Nimbrique vous suivra.
- Décris Nimbrique.
- Qui aime le froid, le risque, l’absurde le lait et les dos.
[...]

[...]
- *Sort de sa sacoche une flasque * La veux-tu ? Elle fait baisser la température du corps pendant quelques heures.
- *Clignote des yeux *
- Elle pourra t’aider lorsque tu manques de froid.
- * Un sourire bêta venant s’étirer sur ses lèvres *
[...]

[...]
- Que cherches-tu ?
- Rien. Tous. Doit-on chercher quelque chose pour s’intéresser aux choses ?
- Non. C’est juste absurde. Tant mieux.
[...]

Discussion avec Velik :

[...]
- Faut-il qu’il ait une raison pour t’observer ?
- Peut être…
[...]
Discussion avec Escartille :

[...]
- Il est mauvais de s’attacher aux gens.
- En ce cas, vous avez diantrement raison…S’attacher ne fait que nuire.
[...]

Discussion avec Amelia :

[...]
- Encore à regarder ?
- Liberté des yeux.
- Une chose bien cruelle pour moi en cet instant.
- Une non-satisfaction ?
- Oui. Votre façon de faire ne donne aucun plaisir.
- Je ne cherche pas le plaisir d’autrui.
[...]

[...]
- Faut-il absolument une raison à tous actes ?
- Dans ce monde de fous, il est préférable, oui.
[...]

[...]
- Le froid est aussi la stagnation et l’attente.
- C’est vrai. Je stagne. * Sourit en coin *
[...]

Discussion avec Elios :

[...]
- * Observe le sol *
- Que fais-tu Nimbre ?
- J’observe.
- Qu’observes-tu ?
- * Tourne la tête et te regarde * Toi.
- Moi ? * Remue ses oreilles félines *
- * T’adresse un sourire *
- J’aimerais te montrer quelque chose… Veux-tu ?
- Je veux.
- *Lui prend la main *
- * Se laisse faire *
- * La place dos à la rambarde *
- * Regarde Elios et son expression *
- * Semble enthousiaste *
- *Silencieuse, attend patiemment *
- *Monte sur la rambarde et place ses bras au travers de ceux de Nimbre *
- * Sourit un peu *
- * Brad-dessus, bras-dessous, lui dit * Tiens bien et penche-toi en avant. *
- * S’exécute *
- * Se retrouve soulevé vers le ciel *
- * porte Elios dos à elle *
- * Rit un peu *
- *Sourit un puis puis en l’entendant rire trouve cela tellement absurde qu’elle se met à rire aussi, sa voix murmurée s’exprimant sincèrement pour une fois *
- J’aime beaucoup ton dos !
- *S’avance avec Elios sur le dos *
- * Rit alors qu’elle se déplace, n’ayant pas prévu cela *
- Qu’entends-tu ?
- Beaucoup de choses… Ta respiration, ta voix, les paroles des gens, le chant des oiseaux, le vent…
- Et en toi ?
- En moi ? D’autres voix…
- D’autres voix ?
- Oui… Les pensées des gens. Ils pensent beaucoup.
- Les murmures des volontés. Tu les entends ?
- Oui… Alors ils ne peuvent pas me tromper…
- Pratique et tranchant pour ton moral. Non ?
- Tranchant ?
- Cela ne te fait pas mal parfois d’entendre certaines pensées ?
- Si…Mais…j’apprends a les entendre sans avoir mal.
- Difficile n’est-ce pas ?
- Oui très…
- Tu as quel âge ?
- Je ne sais pas…
- C’est aussi bien ainsi.
[...]

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Connaître quelqu'un?
S'agit-il de tout savoir de lui?
De connaître ses convictions?
De pouvoir décrire son caractère, ses habitudes?
Ceci dévoile des choses que vous pourriez apprendre de vous-même à travers les rp avec Nimbre.
Ceci dévoile des choses que vous pourriez comprendre de vous-même en analysant Nimbre.
Ceci dévoile des choses que vous pourriez ne jamais apprendre IG de Nimbre.
Ceci dévoile entièrement l’Esprit Nimbrique et son fonctionnement.
A vous de lire ou non ce qui suis…



Dévoilons l’Esprit Nimbrique
Spoiler:
Individu : Nimbre, dit : « Esprit Nimbrique »
Six principes de vie : La Volonté, le Froid, l’Absurde, le Lait, les Dos, les Risques.


En réalité, Nimbre a une maladie.

Elle n’est pas restée enfant grâce à sa Volonté. Elle croit que le Froid aide son corps à garder celui qu’elle a aujourd’hui. Elle croît qu’il la conserve.

Nimbre a en effet eu une grande Volonté à ne pas grandir, et c’est peut-être cela qui a déclenché la maladie, mais cela n’est pas certain. Elle ne pourra cependant certainement pas grandir un jour.
Peut-être la Science trouvera-t-elle un remède… ?
En attendant, Nimbre est heureuse ainsi, et est certaine de ses convictions.


Elle croît en la volonté. Pour elle, toute chose se développe par la volonté. C’est un fait incontestable pour elle.

Le Risque est la principale orientation de Nimbre. Pour elle, sans Risque, la vie serait non-existante. Il fait partie de toute personne et est essentielle à la vie. Elle a donc basée sa vie sur cela, ignorant les conséquences que cela peut créer.

