[bgsombre] Liiko El'Garin

[Mouette]

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Nom : El’Garin
Prénom : Liiko (Cire en Sombre)
Age : 96 ans – 16 ans d’âge humain
Sexe : Féminin
Race : Sombre
Art pratiqué : Acupuncture, massage, torture...
Croyances : Shilen
Langues parlées : Sombre, apprend le commun

Description physique :
Apparence
Son corps est en pleine croissance : Fin, presque maigre, ses muscles ne sont que peu développés. Elle n'apprend pas l'art des armes apparemment, ni la magie. Elle n'a en aucun cas la poitrine de ses aînées, au contraire, plutôt plate. Ses cheveux sont noirs ébènes, relevés en un chignon broussailleux et anarchique. Sa frange aux longues mèches voile son jeune visage. Ses yeux sombres verts foncés, lui donnent un regard dur et agressif. Son visage est néanmoins doux, et encore un peu rond, héritage de son jeune âge...
L'on devine alors que son caractère doit être dans les hauteurs turbulentes de son adolescence...
Habillement
Vêtue assez simplement et dans la coutume de sa race, Liiko ne porte pas d'arme, qu'une petite bourse et une gourde à sa ceinture, ainsi qu'une petite sacoche en bandouillère.

Description morale :
Liiko est de nature fière et entreprenante. Elle est remplie de vie et veut affirmer ses compétences. Elle sait être calme quand il faut, néanmoins elle ne se retient pas beaucoup lorsqu’elle veut faire comprendre ses points de vue personnels. Son adolescence actuelle lui donne une forte envie d’indépendance et d’énergie face à l’inconnu.

[Mouette]

Chapitre I

Rien ne me retenait ici.
Que faisais-je encore là ?
Je devais partir.
Poser mes pieds et mes bagages ailleurs.

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La maison n’avait plus besoin de moi.
Père et mère allaient bien.
Respectaient mon départ.
J’avais, comme on dit, mûrit.
Je me sentais prête.
Et ils le savaient aussi.

Mes obligations finies...
Shilen allait me guider.

Acupuncture.
Massages.
L’art du bien-être.
Du mal-être.
J’allais pouvoir gagner ma vie.
Seule.
Et dignement.
Seulement, il me fallait trouver un emplois fixe...
Les clients incertains du jour-le-jour ne pouvaient m’apporter assez.

Je me dirigeais vers les différentes villes extérieures, convaincue de trouver un bon travail ailleurs. Déçue, je rentrais bientôt très vite.
Les autres villes n’étaient que pleinement remplies de Kainiste, Einhasadiens et j’en passe.
Rien d’intéressant.

Shel’Oloth.
Unique ville de respect.

Mon visage se tournait vers la main de Mère.
Un sombre l’observait tout autant.
La discussion commençait.

Un membre de la maison Del’Eviiryn.
Il fût l’un de mes clients ce jour-là.
Le regard fier, il dégageait une forte prestance d’un noble.
J’avais visé juste, la maison Del’Eviiryn était belle et bien de haut rang.

Le manoir était immense.
Magnifique.
Son intérieur était tout aussi incroyable.
Une fillette sombre tenait la porte lorsque l’on arriva.
La maison bien que magnifique, semblait transparente.
Vide.

Le si peu de vie m’intriguait.
Vivait-il alors seul dans cette surprenante demeure ?
Que faisait-il de sa vie ?

Je ne connu que deux pièces de l’énorme bâtiment.
L’entrée, avec deux immenses escaliers, ainsi que la chambre du D’aron.
Je le massais soigneusement, veillant à retenir toutes ces questions qui cahotaient dans mon esprit.
Je ne devais m’interposer à sa vie personnelle.
Leçon une d’une bonne masseuse.
Discuter est permis, mais en retenue..

Il me paya, et je regagnais la maison.
Je continuais de vaquer en ville sombre durant plusieurs jours.
Je massais toujours.
La torture n’intéressait personne.

Un soir, que je lisais devant le bâtiment de la manufacture, un cavalier déambula du couloir sud.
Approchant le centre de la ville, je relevais mes yeux de mes feuilles.
Le dragon était boueux, son maître tout autant.
Il avait l’air d’avoir de la peine avec sa monture, jusqu’à ce qu’il marque une pause devant la main de Shilen. Il reprit la route après peu, se dirigeant vers le fameux manoir.

Était-il aussi membre de la maison ?
Sa voix apparue après un court instant. Je reconnu mon client de l’autre jour.
Ce n’était que tout simplement lui.

Peu après, D’aron Del’Eviiryn arriva vers moi.
Des questions.
Une proposition.
Il m’offrait un nouveau post.
Une vie différente.

Je devais y réfléchir, car la demande était bien lourde d’engagement.
Intégrer la maison Del’Eviiryn en temps que servante...
Était-ce conforme à ma personne ?
Je me voyais très mal en servante.
Cela me répugnait plus que tout.
Mais en cette période-là, je ne pouvais refuser.

Je déduisais... : un toit, un revenu, des nouveaux vêtements, une immense maison, un maître apparemment juste dans ses idées, un lieu de travail vide, tranquille.

Certes, cela allait m’amener à donner une soumission à un nouvel adulte, mais n’était-ce pas tout de même, une certaine prise de liberté, que d’avoir un nouveau travail ?
Quitter le nid familial, n’était-ce pas ce que je voulais ?

Il me laissa seule avec plusieurs jours devant moi pour y réfléchir.
Afin de ne prendre aucune décision à la légère...

Le soir, mes parents restaient sceptiques, mais me laissèrent le choix.
Je mis un certains temps à me décider.
Mais ma volonté s’était éclaircie.


Demain, j’irais à la maison Del’Eviiryn, mes bagages sur le dos...