L’Absurde est l’une de ses motivations, chose reprise de son frère, Eloi. L’Absurde est pour elle un chemin de vie incroyable qui mène l’individu à s’épanouir devant toutes choses, insensées et insignifiantes soient-elles. Elle s’intéressera donc à tout, établira des théories sur tout, et profitera de n’importe qu’elle banalité pour instaurer des métaphores de la vie. Acquérir le plus de détails, d’informations sur le tout et le rien est primordiales pour elle.

Le Lait quant à lui est un symbole de l’enfance, de l’âge de la déraison et de l’insouciance. C’est un clin d’œil de contradiction. Elle ne grandira pas, malgré ingurgiter des litres de Lait,…des litres de calcium, des litres d’aide à l’évolution, au développement, à la croissance.

Son amour pour les Dos est dû au faite que lorsqu’elle dort sur les Dos, Nimbre a la capacité de ressentir une infime partie de l’inconnu sur lequel elle rêve. Ses rêves sont donc influencés par son porteur, ainsi ses songes sont principalement un mixage entre des vécus précédents la venue de Nimbre de l’inconnu. (En principe : le lieu où il était, les gens qu’il a rencontré, et l’émotion qu’il aura vécu précédemment). Le tout reste évidemment très flou et les détails ne sont pas de mises… Sur les lits, il ne se passe rien, et dort comme tout le monde. Elle dit ne pas réussir à dormir sur un lit, mais cela est un prétexte pour pouvoir négocier des Dos. Cependant, lorsqu’on la retire d’un Dos, alors qu’elle dort, son rêve est brutalement coupé et elle se réveille aussitôt.
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~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~
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Mouette
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Re: [bghumain] Nimbre, fille de l'absurde

Message par Mouette » mar. 13 mars 2012 à 13h54

Chronique Nimbrique VI

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Juste une crise cardiaque
Discussion avec Tobias :

[...]
- *Commence à ôter sa chemise*
- *Regarde le plafond*
- *Pose sa chemise sur une chaise et prends quelques poses montrant ses muscles*
- *Ne regarde même pas le corps de rêve, attentive aux charpentes en bois*
- *Voit qu’elle n’en a rien à foutre et regarde à son tour le plafond* Y’a quoi cette fois-ci ?
[...]

[...]
- Cette jeune fille est magique. *Sourit bêtement*
[...]
Discussion ave Warog et Vélik :

[...]
- Ah bon ? Et comment voulez-vous lutter contre la mort. Tout homme naît et doit par conséquent mourir.
- Pourquoi lutter ? Puisqu’elle est inévitable.
[...]

Discussion avec Maarten

[...]
- Schuttgart vous aimez ?
- Non, la neige me brise les os. Pas vous ?
- J’aime le froid. J’aime qu’il me brise les os. C’est son langage.
- Le langage n’est pas toujours utile.
- Tout est langage.
- Tout n’est pas utile.
- Tout est intéressant.
- C’est un autre problème.
[...]

[...]
-Vous n’aimez que ce qui est utile ?
- J’aime l’inutile.
- Quel type d’inutile ?
- Frivole. Impatient. Etrange. Impertinent. Agaçant. Curieux. Risqué.
- Jusqu’où aimes-tu le risque ??
- Jusqu’où il mène.
- Tu le prends systématiquement ?
- Systématiquement.
- Si je te présenterais une boisson. Tu la boirais alors ?
- Sans doute. J’ai travaillé pour un alchimiste-laborantin.
- Qu’as-tu fait pour lui ? *Lui tendant une fiole*
- Goûté ses concoctions. *La prends et observe le liquide* Il m’a permis de dormir sur des patients dans le coma en échange.
- Qu’arrive-t-il lorsque tu dors sur eux ?
- Je dors mieux. Et y fait des rêves plus intéressants. *Boit une gorgée de la fiole qui sent le miel*
- Ah oui ?
- Oui. * redonne la fiole*
- Quel genre de rêve ?
[...]
Peine à respirer, pulsation du cœur, douleur dans le bras.
Une crise cardiaque.
[...]
- Qu’as-tu vu ? Nimbre ?
- Pas grand-chose. Mon frère.
- Tu as un frère ?
- Avais.
- Comment ?
- Parfait.
- Pourquoi ?
- Différent.
- Comment différent ?
- Pensée. Hors du monde, hors du courant.
- Hm.
- Un fou. *Se relève* Une folle.
- Tu penses qu’il est fou.
- Moi pas.
- Pourquoi dis-tu que je ne suis pas curieux ?
- L’es-tu ?
- Je ne crois pas.
- Il me semble aussi.
- *silence*
- Je partage ta pensée.
- Comment la partages-tu ?
- Pas d’attache. Le monde est tout, le monde est rien.
- En quoi serait-il rien ?
- Ephémère.
- Hm. *Songeur un isntant*
- Qui es-tu ?
- Je ne sais pas. Ou bien je suis un Dieu.
- Je n’aime pas les Dieux.
- C’est possible.
- Qui veux-tu être ?
- Plus grand.
- Ambition.
- Vengeance.
- Oui. *Pensive* C’est ainsi que fonctionne le monde.
- Oui. *Regarde ailleurs* Je pars.
- Trop loin.
- Peut-être. *S’éloigne*
[...]
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